(Shingetsutan) Tsukihime
cette publicité est sponsorisée par Alaeffar
Shingetsuan tsukihime est un excellent anime de 12 épisodes et déjà repéré par le maître des lieux lors des Tanuki Awards 2K3. Pour résumer l'accroche en quelques mot, il s'agit de l'histoire de Tohno Shiki, lycéen qui après un accident mystérieux il y a 9 ans, est capable de voir "la mort" de toute chose, vivante ou non, sous la forme de lignes la recouvrant ; ce qui lui permet de détruire absolument n'importe quoi en tranchant ces simples lignes. Par la force des chose, il sera amené à aider une jeune fille vampire à lutter contre un suceur de sang maléfique. En dire plus serait du spoil, mais sachez que l'histoire dépasse allégrement le scénario à la Blood ou Hellsing auquel on pourrait s'attendre, et est rapidement beaucoup plus orienté sur les relations entre les personnages que sur l'action elle-même.
Je ne vous parlerai pas plus de l'anime, d'autres le feront sans doute mieux que moi, mais du jeu qui dont il est adapté : un doushinji / novel game / eroge, un jeu hentai quoi, et considéré comme l'un des meilleurs de sa catégorie : Tsukihime.
Si cette license provoque un soudain regain d'interêt, c'est bien sûr dû à la sortie du patch de traduction dans la langue de Shakespeare par Mirror Moon, qui ont réalisé un travail faramineux.
En réalité, Tsukihime est loin d'être un jeu hentai au sens "propre" du terme. Bien sûr, il possède quelques stéréotypes inhérents au genre mais les scènes H ne représente vraiment qu'une partie infime du jeu, ce dernier étant tout à fait jouable sans elles ; le staff de Mirror Moon ayant même prévu une version non-ero pour les plus chastes d'entre nous, qui ne s'intéresseront qu'aux affres psychotiques et sanguinolentes du scénario.
C'est assez dommage de voir que, malgré l'appréciation générale dont semble jouir ce type de jeux dans ces colonnes, la part du lion revient sans équivoque aux derniers rejetons tout de 3D polygonés signés Illusion ou Tea Time. Il est de bon ton de ne pas oublier tous les jeux qui offre plus d'attention à l'histoire et aux personnages plutôt qu'à la technique (moteur physique mammaire ou gestion des traces de bronzages).
Même s'il est vrai que les productions de ce genre sont souvent accusées d'être des "Histoires dont vous êtes le héros" aux choix d'embranchement assez transparents et aux scénarios cousus de fils blanc - ou rouge selon la dose de romantisme offerte dans le pack - Tsukihime permet d'offrir une alternative où les scènes H sont donc loin d'être l'intérêt premier. Pas qu'elles soient mal réalisées ou peu intéressantes, loin de là ; même s'il est vrai que le jeu accuse le poids des années, il est loin d'être moche et possède un charme certain - le chara design étant pour moi bien meilleur que celui de l'anime. Mais surtout les scènes, limités à une ou deux pour chaque fille, s'inscrit totalement dans le scénario bien fourni du jeu et la psychologie des personnages. Elles sont fort bien réalisés et donnent plus l'impression de lire le dernier livre de la collection Arlequin que de mater un hentai.
Question personnages, on a donc le choix entre l'héroine principale vampire, la sempai à lunettes, la petite soeur tsundere et pour finir deux maids pour le prix d'une, syndromes Rei & Belldandy ; qui sont donc autant de choix d'embranchement possibles pour le fil de l'histoire. Tout cela est assez bien réalisé pour avoir l'impression de suivre une histoire différente à chaque arc (avec globalement deux grandes orientations différentes), tout en pensant véritablement que ce sont nos décisions qui influence les changements de scénario. Cela implique d'autant plus le joueur, qui de toute façon n'est pas là par simple appât de chair fraîche, et pour une fois cela sert la durée de vie du jeu de façon assez interessante.
Pour ce qui est de l'ambiance sonore, les musiques d'ambiance même si elles se revèlent très répétitives restent pour ce qu'en ai entendu bien meilleures que les diverses versions "réorchestrés" composées par les fans. Aucune voix enregistrés, mais des effets sonores assez efficaces, surtout quand on joue avec le casque à fond vissé sur les oreilles - sensations garanties.
C'est en jouant à un jeu de cette qualité dans une langue compréhensible que l'on observe le véritable intérêt de ces novel games, et cela contribue comme
Higurashi à rehabiliter ce type de jeu auprès des joueurs actuels, nous faisant toujours nous demander pourquoi le genre est aussi peu représenté ailleurs qu'au Japon.
Pour prolonger un peu plus l'expérience Tsukihime, je ne saurais trop vous conseiller le jeu de combat Melty Blood qui remporte un grans succès chez les fans et se revendique comme la suite du jeu original, melangeant plusieurs personnages des jeux Type-Moon.
Ah oui, et l'anime aussi, accessoirement. Joyeuses fêtes à tous !
Shingetsuan tsukihime est un excellent anime de 12 épisodes et déjà repéré par le maître des lieux lors des Tanuki Awards 2K3. Pour résumer l'accroche en quelques mot, il s'agit de l'histoire de Tohno Shiki, lycéen qui après un accident mystérieux il y a 9 ans, est capable de voir "la mort" de toute chose, vivante ou non, sous la forme de lignes la recouvrant ; ce qui lui permet de détruire absolument n'importe quoi en tranchant ces simples lignes. Par la force des chose, il sera amené à aider une jeune fille vampire à lutter contre un suceur de sang maléfique. En dire plus serait du spoil, mais sachez que l'histoire dépasse allégrement le scénario à la Blood ou Hellsing auquel on pourrait s'attendre, et est rapidement beaucoup plus orienté sur les relations entre les personnages que sur l'action elle-même.
Je ne vous parlerai pas plus de l'anime, d'autres le feront sans doute mieux que moi, mais du jeu qui dont il est adapté : un doushinji / novel game / eroge, un jeu hentai quoi, et considéré comme l'un des meilleurs de sa catégorie : Tsukihime.
Si cette license provoque un soudain regain d'interêt, c'est bien sûr dû à la sortie du patch de traduction dans la langue de Shakespeare par Mirror Moon, qui ont réalisé un travail faramineux.
En réalité, Tsukihime est loin d'être un jeu hentai au sens "propre" du terme. Bien sûr, il possède quelques stéréotypes inhérents au genre mais les scènes H ne représente vraiment qu'une partie infime du jeu, ce dernier étant tout à fait jouable sans elles ; le staff de Mirror Moon ayant même prévu une version non-ero pour les plus chastes d'entre nous, qui ne s'intéresseront qu'aux affres psychotiques et sanguinolentes du scénario.
C'est assez dommage de voir que, malgré l'appréciation générale dont semble jouir ce type de jeux dans ces colonnes, la part du lion revient sans équivoque aux derniers rejetons tout de 3D polygonés signés Illusion ou Tea Time. Il est de bon ton de ne pas oublier tous les jeux qui offre plus d'attention à l'histoire et aux personnages plutôt qu'à la technique (moteur physique mammaire ou gestion des traces de bronzages).
Même s'il est vrai que les productions de ce genre sont souvent accusées d'être des "Histoires dont vous êtes le héros" aux choix d'embranchement assez transparents et aux scénarios cousus de fils blanc - ou rouge selon la dose de romantisme offerte dans le pack - Tsukihime permet d'offrir une alternative où les scènes H sont donc loin d'être l'intérêt premier. Pas qu'elles soient mal réalisées ou peu intéressantes, loin de là ; même s'il est vrai que le jeu accuse le poids des années, il est loin d'être moche et possède un charme certain - le chara design étant pour moi bien meilleur que celui de l'anime. Mais surtout les scènes, limités à une ou deux pour chaque fille, s'inscrit totalement dans le scénario bien fourni du jeu et la psychologie des personnages. Elles sont fort bien réalisés et donnent plus l'impression de lire le dernier livre de la collection Arlequin que de mater un hentai.
Question personnages, on a donc le choix entre l'héroine principale vampire, la sempai à lunettes, la petite soeur tsundere et pour finir deux maids pour le prix d'une, syndromes Rei & Belldandy ; qui sont donc autant de choix d'embranchement possibles pour le fil de l'histoire. Tout cela est assez bien réalisé pour avoir l'impression de suivre une histoire différente à chaque arc (avec globalement deux grandes orientations différentes), tout en pensant véritablement que ce sont nos décisions qui influence les changements de scénario. Cela implique d'autant plus le joueur, qui de toute façon n'est pas là par simple appât de chair fraîche, et pour une fois cela sert la durée de vie du jeu de façon assez interessante.
Pour ce qui est de l'ambiance sonore, les musiques d'ambiance même si elles se revèlent très répétitives restent pour ce qu'en ai entendu bien meilleures que les diverses versions "réorchestrés" composées par les fans. Aucune voix enregistrés, mais des effets sonores assez efficaces, surtout quand on joue avec le casque à fond vissé sur les oreilles - sensations garanties.
C'est en jouant à un jeu de cette qualité dans une langue compréhensible que l'on observe le véritable intérêt de ces novel games, et cela contribue comme
Higurashi à rehabiliter ce type de jeu auprès des joueurs actuels, nous faisant toujours nous demander pourquoi le genre est aussi peu représenté ailleurs qu'au Japon.
Pour prolonger un peu plus l'expérience Tsukihime, je ne saurais trop vous conseiller le jeu de combat Melty Blood qui remporte un grans succès chez les fans et se revendique comme la suite du jeu original, melangeant plusieurs personnages des jeux Type-Moon.
Ah oui, et l'anime aussi, accessoirement. Joyeuses fêtes à tous !
Par lectorat le 24 décembre 2006, 19:28 - Général - Lien permanent
Commentaires
Un bon "jeu" néanmoins grace à son scénarion beton.
ben mince, je pensais que yaurais que du Q, du Q , du Q.
le manga est bon aussi, mangez en
J'en ai fait pas mal, d'eroges, mais celui-la...le meilleur tout simplement. Enfin, si on cherche a voir de la fesse, c'est pas le bon choix, mais si on cherche une histoire en béton, oui. Le SEUL jeu qui m'a fait jeter ma souris sur le mur de rage a la fin du premier scénario...même si l'autre fin m'a "rassuré", je trouve pas le mot exact.
Bon, je vais faire les autres scenars, j'arrive pas a decoller.
Et puis d'abord, toutes les fins sont biens, parce que Tsukihime, c'est le bien
Je me lasse pas de cette histoire ^^
Dommage qu'ils n'aient pas fait un visual novel de melty blood !!!
[Deterrage:ON]
@10. Teremko : Melty blood peut être considé comme une suite de Tsukihime (VNovel), et il a été adapté en manga par Takeru Kirishima.
L'anime (Tsukihime) est certainement moins réussi que le bouquin, qui est moin "pour gamins", oserais-je dire. Mais bon, on est bloqué au tome 6 depuis quelques années maintenant...
It's a pity you don't have a donate button! I'd without a doubt donate to
this outstanding blog! I suppose for now i'll settle for book-marking and adding your
RSS feed to my Google account. I look forward to fresh updates and
will talk about this website with my Facebook group.
Chat soon!