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raton-laveur.net : le site d'un otaku idiot avec une peluche

Général

25 décembre 2005

Enfin une occasion de regarder la télé

Parce que mine de rien, je suis du genre à déprogrammer TF1 sur les téléviseurs pour être accueilli par la neige statique avant d'allumer une console... Ce soir, la suscitée chaine hertzienne (celle du temps de cerveau disponible, vous savez) passe Casino Royale. Autrement dit, le film de 007 non-officiel et sérieusement parodique (oxymore ?), puisque le producteur de l'époque n'avait pu acquérir les droits du roman auprès de Ian Fleming. Cependant, la situation va être normalisée sous peu, puisqu'il s'agit du prochain James Bond en cours de réalisation, avec au passage la retraite de Pierce Brosnan. Enfin bon, comme on est sur TF1, ça passe à 0h 25.
Ce Casino Royale nouveau, c'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Mauvaise, parce que mine de rien, ce film officieux et désaxé était un joli pli dans le costume parfait de l'agent secret, une imperfection qui ajoutait au mythe. Bonne, parce qu'ils se sont enfin décidés à renvoyer Bond au temps de la Guerre Froide ; depuis GoldenEye, l'ennemi est petit, fauché, ou vire carrément à la SF ridicule dans des châteaux de glace. C'est pas William dans l'album "La Couleur de l'Enfer" de Lapinot (Lewis Trondheim) qui fait la remarque ? A un moment, ils vont au cinéma, et il se plaint qu'au lieu d'avoir vu des russes dans des tanks qui explosent, il a dû regarder des serbes dans des camions qui se plantent - ou un truc dans le genre, faudrait retrouver ce passage. Même Electronic Arts avait compris ça, puisqu'ils viennent de sortir Bons Baisers de Russie ! Il était temps, parce que dans Quitte ou Double, Q avait une nouvelle assistance en la délicieuse personne de Misaki Ito (*). C'est sympa, mais la manoeuvre pour écouler des disques chez les japonais se voit quand même un peu. En même temps, je m'en fous, je joue pas aux jeux EA. Et je regarde pas TF1 non plus, mais on peut quand même faire une exception...



Ah, ça n'a aucun rapport, mais si les menus de Sonic R dans la compilation Sonic Gems Collection sur GameCube font n'importe quoi, c'est parce que vous avez des bongos DK connectés à la console. Voilà, c'est dit. Un jour, ça aidera bien quelqu'un via Google d'avoir écrit ça ici.

24 décembre 2005

Soirée Libre

Comme James314 l'a indiqué la semaine dernière et comme je l'expliquais cette semaine à une de nos adorables participantes, il n'y aura pas de sesssion IRC dimanche soir, et encore moins la semaine prochaine. Non pas parce que nous (vous et moi) soyons des figures de proue d'une jeunesse décadente branchée et overbookée, mais parce que les derniers fragments d'amour-propre subistants (là par contre j'espère parler pour moi tout seul) interdisent de rester planté devant un invite IRC... et par conséquent, autant libérer votre agenda pour que vous puissiez profiter de vos cadeaux de Nowel, ou de votre entourage, ou trouver autre chose à faire. A l'inverse, ça aurait quand même été la grosse loose de vous dire "bon, pour ceux qui sont déprimés en ce jour de Noël ou de la Saint-Sylvestre, au lieu de vous mettre la tête dans le four, il y a une session IRC".

Mais si vous tenez à fuir le petit cousin pyromane et la grand-mère hépatique, y'aura quand même un article - yay pour le service minimal.



Cadeau de Nowel d'Ubi Soft : Aucune nouvelle des Fragdolls françaises. Voir un cliché de groupe photoshoppé d'un girls band artificiel (pléonasme) et faisant l'apologie du dernier Prince of Persia sur leur blog d'entreprise n'aurait pas vraiment compté comme un point fort de cette saison de fêtes. Merci Ubi, on en attendait pas moins de votre part.

21 décembre 2005

Christmas Emergency Shopping Guide

Pour ceux avec une GBA : Gunstar Future Heroes, yeah ! Ou Mario and Luigi Superstar Saga. S'il s'agit d'une GBA première génération, la SP ne vaut plus grand chose et économisera quelques rétines.

Pour ceux avec une Xbox : un starter pack XboxLive ou n'importe quel titre de l'hiver dernier, trouvable en occase pour (au pire) la moitié de son prix - cette règle vaut pour toutes les plate-fomes, peut-être à l'exception des portables. Les deux Halo sont vendus ensemble, OutRun2 ne coûte plus rien, Jade Empire est un peu court mais super, Unreal Championship 2 est sauvage mais demande d'être très concentré sur le pad... Ah et s'il vous plaît, donnez ses ailes à un ange en vous trouvant Otogi 2.
Il faut aussi absolument noter l'initiative de Nobilis, qui a sorti quelques jeux SNK cette année pour pas cher : Metal Slug 3 (Xbox) ou le pack KOF 00'+01' (ps2), et le mois dernier, Metal Slug 4 et KOF '02 pour le prix neuf de 30 € ! Petite attention adorable : les versions Xbox de ces deux-là sont activées XboxLive : on ne joue pas online, mais il y a un ranking et vous avez accès à votre liste d'amis (MS3 n'a que le ranking). Metal Slug 3 était sorti à 40 €, et ils ont compris que ça ne marcherait pas s'ils baissaient la barre de 10 € - ce qu'ils ont fait. Pour s'acheter une conscience après avoir téléchargé les roms quelques années plus tôt, faire l'éducation d'un petit cousin ou plus généralement redécouvrir des jeux d'arcade réalisés par des orfèvres de la 2D qui nous font réaliser la médiocrité de la production de cette année, yapamieux !

Pour ceux avec une psp : une batterie supplémentaire.

Pour ceux avec un Cube : Faute de Twilight Princess, les hits de la saison dernière. Paper Mario 2, Tales of Symphonia (préférez le premier au second), Viewtiful Joe 2... ou pourquoi pas, Killer7. Mettre à jour des manettes filaires avec des Wavebirds est également simple et sans risque de décevoir : grosse autonomie, système fonctionnant à la perfection, et des manettes, on en a jamais assez - au fait, ça devient pas dur à trouver ces Wavebirds ?
A 60 € pour un bongo et un jeu, les packs Donkey Konga sont également un excellent rapport fun/prix : Donkey Kong Jungle Beat est vraiment bonnard, et on est jamais à court de potes pour un Donkey Konga, peu importe la version. Je pourrais aussi recommander Dancing Stage Mario Mix, mais bon : 20 chansons c'est maigre, limité à deux joueurs, tapis Gamecube pas faciles à trouver (Nintendo France en vend au compte-gouttes par correspondance pour 20 €), donc c'est à réserver à un novice ou un collectionneur de DDR.

Pour ceux avec une DS : franchement, vous avez besoin d'aide ? Cette console n'est pas loin de l'époque d'or des 16-bits où on pouvait prendre n'importe quel jeu sans risque de faire une connerie... Kirby Power Paintbrush, Advance Wars DS (attention, il est corsé), Meteos, Nintendogs qui est - paraît-il - introuvable, et bien sûr, Mario Kart DS qui se vend par charters entiers. Si vous ne l'avez pas, il y a le pack avec la console (grise) pour 150 €... Pour les fans d'import, Ouendan, mais à moins de le trouver dans votre boutique spécialisée, c'est un peu tard pour la livraison par correspondance.

Pour ceux avec une ps2 : La Redoute a une sélection de produits pour eux. Cherchez l'erreur.

Pour ceux avec un pécé : Half-Life 2 si ce n'est pas déjà fait, Act of War qui vient de baisser, Ground Control 2 à 15 €, un Guild Wars qui vient d'être réédité dans une boîte toute pleine de jolies choses aux conditions expresses de déjà avoir une petite communauté dans le jeu pour accompagner le nouveau et que ce dernier ne soit pas fan de Sega, une ou plusieurs cartes pré-payées de World of Warcraft si vous cherchez quelque chose pour votre pote drogué (selon le niveau de gravité, vous pouvez préférer un bloc de savon). Enfin, Trackmania Sunrise Extreme, mais ne vous fiez pas à la config minimale sur la boîte, il est plus gourmand qu'on ne le pense.

Pour les mangas : règle de base : regardez sur l'étagère de la personne, cherchez les séries non terminées, et achetez les tomes suivants. Ou alors, commencez-lui une nouvelle série : Monster ou 20th Century Boys, Transparent, GTO, ou n'importe quelle série qui vous a tapé dans l'oeil et que vous n'avez pas encore eu l'occasion de faire découvrir à votre cible.

Pour les parents : un manga de Jirô Taniguchi.

Pour ceux avec un lecteur de DVD : le premier digipack Samurai Champloo avec 13 épisodes (c'est pas commun de la part de Dybex) pour 40 € (oula, c'est vraiment pas commun !). Et tiens, Dybex fait pareil pour Licenced by Royal ?! Ensuite, c'est comme les mangas : on regarde ce qui manque sur l'armoire et on complète.

Pour vos ennemis : Astérix - Le Ciel lui tombe sur la tête. Vous vous souvenez quand je parlais du racisme latent des fans de bédé franco-belge ? Voilà ce que ça donne quand un auteur s'y met. Effet secondaire garanti : souvenirs d'enfance envoyés aux chiottes.

20 décembre 2005

Troisième Semaine Quartier Libre - Aftermath

Woaw. Franchement, woaw. Toute la semaine dernière, vous, chers lecteurs, avez eu l'occasion de poster vos propres articles, comme ça, sans filtrage. Et cette occasion, vous lui avez déchiré ses vêtements, vous lui avez fait porter du cuir, vous l'avez fouettée et vous en avez fait votre esclave attitrée. D'un dimanche l'autre, vous avez écrit 24 textes, soit une moyenne d'un peu plus de 3 par jour. Je vous aime. Non, sérieusement, je me sens tout chose.

A peine une heure après avoir ouvert les portes, Poshu - un des lecteurs qui vit au Japon, ben oui - a inauguré la semaine avec un article sur Sengokushi Taisen, le jeu de stratégie-temps-réel-arcade-avec-cartes-à-collectionner (!), photos à l'appui. Comme vous aviez droit aux crédits illimités, le même Poshu a ensuite récidivé avec un résumé des principaux jeux du studio Teatime, l' "autre" boîte qui fait des jeux hentai en 3D, et une présentation de Honey and Clover, le premier"shojo pour mâles" depuis le fabuleux KareKano. La Gainax a toujours le vent en poupe, puisqu'il a été le déclencheur de pérégrinations mentales chez Rataime (qui signe là un triple combo de quartiers libres). Dans le genre "ma psyche fait du freestyle", il y a aussi TetraDavid qui se lamente de ne pas avoir de sujet, Feufollet qui ne veut pas qu'on le lise, ou Antlia et son truc qui parle qui ont tenté de caser le plus de liens tordus dans le même texte, et Légion qui a ouvertement avoué qu'il avait relevé le même défi lors de sa participation au sujet de RealArcade (tout en indiquant que son article sur l'économie du manga en France était à l'origine prévu pour ce quartier libre). Tant qu'on est dans les aveux éhontés et à en croire mes logs Trillian, c'est l'article d'Ichigo qui a soulevé le plus de réactions en privé. D'ailleurs, ce fut le seul texte publié le 14 décembre et le 15 a carrément été silencieux. A l'opposé, Pipomantis m'a chopé dans une ruelle sombre et m'a démonté une rotule avec son Opinel tellement il était dégoûté d'avoir eu si peu de commentaires sur son papier au sujet de Killer7. Comme quoi, le "lâchez vos coms" a ses supporters, contrairement à ma jambe droite qui elle ne peut plus me supporter.
Nous avons également eu la chance d'avoir un agent infiltré dans la beta très select de Dark And Light, le MMORPG encore plus overhypé que Daikatana et (presque) aussi décevant : je parle de mtd, qui a rappelé de quoi il s'agissait tellement le jeu traine depuis longtemps dans un premier texte qu'il a rédigé depuis son sac de couchage pour tromper l'attente de l'ouverture de la beta, et un autre après avoir goûté cette dernière et avant de se trancher les veines tellement le résultat était déprimant. Je compatis, vu que je suis empêtré dans celle de Face of Mankind. Le quartier libre, c'est surtout l'occasion de parler de choses que j'ai injustement ignorées : QCTX présente l'anime Kurau Phantom Memory qui est complètement passé hors de mon radar, Smog ShadowSeth qui avait abordé l'an dernier le RTS Perimeter revient avec le superbe Act of War. D'ailleurs, au retour de l'Epitanime 2005, Keul regardait son DVD de Midori No Hibi avec le suscité QCTX, et il lui a dit : "j'ai trouvé mon sujet pour le prochain Quartier Libre". Six mois plus tard, il tient sa promesse. Et dans la même convention, Adoru me fit jouer à Keio Flying Squadron 2 sur Saturn (le méchant étant un raton laveur nommé Docteur Pon avec un QI de 1400 qui ne se sépare jamais de la rubrique "Emplois" de son journal, allez comprendre), qui avait tapé dans l'oeil de Garric qui est trop content de nous en parler après avoir enfin trouvé un exemplaire. Peu après, le même Garric a fait un petit webcomic sur Nintendogs titré "Simon Belmont est un con" ! L'an dernier, il nous avait parlé de 20th Century Boys et m'avait carrément offert les deux premiers volumes tellement il était convaincu de la toute-puissance de ce manga ; le temps semble lui donner raison, puisque cette année, Klepto fait un nouvel article sur cette oeuvre de Naoki Urasawa (sa secte existe vraiment ou quoi ?). Tant qu'on est dans les dieux vivants, Pharaoh nous écrit une lettre d'amour à l'attention de Takeshi Kitano et tient à prendre la défense de Dolls (personnellement, ce film m'a abasourdi), et Yamato nous apprend la mort de Captain Jack en nous invitant à se recueillir sur une vidéo pleine de fesses (pas celle-là, une autre), et enfin Falk, qui aborde Blame! parce qu'il fait partie de ces gens accros à Tsutomu Nihei - et on les comprend. Et parce qu'après avoir autant parlé de hentai, il ne faut pas oublier que les lectrices de l'éditotaku sont merveilleuses, Midori prend le micro pour rappeler que comme pour les garçons, les femmes jouent aux jeux vidéo qui sont bons, tout simplement.

Et comme cette semaine était la vôtre, c'est James314 (le nombre sur le pseudo étant les premières décimales de Pi parce qu'il arrive à en mémoriser une bonne centaine) qui s'est chargé de faire spontanément le rappel pour la session IRC hebdomadaire, en précisant que c'était la dernière de l'année puisque les deux dimanche prochains seront assez chargés sans nos discussions sur la littérature congolaise du XVIIIème siècle. Enfin, à deux minutes de la fermeture, Rataime a bouclé le quartier libre avec cette illustration qui nous vaudra un procès pour violation de copyright, mais ô combien appropriée. Cette édition est tellement bonne que je ne sais vraiment pas ce qui se passera lors de la prochaine. Bravo et merci.

18 décembre 2005

1000 articles et rien n'a changé...

Par Rataime

Une petite megastructure à la campagne...

Deja dimanche soir... Il y a bien un manga dont j'aimerais vous parler, c'est Five Star Stories. Seulement la bête se cache, en VA plus qu'en VO d'ailleurs, et pour ma première participation, je préfèrerais causer d'un manga qui ne vous obligera pas à remuer ciel, terre, sites de vente en ligne et porte-monnaie à cause des frais de port, pour savoir de quoi je parle.
Il y a heureusement un second manga dont j'aimerais parler, qui n'est pas nouveau, mais heureusement hors du temps, et Raton n'en a pas parlé à ma connaissance, du moins pas à sa juste valeur^^ : BLAME!

Si je devais n'utiliser qu'une phrase pour décrire Blame!, ce serait celle-ci :
Pour moi, Blame! est au manga ce que Quake 3 est au jeu vidéo, Strapping Young Lad à la musique, ou encore la Lamborghini Diablo aux saloperies qui polluent :
Des trucs subtiles, certes, mais des trucs que l'on ressort régulièrement (Quake 3) ou non (la Diablo), mais dont on se dit à chaque fois que "p'tain, ça butait sévère à l'époque, et ça bute toujours aussi sévèrement aujourd'hui" (que ce soit d'un point de vue ambiance, design, intensité...).

Un de ces trucs qui nécessitent un minimum d'investissement de notre part pour en cerner la majestuosité (je me rappelle encore avoir feuilleté le 1er volume chez un certain agitateur depuis 1954, m'être dit "c'est moche", et l'avoir reposé... pauvre fou... enfin quand je dis ça, le bouquin ne date pas de 1954, moi non plus d'ailleurs, c'est l'agitateur dont je parle, et dont je ne sais pas trop ce qu'il agite d'ailleurs, mais passons), un de ces trucs sans compromis, qui créent leur propre genre en repoussant les limites de ce qui existait deja, un de ces trucs si différents de la production habituelle que vous ne pouvez pas les apprécier à demi-mesure. Soit vous les élevez au rang de culte, soit vous passez votre chemin. Accessoirement, un de ces trucs si atypiques, qu'il semble difficile pour son auteur de lui créer un successeur ayant la même "aura".

Blame! est donc l'un de ces petits chef-d'oeuvres, dont on se demande encore à l'heure actuelle quelle mouche eut piqué Glénat pour qu'ils l'éditent si rapidement (la version anglaise n'ayant quant à elle vu le jour que très récemment), nous gratifiant même du one-shot Noise, une histoire pré-Blame! (parue entre les volumes 7 & 8 de la série phare), éclaircissant au passage quelques points sur les bases de ce sombre univers.

Mais posons le décor. Ca tombe bien puisque c'est lui la star, avant même les personnages :
Peut-être sur terre, peut-être dans le futur. Du ciel ? Nope. De l'herbe ? Quedal. De l'eau ? Nada. Des gens ? Si peu...
Rien - ou presque - de tout cela, mais des murs, du béton, des constructions gigantesques encore et toujours, à perte de vue. L'univers de Blame! est une mégalopole chaotique et dégénérée dont l'ampleur n'aura de cesse de vous étonner.
Il n'y a tout simplement aucun repère, ni géographique ni temporel. Les rares récitatifs présents distilent des renseignements qui ne seraient guère utils qu'aux photons.

Car Blame! ne se "lit" pas, il se vit. Privé de tous repères, on ne peut que suivre Killy (le héros peu causant) dans ses pérégrinations sans destination précise apparente.
C'est une arme à double tranchant, car si vous accrochez au concept, alors vous voila embarqué dans une "lecture" sans équivalent. Sinon, c'est plutot mal parti, Blame! va vous sembler lent, vide, de la branlette pour fan de SF qui aime bien les guns qui font des gros trous... Car le volume 1 n'est en fait qu'une introduction à l'univers de Blame!. Sur les 240 pages que compte le bouquin, seules 64 contiennent des dialogues. Je dis dialogues, disons au moins une bulle, dans Blame!, un regard vaut souvent mieux qu'un long discours, ou bien ce qui aurait pû être un long discours est abruptement avorté par un coup de gun à positrons.
Le tome 2 permettra d'entrer dans le vif du sujet, quelquechose ayant visiblement foiré à grande échelle pour mettre le "monde" dans cet état. Mais 8 bouquins supplémentaires seront nécessaires pour le savoir, car Nihei distille les informations au compte-goutte, chaque indice apportant finalement plus de questions que de réponses.
Le rythme de la lecture est également au top, alternant phases d'action et d'exploration, alors qu'en arrière plan, l'intensité monte à mesure que les volumes passent et que les persos se grosbillisent, jusqu'à l'apocalypse (et la fin, que certains n'aimeront pas).

Malgrè ma première impression (je me suis longuement flagellé depuis, yeah !), le dessin n'est pas en reste, au contraire. Si les premiers volumes ne sont pas parfaits (les tronches se ressemblent beaucoup et sont parfois - même souvent - franchement moches), le style est deja très brut et spontané, les décors bénéficient quand à eux d'un soin et d'une compléxité sans pareil, Nihei étant architecte de formation. Par la suite, il laisse largement de côté l'utilisation de trames informatiques pour privilégier les nuances à la main, ce qui ne peut que mieux coller à l'ambiance du manga. Les designs - cross-overs entre alien, euh... Alien ,les Cenobites de Hellraiser, des endoskulls et un i-pod - sont à tomber par terre, tous les personnages un minimum importants font preuve de charisme tant stylistiquement que comportementalement, le dessin s'améliore sans cesse, jusqu'au somptueux et Tim-Burton-esque Log 64.

Bref, Blame! est une oeuvre qui sort de l'ordinaire, une sorte de mix entre l'excellent Vampire Hunter D (pour le grosbill asocial) et le sublime Tenshi No Tamago (pour l'ambiance, infiniment froide sans pour autant être malsaine, le poisson étant surement plus qu'une simple coïncidence) le tout à la sauce SF-cyberpunk. Pour les retardataires, ne le loupez pas.

Falk

Ne lisez pas ceci

Par Feufollet

Si vous lisez ces lignes, c’estque vous n’avez pas lu le titre, donc, je le répète : ne lisez pas ceci. Tout l’article qui va suivre n’est qu’une suite de épétions de la phrase « ne lisez pas ceci »sous toutes ses formes. Inutile donc d’aller plus avant, tout est dit : ne lisez pas ceci.

Bien, visiblement, vous continuez. J’ai affaire à un acharné à ce que je vois. Pourquoi continuer à lire. Je n'ai ni la verve ni la prestance du maître de céans (par contre, j’aime bien utiliser de vieux mots). Je ne vous parlerais ni de Hentai, ni de Japanime, et encore moins de Jeux Video. Quand aux geeckerie qui émaillent parfois cette rubrique, elles restent pour moi une énigme.
Je le répete, ne lisez pas ceci, c’est inutile, useless, inútil, unbrauchbar, nutteloos... grâce à Internet, je sais parler plein de langues… Mais comme vous le voyez, je n’ai toujours rien dit d’intéressant. Et je ne dirais rien d’intéressant de toutes manières. Aussi, je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez, alors qu’il y a tant de choses à voir, à faire, à signer. Par exemple, vous pourriez quitter Firefox (Internet Explorer, c’est le mal, mais en plus vieux) et aller lire les excellents mangas de Hitoshi Iwaaki (ah, Parasite), ou de Naoki Urasawa (ah, Monster).



Vous pourriez aussi lire la grande fresque spatiale (oui, je préfère ça à space opera) de Hamilton, je puis vous assurer qu’il n’y a rien eu de mieux en SF depuis Hyperion.


Tant qu’à faire, en passant, essayez donc de finir R-Type 3, vous savez, le seul jeu qui a réussi à vous faire casser une manette de SuperNes sur le carrelage du salon (sérieusement, si quelqu’un ici me disait qu’il a réussi à le finir, je lui prometerai mon admiration éternelle). Ou, à la limite, si vous tenez à rester sur votre Mac (ou pécé pour quelques-uns d’entre nous), je ne sais pas, faites quelque chose d’utile, Devenez un Jedi, détruisez l’étoile noire, sauvez un petit chat

Bref, si vous continuez à lire cet article, c’est pour de mauvaises raisons. Vous voyez, je suis arrivé au milieu de mon écrit, et qu’ai-je fait ? Je vous ai donné trois liens tous issus de l’excellent kopikol, et j’ai fait mon malin avec babelfish. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, En plus, comme il y a de fortes chances pour que vous ayez déjà lut Parasite, l’Aube de la nuit et Monster (non ? Et qu’attendez vous au juste ?), la lecture de ce pamphlet aura été pour vous une perte de temps.

Et vous continuez pourtant… Vous espérez en savoir plus sur moi (on peut toujours rêver)? Rassurez-vous, d’ici à la fin du texte, je ne vais que m’interroger sur les différentes raisons qui pourraient vous pousser à continuer de lire et les démonter unes à unes.Vous espérez peut-être que je vais rajouter d’autres liens avant la fin ? Pourtant non, vous voyez bien qu’il n’y a plus de texte en bleu. Visiblement, cela ne suffit pas à vous décourager. Mais alors pourquoi donc vous entêter ? Par jeu ? parce que vous avez juré sur la tombe de Sonic (il est mort à la fin de Sonic 3D si je me souvient bien) que vous lirirez tous les articles qui serons publiés ici. Alors, je vous rassure, Sonic comprendra tres bien qu’on ne lise pas ce qu’a écrit un pauvre type qui n’a même pas réussi à lui faire passer la deuxième zone de ses deuxième aventures (aspirine ?).

Vous vous attendez peut être à une chute spirituelle ? Et bien non, à la fin, je vais seulement dire que si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est que vous n’aviez vraiment rien de mieux à faire, et que si vous vous êtes ennuyés, on ne pourra pas dire qu’on ne
vous aura pas prévenu…

Oh! My dear, 16 o'clock, it's Teatime!

_Dis dis, Poshu, comment ce fait il que tu puisses aussi bien résister au fan service, au moe² et détester tout ce qui contient trop de choses de ce genre?
_C'est par ce que j'utilise du Hentai (*) mon petit!
_Comme Raton?
_Ouais, mais en intraveineuse, ca m'évite de compter le nombre de pages sans seins dans Dark Crimson.
_Waaaah... Et t'as pas honte de raconter ta vie sur le blog de quelqu'un d'autre?
_Meuh non... Imagines que je suis William Black, et tout de suite tu me trouveras à ma place!

Comme le patron couvre pas mal l'actu Illusion, je vais parler d'un autre studio de jeux cochon en 3D: Teatime.
Teatime, c'est un peu le coté pile, si Illusion est le coté face (et vice et versa): si Illusion aime les gros seins, chez Teatime, on est plus loli; quand Illusion adopte un rendu plus ou moins réaliste, Teatime se promène dans le cell-shading. Bref, Teatime a tout pour plaire!
Petit tour d'horizon de 3 jeux dont ils sont responsables. Je tiens à noter que leurs jeux alternent souvent phases digico et phases coquines interactives.

Maiden breeder 2:
Vous connaissez Princess Maker de Gainax? Bah le principe est grosso modo le même principe: il faut choisir un planning pour développer les qualités d'une fillette (parmi les 4 demoiselles disponibles); sauf que ces qualités sont... euh... moins visibles sur un trônes et plus perceptibles dans un lit quoi.
Voilà une page du site officiel qui illustre de belle manière le "gameplay" et aussi certaines possibilités qui peuvent choquer, mais on est au japon, hein!
Le système de positions est assez simple: à chaque position, on a le droit à 1 ou plusieurs suites. Un arbre des possibilités sympa sans être immense

RealTime Lovers:
Le jeu le plus aboutit de la branche principale de Teatime (j'y reviendrais après), et un de mes jeux Hentai préféré, je ne pourrais que trop vous conseiller d'y jeter un coup d'oeil; par ce que c'est très beau. Comme (presque) toujours chez ce dev, on a le droit à des phases digico MAIS avec les vrai modèles 3D qui bougent et tout. Et c'est sympa! Egalement des petits effets 3D (hop, une feuille qui tombe, hup il pleut) sympatoches. Tout cela dynamise un peu ces phases de clics massifs.
Pour les phases d'actions, classique mais efficaces; on a droit aux interactions avec les décors (Celle là méritant une palme) les filles/costumes sont variés, y'en a pour tous les goûts, j'oserais même dire qu'en restant très classique, le charadesign est satisfaisant.

Je vous laisse regarder le site de Teatime pour leurs autres jeux (je me suis fait que Sacred plume qui n'était pas terrible, donc j'ai pas envie d'en parler) pour se concentrer sur une branche de Teatime: fulltime.

Fulltime est responsable d'un jeu assez... Dérangeant pour les occidentaux, puis ce qu'il s'agit de viols dans les trains (un grand fantasme japonais inspirer par la promiscuité dans ces boites de conserves roulantes): Chikan Ha Hanzai. Sans être révolutionnaire ni même novateur d'un point de vu gameplay, ce jeu est vraiment bien réalisé; beau et agréable à jouer. Tout se déroule donc dans un train, la 1ere phase consiste à chauffer sa partenaire. Attention cependant à na pas laisser la demoiselle crier car les autres passagers (non représenté à l'écran) interviendrait. Une fois prête, Hop à califourchon (ce qui ne gêne pas le reste du train... hmm) pour des phases dont je ne me souvient plus, malheureusement, et je n'ai pas pu trouver le jeu à temps. Désolé. Donc du classique dans le contenu, mais l'emballage est bien beau, et dans ce genre de jeux, l'emballage fait presque tout.

Leur nouveau jeu semble se dérouler dans un Hôpital... Vivement que je mette la main dessus ^^;

Vala vala, j'espère que les amateurs du genre vont regarder de ce coté, par ce que je l'aime vraiment beaucoup.
A noter que les jeux cités tournent un poile plus vite que chez Illu, mais c'est pas encore la panacée.

(*) si vous trouvez ma prose super drôle, que vous n'avez rien qui pend entre les jambes (si possible, que ce ne soit pas le résultat d'une opération.), que vous êtes célibataire et que vous fréquentez ce site; demandez mes coordonnées au videur. Merci.

Du miel et mon amour (encore un sujet lassif?!)

Par Poshu

La plus grande intro inutile de l'éditotaku volume 2: La vengeance!
Vous vous souvenez du studio Gainax? Non, pas gainax, mais Gainax! Ca y est? Ce studio créé par une bande de vrai passionnés (ceux qui avait réalisé l'open de DAICON IV) et qui nous a offert Eva, FLCL, Gunbuster (Top o nerae)... Avant d'abandonner sa majuscule et de produire des robomaids, des bus taureaux, des filles à poils et des séries d'horreurs... Donc avant ces événements funestes, la Gainax sortait des séries pour mâles, avec de l'humour/des jolies filles/du -service service- sans tomber dans l'exagération/et parfois même un scénario! Parmi toutes ces séries se trouvent pourtant UN shojo. Un shojo pour mâles (bah ouais), le seul shojo pour mâles même: Kareshi Kanojo no Jijou (Karekano de son petit nom), adapté du manga éponyme de Masami Tsuda. La série a été récemment publié chez vous par Dybex, vas dépenser ton argent, vas...
Tout ça pour dire qu'en 2005, 7/8 ans après, PAF, le retour du shojo pour mâles (virils, poilus, qui luisent grâce à la sueur.. Les vrais quoi)! Ce retour est assuré à la réalisation par J.C. STAFF, qui avait travaillé avec Gainax sur Karekano (mais alors, ton intro n'était pas SI inutile que ça?). Il s'agit de -roulement de tambours, trompettes et confettis- Honey and Clover!
Au menu, pas de sentimentalisme à l'eau de rose, mais des histoires presque possibles; pas de scènes de beaux mâles androgynes qui prennent la pose, mais un dynamisme graphique qui soutient très bien le scénario; pas d'ennuis ou de prévision à long terme, mais un humour qui sait se camoufler quand c'est nécessaire pour laisser place à des rebondissements intéressants. Un chara-design excellent; assez de personnages pour éviter de se lasser. Bref, la même recette que karekano, et même si la réalisation est un peu moins couillue (hum... l'épisode 16 de karekano était quand même mémorable) ca DOIT faire partie d'une culture animé.
Le manga (8 volumes + un fanbook volume 0) est tout aussi sympa sans pour autant valoir la série télé: comme pour "elle et lui", le punch donné par l'animation est un peu absent. A voir tout de même. Envoyez vos lettres de menaces à Tonkam, c'est bien leur genre de shojo.

PS pour les filles (pas velues, pas viriles et pas luisantes... pas portugaise?): vous pouvez quand même regarder, c'est bien pour vous aussi!

La nonce

Ce soir, c'est l'avant dernière session irc de l'année.
Et comme je prédis un boycot assez général la semaine prochaine (pour cause de fête intempestive), ça sera probablement la dernière occasion en 2005 pour casser du raton à coup de carapace dans une party organisée.

Alors non, je ne vous dirai pas d'entrer votre pseudo dans la case prévue à cet effet sur la gauche, le codage ayant toujours des ratés via cette interface.
Téléchargez plutôt Opera et entrez irc://irc.worldnet.net/editotaku dans la barre d'adresse. Ou bien prenez mIRC (pas de sav pour mirc, mais une légende raconte que les mots magiques #editotaku@irc.worldnet.net ouvriraient un portail vers un monde inconnu...allez savoir)

La semaine quartier libre finira aussi comme elle a commencé, lors de la session irc du dimanche, alors il ne vous reste que quelques heures pour poser vos empreintes...

Par James314

Ps : j'aurais aimé pouvoir placer quelques mots en italique, vous dire de jouer à kururin, à Psobb et (surtout) à Super Monkey Ball ! Et bien comme ça, c'est chose faite.

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