- Purée, Tales of Eternia est tellement cool.
- Hein ? Qui c'est qui vient de dire ça ?
- Moi, pourquoi ?
- Nan, dis ton nom.
- Euh, raton-laveur ?
- Répète le tout.
- *soupir* Je m'appelle raton-laveur, et je trouve que Tales of Eternia est cool. Content ?
- Hin hin.
- Nan, sérieusement. En tout cas, ça se rapproche de ce que j'attends de la psp.
- Ah, parce que tu en attendais quelque chose ? Ou tu parles du fait que ce jeu affiche l'état de la batterie en permanence dans le coin supérieur droit de l'écran ?
- A part le fait de me faire pénétrer par sony, oui, j'en attendais quelque chose. Mais pour la pénétration, ils y sont arrivés : à peine achetée il y a deux mois avec le pack MemoryStick 1 Go, hop, ils la vendent avec une carte de 2 Go. Mais sans tube de vaseline, cette fois. En fait, c'est tout con : je n'ai pas joué à la psne à part pour Silent Hill, Metal Gear Solid et Dance Dance Revolution. Et pareil pour la ps2... Donc je suis bien passé à côté de pas mal de bons titres, non ? Et elle s'appelle "playstation portable", non ? Donc on est en droit d'y trouver un florilège du catalogue playstation, tu vois ?
- Mhhhh. Et donc, Tales of Eternia, c'est tout à fait ça. Un bon remake d'un titre précédemment sur une console de salon sony. Mais euh, le village du héros, au début du jeu, il brûle, non ?
- Nan, mais presque. Dans les RPG classiques, il y a deux possibilités : soit le village du héros brûle, soit...
- soit ?
- J'attends que tu le dises. C'est indissociable, comme les deux côtés d'une pièce. Soit l'un, soit l'autre. Alors ?
- Langue au chat.
- soit... le héros se fait exiler.
- Mais dans Tales of Symphonia, le village brûle et le héros se fait exiler !
- Ah. En soi, Tales of Symphonia est une expérience de physique quantique appliquée aux RPG : deux situations inconciliables se déroulant simultanément. Tales of Symphonia est un chat de Schrödinger vidéoludique, rien que ça.
- Que tu as laissé tomber après cinq heures de jeu. T'en es où dans Eternia ?
- 2h30 de jeu.
- Donc plus que 2h30 avant que tu le lâches.
- Hé !

La conversation est interrompue par un client qui s'intéresse au Powerbook G3 dans la vitrine. Est-ce qu'il peut faire tourner Mac OSX ? Meh, quand même pas trop là, ça ramera grave sa reum mon bon monsieur. "C'est pas grave, c'est juste pour faire une photo, on fera une intégration d'image avec un écran OSX. Et je peux aussi vous acheter une guitare sèche, la moins chère s'il vous plaît ?" Quel inventaire à la Jacques Prévert version techno... Vous êtes photographe ? Nan, accessoiriste pour publicitaires. On va faire quelques clichés mais à la fin, tout ça finira à l'eau. Donc la guitare sèche, elle sera mouillée. Et euh, le G3 aussi vous allez le noyer ? Ben oui.

Mentalement, je me suis senti comme caressant un chaton, apprenant qu'il allait se faire piquer. Un chaton qui ne fait tourner aucun jeu vidéo correct, et non, Marathon ne compte pas.

Par souci du travail bien fait, Raikoh va chercher les accessoires du PowerBook. De retour, il continue à me vanner sur ma psp - c'est qu'il a travaillé pour sony, le bougre. Et j'étais en train de lui prendre un Virtua Tennis World Tour... "Alors, tu donnes à manger à ta psp ces temps-ci ?" En fait, c'est exactement ça. D'un côté, quand j'achète pour la DS, c'est le jeu qui me dit "joue avec moi". Quand c'est pour la psp, c'est la console qui crie "nourris-moi". Dans un cas, c'est pour jouer à un jeu ; dans l'autre, c'est pour jouer à une console. Vous saisissez la nuance ? C'est la première fois que ça me fait cet effet depuis les périphériques pour la Mega Drive, où j'achète leurs jeux pour "donner à manger" au Mega CD et à la 32X. Enfin, nuance ou pas, achat pour un jeu ou pour une console, dans les deux cas, j'y joue.



Demain + 21 heures + #editotaku@irc.worldnet.net = session hebdomadaire. Sûrement ultra relax vu que ça y est, les vacances sont là pour plein de monde. Et pour les habitués, ça y est, on a les résultats de l'échographie.