Ghost In The Shell: patch de traduction
Dans cet article, j'ai parlé de pages manquantes dans la version française du manga Ghost In The Shell. Certains se demandent toujours de quoi je parle, aussi peut-être est-il temps de régler la chose une fois pour toutes - surtout que GITS a quand même pas loin de dix ans.
Version courte: les éditions Glénat font un boulot de merde, et GITS n'a pas fait exception. Version moyennement longue: leur traduction est basée sur la version américaine, parce qu'ils sont trop flemmards pour bosser à partir de la version japonaise. Or, la version US du manga a été modifiée par Masamune Shirow himself afin qu'il ne soit pas interdit là-bas aux moins de 18 ans. Car oui, ces pages sont cochonnes.
Voici donc le patch de traduction pour la version française de Ghost In The Shell, concocté avec amour par un site très sympa mais très moche, raton-laveur.net . Téléchargez, décompressez, lisez le fichier joint, imprimez les pages et glissez-les dans votre volume 1 français. Merci tonton Raton!
Et puisque l'actu Shirow est assez chargée en 2004, entre le film Innocence qui sort chez nous en décembre et qui a fait partie de la sélection officielle à Cannes ou le film Apple Seed, j'en rajoute une louche dans les explications. En France, il y a trois volumes de Ghost. Or au Japon, il n'y a que Ghost In The Shell 1 et 2. Pourquoi? La faute à Glénat, encore une fois. Au Japon, Ghost In The Shell est composé de deux volumes - sur lesquels se base le film sorti il y a quelques années -, et Ghost In The Shell 2 se nomme Man Machine Interface. Glénat avait édité les deux premiers tomes en les numérotant avec de gros chiffres romains, comme s'il s'agissait d'une séquelle alors que les deux livres étaient liés; si vous ne comprenez pas, pensez au film Kill Bill qui a été coupé en deux (pas par Tarantino mais par son abruti de producteur, Harvey Weinstein, celui qui avait voulu raccourcir Mononoke Hime). Quelques années plus tard, quand Shirow a fait Man Machine Interface, une vraie suite à GITS, Glénat s'est retrouvé bien con et l'a nommé "Ghost In The Shell 3", tout en prenant bien soin de foirer encore plus la VF. Enfin, tant qu'il y aura des fans...
Version courte: les éditions Glénat font un boulot de merde, et GITS n'a pas fait exception. Version moyennement longue: leur traduction est basée sur la version américaine, parce qu'ils sont trop flemmards pour bosser à partir de la version japonaise. Or, la version US du manga a été modifiée par Masamune Shirow himself afin qu'il ne soit pas interdit là-bas aux moins de 18 ans. Car oui, ces pages sont cochonnes.
Voici donc le patch de traduction pour la version française de Ghost In The Shell, concocté avec amour par un site très sympa mais très moche, raton-laveur.net . Téléchargez, décompressez, lisez le fichier joint, imprimez les pages et glissez-les dans votre volume 1 français. Merci tonton Raton!
Et puisque l'actu Shirow est assez chargée en 2004, entre le film Innocence qui sort chez nous en décembre et qui a fait partie de la sélection officielle à Cannes ou le film Apple Seed, j'en rajoute une louche dans les explications. En France, il y a trois volumes de Ghost. Or au Japon, il n'y a que Ghost In The Shell 1 et 2. Pourquoi? La faute à Glénat, encore une fois. Au Japon, Ghost In The Shell est composé de deux volumes - sur lesquels se base le film sorti il y a quelques années -, et Ghost In The Shell 2 se nomme Man Machine Interface. Glénat avait édité les deux premiers tomes en les numérotant avec de gros chiffres romains, comme s'il s'agissait d'une séquelle alors que les deux livres étaient liés; si vous ne comprenez pas, pensez au film Kill Bill qui a été coupé en deux (pas par Tarantino mais par son abruti de producteur, Harvey Weinstein, celui qui avait voulu raccourcir Mononoke Hime). Quelques années plus tard, quand Shirow a fait Man Machine Interface, une vraie suite à GITS, Glénat s'est retrouvé bien con et l'a nommé "Ghost In The Shell 3", tout en prenant bien soin de foirer encore plus la VF. Enfin, tant qu'il y aura des fans...
Par Raton-Laveur le 05 septembre 2004, 20:04 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Je suis deg, Glénat a merdé grave, j'aurai du vérifier avant de me procurer ce tome, l'impression est à l'envers, discréditant presque le scénario et les dessins de Masamune Shirow (et encore je passerai sur les pages censurées).
Est-ce que les éditeurs employés par Glénat pensent à relire ou à ce renseigner les torchons qu'ils publient...?
Encore heureux j'ai payé moins de 10€ pour le massacre d'une oeuvre dont les dessins m'ont fait baver dans un défunt magazine il y a quelque années de cela...
mention spéciale pour la scène où Motoko II se fait pirater son bras droit, qui apparait comme le bras gauche sur le dessin, vraiment, il faut être particulièrement stupide pour faire ça, beurrrk !!! (heureusement les notes de l'auteur sont traduits potablement)
Du coup je ne sais pas si tous les tomes ont souffert des même séquelles, mais mieux vaut oublier Glénat... est-ce que la version anglaise souffre du même problème?
lol, (..."les notes de l'auteur traduites potablement"), euh pas trop non, j'aurais du me relire moi aussi...
J'ai achete la version allemande, il y a quelques annees.
Impression a la japonaise, qualite papier correcte (oblige, vu l'emploi de la couleur)
Et traduction... ben mes connaissances en Japonais sont trop limitees.
Je dirais que c'est bien ecrit et que le cote obscur de l'histoire reside dans le scenario de Shirow qui necessite plus d'une relecture consecutive par jour pour entrevoir le bout du t... non rien, juste le trou du cul de l'heroine, en fait.
M.
aye, j'ai oublie de marquer que je parle de Manmachine Interface dans le post precedent.
M.
Arf ! le patch de traduction est corompu
C’est corrigé.
Ha bonne trouvaille. Lol ils ont censuré et même l'édition imprimée en 2023 l'ait toujours, je note que la qualité de la trad n'est pas folle, il y'a des tas de dialogues qui n'ont pas l'air d'avoir été relus tellement ça sonne mal, et aussi comme pour Blame, il semble que les traducteurs n'y connaissent rien à l'informatique, ce qu'on peut remarquer dès le début au fait que quand ça parle d'IA, ils écrivent AI par exemple... Et les notes d'auteurs éparpillées là où ils le pouvaient, c'est à dire là où c'est difficilement lisible plutôt que de les mettre à la place des notes en japonais que personne ne comprend, c'est une super idée, bravo aux rédacs de Glénat (-_o)b