Onegai Twins - Finale
La série déjà discutée dans cette colonne ici puis là vient de s'achever au 12ème épisode. J'ai toujours considéré que finir sur autre chose que le n°13 ou 26 est un coup de pute envers les spectateurs, puisqu'ils ne sont pas psychologiquement préparés à affronter la fin de la série. Personnellement, j'ai pour habitude de fredonner les premières notes de l'Internationale en lançant la lecture d'une finale...
Disons-le avant que je dise une bêtise: ça va être dur d'en parler sans faire du spoiler. Ejectons donc tout de suite l'avis personnel, si vous le voulez bien, et ensuite on spoilera un peu après avoir prévenu les foules.
Onegai Twins est donc une série qui avait mal commencé, en marchant sur les pas du fan-service d'Onegai Teacher, ce qui n'allait pas du tout avec une délicate histoire de jumeaux orphelins - avouez que c'est autre chose qu'un type qui se marie avec une institutrice à gros seins venue d'une autre planète. Twins a remonté la pente d'une façon surprenante pour raconter une tendre histoire sans se prendre la tête ou tomber dans le graveleux, tout en restant d'un très bon niveau technique. Cellulos superbement colorés, animation de bonne facture, BGM qui se laisse écouter et seiyuus bien dans leur rôle.
La fin arrive donc comme je l'avais prévue: happy-end obligatoire sous le signe du WAFF. C'est un mal? Non. J'ai pas passé un mauvais moment devant Onegai Twins, mais ce n'est pas non plus une série au-dessus de la moyenne. Et même si ces dernières années, la Japanime prend un malin plaisir à se surpasser et à réécrire les règles à grands coups de Wolf's Rain, Last EXILE, Read or Die et autres, il faut bien faire quelques animes standards de temps à autres, au minimum pour faire facilement de l'argent sans prendre de risque. Chobits, Mahoromatic, Tokyo Underground ou les Onegai sont là pour ça.
Est-ce que je vous recommande de mater Twins? Non. Comme séries intimistes, tendres et pas déprimantes, “I! My! Me! Strawberry Eggs”, “Fruits Basket” ou “Kareshi Kanojo No Jijou” méritent largement plus que vous gaspilliez quelques heures de votre existence à les regarder - surtout qu' “I! My! Me!” est une série tellement étonnante et sortie de nulle part (contrairement à Furuba et KareKano) qu'elle mérite votre attention. Twins est dans la norme, et R-L.net ne se lit pas pour y rester.
Et maintenant, SPOILER CENTRAL! Surlignez le texte si vous avez vu tout Onegai Twins ou n'avez pas l'intention de le mater. Mais bon, vous gênez pas dans les commentaires, hein...
Ainsi, Karen (la gomen-girl) est la soeur de son frère (sic) et Mina devient sa femme. Jusqu'au dernier moment, on se demande pourquoi est-ce que Mina, l'autre fille, a elle aussi les yeux bleus et la foutue photo commune aux trois personnages...
On a justement notre réponse au dernier moment, à la fin du générique: bien que le frangin soit ambigu dans ses paroles, on devine qu'ils sont finalement triplés: il affirme que c'est Mina et lui sur la photo et que Karen “dormait à ce moment”. Wow.
Donc, dans leur tradition des non-dits et de leur esprit ouvert, nos amis japonais n'ont pas pu s'empêcher de taper dans ce que nous autres occidentaux bornés appellons de l'inceste. Bien que la production nipponne ait vraiment attendu le tout dernier moment de la série pour lâcher la révélation, je suis curieux de savoir comment les américains feront passer la pilule dans leur version - en supposant qu'ils croient les fans encore assez étroits d'esprits pour ne pas laisser passer ça... Qui parie qu'ils couperont tout simplement les voix pour mieux écouter le générique de fin?
Disons-le avant que je dise une bêtise: ça va être dur d'en parler sans faire du spoiler. Ejectons donc tout de suite l'avis personnel, si vous le voulez bien, et ensuite on spoilera un peu après avoir prévenu les foules.
Onegai Twins est donc une série qui avait mal commencé, en marchant sur les pas du fan-service d'Onegai Teacher, ce qui n'allait pas du tout avec une délicate histoire de jumeaux orphelins - avouez que c'est autre chose qu'un type qui se marie avec une institutrice à gros seins venue d'une autre planète. Twins a remonté la pente d'une façon surprenante pour raconter une tendre histoire sans se prendre la tête ou tomber dans le graveleux, tout en restant d'un très bon niveau technique. Cellulos superbement colorés, animation de bonne facture, BGM qui se laisse écouter et seiyuus bien dans leur rôle.
La fin arrive donc comme je l'avais prévue: happy-end obligatoire sous le signe du WAFF. C'est un mal? Non. J'ai pas passé un mauvais moment devant Onegai Twins, mais ce n'est pas non plus une série au-dessus de la moyenne. Et même si ces dernières années, la Japanime prend un malin plaisir à se surpasser et à réécrire les règles à grands coups de Wolf's Rain, Last EXILE, Read or Die et autres, il faut bien faire quelques animes standards de temps à autres, au minimum pour faire facilement de l'argent sans prendre de risque. Chobits, Mahoromatic, Tokyo Underground ou les Onegai sont là pour ça.
Est-ce que je vous recommande de mater Twins? Non. Comme séries intimistes, tendres et pas déprimantes, “I! My! Me! Strawberry Eggs”, “Fruits Basket” ou “Kareshi Kanojo No Jijou” méritent largement plus que vous gaspilliez quelques heures de votre existence à les regarder - surtout qu' “I! My! Me!” est une série tellement étonnante et sortie de nulle part (contrairement à Furuba et KareKano) qu'elle mérite votre attention. Twins est dans la norme, et R-L.net ne se lit pas pour y rester.
Et maintenant, SPOILER CENTRAL! Surlignez le texte si vous avez vu tout Onegai Twins ou n'avez pas l'intention de le mater. Mais bon, vous gênez pas dans les commentaires, hein...
Ainsi, Karen (la gomen-girl) est la soeur de son frère (sic) et Mina devient sa femme. Jusqu'au dernier moment, on se demande pourquoi est-ce que Mina, l'autre fille, a elle aussi les yeux bleus et la foutue photo commune aux trois personnages...
On a justement notre réponse au dernier moment, à la fin du générique: bien que le frangin soit ambigu dans ses paroles, on devine qu'ils sont finalement triplés: il affirme que c'est Mina et lui sur la photo et que Karen “dormait à ce moment”. Wow.
Donc, dans leur tradition des non-dits et de leur esprit ouvert, nos amis japonais n'ont pas pu s'empêcher de taper dans ce que nous autres occidentaux bornés appellons de l'inceste. Bien que la production nipponne ait vraiment attendu le tout dernier moment de la série pour lâcher la révélation, je suis curieux de savoir comment les américains feront passer la pilule dans leur version - en supposant qu'ils croient les fans encore assez étroits d'esprits pour ne pas laisser passer ça... Qui parie qu'ils couperont tout simplement les voix pour mieux écouter le générique de fin?
Par Raton-Laveur le 16 octobre 2003, 21:03 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Onegai Twinscest comme dirait l'autre.
Cela peut-être du à une erreur de ma mémoire, ou à une traduction aléatoire, bref, voila comment j'ai compris la chose :
Karen et Maiku sont frère et soeur, tandis que Mina est une amie d'enfance habituée à jouer avec eux.
Toutefois il est parfaitement possible que se sois moi qui n'ai rien compris à l'affaire, j'aimerais un autre avis sur la question.
D'autant plus que puisque la vérité est découverte par Karen dans le journal intime de la mère, elle aurait vite su si ils avaient été triplés.
C'est juste la coïncidence que Miina soit également métissée (yeux bleus) qui est étonnante.
Mina n'a aucun lien est l'etrangere et Karen la soeur !
donc la relation Mina & Miku n'est pas incestueuse, il semble que mina est bien vecu étant enfant avec eux !
La vérité c'est que c'est toi et moi.
Karen: Je faisais une petite sieste.
Maiku: Donc tu vois Miina nous etions tous ensemble bien avant ça.
Comme Maintenant... Et nous continurons... Pour toujours.
Donc on peut l'interpreter comme on veut mais la solution la plus vraisemblable reste celle de Rince^^ (Ouf je prefere celle la^^)