Halloween
Crotte. Après-demain, c'est Halloween.
Et je hais Halloween en France. C'est une “célébration” faite de toutes pièces par le service marketing des fabricants de masques du tueur de Scream (la fête des Grands-mères a été créée par le Café Grand-Mère au moins) pour écouler leurs stocks.
Chaque année, on se retrouve avec une bande de gosses qui font chier le quartier pour mendier un Twix, considérant que porter un slip sur la tête est un déguisement valable. Ils ne savent rien d'Halloween, ils n'en ont rien à faire d'ailleurs.
Le philosophe Seinfeld dit que le cerveau d'un gosse de 10 ans entendant parler d'Halloween pour la première fois n'entend que les mots “bonbons gratuits”. A partir de là, les neurones s'emballent: “bonbons, bonbons, bonbons... Je serais prêt à tout pour avoir des bonbons... Je serais même prêt à porter CA”. Ou les philosophes de la ville de SouthPark portent tous le même masque de Chewbacca.
Personnellement, j'adopte à 100 % le point de vue du père de Calvin, dans la BD “Calvin & Hobbes” (flagellez-vous si vous ne connaissez pas): à savoir, se planquer derrière le portail durant toute la soirée, armé du tuyau d'arrosage. Je le sais, je l'ai fait il y a deux ans (l'année dernière, j'étais au Canada, j'ai donc adopté avec plaisir cette coutume). Les gosses s'apprêtaient à appuyer sur la sonnette, hurlaient de peur en me voyant sortir de derrière le mur, et s'enfuyaient légèrement trempés (j'évitais les groupes avec les parents). J'ai quand même eu des variations intéressantes, je ne résiste pas à l'idée de vous raconter la meilleure: le gamin avait des lunettes de ski dans son déguisement, et avait fait le warrior: il se faisait tremper, restant héroïquement debout et encaissant la flotte. Moi je m'en foutais, je continuais à l'asperger. Puis après ce petit jeu, il me demanda d'une voix tremblante:“ allez m'sieur, s'il vous plaît, un bonbon...”. Ce morveux en était réduit à la mendicité, preuve que tout le monde n'avait pas mon coeur d'or. Je me suis baissé vers lui et je lui ai demandé “Seulement si tu réponds à cette question: Quel est le 25ème Pokémon ?”. Sur le coup, il est allé rejoindre en courant ses copains qui l'attendaient 10 mètres plus loin (hors de la zone d'atteinte de mon pistolet Gardena).
En voilà un de moins qui a fait le bouffon l'année suivante.
Et je hais Halloween en France. C'est une “célébration” faite de toutes pièces par le service marketing des fabricants de masques du tueur de Scream (la fête des Grands-mères a été créée par le Café Grand-Mère au moins) pour écouler leurs stocks.
Chaque année, on se retrouve avec une bande de gosses qui font chier le quartier pour mendier un Twix, considérant que porter un slip sur la tête est un déguisement valable. Ils ne savent rien d'Halloween, ils n'en ont rien à faire d'ailleurs.
Le philosophe Seinfeld dit que le cerveau d'un gosse de 10 ans entendant parler d'Halloween pour la première fois n'entend que les mots “bonbons gratuits”. A partir de là, les neurones s'emballent: “bonbons, bonbons, bonbons... Je serais prêt à tout pour avoir des bonbons... Je serais même prêt à porter CA”. Ou les philosophes de la ville de SouthPark portent tous le même masque de Chewbacca.
Personnellement, j'adopte à 100 % le point de vue du père de Calvin, dans la BD “Calvin & Hobbes” (flagellez-vous si vous ne connaissez pas): à savoir, se planquer derrière le portail durant toute la soirée, armé du tuyau d'arrosage. Je le sais, je l'ai fait il y a deux ans (l'année dernière, j'étais au Canada, j'ai donc adopté avec plaisir cette coutume). Les gosses s'apprêtaient à appuyer sur la sonnette, hurlaient de peur en me voyant sortir de derrière le mur, et s'enfuyaient légèrement trempés (j'évitais les groupes avec les parents). J'ai quand même eu des variations intéressantes, je ne résiste pas à l'idée de vous raconter la meilleure: le gamin avait des lunettes de ski dans son déguisement, et avait fait le warrior: il se faisait tremper, restant héroïquement debout et encaissant la flotte. Moi je m'en foutais, je continuais à l'asperger. Puis après ce petit jeu, il me demanda d'une voix tremblante:“ allez m'sieur, s'il vous plaît, un bonbon...”. Ce morveux en était réduit à la mendicité, preuve que tout le monde n'avait pas mon coeur d'or. Je me suis baissé vers lui et je lui ai demandé “Seulement si tu réponds à cette question: Quel est le 25ème Pokémon ?”. Sur le coup, il est allé rejoindre en courant ses copains qui l'attendaient 10 mètres plus loin (hors de la zone d'atteinte de mon pistolet Gardena).
En voilà un de moins qui a fait le bouffon l'année suivante.
Par Raton-Laveur le 30 octobre 2002, 11:42 - Général - Lien permanent
Commentaires
“Get candy. Get candy. Get candy.”
Et il en a même fait un livre: http://.../
Va te pendre mec
Le problème c'est que les gosses ignorent ce qu'il y a derrière, et que c'est corrompu par le marketing, alors qu'une nuitée à se raconter des histoires à jetons, ça peut être fun. Si on élimine ce qui n'est pas bouffé par le marketing, reste plus grand chose.
Partager la tradition d'un pays, c'est pas un problème, mais le monde est fait pour arranger les USA, ils vont sûrement pas importer une tradition d'un autre pays chez eux, voire même s'ouvrir aux opinions des autres, si ils ont pas 1 cent à gagner.
Pis toi même tu t'es bien amusé à sniper les mioches après tout ^^