Les invincibles filles sandwich, manga
(motherfucking snake ate my motherfucking post)
Joyeuse découverte lors de mon dernier passage dans une boutique : Muteki Kanban Musume, anime déjà abordé dans cette colonne, voit son manga originel paraître sous nos latitudes aux éditions Taifu sous le nom de Noodle Fighter. On se demande quand même pourquoi Miki arbore de fort peu seyants boutons d'acné sur la couverture du premier tome (sur un total de 17).
Franchement, ça ressemble plus à un manga que n'importe quel autre manga. Il y a tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une bande dessinée japonaise, et rien de plus car l'auteur n'est vraisemblablement pas du genre à se prendre la tête. Ca alterne à toute vitesse entre les canons graphiques du genre, à coups de super deformed, autoréférences avec des persos qui parlent des évènements "de la première page", et même un chapitre génial en slapstick muet. Miki la vendeuse de nouilles et Megumi la boulangère sont irrésistibles sur certaines pages, et on réalise combien l'anime et son character design sont fidèles à l'oeuvre originale. D'ailleurs, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que l'anime a fait un choix drastique dans les histoires adaptées ; la bonne, c'est que ce ne sont pas les pires qui ont été "retirées" de la télé, loin de là. Ca aussi, c'est typique de l'industrie visuelle nipponne : le manga doit donner envie de voir l'anime (et vice versa) - mission largement accomplie dans le cas présent. On peut reprocher à la bande dessinée de sacrifier dans certaines pages son humour simple et détonant aux dépens de quelques cases trop chargées graphiqement, "défaut" qui est corrigé dans l'anime qui a épuré le trait au profit d'une animation plus que soignée pour un projet au budget vraisemblablement réduit. Un vrai manga, pur sucre, tellement marrant que je crois avoir trouvé le nouveau Dr Slump, rien que ça. Que du bonheur.
Joyeuse découverte lors de mon dernier passage dans une boutique : Muteki Kanban Musume, anime déjà abordé dans cette colonne, voit son manga originel paraître sous nos latitudes aux éditions Taifu sous le nom de Noodle Fighter. On se demande quand même pourquoi Miki arbore de fort peu seyants boutons d'acné sur la couverture du premier tome (sur un total de 17).
Franchement, ça ressemble plus à un manga que n'importe quel autre manga. Il y a tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une bande dessinée japonaise, et rien de plus car l'auteur n'est vraisemblablement pas du genre à se prendre la tête. Ca alterne à toute vitesse entre les canons graphiques du genre, à coups de super deformed, autoréférences avec des persos qui parlent des évènements "de la première page", et même un chapitre génial en slapstick muet. Miki la vendeuse de nouilles et Megumi la boulangère sont irrésistibles sur certaines pages, et on réalise combien l'anime et son character design sont fidèles à l'oeuvre originale. D'ailleurs, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que l'anime a fait un choix drastique dans les histoires adaptées ; la bonne, c'est que ce ne sont pas les pires qui ont été "retirées" de la télé, loin de là. Ca aussi, c'est typique de l'industrie visuelle nipponne : le manga doit donner envie de voir l'anime (et vice versa) - mission largement accomplie dans le cas présent. On peut reprocher à la bande dessinée de sacrifier dans certaines pages son humour simple et détonant aux dépens de quelques cases trop chargées graphiqement, "défaut" qui est corrigé dans l'anime qui a épuré le trait au profit d'une animation plus que soignée pour un projet au budget vraisemblablement réduit. Un vrai manga, pur sucre, tellement marrant que je crois avoir trouvé le nouveau Dr Slump, rien que ça. Que du bonheur.
Par Raton-Laveur le 22 août 2006, 23:58 - Japanime - Lien permanent
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