On refait le match
Même si l'abonnement annuel pour le Xbox Live est de 60 €, je viens de payer ma troisième année, et l'addition depuis le début ne dépasse pas une quarantaine d'euros. Première année trouvée dans une carte de 12 mois non grattée avec un Rainbow Six 3 d'occase chez Raikoh, seconde année offerte par Lama Himself, et là, troisième année dans un pack poussiérieux soldé chez Micromonio. Le prix de l'abonnement a beau être incompressible, les jeux qui les accompagnent, eux, sont victimes de leur vieillissement. Alors on a un joli disque tout neuf offert avec un 12 mois à moitié prix, ou l'inverse. Et pas de la merde, ces jeux, hein.
Ce n'est que sur le chemin du retour que j'ai réalisé la coïncidence : ohhh, Microsoft m'offre Pro Evolution Soccer 5, et on est en pleine Coupe du Monde. C'est quand la dernière fois que j'ai joué à un jeu de foot ? Sega Soccer Slam ne compte pas. Raikoh avait tenté de m'enseigner PES 5, et quand il a compris que je ne savais pas ce qu'était un pressing, il a laissé tomber (on était encore au menu principal). Du coup, j'en profite maintenant que la notice du jeu me l'a appris : un pressing, c'est quand un joueur adverse se "presse" contre le porteur du ballon pour le déstabiliser et récupérer la balle.
Non sérieux, c'était quand la dernière fois ? C'était sur Super Nintendo, je crois. Masskot, qui n'aime pas le foot, avait quand même acheté International Superstar Soccer parce que toute la presse, de Player One à Consoles + en passant par Super Power et les autres, lui collait des notes énormes. Sauf qu'en bon petit con que je suis, j'ai vite mis court à la session en faisant wé wé jeu de foot wé wé bouh les mecs ils se protègent le zizi quand on fait un coup franc.
En fait, la vraie dernière fois, c'était Kick Off sur Amiga. La balle qui ne colle pas au pied, caméra à 90 ° au-dessus du terrain, maniabilité à un bouton. Ah, et World Cup sur Game Boy, un vrai Shaolin Soccer avant l'heure, où on reconnaissait le capitaine parce qu'il portait des lunettes.
M'en fous du foot, je veux juste un bon jeu. Et c'est unanime, PES 5 est ze référence. Konami va jusqu'à créer un skyblog officiel pour en faire la promo, c'est dire. J'ai d'ailleurs découvert cette perle en essayant d'apprendre à jouer. Une fois le disque dans la Xbox, c'est quand même du grand jeu : intégration au Xbox Live absolument parfaite (avec classement et liste d'amis accessible en permanence avec la touche Back), ça rame pas, et ça pue pas la conversion PS2 bâclée.
Bon jeu, peut-être, mais purée, c'est super difficile. Courbe d'apprentissage super raide. Sans doute par opposition aux FIFA de chez EA Sports, où il paraît que les matchs à 5-0 sont légion ? Aucune idée, je n'y ai pas joué. Je vous ai dit qu'on en chie ? Pour découvrir les règles du foot, ça va, le tutorial super bien fait pour les n00bs a dévoilé toutes les ficelles, même que j'ai pigé la règle du hors-jeu. Mais pour le jeu vidéo, c'est une autre paire de manches : l'ordi monopolise la balle, les coups francs tombent comme des feuilles de platane une fois l'automne venu, l'arbitre ne laisse rien passer, le mécanisme de tir est ultra-sensible mais la manette ne gère que huit directions...
L'autre truc, c'est que quand même, ça ne ressemble pas foncièrement à un match à la télé. Non pas pour les sponsors sur le bord de l'écran ou les noms des joueurs, j'en ai rien à cirer. Mais pour le déplacement de la caméra, la colorimétrie terne, les mouvements des joueurs... En comparant le feeling entre la télé et le jeu, on sent un décalage. Jusqu'à cet après-midi, avec Allemagne - Portugal, dont j'ai vu la fin presque par hasard : là, les allemands se comportaient comme des persos de PES. S'ils voulaient renvoyer la balle après un tir de distance moyenne, ils faisaient systématiquement une tête. S'ils se frottaient trop longtemps au porteur de la balle (c'est du pressing), le gars finissait par tomber et l'arbitre accordait régulièrement un coup franc pour ça. Ils se déplaçaient mécaniquement sur le terrain en gardant bien en tête leur position. Le goal ne laissait rien passer, sauf au moment où on s'y attendait le moins. Tout comme dans PES. Une sélection de vraies petites intelligences artificielles bien huilées, cette Mannschaft.
Mais PES reste super ardu. On dirait que c'est l'orientation de Konami depuis quelques années ; entre ses Bemani et ses Metal Gear Solid, le développeur semble s'être définitivement orienté vers les hardcore gamers, laissant tomber les "nouveaux joueurs" ou les "casual gamers" - mouvement antinomique à la direction de toute l'industrie qui ne juge plus que par M. Tout-le-monde. Est-ce un mal ? Sûrement pas - "nous" (eux en tout cas) avons un havre de paix garanti le jour où tout le monde fera du tennis avec sa télécommande et que "nous" râlerons contre ces produits trop faciles dépourvus du moindre challenge. Purée, c'est pas facile à maîtriser.
Rien à voir mais c'est cool quand même : depuis la mise à jour d'hier, Xfire supporte enfin Albatross18, la version américaine de Pangya. Yay.
Ce n'est que sur le chemin du retour que j'ai réalisé la coïncidence : ohhh, Microsoft m'offre Pro Evolution Soccer 5, et on est en pleine Coupe du Monde. C'est quand la dernière fois que j'ai joué à un jeu de foot ? Sega Soccer Slam ne compte pas. Raikoh avait tenté de m'enseigner PES 5, et quand il a compris que je ne savais pas ce qu'était un pressing, il a laissé tomber (on était encore au menu principal). Du coup, j'en profite maintenant que la notice du jeu me l'a appris : un pressing, c'est quand un joueur adverse se "presse" contre le porteur du ballon pour le déstabiliser et récupérer la balle.
Non sérieux, c'était quand la dernière fois ? C'était sur Super Nintendo, je crois. Masskot, qui n'aime pas le foot, avait quand même acheté International Superstar Soccer parce que toute la presse, de Player One à Consoles + en passant par Super Power et les autres, lui collait des notes énormes. Sauf qu'en bon petit con que je suis, j'ai vite mis court à la session en faisant wé wé jeu de foot wé wé bouh les mecs ils se protègent le zizi quand on fait un coup franc.
En fait, la vraie dernière fois, c'était Kick Off sur Amiga. La balle qui ne colle pas au pied, caméra à 90 ° au-dessus du terrain, maniabilité à un bouton. Ah, et World Cup sur Game Boy, un vrai Shaolin Soccer avant l'heure, où on reconnaissait le capitaine parce qu'il portait des lunettes.
M'en fous du foot, je veux juste un bon jeu. Et c'est unanime, PES 5 est ze référence. Konami va jusqu'à créer un skyblog officiel pour en faire la promo, c'est dire. J'ai d'ailleurs découvert cette perle en essayant d'apprendre à jouer. Une fois le disque dans la Xbox, c'est quand même du grand jeu : intégration au Xbox Live absolument parfaite (avec classement et liste d'amis accessible en permanence avec la touche Back), ça rame pas, et ça pue pas la conversion PS2 bâclée.
Bon jeu, peut-être, mais purée, c'est super difficile. Courbe d'apprentissage super raide. Sans doute par opposition aux FIFA de chez EA Sports, où il paraît que les matchs à 5-0 sont légion ? Aucune idée, je n'y ai pas joué. Je vous ai dit qu'on en chie ? Pour découvrir les règles du foot, ça va, le tutorial super bien fait pour les n00bs a dévoilé toutes les ficelles, même que j'ai pigé la règle du hors-jeu. Mais pour le jeu vidéo, c'est une autre paire de manches : l'ordi monopolise la balle, les coups francs tombent comme des feuilles de platane une fois l'automne venu, l'arbitre ne laisse rien passer, le mécanisme de tir est ultra-sensible mais la manette ne gère que huit directions...
L'autre truc, c'est que quand même, ça ne ressemble pas foncièrement à un match à la télé. Non pas pour les sponsors sur le bord de l'écran ou les noms des joueurs, j'en ai rien à cirer. Mais pour le déplacement de la caméra, la colorimétrie terne, les mouvements des joueurs... En comparant le feeling entre la télé et le jeu, on sent un décalage. Jusqu'à cet après-midi, avec Allemagne - Portugal, dont j'ai vu la fin presque par hasard : là, les allemands se comportaient comme des persos de PES. S'ils voulaient renvoyer la balle après un tir de distance moyenne, ils faisaient systématiquement une tête. S'ils se frottaient trop longtemps au porteur de la balle (c'est du pressing), le gars finissait par tomber et l'arbitre accordait régulièrement un coup franc pour ça. Ils se déplaçaient mécaniquement sur le terrain en gardant bien en tête leur position. Le goal ne laissait rien passer, sauf au moment où on s'y attendait le moins. Tout comme dans PES. Une sélection de vraies petites intelligences artificielles bien huilées, cette Mannschaft.
Mais PES reste super ardu. On dirait que c'est l'orientation de Konami depuis quelques années ; entre ses Bemani et ses Metal Gear Solid, le développeur semble s'être définitivement orienté vers les hardcore gamers, laissant tomber les "nouveaux joueurs" ou les "casual gamers" - mouvement antinomique à la direction de toute l'industrie qui ne juge plus que par M. Tout-le-monde. Est-ce un mal ? Sûrement pas - "nous" (eux en tout cas) avons un havre de paix garanti le jour où tout le monde fera du tennis avec sa télécommande et que "nous" râlerons contre ces produits trop faciles dépourvus du moindre challenge. Purée, c'est pas facile à maîtriser.
Rien à voir mais c'est cool quand même : depuis la mise à jour d'hier, Xfire supporte enfin Albatross18, la version américaine de Pangya. Yay.
Par Raton-Laveur le 30 juin 2006, 23:57 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
Y'a pas de bot sur le site ? Moarf, les voisins me fonts deja assez chier a geler lors des matchs de la france.
Sinon je savais pas qu'il y avait un match hier.
Faut dire que dans ce milieu, le foot est plus populaire.
Sinon, le jeu "difficile" à la courbe d'aprentissage raide, mmmm.....
En 98, un pote m'avait filé l'ISS 98 sur N64, et j'avais trouvé le jeu trèèèèèès facile, malgrès des notes très hautes données dans la presse jeu. Marquer des buts était on ne peut plus simple: on longe la ligne des 6 mètres, on tire au dernier moment, et à moins d'avoir en face un gardien contrôlé par un joueur humain qui connaît le truc, le but est garanti, même au plus haut niveau de difficulté, même avec une équipe de corniauds face à une grosse sélection (du genre Ecosse-Brésil, 9-0 pour les Scotish et en niveau de difficulté 5).
Un autre moyen de griller la machine était d'envoyer un attaquant trotiner près de la surface adverse, et hop, tous les défenseurs se précipitaient sur le balon, une petite passe à un avant centre un peu en arrière, et hop, les défenseurs reprenaient leur course effrénait, et ainsi de suite, de sorte qu'à la fin de la première mi-temps, tous ces artistes de la baballe chargés comme des missiles chirurgicaux de l'armée US se trainaient comme des limasses.
Bien sûr, peut-être que le moteur physique a évolué depuis, mais je soupçonne Konami de fourguer la même chose depuis le premier épisode.
Nan, ce qu'il y avait de bien, c'était la possibilité de créer ses propres joueurs, sa propre équipe, comme on ferai son propre groupe dans un RPG, sauf qu'on lieu de fair 4 ou 5 persos, on en "fabriquait" 20.
En fait, en y réfléchissant, j'ai du passer plus de temps à créer des joueurs qu'à jouer aux matchs, cela dit, à force, comme le nombre total de points de stats était aléatoire, j'ai fini par obtenir un joueur quasi parfait (quasi parce qu'il avait que 85/100 en aptitudes de goal), un gros bill au pays du foot, ce qui avait alors eu pour effet de produire une véritable "shaolin soccerisation" du gameplay, sachant que ce joueur pouvait rester immobile au milieu du terrain (je posait la manette sur la table) et qu'il évitait tout seul comme un grand tous les tacles, qu'il pouvait sprinter tout un match sans se fatiguer, façon Lance Amstrong, le moins dopé des républicains, ou encore tirer un ballon en ligne droite du milieu du terrain jusqu'aux buts adverses, et qu'il rentrait dans les buts AVEC le gardiens (qui finissait souvent blessé à force de se prendre des boulets dans la figure). Bien sûr le jeu était alors d'une facilité navrante, mais c'était TELLEMENT amusant, surtout les parties à plusieurs, où je commençais à me faire chambrer (ho, il a donné le nom de son clebs à son joueur) pour ressortir 10 minutes et 48 buts plus tard satisfait d'un véritable génocide de footeux, avec l'ensemble de l'équipe adverse agonisante (mais pkoi il est blessé mon bonhomme? -Parce que le mien a tiré :D)
Oui, à ISS sur N64, c'était le grobillisme qui était bon ^^
Au passage avec cette folie du football c'est pas le moment idéal pour les grandes nouvelles internationales vu que les nouvelles ne parlent plus quasiment que de cela.
Comme dirait le major Kururu : "Kukukukukukuku !"
Y cloture le 3eme gaiden.
Pour le moment le 1er gaiden reste le meilleur.
Donc le ISS 98 sur N64 n'a rien à voir avec les PES, c'est juste le successeur des ISS sur 16 bits. Ah, ISS et ses buts marqués du milieu de terrain... :)
Sinon analyse sympatique. Mais certe on attend un test de football manager, voir si j'ose le dire ...........
ouais je vis le dire, j'aimerai connaître les impressions de ratonlaveur qui participe à la PES ligue....
Non non, car la série des ISS de Konami a continué sur les 128 bits, mais elle a eu beaucoup moins de succès que celle des PES.
Sinon, puisqu'on parle de foot, j'ai eu droit au commentaire "politique" de l'année (t'ention, ça vole à des altitudes stratosphériques):
«Qui a dit que l'Union Européenne servait à rien? Elle a déjà sécurisée l'ensemble du podium du mondial 2006»
Voilà, maintenant, on sait à quoi elle sert l'UE: à gagner au foot :p