LO-kawaii
par mt-i, encore à la dernière minute et sur des trucs de pédo. Et ce coup-ci, .
Moé et ero font-ils bon ménage? Difficile de croire en tout cas qu'ils ne se mélangent pas. Les otaques ont une capacité étonnante à nourrir pour certains personnages à deux dimensions des sentiments affectueux et chastes, et à feuilleter l'instant d'après avec délectation des doujinshi dans lesquelles elles (oui, parfois ils aussi, et non, je ne veux pas le savoir) se font déchirer le sphincter par des formes de vie tentaculaires. Ou à verser des larmes à la lecture des scénarios tragiques de leurs gyaruge, mais réclamer quand même que le jeu se termine par un épanchement de semance.
Cela dit, les otaques ne sont qu'une poignée, et si la société japonaise a la réputation d'être à certains égards moinscoincée du cul oppressive sur le plan sexuel (en tout cas pour les messieurs) qu'un Occident coulé dans le moule judéo-chrétien, elle se compose, dieu et la morale publique soient loués, d'une grande majorité de personnes douées de bon sens et qui savent encore distinguer, au sein d'un paysage visuel florissant, ce qui relève de la satisfaction des besoins culturels d'une part et des besoins naturels de l'autre. Ces mêmes personnes découvrent par moments avec effroi ce que les otaques manigancent pendant leurs réunions sous-terraines, et ne manquent pas de faire entendre leur réprobation. Miyazaki lui-même (non, pas celui-là, l'autre) a fait part quelquefois du malaise que lui inspirait la tendance de ces vieux pervers à fétichiser et souvent érotiser ses héroïnes, jeunes filles ou petites filles.
D'ailleurs, s'il y a une façon sûre de s'attirer un rejet unanime et immédiat, plus encore que les doujinshi ero bien trash, c'est sans doute la représentation de situations explicites où figurent des enfants — ou même d'ailleurs sa simple suggestion, qui semble déjà hautement subversive. Le Japon a mis un certain temps à intégrer la vérité éternelle, immuable et universelle selon laquelle la sexualité de l'enfant n'existe pas, et doit en tout état de cause n'avoir aucun rapport, y compris fictionnel, avec celle des adultes, mais ça vient petit à petit.
En attendant, il continue de se publier au grand jour du manga pour adultes mettant en scène des petites filles de tous âges, et si l'on prend la peine de regarder ce dont il s'agit, on ne trouve pas tellement de ces « manga ultra-violents contenant des descriptions d'actes sexuels impliquant des enfants » dont Gwenaëlle Abolivier parlait sur France Inter ce matin. Le manga lolicon, comme on l'appelle parfois, décrit certes des contacts sexuels entre enfants ou avec des enfants, mais il est très rare que ce soit sous l'angle de la violence.
À la différence du H en général, dans lequel le viol et la coercition sont fort présents, le manga lolicon est un domaine où domine très largement la consensualité. En outre, il n'est tenu par aucun impératif de réalisme physiologique : ainsi, lorsqu'un homme mûr et une fillette expérimentent la position du missionnaire, la chose peut-elle être présentée comme plaisante pour l'un et l'autre. Et si c'est une défloration, rien ne dit qu'elle doive être sanglante. Les points sur lesquels la nature est presque toujours respectée sont la petite taille, la poitrine au plus naissante et l'absence de pilosité pubienne, mais il s'agit sans doute moins de vraisemblance que de conformité à un certain idéal esthétique.
En fait, une large part du manga lolicon met en scène un personnage de petite fille dont les traits physiques et psychologiques sont très classiquement moé, et décrit le débordement d'affection que suscite ce caractère moé chez un homme plus âgé — débordement accueilli avec tendresse, et le plus souvent provoqué tout à fait consciemment. Et si l'on ne peut certainement pas faire entrer tout le genre dans ce schéma un peu grossier, il y a une tendance générale, identifiable sans doute dans le H en général mais particulièrement visible dans le manga lolicon, à un graphisme élégant ou joli plutôt qu'affriolant, et des relations amoureuses plutôt que simplement sexuelles. Ce mouvement « erokawaii » est en quelque sorte la frange licencieuse (mais je ne dirais pas indécente, ni d'ailleurs secondaire) du moé.
Il est sans doute significatif, de ce point de vue, que le magazine emblématique du manga lolicon, Comic LO (LO pour Lolita Only, et c'est le seul à fixer une telle ligne éditoriale), ait toujours fait figurer en couverture des illustrations élégantes et paisibles, sans élément provocant ou sexuel. Il se distingue en cela d'à peu près toutes les publications de manga pour adultes, aux couvertures volontiers aguicheuses.
Tous les auteurs de manga lolicon, même dans LO, ne donnent pas sans exception dans le style erokawaii. Le prolifique EB110SS, par exemple, écrit en postface de son dernier recueil quelque chose qu'on pourrait traduire par « je ne cherche pas à dessiner du manga loli, mais du manga pédo », et il est en effet plus intéressé par les nymphomanes en jupette que par les figures virginales objets de dévotion. On pourrait citer aussi Oota Takeshi, spécialisé dans l'insertion de sextoys vibrants dans tous les orifices de ses nymphettes. Je ne conseille pas, mais chacun ses fantasmes...
Cela dit, il me semble qu'une part importante de ce qui paraît dans LO ou dans les pages loli d'un magazine comme Comic RIN relève bien cet erokawaii, et est souvent digne d'intérêt, au moins au plan esthétique, au-delà du simple exercice de la main droite. J'aimerais présenter quelques auteurs de ce genre et que j'apprécie — en fait, c'est l'unique objectif de ce billet, et je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à passer l'après-midi à écrire tout le blabla qui précède (mais je suppose que les lecteurs frileux seront déjà partis rendre leur dîner avant d'en arriver à ce point, ce qui est peut-être une bonne chose). Voici donc une petite sélection.
Sekiya Asami est une femme mangaka et doujinshika qui a une prédilection très prononcée pour le lolimoé. Ses personnages féminins sont souvent des fillettes de dix-douze ans, qui ne sont donc plus tout à fait des enfants et ont hâte de grandir, mais s'accrochent un peu malgré tout aux privilèges de l'enfance (pouvoir faire des caprices, recevoir des câlins, etc.) que les jeunes hommes qu'elles côtoient sont tous prêts à accorder. Son trait fin et un peu naïf accentue encore l'atmosphère moé des situations qu'elle décrit.
Elle a dessiné pour Comic RIN un certain nombre de telles petites histoires, ero mais mignonnes et touchantes, qui sont par la suite parues en tankoubon. Si vous avez déjà mis les pieds sur le /l/ de 7chan, vous avez sans doute pu lire l'une d'entre elles au moins, L'autre côté du mur, qui est restée plusieurs mois d'affilée en sticky en tête de cet imageboard.
Depuis un peu plus d'un an, et parallèlement à ses passages dans RIN, Sekiya Asami travaille sur Haru no chuu, un manga non-H sérialisé dans Dengeki Moeoh, et qui se termine ce mois-ci.
Nendo est un mangaka loli qui participe régulièrement à Comic LO. Il a commencé en fait dans le genre toddlercon sous le nom de plume de Sano Yuu, puis a changé son pseudonyme en même temps que l'âge de ses héroïnes. Elles restent cependant plus jeunes que la moyenne de ce qui paraît dans LO (ce qui fait jeune, oui), et leurs partenaires sont souvent du même âge. Les scénarios évoquent fréquemment des jeux innocents au départ et qui, comme on le dirait dans le cas des adultes, dérapent de temps à autres.
C'est donc de l'innoncence juvénile que Nendo s'attache au fil des pages à dresser un portrait assez lisse et tout en rondeur. Dans l'ensemble, c'est assez mignon, je trouve son recueil Miseijuku shoujo zukan (« imagier des fillettes immatures ») pour moitié au moins assez plaisant à lire. Mais sur la fin, ses personnages sont vraiment trop jeunes à mon goût. Par ailleurs, il a un intérêt occasionnel pour les furries ou les animaux de compagnie qui pourra facilement rebuter (le lolifurry à la limite du toddler, c'est quand même ce qu'on peut appeler un marché de niche...).
Onizuka Naoshi est également un collaborateur régulier de Comic LO, depuis les premiers numéros. Ses héroïnes sont de jolies fillettes qui ne sont pas loin d'être des jeunes filles, qui le savent et qui en jouent. Elles appartiennent souvent aussi au moe-zokusei « petite sœur » (blood-related ou pas), ce qui ne gâche rien. Graphiquement, Onizuka-sensei a un style assez classique mais élégant et efficace. Il se dégage toujours de ses dessins une impression de douceur assez enjouée.
Il a tiré de ses contributions à LO deux recueils déjà : Life is peachy, qui est d'une lecture toujours plaisante, et One hot minute, qui est encore meilleur sans doute — quoi qu'il n'ait pas grand-chose de hot, malgré son titre.
Nagatsuki Misoka a été lui aussi contributeur régulier de LO, quoi qu'il n'ait pas eu l'occasion d'y publier ces derniers mois. On peut se faire une idée de son style sur son site perso, et il rend compte de son activité et d'autres sujets plus personnels sur son blog. On y apprend notamment qu'il se considère comme lolicon (c'est-à-dire pédophile, mais l'expression japonaise n'est pas tout à fait aussi émotionnellement chargée que peut l'être le mot français), et parle avec beaucoup d'humanité, je trouve, de cet état et de ce que signifierait à son sens l'interdiction du manga lolicon.
Lui aussi dessine de préférence des enfants de dix-douze ans entre eux. Son œuvre la plus connue est certainement A day in the life, un drame romantique en six chapitres (plutôt rare dans le H) entre quatre préadolescents maladroits dans l'expression de leurs sentiments... et qui incorpore quelques éléments ero. Ce doit être le premier manga lolicon que j'aie lu. L'écriture manque sans doute de finesse, et les situations ne paraissent pas très vraisemblables, mais on est facilement ému par ces personnages découvrant un peu trop brusquement leur nouvelle condition de grand garçon ou de grande fille. Je trouve le character design un brin filiforme, mais les planches aquarellées ont une personnalité singulière finalement assez plaisante.
Actuellement, le temps que Misoka-sensei trouve à consacrer au dessin est passé sur un 4-koma du genre love comedy collégienne appelé HR ~Home Room~ et sérialisé dans Manga Time Kirara Carat.
Et encore une femme pour finir : Sasakura Ayato est mangaka et doujinshika loli, et qui dessine presque toujours ce qu'elle appelle des « filles fortes », par quoi il faut entendre des loli-tsundere, ou même, disons-le franchement, des loli dominatrices, belles et revêches. En cela, à mon avis, bien loin de s'éloigner des canons du moé ou d'en prendre le contrepied, elle pousse juste un peu plus loin l'expression qu'on en attend : il n'y a pas si loin de la dévotion attendrie à la soumission.
Son recueil Shoujo-ryuu Koufuku Kakushu-ron (« Sur la manière de se saisir du bonheur, à la mode fillette », ou quelque chose comme ça) est certainement aussi erokawaii, mais sans doute un peu plus ero que ceux que j'ai évoqués, dans la mesure où ses personnages féminins ont un côté assez sensuel. La narration est également moins lisse et plus forte qu'ailleurs. Koibito ijou, papa miman présente par exemple un salaryman qui est poussé par ses proches à fréquenter une veuve, et tombe au premier regard amoureux de sa fille. Celle-ci s'en aperçoit et le lui fait avouer, à genoux. Il se répand en protestations d'amour et la demande en mariage à la place de sa mère.
Sasahara Ayato a commencé dans Hina Kan, qui a été plus ou moins l'ancêtre de LO, et contribue actuellement irrégulièrement à Comic RIN. En parallèle, elle est chargée de l'adaptation en manga de Shakugan no Shana sérialisée dans Dengeki Daioh — ce qui, compte tenu de son inclination pour les filles fortes, n'est pas si surprenant.
Voilà voilà, joyeux Noël à tous.
Moé et ero font-ils bon ménage? Difficile de croire en tout cas qu'ils ne se mélangent pas. Les otaques ont une capacité étonnante à nourrir pour certains personnages à deux dimensions des sentiments affectueux et chastes, et à feuilleter l'instant d'après avec délectation des doujinshi dans lesquelles elles (oui, parfois ils aussi, et non, je ne veux pas le savoir) se font déchirer le sphincter par des formes de vie tentaculaires. Ou à verser des larmes à la lecture des scénarios tragiques de leurs gyaruge, mais réclamer quand même que le jeu se termine par un épanchement de semance.
Cela dit, les otaques ne sont qu'une poignée, et si la société japonaise a la réputation d'être à certains égards moins
D'ailleurs, s'il y a une façon sûre de s'attirer un rejet unanime et immédiat, plus encore que les doujinshi ero bien trash, c'est sans doute la représentation de situations explicites où figurent des enfants — ou même d'ailleurs sa simple suggestion, qui semble déjà hautement subversive. Le Japon a mis un certain temps à intégrer la vérité éternelle, immuable et universelle selon laquelle la sexualité de l'enfant n'existe pas, et doit en tout état de cause n'avoir aucun rapport, y compris fictionnel, avec celle des adultes, mais ça vient petit à petit.
Salopards de lolicon, vous devriez avoir honte!
En attendant, il continue de se publier au grand jour du manga pour adultes mettant en scène des petites filles de tous âges, et si l'on prend la peine de regarder ce dont il s'agit, on ne trouve pas tellement de ces « manga ultra-violents contenant des descriptions d'actes sexuels impliquant des enfants » dont Gwenaëlle Abolivier parlait sur France Inter ce matin. Le manga lolicon, comme on l'appelle parfois, décrit certes des contacts sexuels entre enfants ou avec des enfants, mais il est très rare que ce soit sous l'angle de la violence.
À la différence du H en général, dans lequel le viol et la coercition sont fort présents, le manga lolicon est un domaine où domine très largement la consensualité. En outre, il n'est tenu par aucun impératif de réalisme physiologique : ainsi, lorsqu'un homme mûr et une fillette expérimentent la position du missionnaire, la chose peut-elle être présentée comme plaisante pour l'un et l'autre. Et si c'est une défloration, rien ne dit qu'elle doive être sanglante. Les points sur lesquels la nature est presque toujours respectée sont la petite taille, la poitrine au plus naissante et l'absence de pilosité pubienne, mais il s'agit sans doute moins de vraisemblance que de conformité à un certain idéal esthétique.
En fait, une large part du manga lolicon met en scène un personnage de petite fille dont les traits physiques et psychologiques sont très classiquement moé, et décrit le débordement d'affection que suscite ce caractère moé chez un homme plus âgé — débordement accueilli avec tendresse, et le plus souvent provoqué tout à fait consciemment. Et si l'on ne peut certainement pas faire entrer tout le genre dans ce schéma un peu grossier, il y a une tendance générale, identifiable sans doute dans le H en général mais particulièrement visible dans le manga lolicon, à un graphisme élégant ou joli plutôt qu'affriolant, et des relations amoureuses plutôt que simplement sexuelles. Ce mouvement « erokawaii » est en quelque sorte la frange licencieuse (mais je ne dirais pas indécente, ni d'ailleurs secondaire) du moé.
Il est sans doute significatif, de ce point de vue, que le magazine emblématique du manga lolicon, Comic LO (LO pour Lolita Only, et c'est le seul à fixer une telle ligne éditoriale), ait toujours fait figurer en couverture des illustrations élégantes et paisibles, sans élément provocant ou sexuel. Il se distingue en cela d'à peu près toutes les publications de manga pour adultes, aux couvertures volontiers aguicheuses.
Tous les auteurs de manga lolicon, même dans LO, ne donnent pas sans exception dans le style erokawaii. Le prolifique EB110SS, par exemple, écrit en postface de son dernier recueil quelque chose qu'on pourrait traduire par « je ne cherche pas à dessiner du manga loli, mais du manga pédo », et il est en effet plus intéressé par les nymphomanes en jupette que par les figures virginales objets de dévotion. On pourrait citer aussi Oota Takeshi, spécialisé dans l'insertion de sextoys vibrants dans tous les orifices de ses nymphettes. Je ne conseille pas, mais chacun ses fantasmes...
Cela dit, il me semble qu'une part importante de ce qui paraît dans LO ou dans les pages loli d'un magazine comme Comic RIN relève bien cet erokawaii, et est souvent digne d'intérêt, au moins au plan esthétique, au-delà du simple exercice de la main droite. J'aimerais présenter quelques auteurs de ce genre et que j'apprécie — en fait, c'est l'unique objectif de ce billet, et je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à passer l'après-midi à écrire tout le blabla qui précède (mais je suppose que les lecteurs frileux seront déjà partis rendre leur dîner avant d'en arriver à ce point, ce qui est peut-être une bonne chose). Voici donc une petite sélection.
Sekiya Asami est une femme mangaka et doujinshika qui a une prédilection très prononcée pour le lolimoé. Ses personnages féminins sont souvent des fillettes de dix-douze ans, qui ne sont donc plus tout à fait des enfants et ont hâte de grandir, mais s'accrochent un peu malgré tout aux privilèges de l'enfance (pouvoir faire des caprices, recevoir des câlins, etc.) que les jeunes hommes qu'elles côtoient sont tous prêts à accorder. Son trait fin et un peu naïf accentue encore l'atmosphère moé des situations qu'elle décrit.
Elle a dessiné pour Comic RIN un certain nombre de telles petites histoires, ero mais mignonnes et touchantes, qui sont par la suite parues en tankoubon. Si vous avez déjà mis les pieds sur le /l/ de 7chan, vous avez sans doute pu lire l'une d'entre elles au moins, L'autre côté du mur, qui est restée plusieurs mois d'affilée en sticky en tête de cet imageboard.
Depuis un peu plus d'un an, et parallèlement à ses passages dans RIN, Sekiya Asami travaille sur Haru no chuu, un manga non-H sérialisé dans Dengeki Moeoh, et qui se termine ce mois-ci.
Nendo est un mangaka loli qui participe régulièrement à Comic LO. Il a commencé en fait dans le genre toddlercon sous le nom de plume de Sano Yuu, puis a changé son pseudonyme en même temps que l'âge de ses héroïnes. Elles restent cependant plus jeunes que la moyenne de ce qui paraît dans LO (ce qui fait jeune, oui), et leurs partenaires sont souvent du même âge. Les scénarios évoquent fréquemment des jeux innocents au départ et qui, comme on le dirait dans le cas des adultes, dérapent de temps à autres.
C'est donc de l'innoncence juvénile que Nendo s'attache au fil des pages à dresser un portrait assez lisse et tout en rondeur. Dans l'ensemble, c'est assez mignon, je trouve son recueil Miseijuku shoujo zukan (« imagier des fillettes immatures ») pour moitié au moins assez plaisant à lire. Mais sur la fin, ses personnages sont vraiment trop jeunes à mon goût. Par ailleurs, il a un intérêt occasionnel pour les furries ou les animaux de compagnie qui pourra facilement rebuter (le lolifurry à la limite du toddler, c'est quand même ce qu'on peut appeler un marché de niche...).
Onizuka Naoshi est également un collaborateur régulier de Comic LO, depuis les premiers numéros. Ses héroïnes sont de jolies fillettes qui ne sont pas loin d'être des jeunes filles, qui le savent et qui en jouent. Elles appartiennent souvent aussi au moe-zokusei « petite sœur » (blood-related ou pas), ce qui ne gâche rien. Graphiquement, Onizuka-sensei a un style assez classique mais élégant et efficace. Il se dégage toujours de ses dessins une impression de douceur assez enjouée.
Il a tiré de ses contributions à LO deux recueils déjà : Life is peachy, qui est d'une lecture toujours plaisante, et One hot minute, qui est encore meilleur sans doute — quoi qu'il n'ait pas grand-chose de hot, malgré son titre.
Nagatsuki Misoka a été lui aussi contributeur régulier de LO, quoi qu'il n'ait pas eu l'occasion d'y publier ces derniers mois. On peut se faire une idée de son style sur son site perso, et il rend compte de son activité et d'autres sujets plus personnels sur son blog. On y apprend notamment qu'il se considère comme lolicon (c'est-à-dire pédophile, mais l'expression japonaise n'est pas tout à fait aussi émotionnellement chargée que peut l'être le mot français), et parle avec beaucoup d'humanité, je trouve, de cet état et de ce que signifierait à son sens l'interdiction du manga lolicon.
Lui aussi dessine de préférence des enfants de dix-douze ans entre eux. Son œuvre la plus connue est certainement A day in the life, un drame romantique en six chapitres (plutôt rare dans le H) entre quatre préadolescents maladroits dans l'expression de leurs sentiments... et qui incorpore quelques éléments ero. Ce doit être le premier manga lolicon que j'aie lu. L'écriture manque sans doute de finesse, et les situations ne paraissent pas très vraisemblables, mais on est facilement ému par ces personnages découvrant un peu trop brusquement leur nouvelle condition de grand garçon ou de grande fille. Je trouve le character design un brin filiforme, mais les planches aquarellées ont une personnalité singulière finalement assez plaisante.
Actuellement, le temps que Misoka-sensei trouve à consacrer au dessin est passé sur un 4-koma du genre love comedy collégienne appelé HR ~Home Room~ et sérialisé dans Manga Time Kirara Carat.
Et encore une femme pour finir : Sasakura Ayato est mangaka et doujinshika loli, et qui dessine presque toujours ce qu'elle appelle des « filles fortes », par quoi il faut entendre des loli-tsundere, ou même, disons-le franchement, des loli dominatrices, belles et revêches. En cela, à mon avis, bien loin de s'éloigner des canons du moé ou d'en prendre le contrepied, elle pousse juste un peu plus loin l'expression qu'on en attend : il n'y a pas si loin de la dévotion attendrie à la soumission.
Son recueil Shoujo-ryuu Koufuku Kakushu-ron (« Sur la manière de se saisir du bonheur, à la mode fillette », ou quelque chose comme ça) est certainement aussi erokawaii, mais sans doute un peu plus ero que ceux que j'ai évoqués, dans la mesure où ses personnages féminins ont un côté assez sensuel. La narration est également moins lisse et plus forte qu'ailleurs. Koibito ijou, papa miman présente par exemple un salaryman qui est poussé par ses proches à fréquenter une veuve, et tombe au premier regard amoureux de sa fille. Celle-ci s'en aperçoit et le lui fait avouer, à genoux. Il se répand en protestations d'amour et la demande en mariage à la place de sa mère.
Sasahara Ayato a commencé dans Hina Kan, qui a été plus ou moins l'ancêtre de LO, et contribue actuellement irrégulièrement à Comic RIN. En parallèle, elle est chargée de l'adaptation en manga de Shakugan no Shana sérialisée dans Dengeki Daioh — ce qui, compte tenu de son inclination pour les filles fortes, n'est pas si surprenant.
Voilà voilà, joyeux Noël à tous.
Par lectorat le 24 décembre 2007, 00:03 - Général - Lien permanent
Commentaires
D'ailleurs, ça existe vraiment les canons du moé? est-ce que de nos jours, on peut clairement définir de genre à la manière de l'article alors que le terme connu maints débats sur tout ce que qu'il pouvait signifier?
Voilà en tout cas un article bien fournis et étoffé. L'Editotaku à le lectorat qu'il mérite :D
PS: Damned, j'ai plus accès au compte et je ne peux plus posté, alors que j'étais en train de poster les liens pour une petite bédé très moche mais auquel j'ai consacré quelques heures creuses dans l'emploi du temps de mon lycée. Et puis j'ai eu une panne de courant...
Serai-ce possible d'outrepasser exceptionnellement la barre des minuits juste le temps de poster ce que j'avais fait, s'il vous plait? Je vous en prie...
heureusement que je ne suis pas en train de consulter dans mon lycée^^
Et les autres, si vous avez encore quelque chose à dire ou que vous voulez corriger vos textes, allez-y !
Rien a voire, Yotsuba &! est publié dans le Dengeki Daioh, qui si est un mag qui joue bcp sur le moe, n'a rien d'ero.
C'est sensé nous rassurer?
Et sinon, rassurez-moi, j'avais l'impression d'avoir choisi des illustrations plutôt soft, non? C'est déjà très osé? Au début, après le "encore sur des trucs de pédo", j'ai failli ajouter "si je continue comme ça, Raton passera Noël 2010 derrière les barreaux", mais il reste encore un peu de marge il me semble.
et dire que ça critique le yaoi aprtes oui mais les perso n'ont pas 12ans en general!
franchement je trouve qu'il y a des limtes quant même! Que les japonais apprecient et autorise des trucs de ce genre c'est leurs problèmes et en tant que français c'est plutot choquant et encore plus de prendre se genre de situation avec une banalité deconcertante alors que c'est des sujets assez grave!
Ça existe, c'est assez notable puisque inhérente à la culture jap et un sujet n'étant pas moins intéressant qu'un autre, rien en nous empêche d'en débattre et en discuter.
Je concède que certains détails du texte et screen peuvent laisser perplexe, mais il s'agit là de documentation nécessaire pour la vraisemblance des propos.
Je ne pense que tout le monde ici aurait envie de parler de quelquechose susceptible d'envoyer en prison, même sur un édito sans censure, alors reconsidérons plus calmement le texte.
une bande de lyceens puceaux qui s'exitent avec des manga pedophiles!
**************
Monsieur le commissaire, je nie completement cette accusation.
Je ne suis ni lycéen, ni puceau.
Sinon je pense qu'il est de bon ton de mettre ce lien :
http://www.dannychoo.com/bl...
...juste histoire de rappeler que le japon est un des pays avec un taux de criminalité des plus bas... et pour tous ceux qui voudraient condaMner quelque aspect de la culture jap'.
au lieu de s'amuser dans l'illegalité et le crime, les depressifs se suicident.
Pardon si je semble désagréable sur mon propos, mais dis moi en quoi cet article fait l'apologie du du lolicon. Et j'insiste bien sur apologie.
Le genre n'y est pas du tout justifier par l'auteur mais expliquer, avec des exemples à l'appui et un aperçu de son contexte.
On peut tout à fait parler d'un sujet ou d'un fait ambigu ou d'une ensemble d'œuvre prêtant à décrier ou polémiquer sans pour autant s'en porter garant ou fervent amateur.
Sinon, qui parlerait des œuvres traitant des autres déviations sexuelles ? (SM, bondage, vore, gore, et j'en passe)
Toujours est-il: faut-il que je vous ressorte mon refrain sur l'otaque élitiste qui en vieillissant se sent obliger de se justifier par des textes à la télérama??
(écrire ici la nuit de Noël, mais où est ma morale ?)
Et alors ? Je ne vois personnellement pas de problèmes avec la pédophilie. Dès l'instant que ça ne concerne que celui qui fantasme et personne d'autre. Je pense qu'on peut aisément faire un distinguo entre celui qui viole des petites filles et celui qui lit des mangas ou de la littérature érotique, non ?
Parce que sinon c'est toute les demi-heures qu'on aurait une alerte enlèvement à la télé...
> mt-i
Ce qui est surprenant, c'est qu'ayant beaucoup de mal à retenir le nom des auteurs que j'apprécie (ce qui me gène le plus dans ma respectabilité d'otake d'ailleurs), je me suis rendu compte que parmi ceux que tu cites, pour 4 d'entre eux, j'ai ramené au moins une de leur publication lors de mon séjour à Tokyo, sans les connaitre vraiment à l'époque.
Je me permettrais de citer quelques auteurs en plus de ceux que tu as cités qui valent, je pense, le coups d'oeil :
Rio Yanagawa, Tanaka Ekisu (très grande qualité de mise en scène dans Childish Queen), Takao Saeki (qui publie dans Comic LO et qui pour moi réalise le meilleur "fapable content" de cette publication (Crimzon Half est le premier H que j'ai fait importé sur Mandarake)), l'incontournable Hoshino Fuuta (un des rares auteurs dont j'arrive à retenir le nom tellement je l'aime), et une spéciale dédicace à Horihone Saizou qui bien qu'auteur d'un H faisant peur à Raton, et ayant un quota de fapabilité relativement faible (voir nul), est pour moi un des rares auteurs de H ayant une réelle finalité artistique (on ne peut pas autant jouer avec la masse organique comme il le fait sans entrer dans l'art par définition).
(Par ailleurs, il me semblait que le LO de Comic LO voulait dire Lolita Organization (à moins que n'ai changé depuis, je l'avais lu dans les premières publications de celui-ci).)
(Raton >
un ami coiffeur m'a dit que je commençais à perdre mes cheveux, tu vois que je ne t'avais pas mentie.)
La polémique qui en découle est cependant un peu classique et rébarbative, et visiblement quelques visiteurs ont déjà exprimé leur outrance.
Histoire de rétorquer quelque argument à Rainaku, un jugement aussi court et direct reflète un peu ce dogmatisme des moeurs occidentales. Un sujet tabou de plus en somme. Qu'en est-il des rejetons d'Adam et Eve? Ils ont bien dû se faire des orgies entre eux, non? Bref.
N'empêche que ça demeure une polémique un peu trop ambigüe à mes yeux.
Je "tolère" peut-être certaines de ces déviances qui restent, admettons-le, du domaine du fantasme, mais je me sentirais néanmoins un peu mal à l'aise aux côtés d'une personne qui serait dans l'ero-loli et autres extrêmes (dont le guro-loli) et dont je suis conscient de ses "familiarités" avec ces derniers.
Je vais m'arrêter ici pour éviter de soustraire les jours restants à notre ami raton avant qu'il arrose éventuellement (au sens français du terme, je m'adresse aux pro-anglicistes) son nouvel an dans une pièce sombre. Je ne l'espère pas pour lui, mais prenez quand même quelques précautions sur ce genre de sujet sensible, le monde est aux aguets...
Effectivement, écrire ça un soir de Noël c'est un peu embrocher sa dinde au fourneau avec un crucifix, mais je vous souhaite tout de même un joyeux Noel.
Mithya> Moi aussi le lien m'a donné des relans... ^^'
Sinon pour ceux qui auraient la flemme de lire l'article en entier (cui de mon lien) voilà la partie interessante :
"International rape statistics courtesy of nationmaster.com
Japan's rate:
0.017737 per 1,000 people
Great Britain's rate:
0.142172 per 1,000 people
USA's rate:
0.301318 per 1,000 people
Even if you
(1) assume the worst about Japan and believe that only 1 in 10 incidents get reported, and
(2) assume the best about the Western nations and believe that every single incident gets reported, Japan's rate is _still_ remarkably low. Even more so considering its widespread reputation for perversion.
Japan certainly isn't perfect, but I don't think this is one of their major problems." > en parlant des mangas "lolicon".
Ah, j'oubliais... joyeux Noël !
(mt-i pourquoi ça fait 2 fois que tu fais ce genre d'article pour Noël ? Assieds toi sur le divan... ^^)
hhhh: j'ai bien peur que le lycée soit assez loin derrière pas mal de monde sur Blogchan. Sur l'autre partie du message, je n'ai qu'une chose à dire:
http://www.bikasuishin.org/...
Goldy: ah oui, de Hoshino Fuuta je n'ai lu que Dai-hinnyuu Ace, et c'est vrai que c'est très joli. Merci pour toutes les références! Je crois que "Lolita Organization bycomic LO" est une mention qui figure sur les pages de pseudo-propagande lolicon, mais que LO veut bien dire Lolita Only Comics (la page officielle et la page wikipedia ont l'air de confirmer ça).
Bon, sinon c'est mal de commenter ses propres articles, mais histoire de clarifier les choses: je ne me suis pas senti tenu en écrivant tout ça par un quelconque souci d'objectivité; l'Editotaku, ce n'est pas Wikipedia. J'aime bien le genre de littérature qui y est évoqué, je n'en fais pas secret, et je ne trouve pas hors de propos de fournir quelques suggestions à d'autres gens qui pourraient vouloir s'y intéresser, ou s'y intéressent déjà.
D'un autre côté, il y a bien une posture vaguement apologétique là-dedans, un peu du même ordre que celle d'oniichan qui explique pourquoi il aime le futanari (et même si je ne partage pas ce genre de fétichisme, je trouve ça intéressant):
http://www.oniichannoecchi....
"Futanari" ou "lolicon" ne sont pas des mots connus du grand-public, mais on en entend parler quand on est fan, et il circule pas mal d'idées préconçues à leur sujet, voire au sujet des gens qui s'y intéressent. Je ne dis pas que je veux convaincre qui que ce soit du fait qu'apprécier un certain type de H loli ne fait pas de moi un sous-homme dégénéré, mais autant que cette opinion soit fondée sur des faits plutôt que sur le FUD de connards comme Answerman.
Merci!
Sinon, plus ou moins sur le même sujet, existe-t-il des sites permettant d'importer en France ce genre de truc (Comic RIN, ..., ou même les recueils des auteurs) ?
Sinon, mandarake est en français et permet de se faire envoyer plus discrètement de l'occasion en fonction des disponibilités (garantie sans pages collées).
si vous avez un question faite ici(jvai quand meme pas passer mon email, je suis pas si bete^^)
pour ceux qui veulent connaitre des sites lolicon faites moi part sur ce e-mail:
lechercheur0@caramail.com(je vien de le creer)
je trouve que le lolicon n'est pas une realite, ce n'est que dessin, donc moi de ma part je m'en fous, mais si par exemple ceci touchai a la realite alors je trouverai ....(j'arrive pas a trouver de mots pour decrire, mais c'est moche et impardonable)
Sauf si tu vis en pleine jungle, je ne vois pas en quoi c'est une escuse valable. Les livreurs sont assez débrouillard d'habitude.
genre ici ou je suis ya pas de magazin manga e meme si yaurai yaurai pas la partie Hentai (dans une autre ville ya des magazin manga mais pas de partie hentai)
Troll detected ?
jai pas compri ta mini phrase???
pi pour le petit lien je suis un chercheur donc tant que cest pas illegal je pren un exemplaire de chaque truc que je trouve.
nimaginer meme pas la biblioteque de truc farfelu que jai trouve^^ plus de 300GB.
cest pas tout mais je fais faire un tour pour chercher plus^^
je repasserai ici^^
Sauf qu'en France, je mettrais pas ma main au feu pour la légalité du matos lolicon... Si un amateur devait vraiment finir devant un tribunal, je serais moyennement optimiste, surtout considérant que le sujet de la pédophilie à quand même tendance à être vachement sensible depuis quelques années...
au bresil ce nest pas illegal donc voila^^
Avec les commentaires, ça devient un temple du DNW
on peut se dire que la France est assez tolérante dans le domaine... D'ailleurs, si David Hamilton y habite aujourd'hui, je ne pense pas que ce soit par hasard.
Je serais curieux de voir le résultat d'un procés en France impliquant du lolicon : la loi est tellement floue qu'avec de tels précédents, j'en arrive à considérer le lolicon comme légal (même si c'est vrai que la morale est bafouée, mais personnellement, je m'en cogne :-).
Et puis bon, si on se met à interdire le lolicon, faudrait aussi interdire toutes les fictions du même style (Lolita, Rose Bonbon, voire même Ada, qui en contient des soupçons, et plein d'autres), sinon ce n'est pas logique : dans tous les cas ce sont des œuvres de l'esprit, «qui ne provoquent ni crimes ni victimes» comme l'avait précisé la cour suprême des USA.
PS : est-il besoin de préciser que je suis un amateur de lolicon...
(Yay ! First comment sur l'Editotaku, et il a fallu que ce soit pour du lolicon...)
En France, effectivement, la législation est obscure; il se peut que l'article 227-23 du code pénal s'y applique, en dépit du fait qu'il n'y a pas grand sens à discuter de la majorité d'un personnage de fiction.
et de toute maniere, elles sont toujours majeures
Comme les prostitués.
On pourrait parler de liberté d'expression, mais laissez moi vous donner un autre point de vue: je reconnais le droit aux autres d'aimer ce genre de littérature (que personnellement je trouve assez dégeu), Mais je laisserais pas un mec comme ça s'asseoir à côté de ma fille.
Vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'un mec qui lit ce genre de trucs n'est pas tout à fait normal
Sur ce sujet je suis assez ouvert d'esprit mais les fillettes imberbe, sans forme, pré-pubère ne m'intéresse pas vraiment.
J'en lis parfois quand je suis sur des sites de hentai/doujin, je ne vais pas sur des sites spécifique de cette forme de manga. Je me rend compte que plus le dessins est proche de la réalité, plus cela me semble vrai et moins ça m'intéresse. Je sais que je je ne pourrais pas regarder un animé de ce domaine car cela me semblera trop réel et donc trop dégoutant.
Je pense qu'au Japon même si cette lecture est toléré, cela m'étonnerait qu'un parent laisserait son enfant chez un ami si il voit que celui ci est friand de ces lectures.
Pour conclure la discussion lolicon = futur pédophile violeur multi-récidivistes, me parait naive on sait que les gens savent faire la différence entre les créations graphique et la réalité. Sinon les gros lecteur de mangas serait tous à tenter de des kaméhaméha, kage bushin no jutsu et autres transformation en shinigami.
Sinon les gros lecteur de mangas serait tous à tenter de des kaméhaméha, kage bushin no jutsu et autres transformation en shinigami.
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Que celui qui n'a jamais tenter de lancer des boules de feu me jette la première pierre.
Aie !
Sur ce, il faut que j'aille racheter la collection de LO-kawaii de Fourniret.
Histoire de se documenter sur le côté "obscur" de la chose ^ww^ :
http://quatresaisons.over-blog.fr/a...
*Part discrètement avant de se faire lyncher*
Etant donné la récente croisade sacrée de nos clowns internationaux appelés Equality Now, la tension sur le sujet voire toutes les formes de hentai monte pas mal (l'eroge étant officiellement mort au japon, je pense).
De moyens face à l'aveuglement hystérique de plus en plus présent, y en a pas beaucoup (à croire que la masse, nombreuse, se cache), mais on peut toujours tomber sur ce genre de trucs:
http://www.thepetitionsite.com/1/lo...
Et on se dit que quel soit l'effet (ou le non-effet) du truc, ça peut pas faire de mal. Signer peut être un début, car y en a ras le bol.
Mais l'avenir reste bien sombre honnêtement, la société évolue mais les gens ne changent pas, aussi peu sensés et sensibles aux effets de masse qu'à l'époque d'Henri IV.
Yeah, plus qu'a transmettre la liste à Mdt et l'éradication peut commencer. Merci xeno o/.