De feminae Otakae
Par Mdt
Otakette (n,f) : femelle Otaku. Passionnée par la culture japonaise, spécifiquement ses univers graphique, musical et vestimentaire.
Cette définition arbitraire posée, je vous propose donc, à l'occasion de ce quartier libre d'été, une petite réflexion impertinente sur le phénomène de l'otakette. J'entends par là la montée en puissance récente des individus de sexe féminin dans un milieu jadis traditionnellement masculin.
Les plus anciens d'entre vous, sans toutefois remonter à la guerre du Vietnam, se souviennent des premiers temps de l'internet. Windows 95, des sites en HTML, des pages persos ridicules blindées de .gif animés, ICQ et IRC. Sur ces chats, une population à 99% masculine, où les seules filles étaient des fakes honteux du type "jesucepour10cents" ou "grosseins93". En passant, je parierais volontiers qu'une bonne moitié d'entre vous a un jour incarné un de ces cyber fantasme.
La suite, tous le monde la connaît : le PC à 4000F, Windows XP, Free RTC gratuit, l'ADSL, les sites internet en PHP, les egoblogs blindés de .gif animés et MSN. Une génération entière se connecta à internet, changeant radicalement le visage de la toile. Le progrès n'ayant pas que des aspects négatifs, notons l'immense progrès que constitue la possibilité de downloader du porn en bonne qualité rapidement.
Ainsi, l'otaku, autrefois un homme regardant le soir des épisodes d'EVA mal subbés téléchargés sur Kazaa en quelques jours, trouve désormais son pendant, l'otakette, une femme regardant le soir des épisodes de Fruit Basket mal subbés téléchargés sur Emule en quelques heures. Mais, plus encore, ces jeunes filles vivent japonais, s'habillent japonais (Visual Kei, Gothic Lolita -que Nabokov me pardonne-, etc.), écoutent de la musique japonaise (aka J-Music, la pire abomination musicale jamais crée par l'homme après la variété française). Les esprits chagrins me rétorqueront qu'il s'agit plus d'un Japon fantasmé que du Japon réel, mais ce n'est pas le sujet de cet article.
Ce que je désire ici, c'est établir quelques vérités sociologiques sur l'otakette. En bon scientifique, je me propose d'aborder trois points fondamentaux, à savoir "qui", "pourquoi" et "comment" l'otakette.
Otakette (n,f) : femelle Otaku. Passionnée par la culture japonaise, spécifiquement ses univers graphique, musical et vestimentaire.
Cette définition arbitraire posée, je vous propose donc, à l'occasion de ce quartier libre d'été, une petite réflexion impertinente sur le phénomène de l'otakette. J'entends par là la montée en puissance récente des individus de sexe féminin dans un milieu jadis traditionnellement masculin.
Les plus anciens d'entre vous, sans toutefois remonter à la guerre du Vietnam, se souviennent des premiers temps de l'internet. Windows 95, des sites en HTML, des pages persos ridicules blindées de .gif animés, ICQ et IRC. Sur ces chats, une population à 99% masculine, où les seules filles étaient des fakes honteux du type "jesucepour10cents" ou "grosseins93". En passant, je parierais volontiers qu'une bonne moitié d'entre vous a un jour incarné un de ces cyber fantasme.
La suite, tous le monde la connaît : le PC à 4000F, Windows XP, Free RTC gratuit, l'ADSL, les sites internet en PHP, les egoblogs blindés de .gif animés et MSN. Une génération entière se connecta à internet, changeant radicalement le visage de la toile. Le progrès n'ayant pas que des aspects négatifs, notons l'immense progrès que constitue la possibilité de downloader du porn en bonne qualité rapidement.
Ainsi, l'otaku, autrefois un homme regardant le soir des épisodes d'EVA mal subbés téléchargés sur Kazaa en quelques jours, trouve désormais son pendant, l'otakette, une femme regardant le soir des épisodes de Fruit Basket mal subbés téléchargés sur Emule en quelques heures. Mais, plus encore, ces jeunes filles vivent japonais, s'habillent japonais (Visual Kei, Gothic Lolita -que Nabokov me pardonne-, etc.), écoutent de la musique japonaise (aka J-Music, la pire abomination musicale jamais crée par l'homme après la variété française). Les esprits chagrins me rétorqueront qu'il s'agit plus d'un Japon fantasmé que du Japon réel, mais ce n'est pas le sujet de cet article.
Ce que je désire ici, c'est établir quelques vérités sociologiques sur l'otakette. En bon scientifique, je me propose d'aborder trois points fondamentaux, à savoir "qui", "pourquoi" et "comment" l'otakette.
Qui est l'otakette?
La sociologie classique américaine a depuis longtemps théorisé les rapports sociaux au sein des établissements éducatifs des USA. Grosso modo, une échelle de valeur sociale, avec tout en haut le couple Cheerladder/Quaterback, et tout en bas l' intello moche et le nerd marginal. Daria en fournit une illustration de qualité (y'a pas que les animes japonais dans la vie).
En France, l'importance du sport scolaire est bien moins grande, et les critères sociaux sont plus mouvants. Un cocktail judicieux de sociabilité, de beauté et de richesse déterminent la place de l'individu au sein de sa classe et de son établissement. Les plus populaires sont en général en avance sur leur croissance, épargnés par les méfaits de l'adolescence comme l'acné, bien habillés (donc argentés), bref, "dans le coup", expression totalement hasbeen que je traduirais par "cool" pour les plus jeunes. Les moins populaires sont l'éxact opposé de ce portrait, nul besoin de détailler, vous saisissez le tableau.
Là où les individus marginaux masculins trouvent un réconfort dans une passion (jeux vidéo, jeux de rôle, animés, hentai, maquettisme...), l'individu féminin souffre en silence de cette fracture sociale. Les femmes sont bien plus marqués par le contexte social que l'homme, qui s'accommode au fond fort bien de ne pas être le mâle dominant. Pendant longtemps, ces marginales n'avaient aucune issues autre que les études, le couvent ou le suicide. Trois voies difficiles. Mais, désormais, elles ont une lumière au bout du tunnel : l'otakisme. Roulement de tambour, suspense et transition.
Pourquoi l'otakette?
Vous l'aurez compris, la fille moche qui fait tapisserie en classe n'entre pas en otakisme par réel intérêt pour le hobby en lui-même. Elle le fait pour réintegrer l'échelle sociale dont elle fut le premier barreau, mais à un niveau bien supérieur. Michel Houellebecq théorise dans son unique bon livre "Extension du domaine de la lutte" la sexualité et les rapports humains comme une forme de libéralisme. Chaque individu voit son potentiel fixé par ses qualités intrinsèques (beauté, richesse, intelligence) mais sa valeur déterminée par une offre et une demande. Très simplement, un homme lambda, moyennement beau, riche et intelligent, ne vaut rien s'il se retrouve dans une soirée où tous les mâles présents sont mannequins, milliardaires et prix nobel, alors qu'il sera très "cher" dans un foyer de trisomiques SDF. Cette valeur n'étant point monétaire mais sexuelle. Vous êtes des lecteurs du raton, donc intelligents, donc vous pigez le truc.
L'otakette était, nous l'avons vu, une fille rejetée par sa classe, moche, peu intéressante. Là où les filles sympa et avenantes suivent une trajectoire linéaire (études d'infirmière ou de secrétaire, sorties en boite et épousailles avec un gentil connard), la moche, en entrant en otakisme, voit son statut bouleversé. Elle se retrouve seul spécimen feminin au milieu d'une armée d'otaku mâles. Suivant la théorie libérale-sexuelle, sa valeur grimpe en flèche. Jadis, les mecs se foutaient de ses CD de Lorie. Désormais, les otakes lui taxent ses CD de Aural Vampire. Jadis, elle cachait ses grosses cuisses sous un sarouel XL, désormais, les otakus admirent ses gros jambons exhibés sous une jupette seifuku. Jadis, ses pleurs, ses peines laissaient tous indifférents. Désormais, son attitude de Drama Queen suscite plaintes et réconfort.
Ce devrait lui suffire. Ce sentiment d'amour, de puissance. Après tout, le pire des vilains petits canard a le droit au bonheur. Hélas, comme tous les grands frustrés, la normalité ne lui convient pas. Il lui faut toujours plus, et c'est chose aisée en profitant des faiblesses structurelles des otakus.
Comment l'otakette?
Il y a un climax (rien à voir avec le porn) dans la relation de l'otaku et de l'otakette. Ce climax, c'est le râteau, le vent, le lapin, ou tout autre terme qui vous vient à l'esprit.
L'otaku est un mec. Il n'a pas, par essence, une grande conscience du jeu social. Il désire niquer, par instinct, mais ne sait pas trop comment arriver à ses fins. Il essaye donc de draguer la première fille non .jpg qui lui adresse la parole (moi aussi je recycle Bashfr).
L'otakette n'est que volonté de puissance (passer de bashfr à Friedrich Nietzsche en deux phrases...). Elle ne désire pas niquer, La frustration de son enfance a étouffé en elle toute pulsion sexuelle. Ce qu'elle veut, c'est la vengeance. Un premier contact. Le mec, en bon novice, croit bien faire en la flattant. De discussion en discussion, des affinités semblent se former. Une rencontre est bientôt organisée. Les deux âmes solitaires se rencontrent. Et là, elle lui met un énorme vent (souvent symbolisé par un blocage MSN), arguant au choix d'un malaise, d'une différence entre l'être virtuel et l'être réel, d'une vie sentimentale complexe (et totalement inventée), ou, si elle manque d'imagination, du classique "tu es un ami pour moi". Puis, elle passe au mec suivant. Encore 665, et elle se sentira enfin vengée.
Pire encore, cette valse des pantins (excellent film, louez-le) a une conséquence grave : lorsqu'elle devient otakette, le Moi de la fille est laminé. Elle doute, n'a pas une grande estime d'elle-même. Mais, au fur à mesure des rateaux, son sentiment de puissance grandit. Elle finit par être persuadée que ses plateform shoes sont belles, qu'elles mettent en valeur ses superbes jambes et sa jupette taille 44. Que la J-pop est un genre musical révolutionnaire, auquel il faut consacrer un blog. Qu'elle est intelligente, que les japonais sont l'avenir de l'homme, et, plus encore, son propre avenir. La femme parfaite qu'elle est devenue, le canard boiteux métamorphosé en cygne, ne peut qu'offrir sa virginité pleine de poils à un mâle japonais. Ou ad minima bridé. Ca tombe bien, ils aiment ça, les poils. Cerise sur le gateau, leur petit penis ne feront que peu de dégats à son précieux hymen. Ainsi, même en cas d'echec de la relation, elle se pretentera face au prochain quasiment vierge. Oui, l'otakette n'en est pas à une contradiction prêt. Elle est la reine des forums, l'impératrice de MSN, la déesse des conventions. Rien ne lui résiste.
Otaku de tous les pays, mefiez-vous! Soyez sages, contentez-vous d'images. Si vous ne faites rien, bientôt vous devrez vous faire brider les yeux chez un plasticien, réduire la taille de votre penis, écouter Aural Vampire et vous habiller comme Erwan Yuki. Et quand bien même, jamais votre kekette ne penetrera l'otakette.
La sociologie classique américaine a depuis longtemps théorisé les rapports sociaux au sein des établissements éducatifs des USA. Grosso modo, une échelle de valeur sociale, avec tout en haut le couple Cheerladder/Quaterback, et tout en bas l' intello moche et le nerd marginal. Daria en fournit une illustration de qualité (y'a pas que les animes japonais dans la vie).
En France, l'importance du sport scolaire est bien moins grande, et les critères sociaux sont plus mouvants. Un cocktail judicieux de sociabilité, de beauté et de richesse déterminent la place de l'individu au sein de sa classe et de son établissement. Les plus populaires sont en général en avance sur leur croissance, épargnés par les méfaits de l'adolescence comme l'acné, bien habillés (donc argentés), bref, "dans le coup", expression totalement hasbeen que je traduirais par "cool" pour les plus jeunes. Les moins populaires sont l'éxact opposé de ce portrait, nul besoin de détailler, vous saisissez le tableau.
Là où les individus marginaux masculins trouvent un réconfort dans une passion (jeux vidéo, jeux de rôle, animés, hentai, maquettisme...), l'individu féminin souffre en silence de cette fracture sociale. Les femmes sont bien plus marqués par le contexte social que l'homme, qui s'accommode au fond fort bien de ne pas être le mâle dominant. Pendant longtemps, ces marginales n'avaient aucune issues autre que les études, le couvent ou le suicide. Trois voies difficiles. Mais, désormais, elles ont une lumière au bout du tunnel : l'otakisme. Roulement de tambour, suspense et transition.
Pourquoi l'otakette?
Vous l'aurez compris, la fille moche qui fait tapisserie en classe n'entre pas en otakisme par réel intérêt pour le hobby en lui-même. Elle le fait pour réintegrer l'échelle sociale dont elle fut le premier barreau, mais à un niveau bien supérieur. Michel Houellebecq théorise dans son unique bon livre "Extension du domaine de la lutte" la sexualité et les rapports humains comme une forme de libéralisme. Chaque individu voit son potentiel fixé par ses qualités intrinsèques (beauté, richesse, intelligence) mais sa valeur déterminée par une offre et une demande. Très simplement, un homme lambda, moyennement beau, riche et intelligent, ne vaut rien s'il se retrouve dans une soirée où tous les mâles présents sont mannequins, milliardaires et prix nobel, alors qu'il sera très "cher" dans un foyer de trisomiques SDF. Cette valeur n'étant point monétaire mais sexuelle. Vous êtes des lecteurs du raton, donc intelligents, donc vous pigez le truc.
L'otakette était, nous l'avons vu, une fille rejetée par sa classe, moche, peu intéressante. Là où les filles sympa et avenantes suivent une trajectoire linéaire (études d'infirmière ou de secrétaire, sorties en boite et épousailles avec un gentil connard), la moche, en entrant en otakisme, voit son statut bouleversé. Elle se retrouve seul spécimen feminin au milieu d'une armée d'otaku mâles. Suivant la théorie libérale-sexuelle, sa valeur grimpe en flèche. Jadis, les mecs se foutaient de ses CD de Lorie. Désormais, les otakes lui taxent ses CD de Aural Vampire. Jadis, elle cachait ses grosses cuisses sous un sarouel XL, désormais, les otakus admirent ses gros jambons exhibés sous une jupette seifuku. Jadis, ses pleurs, ses peines laissaient tous indifférents. Désormais, son attitude de Drama Queen suscite plaintes et réconfort.
Ce devrait lui suffire. Ce sentiment d'amour, de puissance. Après tout, le pire des vilains petits canard a le droit au bonheur. Hélas, comme tous les grands frustrés, la normalité ne lui convient pas. Il lui faut toujours plus, et c'est chose aisée en profitant des faiblesses structurelles des otakus.
Comment l'otakette?
Il y a un climax (rien à voir avec le porn) dans la relation de l'otaku et de l'otakette. Ce climax, c'est le râteau, le vent, le lapin, ou tout autre terme qui vous vient à l'esprit.
L'otaku est un mec. Il n'a pas, par essence, une grande conscience du jeu social. Il désire niquer, par instinct, mais ne sait pas trop comment arriver à ses fins. Il essaye donc de draguer la première fille non .jpg qui lui adresse la parole (moi aussi je recycle Bashfr).
L'otakette n'est que volonté de puissance (passer de bashfr à Friedrich Nietzsche en deux phrases...). Elle ne désire pas niquer, La frustration de son enfance a étouffé en elle toute pulsion sexuelle. Ce qu'elle veut, c'est la vengeance. Un premier contact. Le mec, en bon novice, croit bien faire en la flattant. De discussion en discussion, des affinités semblent se former. Une rencontre est bientôt organisée. Les deux âmes solitaires se rencontrent. Et là, elle lui met un énorme vent (souvent symbolisé par un blocage MSN), arguant au choix d'un malaise, d'une différence entre l'être virtuel et l'être réel, d'une vie sentimentale complexe (et totalement inventée), ou, si elle manque d'imagination, du classique "tu es un ami pour moi". Puis, elle passe au mec suivant. Encore 665, et elle se sentira enfin vengée.
Pire encore, cette valse des pantins (excellent film, louez-le) a une conséquence grave : lorsqu'elle devient otakette, le Moi de la fille est laminé. Elle doute, n'a pas une grande estime d'elle-même. Mais, au fur à mesure des rateaux, son sentiment de puissance grandit. Elle finit par être persuadée que ses plateform shoes sont belles, qu'elles mettent en valeur ses superbes jambes et sa jupette taille 44. Que la J-pop est un genre musical révolutionnaire, auquel il faut consacrer un blog. Qu'elle est intelligente, que les japonais sont l'avenir de l'homme, et, plus encore, son propre avenir. La femme parfaite qu'elle est devenue, le canard boiteux métamorphosé en cygne, ne peut qu'offrir sa virginité pleine de poils à un mâle japonais. Ou ad minima bridé. Ca tombe bien, ils aiment ça, les poils. Cerise sur le gateau, leur petit penis ne feront que peu de dégats à son précieux hymen. Ainsi, même en cas d'echec de la relation, elle se pretentera face au prochain quasiment vierge. Oui, l'otakette n'en est pas à une contradiction prêt. Elle est la reine des forums, l'impératrice de MSN, la déesse des conventions. Rien ne lui résiste.
Otaku de tous les pays, mefiez-vous! Soyez sages, contentez-vous d'images. Si vous ne faites rien, bientôt vous devrez vous faire brider les yeux chez un plasticien, réduire la taille de votre penis, écouter Aural Vampire et vous habiller comme Erwan Yuki. Et quand bien même, jamais votre kekette ne penetrera l'otakette.
Par lectorat le 24 juin 2007, 22:30 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Sinon c'est bien marrant et une vision intéressante de la réalité, ça démarre comme un pamphlet éducatif mais vers la fin on sent comme une aigreur personnelle.. Une expérience vécue ? =]
C'est plutôt interressant comme introspection(çà sent le vécu, et l'aigreur comme l'a dit Alaeffar), surtout que je n'ai jamais rencontré de stéréotypes d'otaku, voir même à d' otakus/ettes tout court! Hormis la faune que je peux lire sur la toile. Faudrait que je sorte plus souvent en convention!
Bien vu!
On sent le prof observateur de la classe qu'il a devant lui, quand même. Sociologie de comptoir, mais analyse fort juste. Reste à lire la réponse d'une personne concernée.
Ca commence en beauté, en effet ça va être dur de faire mieux... Et je n'suis pas inspiré (y'a bien Abara (volume 2 dispo') mais s'il est sympa je ne suis pas aussi enthousiasmé (ravagé/accroc/drogué/épuostouflé qu'avec Blame!), donc bon...
Clair que je m'rappelle de caramail, tu prennais pour pseudo n'importe quel prénom féminin se terminant en "a", et t'avais 5 conversations privées en 2 minutes... Lamentable...
Personne ne trainait dans la taverne des nains par simple curiosité ? ^_^
A l'époque j'y grillais pour forfait 50 heures en 2 jours (bashfr again^^)
(Et bon anniversaire l'editotaku !)
(Et le mod Inquisition:Daemonhunt pour Dawn of War auquel j'ai participé est sorti ^_^)
^_^
Kaede est la preuve vivante que l'otakette d'aujourd'hui ce n'est plus ça. Et le Raton l'a prouvé depuis longtemps, elle n'est pas la seule (me souviens plus le titre de l'article sur les frageuses françaises, mais on avait réussi à faire mieux avec les membres du chan).
Je me suis retrouvé récemment à partager mes DVD de NGE avec une collègue de bureau fan de Tom Nook, ayant toutes les consoles possibles et une belle collection de statuette d'Evas.
Bref, il existe toujours des erreurs/horreurs, mais il n'y a pas que ça.
Et pour répondre aux questions que je sent poindre, oui, elle est DEJA mariée.
Je ne l'aurais pas cru il y a quelques années, mais après plusieurs organisations de conv, je suis prêt à croire n'importe quoi.
En plus de ça, des grosses moches fans de yaoi, j'en connais. pas beaucoup, mais j'en connais. enfin, j'en cotoie suffisamment pour me sentir victime d'un viol mental.
Si l'on fait la distinction entre Otaku (assumé ou non ) et fan de Naruto alors il serait logique de d’opérer la même ségrégation entre les otakette et les goth loli et/ou wapanese , non ?
NEVER FORGET ADAM!
Et franchement faire un article sur les otakettes, sans mentionner une fois le yaoi, c'est pas crédible :P
Je précise juste que toutes les otakettes ne sont pas comme ça (même si j'ai effectivement commencé avec Sailor Moon)
Voici un petit aperçu de "la mode pour elles", ces fameuses geekettes : http://www.paperblog.fr/art...
Enjoy !
J'aime bien cette phrase délicieusement polysémique. Il y a des interprétations qui paraissent assez clairement vraies et d'autres assez clairement fausses, cependant.
Hum... Une petite précision toplé? Du style de celles avec exemples et tout ^^
C'est un peu fort, mon brave...
Reproduction par mitose ? Possible... Cela expliquerait pourquoi il y en a de plus en plus dans la même génération...
C'est un peu fort, mon brave...
> Ah, justement, si tu savais... On voit de drôles de choses de nos jours x) Notamment des fans de Tokio Hotel dans le métro parisien (je suppose que l'un d'eux était un représentant du sexe masculin qui aurait chouré de crèmes, fond de teint et eye-liner de sa soeur. Il était loin d'être moche mais ça met franchement mal à l'aise, à défaut de faire rire).
Ne s'agit-il pas là d'une nouvelle race à ranger aux cotés du narutardé mental et du Nike-ta-mere (copyright JpopTrash) ?
Mon commentaire se rapportait plus à la phrase "on voit de drôles de choses de nos jours" ^^. Et il peut aussi bien être fan de X-Japan ou tout groupe de rock japonais légèrement visualeux. C'est juste que Tokio Hotel est plus connu par chez nous que Dir en Grey...
Euh je crois que l'otakisme ne disparaît pas avec l'âge. Et si on considère que être un fan de BD est plus ou moins égal que d'être otaque, alors je peux affirmer que ça ne disparaît pas. Et que ça a même tendance à s'aggraver. Sauf quand il n'y a plus du tout de place sur les étagères x)
Oh, que j'adore. Comme tout cela est vrai.
je ne sait pas et je ne pense pas étre otaku mais sa ma bien fais rire
Fake je suis un ancien de la taverne des nain cetait koi ton pseudo?
Argh !
Damned !
J'adore vraiment cet article.
Je viens de découvrir "le raton" grâce à lui et... Bravo !
Il y a un réel talent d'analyse là...
C'est une vision comme une autre de l'otakisme... Certes, je ne suis pas non plus d'accord avec tout, mais... Ça se défend.
Vraiment, j'ai bien ri devant cet article, qui m'a également permis de réfléchir un peu...
Selon moi, l'otakisme est une affaire de gènes... Enfin peut-être pas jusque-là... Mais il y a forcément... UN truc.
Expérience personnelle, ou autre...
Et ce point de vue-là je l'ai bien retrouvé dans le passage sur "la vengeance"...
Mais zut quoi !
J'adore cette article !!!
Recontextualisons l'oeuvre : les otakettes de 2011 sont plutôt "branchées" Corée...
Enfin en tout cas,
Excellent Travail et Bonne continuation !