Il y a bien longtemps, dans le système d'Algol ...
Par Fana.
Le 27 Mai 1986, Chunsoft sort l'un des premiers (si ce n'est LE premier) RPGs console, Dragon Quest sur NES.
Le 18 Décembre 1987, Square sort ce qui doit être son dernier jeu, Final Fantasy.
2 jours plus tard, un jeu beaucoup moins connu apparait sur une console concurrente de la NES.
Sega commence une série qui perdure encore aujourd'hui, Phantasy Star.
L'histoire :
C'est ici. Résumé pour les non-anglophones :
Lassic, le tyran, gouverne le monde verdoyant de Palma d'une poigne de fer à l'aide de son armée de robots et en imposant de lourdes taxes. Depuis quelques temps, les contrées de Palma ne sont plus sûres à cause de l'étrange apparition de monstres. Dans la ville de Camineet, la résistance s'active. Un matin, Alis, retrouve son frère Nero blessé à l'entrée de son village. Dans un dernier souffle, il demande à Alis de trouver un certain Odin pour l'aider à stopper Lassic. Ainsi commence l'histoire d'Alis pour venger son frère.
Le jeu :
Premier constat : c'est beau ! La Master System en a dans le ventre et ça se voit ! Les couleurs chatoient et les sprites des personnages et des monstres sont détaillés. L'intro est superbe et prend vraiment aux tripes.
Le jeu alterne phase d'explorations en vue aérienne, explorations de donjon en 3D et combats.
Oui oui, vous avez bien lu, de la 3D sur Master System.
Afin de botter le joli derrière de Lassic, 3 personnages joignent Alis dans sa lutte. Myau, un chat qui parle (Gelluck a rien inventé) expert en magie blanche, Odin, le gros barbare expert en armes et Noah, pouvant déchainer les éléments grâce à sa magie noire.
Nos compagnons vont voyager entre 3 planètes Palma, Motavia et Dezoris, respectivement planètes verdoyantes, de sable et de glace, chacune possédant sa faune et sa flore propre.
Le bestiaire est assez classique, des mouches aux dragons en passant par les araignées et les robots. Mention spéciales pour les humanoïdes et les dragons, monstres avec lesquels ont peut engager une conversation afin d'obtenir des renseignements et éviter le combat.
Les combats utilisent un système ressemblant à Dragon Quest, le monstre de face, les personnages invisibles. L'adversaire est toujours composé d'un seul monstre en un ou plusieurs exemplaires et il n'est pas possible de choisir sa cible précisément (ce qui est énervant quand il reste que 3 Pv à un $#&@! de mammouth).
Côté musiques, elles collent bien à l'ambiance du titre même si on a droit au minimum. Une musique pour chaque planète, une pour les combats, deux pour les villages, deux pour les donjons et basta. Elles ont néanmoins l'avantage d'être chacune assez longues et de ne pas boucler rapidement.
Phantasy Star est l'une des rares cartouches Master System à posséder des sauvegardes, jusqu'à 5 à la fois. Heureusement car la difficulté est assez élevée. Pas question de s'éloigner du village avant une petite période de leveling ou c'est la mort assurée (de même ne pas trainer sur la plage ou dans les forêts est une bonne idée). La durée de vie est conséquente, entre 20 et 30 heures pour finir le jeu, et on a même droit à quelques quêtes annexes et boss optionnels.
Conclusion :
Phantasy Star est un l'un des meilleurs jeux Master System mais aussi un des meilleurs RPGs de l'ère 8 bits. Malgrès une difficulté rebutante parfois, il est le digne prédécesseurs de Phantasy Star Online et l'un des piliers en matière de RPGs. Si l'anglais ne vous rebute pas, je vous le conseille fortement.
Les plus :
- Les graphismes
- L'univers innovant (pour l'époque)
- 3 planètes
- Des labyrinthes retords
Les moins :
- Groupes de monstres identiques uniquement
- On ne choisit pas qui attaquer
- Phase de leveling obligée
- Peu de musiques
Le 27 Mai 1986, Chunsoft sort l'un des premiers (si ce n'est LE premier) RPGs console, Dragon Quest sur NES.
Le 18 Décembre 1987, Square sort ce qui doit être son dernier jeu, Final Fantasy.
2 jours plus tard, un jeu beaucoup moins connu apparait sur une console concurrente de la NES.
Sega commence une série qui perdure encore aujourd'hui, Phantasy Star.
L'histoire :
C'est ici. Résumé pour les non-anglophones :
Lassic, le tyran, gouverne le monde verdoyant de Palma d'une poigne de fer à l'aide de son armée de robots et en imposant de lourdes taxes. Depuis quelques temps, les contrées de Palma ne sont plus sûres à cause de l'étrange apparition de monstres. Dans la ville de Camineet, la résistance s'active. Un matin, Alis, retrouve son frère Nero blessé à l'entrée de son village. Dans un dernier souffle, il demande à Alis de trouver un certain Odin pour l'aider à stopper Lassic. Ainsi commence l'histoire d'Alis pour venger son frère.
Le jeu :
Premier constat : c'est beau ! La Master System en a dans le ventre et ça se voit ! Les couleurs chatoient et les sprites des personnages et des monstres sont détaillés. L'intro est superbe et prend vraiment aux tripes.
Le jeu alterne phase d'explorations en vue aérienne, explorations de donjon en 3D et combats.
Oui oui, vous avez bien lu, de la 3D sur Master System.
Afin de botter le joli derrière de Lassic, 3 personnages joignent Alis dans sa lutte. Myau, un chat qui parle (Gelluck a rien inventé) expert en magie blanche, Odin, le gros barbare expert en armes et Noah, pouvant déchainer les éléments grâce à sa magie noire.
Nos compagnons vont voyager entre 3 planètes Palma, Motavia et Dezoris, respectivement planètes verdoyantes, de sable et de glace, chacune possédant sa faune et sa flore propre.
Le bestiaire est assez classique, des mouches aux dragons en passant par les araignées et les robots. Mention spéciales pour les humanoïdes et les dragons, monstres avec lesquels ont peut engager une conversation afin d'obtenir des renseignements et éviter le combat.
Les combats utilisent un système ressemblant à Dragon Quest, le monstre de face, les personnages invisibles. L'adversaire est toujours composé d'un seul monstre en un ou plusieurs exemplaires et il n'est pas possible de choisir sa cible précisément (ce qui est énervant quand il reste que 3 Pv à un $#&@! de mammouth).
Côté musiques, elles collent bien à l'ambiance du titre même si on a droit au minimum. Une musique pour chaque planète, une pour les combats, deux pour les villages, deux pour les donjons et basta. Elles ont néanmoins l'avantage d'être chacune assez longues et de ne pas boucler rapidement.
Phantasy Star est l'une des rares cartouches Master System à posséder des sauvegardes, jusqu'à 5 à la fois. Heureusement car la difficulté est assez élevée. Pas question de s'éloigner du village avant une petite période de leveling ou c'est la mort assurée (de même ne pas trainer sur la plage ou dans les forêts est une bonne idée). La durée de vie est conséquente, entre 20 et 30 heures pour finir le jeu, et on a même droit à quelques quêtes annexes et boss optionnels.
Conclusion :
Phantasy Star est un l'un des meilleurs jeux Master System mais aussi un des meilleurs RPGs de l'ère 8 bits. Malgrès une difficulté rebutante parfois, il est le digne prédécesseurs de Phantasy Star Online et l'un des piliers en matière de RPGs. Si l'anglais ne vous rebute pas, je vous le conseille fortement.
Les plus :
- Les graphismes
- L'univers innovant (pour l'époque)
- 3 planètes
- Des labyrinthes retords
Les moins :
- Groupes de monstres identiques uniquement
- On ne choisit pas qui attaquer
- Phase de leveling obligée
- Peu de musiques
Par lectorat le 18 juillet 2008, 00:03 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
Sinon Phantasy Star j'ai un vague souvenir d'avoir vu quelqu'un y jouer quand j'avais 4/5 ans. Et ça me faisait chier parce que je voulais qu'il mette la cartouche de Sonic 2. Bordel.
Sauf que j'étais con à l'époque: Sonic 2 sur Master System c'est pas pareil. Du coup je crois me souvenir très vite que je pensais jouer à un Sonic spécial. Un truc inédit. Youhou.
La suite est splendiose également, le 4, sur Megadrive, m'a beaucoup plu (moins de leveling, plus d'histoire).
Rien a redire ces premiers jeux RPG's ils en avaient dans le ventre et se contentez pas seulement d'avoir des graphismes .
x.X powned by a game ...
Et merci nyoronyolo !(sinon pour le nom c'est ça tu as une bonne mémoire !)