Meteos
Poussé par un journaliste tellement accro qu'il en a parlé sur blog ET sur papier, je suis allé chercher Meteos (oh les jolis fonds d'écran)pour aérer ma DS qui bouffe exclusivement du chien depuis bientôt deux semaines. J'ai aussi pris Advance Wars Dual Strike pour voir l'évolution du cul de Nell, mais parlons d'une seule drogue à la fois si vous le voulez bien. D'ailleurs, juste avant d'agrandir Firefox pour écrire ce billet, j'ai été pris d'une curieuse envie de réorganiser les icônes sur mon bureau.
Première chose à savoir : ce n'est pas le croquet de papa. Meteos n'est pas un jeu qui adhère au concept de Miyamoto selon lequel n'importe qui devrait pouvoir prendre la manette (la télécommande ?) et immédiatement comprendre comment ça marche. Le concept de base est déjà difficile à expliquer par écrit, mais le tutorial ne prend même pas la peine d'expliquer les gestes qui sauvent et que le programme autorise. Basiquement, on peut déplacer les cubes dans leur propre colonne (donc uniquement dans un glissement vertical) afin de les grouper au moins par 3, horizontalement ou verticalement. Une fois créé, ledit groupe ne disparaît pas mais s'envole carrément pour disparaître, pourvu que les cubes qu'il emporte avec lui ne soient pas trop lourds, auquel cas il faut lui donner un coup de pouce en continuant les combinaisons pour l'alléger ou le pousser vers les cieux.
C'est un puzzle-game avec des cubes qui tombent dans une fosse, d'accord, mais clairement réservé au noyau dur. Evidemment parce que ça va très vite, mais aussi parce que le système est vicieux. Je m'explique : pour bien jouer, il faut avoir beaucoup de pièces, que vous assemblez avant de les éjecter hors de l'écran. D'habitude dans ces jeux, on essaie de garder l'écran aussi vide que possible, or ici nous sommes obligés de le remplir. Il y a d'ailleurs un bouton à l'écran (ainsi que les touches L et R) dont l'unique fonction est d'accélérer la chute des cubes au loisir du joueur : dans n'importe quel Tetris-like, c'est carrément donner le bâton pour se faire battre ! Dans les autres jeux, vous commencez à transpirer quand l'écran se remplit ; ici, ce dernier est aussi bourré que l'anus d'un métrosexuel fraîchement débarqué en prison. Rester calme dans une situation habituellement stressante : un véritable réapprentissage du zen.
Tout ceci est encore compliqué par le terrain sur lequel on joue : chaque "planète" a sa propre gravité, préférant les groupes horizontaux, verticaux, petits ou grands. Mais c'est un peu comme avec Bomberman avec le tableau basique : le gameplay est déjà si technique sur une planète normale qu'aller voir ailleurs serait de l'acharnement neuronal. Cependant, Meteos prend un malin plaisir à nous promener d'astre en astre, et le mode multijoueur permet à chaque joueur de choisir son monde de prédilection. Car la voilà, l'idée : dans Bomberman, les cartes supplémentaires sont des couches toutes molles empilées au fil des versions sur un concept qui n'en a pas besoin car fait de béton armé, avec des barres à mine et des plaques d'acier dedans. Mais dans Meteos, ces ajouts sont partie intégrante du jeu : il s'agit peut-être d'un des premiers puzzle-games qui aille véritablement compliquer les règles de base avec de nombreux paramètres. Je n'ai jamais vraiment adhéré aux ajouts de Puyo Pop Fever sur la base de Puyo Puyo ; encore une fois, Meteos est complexe à la base, et l'idée de le compliquer par une éventuelle suite semble déjà plus que douteuse, au point d'espérer que ce titre restera à l'état d'un one-shot qui a tout dit. Aux neurones brûlés, le jeu vidéo reconnaissant.
J'ai déjà dit que c'était réservé aux habitués des cubes qui tombent ? Ce jeu est taillé pour eux : les menus et la musique semblent tout droit sortis d'un jeu HAL Laboratory - et pour cause, puisque le géniteur est Masahiro Sakurai, également papa de Smash Bros Melee et de Kirby. Une autre preuve du public visé : allez dans le mode Réseau, et le fond sonore est une sorte de code morse pour signifier que la console cherche d'autres joueurs - puis allez dans Créer Groupe, et ces sifflements se transforment progressivement en une mélodie résolument 8-bits, régressive à en jurer que le musico a inclus un morceau qu'il avait composé 20 ans plus tôt. En opposition complète avec Lumines, l'autre jeu de Q? Entertainement, au concept simplissime et au rythme bien plus lent. D'aucuns jureraient que Meteos est réservé aux connaisseurs qui joueront sur DS, alors que Lumines s'adresse à un public PSP bien plus large, qui préfère être limité par son score à battre plutôt que par une pluie de cubes poussant au Game Over : un pour hardcore gamer, un autre pour casual gamer... Avec chacun sa console ?
Première chose à savoir : ce n'est pas le croquet de papa. Meteos n'est pas un jeu qui adhère au concept de Miyamoto selon lequel n'importe qui devrait pouvoir prendre la manette (la télécommande ?) et immédiatement comprendre comment ça marche. Le concept de base est déjà difficile à expliquer par écrit, mais le tutorial ne prend même pas la peine d'expliquer les gestes qui sauvent et que le programme autorise. Basiquement, on peut déplacer les cubes dans leur propre colonne (donc uniquement dans un glissement vertical) afin de les grouper au moins par 3, horizontalement ou verticalement. Une fois créé, ledit groupe ne disparaît pas mais s'envole carrément pour disparaître, pourvu que les cubes qu'il emporte avec lui ne soient pas trop lourds, auquel cas il faut lui donner un coup de pouce en continuant les combinaisons pour l'alléger ou le pousser vers les cieux.
C'est un puzzle-game avec des cubes qui tombent dans une fosse, d'accord, mais clairement réservé au noyau dur. Evidemment parce que ça va très vite, mais aussi parce que le système est vicieux. Je m'explique : pour bien jouer, il faut avoir beaucoup de pièces, que vous assemblez avant de les éjecter hors de l'écran. D'habitude dans ces jeux, on essaie de garder l'écran aussi vide que possible, or ici nous sommes obligés de le remplir. Il y a d'ailleurs un bouton à l'écran (ainsi que les touches L et R) dont l'unique fonction est d'accélérer la chute des cubes au loisir du joueur : dans n'importe quel Tetris-like, c'est carrément donner le bâton pour se faire battre ! Dans les autres jeux, vous commencez à transpirer quand l'écran se remplit ; ici, ce dernier est aussi bourré que l'anus d'un métrosexuel fraîchement débarqué en prison. Rester calme dans une situation habituellement stressante : un véritable réapprentissage du zen.
Tout ceci est encore compliqué par le terrain sur lequel on joue : chaque "planète" a sa propre gravité, préférant les groupes horizontaux, verticaux, petits ou grands. Mais c'est un peu comme avec Bomberman avec le tableau basique : le gameplay est déjà si technique sur une planète normale qu'aller voir ailleurs serait de l'acharnement neuronal. Cependant, Meteos prend un malin plaisir à nous promener d'astre en astre, et le mode multijoueur permet à chaque joueur de choisir son monde de prédilection. Car la voilà, l'idée : dans Bomberman, les cartes supplémentaires sont des couches toutes molles empilées au fil des versions sur un concept qui n'en a pas besoin car fait de béton armé, avec des barres à mine et des plaques d'acier dedans. Mais dans Meteos, ces ajouts sont partie intégrante du jeu : il s'agit peut-être d'un des premiers puzzle-games qui aille véritablement compliquer les règles de base avec de nombreux paramètres. Je n'ai jamais vraiment adhéré aux ajouts de Puyo Pop Fever sur la base de Puyo Puyo ; encore une fois, Meteos est complexe à la base, et l'idée de le compliquer par une éventuelle suite semble déjà plus que douteuse, au point d'espérer que ce titre restera à l'état d'un one-shot qui a tout dit. Aux neurones brûlés, le jeu vidéo reconnaissant.
J'ai déjà dit que c'était réservé aux habitués des cubes qui tombent ? Ce jeu est taillé pour eux : les menus et la musique semblent tout droit sortis d'un jeu HAL Laboratory - et pour cause, puisque le géniteur est Masahiro Sakurai, également papa de Smash Bros Melee et de Kirby. Une autre preuve du public visé : allez dans le mode Réseau, et le fond sonore est une sorte de code morse pour signifier que la console cherche d'autres joueurs - puis allez dans Créer Groupe, et ces sifflements se transforment progressivement en une mélodie résolument 8-bits, régressive à en jurer que le musico a inclus un morceau qu'il avait composé 20 ans plus tôt. En opposition complète avec Lumines, l'autre jeu de Q? Entertainement, au concept simplissime et au rythme bien plus lent. D'aucuns jureraient que Meteos est réservé aux connaisseurs qui joueront sur DS, alors que Lumines s'adresse à un public PSP bien plus large, qui préfère être limité par son score à battre plutôt que par une pluie de cubes poussant au Game Over : un pour hardcore gamer, un autre pour casual gamer... Avec chacun sa console ?
Par Raton-Laveur le 20 octobre 2005, 16:43 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
on peut trouver out leurs jeux depuis la famicom ^^
Si.
Pour les hallucinations à la Cormano, j'ai un aveu à faire. Depuis des années, quand je vois un décor par une fenêtre, je cherche inconsciemment à faire voyager des Lemmings de gauche à droite. Voilà, c'est dit. Même pas honte.
Que nous arrive-t-il? O_O
Mon dieu... Même le site du jeu est addictif... J'ai quand même eu un des Meteos sur le site qui a choppé mon pointeur et qui a pas voulu le lacher ^^;
Et dire que je vais te pourrir à ce jeu un jour... J'en ai déjà mal pour toi :p