Shadow of the Colossus
Les prix des jeux vidéo console ont une courbe assez amusante. Ca commence à 60 zeuros, ça descend en budget à 30 ou 20 en moins d'un an - 6 mois en cas de flop, 9 à 12 mois en cas de hit, bien plus en cas de jeu oublié des commerciaux lors des réévaluations. Puis une fois les exemplaires neufs épuisés, la vie en occase se poursuit : 45 à 30 pendant que les neufs sont encore en circulation, 15 à 20 après cela, cette dernière base variant selon le succès commercial du produit. Dans quelques rares cas, c'est également influencé par une "réputation de collector", pas forcément avérée, pour que les connaisseurs montent le prix : Gradius V ou Killer7 GameCube sont des exemples récents. Ca, c'est la courbe classique des prix. Mais ils sont aussi influencés par la durée de vie de la console : quand cette dernière est à la fin de son cycle, tous les produits sont bradés pour faire de la place à la nouvelle génération. Après ce destockage, tout devient plus difficile à trouver (à l'exception des navets et des Gran Turismo tirés à des miyons d'exemplaires), et les prix remontent violemment. Bref, ça commence haut, ça tombe très vite, ça stagne bien bas jusqu'à ce que les revendeurs en aient marre et les baissent encore... et c'est là que selon l'estime du bouzin, ça reste bradé sur les étagères ou ça grimpe parce que (les gens pensent que) c'est rare.
La ps2 est actuellement, et plus pour longtemps, dans le dernier creux. Tous les jeux, même les plus cools, sont à bas prix. On trouve tous les hits avec la même étiquette que les jeux oubliables. La console reste chère, car sony tient encore à faire rentrer un peu d'argent dans ses caisses. Mais coté jeux, c'est le moment pour se gaver ! Je n'ai même pas la console, et je me procure tous ceux qui justifient la possession de cette machine. Si vous avez des titres à conseiller, n'hésitez pas, hein. Depuis des mois, je constitue une petite collection des grands titres de la ps2 : Katamari, Ico, Okami, les DDR et KOF pas sortis ailleurs, Yakuza, vous voyez le genre. Et comme on vient de me prêter une ps2, je découvre ces jeux qui prenaient la poussière sur mon étagère. Case in point du jour, Shadow of the Colossus, attrapé dans la pile. Avec mon copain masskot, on l'a bouclé en deux après-midi. Dès les premiers colosses tombés, on s'est regardés : "on va se le faire, ce jeu." Ainsi fut fait, en se passant la manette entre chaque niveau - un rituel que je croyais disparu avec le siècle dernier.
Durant cette petite dizaine d'heures, j'ai dû répéter "c'est incroyable pour de la ps2" une bonne cinquantaine de fois. Est-ce que c'est le plus beau jeu de la console ? Dans le même genre de prouesse, on conseille les God of War (pas joué), ainsi ajoutés sur ma liste de shopping. SotC pousse tellement la ps2 qu'il tourne rarement à plus de 15 images par seconde. Peut-être qu'il demande parfois trop à la machine, comme ce motion blur sur le déplacement rapide de la caméra. Est-ce que la ps3 fluidifie cela quand on y fourre le disque ? Ca serait bien, tiens. On voit à une distance faramineuse, des détails impressionnants un peu partout - au hasard de vos pérégrinations, un épervier qui semble vous suivre avant de se lasser avec tout le naturel et le réalisme du monde - et des prouesses techniques en permanence. Il y a même des éléments de gameplay qu'on croyait attendre de la next-gen, censée offrir plus que de grosses résolutions d'affichage. L'exemple le plus frappant : votre personnage ne fait pas de distinction à avancer sur une surface "marchable" ou pas, comme on en a l'habitude dans le jeu vidéo. Pour lui, si c'est plat, on peut y aller. Pas de murs invisibles. S'il y a de quoi s'accrocher, même quelques poils ou racines, et même si c'est une pente raide et bosselée, il y grimpera jusqu'à l'épuisement. Et même si c'est le bras d'un géant qui vous observe avec un vague intérêt. Pendant qu'on y jouait, un voisin a fait un barbeuk', et j'ai cru que l'odeur de brûlé venait de la console qui crachait ses tripes depuis des heures. Je pourrais aussi parler du soin hallucinant donné aux animations (le meilleur cheval jamais vu dans un jeu vidéo) ou du ticket artistique choisi (des créatures rocheuses vivant dans un désert "au bout du monde" - on comprend pourquoi Fumito Ueda, le réalisateur du jeu, considère Another World comme la principale influence de ses productions), mais le message est passé : okay, ça rame, mais quand on voit ce qu'il y a à l'écran et ce que la machine calcule, on comprend pourquoi. Et pour le ticket artistique, assez de glands prétentieux ont écrit assez d'articles longs comme le bras (entrecoupés de photos de la productrice d'Assassin's Creed pour mieux souligner leur âge mental) sur le fait que blablabla ce jeu est la preuve que les jeux vidéo peuvent être un art gnagnagna référence à de grands peintres patati patata qu'on en oublierait que c'est un putain d'excellent jeu. Ce qui est le sujet de ce texte.
Non seulement c'est impressionnant à l'oeil, mais pour le coeur du hardcore gamer, c'est un gameplay précis, découpé au scalpel, qui ne perd jamais le joueur et lui fait toujours comprendre, avec la subtilité qu'il faut, ce qu'il doit faire. En cette époque où chaque produit essaie juste d'étirer sa durée de vie sans vraiment s'inquiéter du fun (quel comble pour des jeux !), il y a de quoi écraser une larme furtive devant tant de soin.
SotC est un boss game si pur que je ne sais pas s'il y a un équivalent. Des jeux où les boss sont plus importants et mémorables que les stages, il y en a quelques-uns, mais pas tant que ça : Gunstar Heroes, les Metal Slug et Thunder Force me viennent à l'esprit. Là, il n'y a que des boss, personne d'autre. Ce jeu est une ode aux boss. Les boss sont un mécanisme délicieux des jeux vidéo. Ils testent le joueur pour vérifier qu'il est assez bon pour la prochaine étape et qu'il a bien compris tout ce qu'on lui a appris dans ce niveau. Ils servent de démo technologique pour montrer que le jeu est assez bien programmé et la console assez puissante pour montrer d'énormes créatures sans flancher. Ils ne tombent pas après quelques coups, et sont souvent mis à l'égal du héros lui-même en étant affublés d'une barre de vie. Il faut trouver leur point faible, analyser leurs comportements logiques - patterns en anglais. Parce qu'ils ont plus de temps à l'écran que les autres sbires, ils laissent une empreinte plus importante dans la mémoire des joueurs, qui se souviendront du jeu "pour ce boss si gros qu'il prend deux écrans" (Super Metroid) ou "purée je me fais Terminator, Spider-Man et Batman dans le même jeu !" (The Revenge of Shinobi) - ou quand juste avant de le rencontrer, je préviens mon coéquipier qui joue à ce jeu pour la première fois que "c'est le meilleur boss de toute la génération 16-bits" (niveau 2 de Metal Slug 2/X). Empreinte d'autant plus forte que régulièrement, c'est la dernière chose que les joueurs verront avant l'écran du Game Over... SotC est un hommage à tout ce pan des jeux vidéo, je vous dis.
(c'est là que je me demande si le pluriel anglais de boss, qui devient bosses, est appliquable en francais sous peine d'être confondu avec l'excroissance sur la tête après un mauvais coup. Et je vais pas faire bander l'Académie Francaise en parlant de "chefs de fin de niveau", merci bien)
Car l'exécution technique n'est pas la seule à être perfectionniste. Ce gameplay est si brut et ferme qu'on pourrait le choper avec une fourchette avant de le laisser fondre sous la langue. C'est un jeu qui ne cache rien et vous ment pas - sauf lors de la conclusion, et je serais presque tenté de lui adresser ce reproche (que à la fin là, ben le jeu il vous fait croire un truc, mais en fait c'est bidon, et c'est pas bien de mentir après avoir passé toute l'aventure en toute sincérité avec le joueur). La mécanique de SotC comporte un minimum d'éléments de jeu, polis et perfectionnés, que l'on scrute pendant toute la partie. Un radar qui indique où se trouve le boss : on s'y rend, lors d'un voyage sans le moindre temps de chargement à travers de vastes étendues qui laissent silencieux et interdit. Le colosse arrive, pas plus offusqué de votre présence qu'un homme devant une mouche. Le radar indique alors le point faible, mais il reste encore à l'atteindre... Et c'est là que le joueur branche son cerveau sur le mode "résolution d'un boss", qui restera en place pendant tout le jeu. L'expérience et l'intelligence que tout un chacun a perfectionné auprès des Robotnik, Dr Willy et autres Kojimateries. Les patterns, les attaques, l'environnement alentour, les armes (une épée et un arc aux flèches illimitées). Tout est fait pour que le joueur reste indéfiniment dans cette stase du combat de boss : le héros récupère très vite son énergie perdue, et si on sèche trop longtemps, des indices tombent du ciel pour éviter toute frustration. La première fois, certains combats durent presque une heure, avec un peu de transpiration sous les bras si on s'y croit, et toujours ce petit fix d'endorphine quand on comprend comment se rapprocher du point faible. Certains jeux contiennent un "boss mode" pour se les refarcir le plus vite possible ; Shadow of the Colossus est le boss mode des jeux vidéo de ces vingt dernières années. Grandiose.
Pendant ce temps : Red Orchestra est gratos toute la semaine. Et Bioshock ? Ben, j'ai une Radeon X800, alors... Ah, et Guild Wars Eye of the North sort demain, mais 1) j'en ai rien à cirer parce que 2) c'est bien connu, GW n'est fondamentalement jouable qu'avec des gens qu'on connait. Vous en êtes tous arrivés à la même conclusion, vous avez un ou plusieurs persos laissés en friche depuis des mois, ce qui ne vous motive franchement pas à acheter Eye of the North ? Tant mieux, jouons ensemble ! Quel que soit votre niveau, votre campagne ou votre motivation, viendez jouer, et si on est assez nombreux, on fera même une guilde en bonne et dûe forme. Vous avez perdu les CD ? On s'en fout, ça se réinstalle ici et votre login suffit. Ou chopez Xfire, bippez-moi et on ira casser du streum dans la joie et la bonne humeur.
La ps2 est actuellement, et plus pour longtemps, dans le dernier creux. Tous les jeux, même les plus cools, sont à bas prix. On trouve tous les hits avec la même étiquette que les jeux oubliables. La console reste chère, car sony tient encore à faire rentrer un peu d'argent dans ses caisses. Mais coté jeux, c'est le moment pour se gaver ! Je n'ai même pas la console, et je me procure tous ceux qui justifient la possession de cette machine. Si vous avez des titres à conseiller, n'hésitez pas, hein. Depuis des mois, je constitue une petite collection des grands titres de la ps2 : Katamari, Ico, Okami, les DDR et KOF pas sortis ailleurs, Yakuza, vous voyez le genre. Et comme on vient de me prêter une ps2, je découvre ces jeux qui prenaient la poussière sur mon étagère. Case in point du jour, Shadow of the Colossus, attrapé dans la pile. Avec mon copain masskot, on l'a bouclé en deux après-midi. Dès les premiers colosses tombés, on s'est regardés : "on va se le faire, ce jeu." Ainsi fut fait, en se passant la manette entre chaque niveau - un rituel que je croyais disparu avec le siècle dernier.
Durant cette petite dizaine d'heures, j'ai dû répéter "c'est incroyable pour de la ps2" une bonne cinquantaine de fois. Est-ce que c'est le plus beau jeu de la console ? Dans le même genre de prouesse, on conseille les God of War (pas joué), ainsi ajoutés sur ma liste de shopping. SotC pousse tellement la ps2 qu'il tourne rarement à plus de 15 images par seconde. Peut-être qu'il demande parfois trop à la machine, comme ce motion blur sur le déplacement rapide de la caméra. Est-ce que la ps3 fluidifie cela quand on y fourre le disque ? Ca serait bien, tiens. On voit à une distance faramineuse, des détails impressionnants un peu partout - au hasard de vos pérégrinations, un épervier qui semble vous suivre avant de se lasser avec tout le naturel et le réalisme du monde - et des prouesses techniques en permanence. Il y a même des éléments de gameplay qu'on croyait attendre de la next-gen, censée offrir plus que de grosses résolutions d'affichage. L'exemple le plus frappant : votre personnage ne fait pas de distinction à avancer sur une surface "marchable" ou pas, comme on en a l'habitude dans le jeu vidéo. Pour lui, si c'est plat, on peut y aller. Pas de murs invisibles. S'il y a de quoi s'accrocher, même quelques poils ou racines, et même si c'est une pente raide et bosselée, il y grimpera jusqu'à l'épuisement. Et même si c'est le bras d'un géant qui vous observe avec un vague intérêt. Pendant qu'on y jouait, un voisin a fait un barbeuk', et j'ai cru que l'odeur de brûlé venait de la console qui crachait ses tripes depuis des heures. Je pourrais aussi parler du soin hallucinant donné aux animations (le meilleur cheval jamais vu dans un jeu vidéo) ou du ticket artistique choisi (des créatures rocheuses vivant dans un désert "au bout du monde" - on comprend pourquoi Fumito Ueda, le réalisateur du jeu, considère Another World comme la principale influence de ses productions), mais le message est passé : okay, ça rame, mais quand on voit ce qu'il y a à l'écran et ce que la machine calcule, on comprend pourquoi. Et pour le ticket artistique, assez de glands prétentieux ont écrit assez d'articles longs comme le bras (entrecoupés de photos de la productrice d'Assassin's Creed pour mieux souligner leur âge mental) sur le fait que blablabla ce jeu est la preuve que les jeux vidéo peuvent être un art gnagnagna référence à de grands peintres patati patata qu'on en oublierait que c'est un putain d'excellent jeu. Ce qui est le sujet de ce texte.
Non seulement c'est impressionnant à l'oeil, mais pour le coeur du hardcore gamer, c'est un gameplay précis, découpé au scalpel, qui ne perd jamais le joueur et lui fait toujours comprendre, avec la subtilité qu'il faut, ce qu'il doit faire. En cette époque où chaque produit essaie juste d'étirer sa durée de vie sans vraiment s'inquiéter du fun (quel comble pour des jeux !), il y a de quoi écraser une larme furtive devant tant de soin.
SotC est un boss game si pur que je ne sais pas s'il y a un équivalent. Des jeux où les boss sont plus importants et mémorables que les stages, il y en a quelques-uns, mais pas tant que ça : Gunstar Heroes, les Metal Slug et Thunder Force me viennent à l'esprit. Là, il n'y a que des boss, personne d'autre. Ce jeu est une ode aux boss. Les boss sont un mécanisme délicieux des jeux vidéo. Ils testent le joueur pour vérifier qu'il est assez bon pour la prochaine étape et qu'il a bien compris tout ce qu'on lui a appris dans ce niveau. Ils servent de démo technologique pour montrer que le jeu est assez bien programmé et la console assez puissante pour montrer d'énormes créatures sans flancher. Ils ne tombent pas après quelques coups, et sont souvent mis à l'égal du héros lui-même en étant affublés d'une barre de vie. Il faut trouver leur point faible, analyser leurs comportements logiques - patterns en anglais. Parce qu'ils ont plus de temps à l'écran que les autres sbires, ils laissent une empreinte plus importante dans la mémoire des joueurs, qui se souviendront du jeu "pour ce boss si gros qu'il prend deux écrans" (Super Metroid) ou "purée je me fais Terminator, Spider-Man et Batman dans le même jeu !" (The Revenge of Shinobi) - ou quand juste avant de le rencontrer, je préviens mon coéquipier qui joue à ce jeu pour la première fois que "c'est le meilleur boss de toute la génération 16-bits" (niveau 2 de Metal Slug 2/X). Empreinte d'autant plus forte que régulièrement, c'est la dernière chose que les joueurs verront avant l'écran du Game Over... SotC est un hommage à tout ce pan des jeux vidéo, je vous dis.
(c'est là que je me demande si le pluriel anglais de boss, qui devient bosses, est appliquable en francais sous peine d'être confondu avec l'excroissance sur la tête après un mauvais coup. Et je vais pas faire bander l'Académie Francaise en parlant de "chefs de fin de niveau", merci bien)
Car l'exécution technique n'est pas la seule à être perfectionniste. Ce gameplay est si brut et ferme qu'on pourrait le choper avec une fourchette avant de le laisser fondre sous la langue. C'est un jeu qui ne cache rien et vous ment pas - sauf lors de la conclusion, et je serais presque tenté de lui adresser ce reproche (que à la fin là, ben le jeu il vous fait croire un truc, mais en fait c'est bidon, et c'est pas bien de mentir après avoir passé toute l'aventure en toute sincérité avec le joueur). La mécanique de SotC comporte un minimum d'éléments de jeu, polis et perfectionnés, que l'on scrute pendant toute la partie. Un radar qui indique où se trouve le boss : on s'y rend, lors d'un voyage sans le moindre temps de chargement à travers de vastes étendues qui laissent silencieux et interdit. Le colosse arrive, pas plus offusqué de votre présence qu'un homme devant une mouche. Le radar indique alors le point faible, mais il reste encore à l'atteindre... Et c'est là que le joueur branche son cerveau sur le mode "résolution d'un boss", qui restera en place pendant tout le jeu. L'expérience et l'intelligence que tout un chacun a perfectionné auprès des Robotnik, Dr Willy et autres Kojimateries. Les patterns, les attaques, l'environnement alentour, les armes (une épée et un arc aux flèches illimitées). Tout est fait pour que le joueur reste indéfiniment dans cette stase du combat de boss : le héros récupère très vite son énergie perdue, et si on sèche trop longtemps, des indices tombent du ciel pour éviter toute frustration. La première fois, certains combats durent presque une heure, avec un peu de transpiration sous les bras si on s'y croit, et toujours ce petit fix d'endorphine quand on comprend comment se rapprocher du point faible. Certains jeux contiennent un "boss mode" pour se les refarcir le plus vite possible ; Shadow of the Colossus est le boss mode des jeux vidéo de ces vingt dernières années. Grandiose.
Pendant ce temps : Red Orchestra est gratos toute la semaine. Et Bioshock ? Ben, j'ai une Radeon X800, alors... Ah, et Guild Wars Eye of the North sort demain, mais 1) j'en ai rien à cirer parce que 2) c'est bien connu, GW n'est fondamentalement jouable qu'avec des gens qu'on connait. Vous en êtes tous arrivés à la même conclusion, vous avez un ou plusieurs persos laissés en friche depuis des mois, ce qui ne vous motive franchement pas à acheter Eye of the North ? Tant mieux, jouons ensemble ! Quel que soit votre niveau, votre campagne ou votre motivation, viendez jouer, et si on est assez nombreux, on fera même une guilde en bonne et dûe forme. Vous avez perdu les CD ? On s'en fout, ça se réinstalle ici et votre login suffit. Ou chopez Xfire, bippez-moi et on ira casser du streum dans la joie et la bonne humeur.
Par Raton-Laveur le 30 août 2007, 14:19 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
J'spere que la casque vaut le coup (même si j'ai deja un beau logichech).
Dommage seulement que la PS2 pixelise à mort, et qu'il soit si court.
D'ailleurs ça a beau être un jeu "boss mode", il y a tout de même un boss-mode à la fin :) (une fois le jeu fini une première fois).
Ce qui t'a déçu sur la fin, c'est deux moments où tu crois que *** mais en fait non ? J'avoue que ça aurait été bien mieux dans l'autre cas, mais on peut pas trop en demander.
Un conseil aussi : ne jouez pas à Twilight Princess juste après avoir fini SotC, vous allez le trouver moche et mal animé (et Epona ne tient pas la comparaison face à Agro).
Après, niveau jeux classiques, y'a de tout: Crash Insanity, Espgaluda (excellent shmup), Puyo Puyo, Rez, Sonic Heroes, Guilty Gears, Burnout Revenge, Crash nitro kart, DDR Party collection (le meilleur avec le MAX 2) Gradius V, God of War 1 et 2, Lumines Plus même...
Bref j'en passe mais il y a vraiment des tonnes de bons jeux sur cette console déjà bien vieille, et ça veut tout dire: pour qu'une console réussisse, pas besoin d'être hyper puissante, il suffit juste qu'elle ait plein de bons jeux divers et variés.
Sinon pour Bioshock c'est balot ça mon bon raton, parce que je le trouve quand même vraiment excellent. Pas spécialement novateur mais bourré de bonnes idées ici et là et surtout terriblement immersif. Je n'avais pas vécu ça depuis Half-Life, ou peut-être Deus Ex...
- Rocket knight adventure et
- Alien soldier.
Pour rocket knight, il y avait quand meme une blague car sachant que le mode normal était quand meme baleze, ils avaient eu la gentillesse de metre un mode facile, mode facile qui ne te donnais cependant pas accès à la fin du jeu. le pied du transpire pendant 3h et tu d'entend dire en gros, merci d'avoir jour à notre jeu mais maintenant va falloir le faire en normal (et dire qu'il y avait un mode hyper hard).
que du lourd à l'époque!
et oui, SoTC est une bombe!
Et merci du conseil sur l'achat de la Play 2, j'aimerais bien lancer un sort de Vie sur ma défunte Play 2. Hélas, les jeux vidéo vous transmettent des émotions, mais ne vous transforment pas en magiciens xD.
J'ai raté pleins de bons jeux sortis (FFX, SotC, Okami... mais bon un jour j'aurais sûrement la chance de pouvoir y toucher, j'espère...).
Un exemple très connu de boss game ? Les megaman tout simplement.
Axel> Tu l'as sur 360 ou PC Bioshock ? J'hésite encore vu qu'il n'y a apparament pas de mode online.
C'est une impossibilité factuelle, dogmatique et axiomatique.
On commence à faire mumuse sur un jeu pseudo pouetique, qui rame, tout pixelisé, avec un héro qui a le charisme d'une huitre et un fantasme de gamer impuissant comme objectif (tuer du boss, tuer du boss), et on finit par se payer une PS3 pour jouer à des bouces comme Heavenly Swords.
Raton, attention, ta fin est proche.
Excuse-moi mais il existe un bon nombre de jeux supers sur Play 2: voir les jeux cités par Roxnin, pleins de RPG, de T-RPG, d'A-RPG (si tu oses dire que Kingdom Hearts 1 et 2 sont pourris, je ne sais vraiment pas quoi faire...), des jeux de courses (Gran Turismo...).
Chacun son avis, ça je suis d'accord, mais de là à sortir des bétises comme ça, c'est pas possible.
Tandis que SotC c'est le seul jeu (auquel j'ai joué) où il y a une total impression de partir à l'aventure. Pas de niveau, l'interface qui se cache, tout ça rajoute à l'immersion. Puis sauter de son cheval pour s'agripper à l'aile du colosse ou tirer une fleche dans son oeil, c'est géant ! On se prend vraiment pour un héros mythologique !
L'ambiance de sérénité et de calme avec une touche de tristesse qui ressort (quand on combat pas) de ce jeu est génial. J'ai ressenti ça que sur SotC et Ico, d'ailleur SotC explique la malédiction du héros d'Ico.
"Et pour le ticket artistique, assez de glands prétentieux ont écrit assez d'articles longs comme le bras (entrecoupés de photos de la productrice d'Assassin's Creed pour mieux souligner leur âge mental) sur le fait que blablabla ce jeu est la preuve que les jeux vidéo peuvent être un art gnagnagna référence à de grands peintres patati patata qu'on en oublierait que c'est un putain d'excellent jeu"
Haaaaaa, keupin, oui, le délire sur le jeu vidéo artistique machin-chose que nous balance les otaques quand ils vieillissent est assez gonflant vu qu'au final on parle plus du jeu.
Par contre, faut pas pousser pour Twilight: de un, y a pas de trame, de 2, Epona a certes reçu le traitement hormonal des nageuses chinoises avant le jeu, mais imaginons que Twilight, qui contient énormément d'aller-retours, à la différence de Shadow où les zones ne sont visitées qu'une fois, ai eu le même type, et la même vitesse d'animation, et tout le geekoland aurait hurlé au scandale et à la lenteur ennuyeuse, car il faut pas oublier que Agro et Wanda, à la différence de la plupart des jeux 3D où la vitesse des personnages est boostée pour que le joueur ne s'impatiente pas entre le point A et le point B, ont la vitesse de promeneurs du dimanche, promeneurs qui tiennent la forme, certes, mais promeneurs quand même, et le rythme est supportable précisément parce que le jeu est très linéaire et qu'il te fait également sauter le retour au temple après chaque colosse qui se fait automatiquement.
Les vraix l33t G4m3r ont un PC. Ils méprisent les consoles de salon.
Quant au 2 autres avant, c'est des valeurs sures aussi, et les prix sont dérisoires. Le 1 doit se trouver dans les bon débarras de magasins je ne l'ai plus vu en rayon depuis de lustres alors que je vois encore Tekken tag Tournament...
C'est aussi une tendance générale, la PS2 arrivant en fin de vie, que les développeurs maitrisent de plus en plus le hardware et nous sortent des jeux qui nous font nous dire "C'est de la PS2 ça ?"
Sinon pour répondre à ta question, la PS3 apporte des filtres graphiques aux jeux PS2, mais je ne sais pas s'il met plus de RAM à disposition etc... Comme la PS2 est émulée, j'imagine que le "runtime environment" doit être calqué sur une PS2... enfin ce ne sont que des conjectures. Le seul jeu PS2 auquel je joue sur ma PS3, c'est FFXII, et il claque sa race...
lol
=>
"Durant cette petite dizaine d'heures, j'ai dû répéter "c'est incroyable pour de la ps2" une bonne cinquantaine de fois."
C'est ultra-logique. Ce sont surtout ceux qui ne possedent pas la console qui la sous-estiment. (pas que la PS2, on peut generaliser)
Dans le genre tuerie absolue autant sur le coté graphique que gameplay, y'a aussi Black de Criterion (l'un des meilleurs studio du monde), un FPS ultra-classique et limité mais parfaitement finis. (un avant-gout de la next-gen, graphiquement)
Soulcalibur 3 est une claque aussi. Les devellopeurs ont etendu la physique des seins aux cuisses et aux mollets :O
Godhand est le jeu le plus hardcore de la generation.
(J'ai adoré Ico et SoTC pour ceux qui douteraient de mon amour envers ces univers superbes, calmes et zen).
Quant à God of War, ben c'est le mal quoi. (mais ce n'est pas de l'anti-américanisme primaire, je suis américain...ah heu non ça c'est faux)
Et pour la fin de SotC, sans spoiler, je parlais de 2 passages bien précis, qui ont une particularité précise, mais qui en fait ne servent pas à gd chose (là je vois pas comment donner plus d'indications sans dévoiler directement le truc).
Killa > Dans GW, bippe Eriden Zareth. Mais avec Xfire (gratuit léger cool tout ça), on peut se joindre même si je suis pas ingame.
Levil > Rocket Knight Adventures, j'adore ! Tu le finis en Normal, il te dit de le faire en Hard. Tu le fais en Hard, il te demande Very Hard, débloqué pour l'occasion. Puis Very Very Hard. Tout ce qui change à chaque fois, c'est le nombre de vies et de continues. Et ainsi de suite jusqu'à Mega Hard machin truc, avec une vie et un continue. Et là, il te félicite, genre "you are a super mega good player". Rien de plus, la fin est la même.
Garric > Tu as vu la vidéo sur Megaman 2 liée dans l'article ?
Et bon, reste à me faire ICO... Je l'avais commencé mais j'avais séché sur des puzzles. Faudra le faire en duo avec masskot, tiens.
Pour God of War, je me suis fait chier de bout en bout, c'est aussi simple que ça. Je ne sais pas exactement où ça a foiré, mais très vite j'ai fait un rejet total de ce jeu, je sais pas si c'est le côté odyssée épique pour génération MTV, héros méchant (trrrèès méchant, à côté le zombie en trench coat de Blood c'est une chiclette) qui nique des grecques à gros seins pour gagner de l'XP dans un QTE niveau Hugo Délire, tout l'aspect un peu pompier de la chose...ou juste le côté "lourd" des combats, en comparaison avec le style aérien de The Red Star par exemple, un autre faux jeu à la jap, par une équipe américaine, que j'apprécie particulièrement malgré ses imperfections (d'ailleurs, Raton, si tu peux le chopper celui-là il est à 10 euros neuf un peu partout)
Peut être qu'un passage à la next-gen et à ses jeux moins bon marché pourrait calmer quelques achats compulsifs...
Sinon la vidéo de Megaman avec Airman oO
Si quelqu'un a la musique, je suis preneur ;)
"Des jeux PS2? ouh làlà j'en ai plein et il y en a des tonnes, mais je joue surtout aux RPGs. Mes meilleurs souvenirs resteront sans doute FFX, Star Ocean 3 et Disgaea en la matière."
Oui, avec la ps2, pas mal de bons rpgs et de t-rpgs (surtout ceux de Nippon Ichi Software) : SO3, Atelier Iris, Shadow Heart 2 etc...
D'ailleurs le fait que Disgaea 3 soit sur ps3 me fait rudement chier, limite je vais payer la console pour ce jeu.
""pour ce boss si gros qu'il prend deux écrans" (Super Metroid) "
Rahh Kraid <3
Sinon y'a aussi FFXII, mais les rpg c'est pas ortp mon trucs ....
Oué mais Black pue du cul ce jeu.
Sérieux.
C'est quoi cette salle finale ?
Ils avaient la rage et refusent qu'on finisse le jeu ?
Puis c'est quoi ce titre qui se veut réaliste et qui au final ressemble à CS 1.6 (le bunny en moins, okay) ?
Rah.
La Kypper's list des bons jeux sur PS2 : Melty Blood Act Cadenza PS2vA (yay !) et Onimusha 3 (je suis Jean Reno, je tue des zombis ! Je suis Akechi, samourai de l'enfer, et JE PRENDS LE METRO SANS PAYER tellement j'suis ouf'). Na.
Tout d'abord de peur à l'aproche du colosse, lorque la cinématique s'enclanche, qu'on le voit géant, sans savoir comment s'y prendre - puis d'exitation au moment ou on grimpe sur le colosse et on lui acheve le coup final .
La seule chose que je regrette, c'est le faite qu'agro ne connaisse pas le trot. On a le pas, le galop et le grand galop mais le trot à été zappé, je me demande bien pourquoi /:(le faite qu'il soit trop grand aussi est dommage, si on fait un comparatif d'echelle par rapport à wanda, ca voudrais dire que soit wanda est un nain, soit agro fait plus de 2m au garot, ce qui est énorme).
Donc voila, SotC restera sans doute le seul "boss mode" que j'aurais finit, mais puré, j'y aurais pris du plaisir ! (monté sur le toit des différents autel et admiré le paysage, c'est superbe, avec le son, on s'y croirais presque :) ).