A : Ramener votre voisine chez elle - B : La laisser rentrer toute seule - C : Le rentrer dedans
Général
09 septembre 2003
Chaque matin, le monde se réveille un peu plus con
Par Raton-Laveur le 09 septembre 2003, 00:20
Si vous êtes intéressé(e) par la revendication, c'est facile de se renseigner. Mais entre nous, le Banania, c'est quand même autre chose.
08 septembre 2003
Nouvelle saison de Canal+
Par Raton-Laveur le 08 septembre 2003, 20:44
(histoire de faire marronnier avec l'année dernière)
Merci pour l'info: habillage du plateau à la M6, sujets “de société”, titre d'émission digne de TF1: j'ai cru m'être trompé de télécommande pendant un instant. On donne son avis avec des SMS payants, on voit des reportages filmés comme une reconstitution de “la nuit des héros”, et à la fin de l'horaire, on a un compte à rebours qui indique combien de temps il nous reste à souffrir jusqu'à la coupure des caméras (personne ne se souvient de l'Hebdo de Michel Field?).
Les Guignols de l'Info: RAS.
20h10 Pétantes: Si on ferme les yeux, le générique d'intro a l'air d'un jingle pour Fun Radio. Comme Canal Plus n'a plus de fric, Stéphane Bern a les cheveux tout ébouriffés (ou alors c'est pour faire genre “maintenant je suis sur Canal, faisons alternatif et ayons moins l'air d'un peigne-cul que sur TF1”). Le plateau a des lumières flashy partout, on se croit d'abord un samedi soir sur la une avant de réaliser que c'est une énième tentative de refaire Nulle Part Ailleurs. Le jour où C+ comprendra qu'on ne reverra cela nulle part ailleurs (hin hin hin)...
Mon passage préféré: mardi dernier, pour la deuxième de l'émission. Michel Serrault est l'invité, descendant les marches du plateau et accueuilli comme une rockstar. Bern tout seul - et tout sourire - commence à lui poser des questions, puis quelques minutes plus tard, on entend un gros toussement dans le micro. C'est Ariel Wizman, la caméra le montre descendant lentement les marches à son tour, “tentant de faire comme Michel”. Il est accueilli comme Michel Serrault aurait dû l'être: des applaudissements respectueux et nourris. Le chauffeur de salle aurait-il confondu les deux?
Allez, courage, plus que deux semaines avant que ça commence. Dire que les auteurs ont signé pour 5 (cinq!) saisons...
Merci pour l'info: habillage du plateau à la M6, sujets “de société”, titre d'émission digne de TF1: j'ai cru m'être trompé de télécommande pendant un instant. On donne son avis avec des SMS payants, on voit des reportages filmés comme une reconstitution de “la nuit des héros”, et à la fin de l'horaire, on a un compte à rebours qui indique combien de temps il nous reste à souffrir jusqu'à la coupure des caméras (personne ne se souvient de l'Hebdo de Michel Field?).
Les Guignols de l'Info: RAS.
20h10 Pétantes: Si on ferme les yeux, le générique d'intro a l'air d'un jingle pour Fun Radio. Comme Canal Plus n'a plus de fric, Stéphane Bern a les cheveux tout ébouriffés (ou alors c'est pour faire genre “maintenant je suis sur Canal, faisons alternatif et ayons moins l'air d'un peigne-cul que sur TF1”). Le plateau a des lumières flashy partout, on se croit d'abord un samedi soir sur la une avant de réaliser que c'est une énième tentative de refaire Nulle Part Ailleurs. Le jour où C+ comprendra qu'on ne reverra cela nulle part ailleurs (hin hin hin)...
Mon passage préféré: mardi dernier, pour la deuxième de l'émission. Michel Serrault est l'invité, descendant les marches du plateau et accueuilli comme une rockstar. Bern tout seul - et tout sourire - commence à lui poser des questions, puis quelques minutes plus tard, on entend un gros toussement dans le micro. C'est Ariel Wizman, la caméra le montre descendant lentement les marches à son tour, “tentant de faire comme Michel”. Il est accueilli comme Michel Serrault aurait dû l'être: des applaudissements respectueux et nourris. Le chauffeur de salle aurait-il confondu les deux?
Allez, courage, plus que deux semaines avant que ça commence. Dire que les auteurs ont signé pour 5 (cinq!) saisons...
31 août 2003
Ne mouillez pas les raton-laveurs
Par Raton-Laveur le 31 août 2003, 16:06
ne les nourissez pas après minuit et ne les exposez pas à la lumière du soleil... Sinon ils font des petits.
21 août 2003
gnagnagnamatrixgnagnagna
Par Raton-Laveur le 21 août 2003, 13:08
La teaser de Matrix Revolutions vient de sortir. Youpi youpi tsoin tsoin.
Je l'ai regardée comme si c'était un documentaire sur les autruches de Patagonie. Celle de Reloaded fut religieusement matée image par image en son temps; après avoir vu le film, c'était pas la même chose. En fait, j'ai fini par comprendre que Reloaded n'est qu'une parodie et que le deuxième épisode de la saga est Matrix XP.
Reloaded et Revolutions ont été tournés en même temps, tout le monde le sait déjà. Après le résultat mitigé (soyons polis, je vais pas publiquement dire que je pense que c'était du foutage de gueule pur et simple) de Reloaded, les Washowski n'ont quelques mois pour “corriger” Revolutions, s'ils y tiennent. Je veux dire, ils ont eu leur vision pour les deux films, tellement unie et définie qu'ils les ont réalisés au même moment. Cette idée, que nous avons pu découvrir avec Reloaded, est que plus de fric=plus de cul, plus de boum-boum, plus de techno-blabla à la Shirow dans ses mauvais jours et plus de rien au final. D'un subtil mélange de culture anime, jeux vidéo et Hollywood pour le premier, on passe à un bordel sans nom pour le deuxième.
Ca m'étonnerait que les producteurs se permettent le risque de sortir un autre film basé sur ce canevas. Mais quelques mois seulement pour retoucher un tel film? Ca va être dur... D'où mon attitude très réservée sur Revolutions.
Je l'ai regardée comme si c'était un documentaire sur les autruches de Patagonie. Celle de Reloaded fut religieusement matée image par image en son temps; après avoir vu le film, c'était pas la même chose. En fait, j'ai fini par comprendre que Reloaded n'est qu'une parodie et que le deuxième épisode de la saga est Matrix XP.
Reloaded et Revolutions ont été tournés en même temps, tout le monde le sait déjà. Après le résultat mitigé (soyons polis, je vais pas publiquement dire que je pense que c'était du foutage de gueule pur et simple) de Reloaded, les Washowski n'ont quelques mois pour “corriger” Revolutions, s'ils y tiennent. Je veux dire, ils ont eu leur vision pour les deux films, tellement unie et définie qu'ils les ont réalisés au même moment. Cette idée, que nous avons pu découvrir avec Reloaded, est que plus de fric=plus de cul, plus de boum-boum, plus de techno-blabla à la Shirow dans ses mauvais jours et plus de rien au final. D'un subtil mélange de culture anime, jeux vidéo et Hollywood pour le premier, on passe à un bordel sans nom pour le deuxième.
Ca m'étonnerait que les producteurs se permettent le risque de sortir un autre film basé sur ce canevas. Mais quelques mois seulement pour retoucher un tel film? Ca va être dur... D'où mon attitude très réservée sur Revolutions.
20 août 2003
Jet Liii
Par Raton-Laveur le 20 août 2003, 16:20
En ce moment, Canal+ passe deux films avec l'acteur hong-kongais dedans. Enfin, “acteur”, c'est façon de parler: dans ses films HK ou US, Jet Li a toujours eu des talents dramatiques équivalents à ceux de ma montre Flik Flak.
On a donc droit à The One, navet américain sponsorisé par MTV s'il en est, et Fist of Legend, film HK très très cool. Lors d'une soirée consacrée, on a vraiment l'impression que Canal Plus a enchaîné les deux films pour montrer - à ceux qui l'ignorent encore - combien les américains peuvent flinguer un concept quand ils le veulent.
A chaque fois qu'un hong-kongais est célèbre chez lui, les ricains le recrutent. Jackie Chan, John Woo, Ang Lee, Tsui Hark, ou plus récemment Stephen Chow (Shaolin Soccer!). Ils ont le budget, et... c'est à peu près tout ce qu'ils ont. Ils sont persuadés que mettre des effets spéciaux kikoutt cher, c'est bien. Les chinois se limitent à l'utilisation des câbles, les ricains y vont à grands coups d'images de synthèse et de boum et de bam et de trucages tape-à-l'oeil. En quoi ça me gène?
Pour eux, Jet Li paraît plus puissant quand il soulève deux motos. Jackie Chan paraît plus fort s'il joue un pauvre type rendu surpuissant par un smoking. Ils ne réalisent pas qu'avec une station Silicon Graphics, même mon poisson rouge peut faire ça. Les compétences pures en arts martiaux sont inutiles et les célébrités hong-kongaises ne servent plus qu'à accoler leur nom à consonnance orientale à un film bien occidental.
C'est vraiment inutile et ça fait des productions insipides, produites au kilomètre. Okay, les chinois eux aussi le font à la chaîne, mais au moins ça assure: Fist of Legend est également produit par Jet Li, profitant de sa notoriété personnelle pour rendre le film possible. Une fois récupérés par les USA, ils se retrouvent à jouer les faire-valoir (L'Arme Fatale 4, Rush Hour, Rome Must Die...) alors qu'ils avaient tout ce qui leur fallait chez eux. Tout ça pour un gros chécos avec plein de zéros. Triste, non?
On a donc droit à The One, navet américain sponsorisé par MTV s'il en est, et Fist of Legend, film HK très très cool. Lors d'une soirée consacrée, on a vraiment l'impression que Canal Plus a enchaîné les deux films pour montrer - à ceux qui l'ignorent encore - combien les américains peuvent flinguer un concept quand ils le veulent.
A chaque fois qu'un hong-kongais est célèbre chez lui, les ricains le recrutent. Jackie Chan, John Woo, Ang Lee, Tsui Hark, ou plus récemment Stephen Chow (Shaolin Soccer!). Ils ont le budget, et... c'est à peu près tout ce qu'ils ont. Ils sont persuadés que mettre des effets spéciaux kikoutt cher, c'est bien. Les chinois se limitent à l'utilisation des câbles, les ricains y vont à grands coups d'images de synthèse et de boum et de bam et de trucages tape-à-l'oeil. En quoi ça me gène?
Pour eux, Jet Li paraît plus puissant quand il soulève deux motos. Jackie Chan paraît plus fort s'il joue un pauvre type rendu surpuissant par un smoking. Ils ne réalisent pas qu'avec une station Silicon Graphics, même mon poisson rouge peut faire ça. Les compétences pures en arts martiaux sont inutiles et les célébrités hong-kongaises ne servent plus qu'à accoler leur nom à consonnance orientale à un film bien occidental.
C'est vraiment inutile et ça fait des productions insipides, produites au kilomètre. Okay, les chinois eux aussi le font à la chaîne, mais au moins ça assure: Fist of Legend est également produit par Jet Li, profitant de sa notoriété personnelle pour rendre le film possible. Une fois récupérés par les USA, ils se retrouvent à jouer les faire-valoir (L'Arme Fatale 4, Rush Hour, Rome Must Die...) alors qu'ils avaient tout ce qui leur fallait chez eux. Tout ça pour un gros chécos avec plein de zéros. Triste, non?
18 août 2003
En territoire pourri
Par Raton-Laveur le 18 août 2003, 23:10
A force de revenir sur ce qu'ils font de mauvais, je vais bien finir par être étiqueté d'anti-américain... Je viens de voir “En Territoire Ennemi”, qui passe sur C+.
Scénario: gentil américain dans n'avion qui se plante en Bosnie. Trop con pour utiliser sa balise GPS même par intermittence, trop fort pour manger un peu, trop chanceux sous beaucoup d'abords, trop politiquement correct pour le reste, il finit son film comme les autres du même acabit: sauvé la tête haute, sans une égratignure et avec une crise diplomatique évitée de peu.
Précisons que c'est basé sur des faits réels; je laisse aux philosophes la question de savoir si l'on peut considérer comme “base sur laquelle on construit le scénario” une réalité tellement déformée que ça en devient une pyramide à l'envers. En fait, j'ai snappé au moment où le gentil américain mendie de l'eau à des gentils bosniaques (méchants serbes, méchants méchants). Faute d'H20, on lui donne... du Caca Cola. Puis il remarque le T-Shirt du bosniaque devant lui, représentant une des grandes figures de proue de la culture américaine: Ice-T. Vous savez, le rappeur qui faisait “Go Ninja Go Ninja Go” dans Teenage Mutant Ninja Turtles 2... Ah non merde, ça c'était Vanilla Ice.
Bref, toujours est-il que le gentil bosniaque répond au gentil ricain à propos d'Ice-T. Il ne lui dit pas la seule chose qui aurait pu sauver sa réputation (et celle du film), à savoir qu'en temps de guerre où femmes et enfants sont violés, innocents sont tués et guerre civile atroce est causée, on a quand même autre chose à foutre de sa journée que de chercher dans les vêtements à la mode dans les stocks de la Croix Rouge. Non. Au lieu de lui dire qu'Ice-T est foutu et ne sort plus rien de bon depuis un siècle, le gentil bosniaque fait: “Ice-T! I love Ice-T! I love americain hip-hop!”, avant de baver quelques diatribes du chanteur susnommé. Evidemment, rien de pro-drogue, hein: on reste dans un film de propagande.
Ca me fait penser à quelque chose. Vous vous souvenez de cette gérante de provisions pour l'armée américaine qui s'était fait capturer par les irakiens avant d'être récupérée? La version officielle: elle s'est longuement battue avant d'être blessée, puis les ricains ont envoyé des forces spéciales (filmées en live et en nightvision) dans l'hôpital où elle était soignée. La version moins glorieuse - et en français - de l'histoire est ici. Et si ça vous intéresse, la version longue - et toujours en français, des anglophobes me lisent - est là.
Si vous avez cliqué sur les liens fournis, vous savez qu'un film est en préparation sur la version officielle des faits... Ca va pas être triste.
EDIT: Après la grosse daube, Canal + a passé le génial 1941 de Steven Spielberg, film que j'appelle également par le sobriquet “mais comment peut-on faire de telles scènes de foule, de délire et d'anarchie sans en ressortir à des images de synthèse”. Comme quoi, on a eu droit à deux extrêmes du film de guerre à 20 secondes d'intervalle... Tout n'est pas pourri dans C+.
Scénario: gentil américain dans n'avion qui se plante en Bosnie. Trop con pour utiliser sa balise GPS même par intermittence, trop fort pour manger un peu, trop chanceux sous beaucoup d'abords, trop politiquement correct pour le reste, il finit son film comme les autres du même acabit: sauvé la tête haute, sans une égratignure et avec une crise diplomatique évitée de peu.
Précisons que c'est basé sur des faits réels; je laisse aux philosophes la question de savoir si l'on peut considérer comme “base sur laquelle on construit le scénario” une réalité tellement déformée que ça en devient une pyramide à l'envers. En fait, j'ai snappé au moment où le gentil américain mendie de l'eau à des gentils bosniaques (méchants serbes, méchants méchants). Faute d'H20, on lui donne... du Caca Cola. Puis il remarque le T-Shirt du bosniaque devant lui, représentant une des grandes figures de proue de la culture américaine: Ice-T. Vous savez, le rappeur qui faisait “Go Ninja Go Ninja Go” dans Teenage Mutant Ninja Turtles 2... Ah non merde, ça c'était Vanilla Ice.
Bref, toujours est-il que le gentil bosniaque répond au gentil ricain à propos d'Ice-T. Il ne lui dit pas la seule chose qui aurait pu sauver sa réputation (et celle du film), à savoir qu'en temps de guerre où femmes et enfants sont violés, innocents sont tués et guerre civile atroce est causée, on a quand même autre chose à foutre de sa journée que de chercher dans les vêtements à la mode dans les stocks de la Croix Rouge. Non. Au lieu de lui dire qu'Ice-T est foutu et ne sort plus rien de bon depuis un siècle, le gentil bosniaque fait: “Ice-T! I love Ice-T! I love americain hip-hop!”, avant de baver quelques diatribes du chanteur susnommé. Evidemment, rien de pro-drogue, hein: on reste dans un film de propagande.
Ca me fait penser à quelque chose. Vous vous souvenez de cette gérante de provisions pour l'armée américaine qui s'était fait capturer par les irakiens avant d'être récupérée? La version officielle: elle s'est longuement battue avant d'être blessée, puis les ricains ont envoyé des forces spéciales (filmées en live et en nightvision) dans l'hôpital où elle était soignée. La version moins glorieuse - et en français - de l'histoire est ici. Et si ça vous intéresse, la version longue - et toujours en français, des anglophobes me lisent - est là.
Si vous avez cliqué sur les liens fournis, vous savez qu'un film est en préparation sur la version officielle des faits... Ca va pas être triste.
EDIT: Après la grosse daube, Canal + a passé le génial 1941 de Steven Spielberg, film que j'appelle également par le sobriquet “mais comment peut-on faire de telles scènes de foule, de délire et d'anarchie sans en ressortir à des images de synthèse”. Comme quoi, on a eu droit à deux extrêmes du film de guerre à 20 secondes d'intervalle... Tout n'est pas pourri dans C+.
07 août 2003
Blind test
Par Raton-Laveur le 07 août 2003, 23:49
Ce soir, comme tous les jeudis, j'étais devant Faites Entrer l'Accusé, qui bourre la plage horaire réservée hors été à Envoyé Spécial. Pour une fois que la télé rediffuse autre chose... que des rediffusions (même sur XXL, pourtant c'est pas la production qui manque), ça vaut le coup de regarder autre chose que le canal AV1 (Xbox), AV2 (GameCube) ou AV3 (Atari 800 XL).
Je vais pas parler de l'émission proprement dite, dont le principal avantage est de ne pas présenter une enquête lisse, droite et claire de A à Z mais plutôt de refaire l'enquête avec le téléspectateur, et dont le principal défaut est d'être un peu trop mise en scène (le présentateur montré comme l'inspecteur Maigret trop jeune).
Mais plutôt de cette habitude de la télé de ne pas tout dire dans les génériques de fin. Pourquoi ils ne citent pas les morceaux qui servent de fond sonore? C'est d'autant plus vrai que certains sont franchement bien choisis, et que celui qui s'en charge a indéniablement une culture musicale assez énorme.. D'où le blind test improvisé: j'ai reconnu le thème musical du Dracula de Francis Ford Coppola, l'intro des Rivières Pourpres (par un Bruno Coulais qui montre une fois de plus qu'Eric Serra n'est pas le seul compositeur français de bandes-sons),et même un remix uniquement disponible sur le soundtrack de l'Animatrix ou un morceau de Battle Royale. Pourquoi est-ce que les téléspectateurs n'en profitent pas? Pourquoi est-ce que Canal Plus invite dans son mensuel à les contacter par téléphone ou mail pour savoir les bandes-sons utilisées?
Je vais pas parler de l'émission proprement dite, dont le principal avantage est de ne pas présenter une enquête lisse, droite et claire de A à Z mais plutôt de refaire l'enquête avec le téléspectateur, et dont le principal défaut est d'être un peu trop mise en scène (le présentateur montré comme l'inspecteur Maigret trop jeune).
Mais plutôt de cette habitude de la télé de ne pas tout dire dans les génériques de fin. Pourquoi ils ne citent pas les morceaux qui servent de fond sonore? C'est d'autant plus vrai que certains sont franchement bien choisis, et que celui qui s'en charge a indéniablement une culture musicale assez énorme.. D'où le blind test improvisé: j'ai reconnu le thème musical du Dracula de Francis Ford Coppola, l'intro des Rivières Pourpres (par un Bruno Coulais qui montre une fois de plus qu'Eric Serra n'est pas le seul compositeur français de bandes-sons),et même un remix uniquement disponible sur le soundtrack de l'Animatrix ou un morceau de Battle Royale. Pourquoi est-ce que les téléspectateurs n'en profitent pas? Pourquoi est-ce que Canal Plus invite dans son mensuel à les contacter par téléphone ou mail pour savoir les bandes-sons utilisées?
03 août 2003
Blog 2.0
Par Raton-Laveur le 03 août 2003, 18:09
Hop, le petit plantage MySQL de cet après-midi est tout fini: j'étais en train d'upgrader Nucleus - l'interface de Blog qui vous permet de lire ces pérégrinations intellectuelles tri-hebdomadaires - vers sa version 2.0.
Qu'est-ce que vous y gagnez? D'après le changelog, pas grand chose, honnêtement. Ca va quand même plus vite, les requêtes sont un peu plus optimisées et le vote de Karma est un peu mieux fait.
Le vote de Karma? Vivi, comme sur Slashdot. Vous avez sûrement déjà remarqué ces petits “[+/- 0]” à la fin de tous mes posts. En fait, vous pouvez ainsi voter pour ou contre cet article, afin de dire de façon anonyme que cet article plaît ou déplaiî au lectorat que vous êtes. C'est pas l'invention de l'eau chaude ou du fil à couper le beurre, mais c'est rigolo. Le problème, c'est que les moteurs de recherche cliquent sur ces liens, alors il y a généralement un point positif ou négatif sur chaque blog.
Mais bon, voyez le bon côté des choses: si vous avez la flemme de poster un commentaire d'une ligne pour dire “me too” ou “SUXXXX0R”, il vous suffit de cliquer sur + ou sur - .
Du côté du bloggueur (moi, quoi), il y a tout plein de petits trucs qui me rendent la vie plus facile - mais pas de quoi justifier un gros deux-point-zéro. Voilà voilà, vous savez tout, bonne fin de ouikende.
Qu'est-ce que vous y gagnez? D'après le changelog, pas grand chose, honnêtement. Ca va quand même plus vite, les requêtes sont un peu plus optimisées et le vote de Karma est un peu mieux fait.
Le vote de Karma? Vivi, comme sur Slashdot. Vous avez sûrement déjà remarqué ces petits “[+/- 0]” à la fin de tous mes posts. En fait, vous pouvez ainsi voter pour ou contre cet article, afin de dire de façon anonyme que cet article plaît ou déplaiî au lectorat que vous êtes. C'est pas l'invention de l'eau chaude ou du fil à couper le beurre, mais c'est rigolo. Le problème, c'est que les moteurs de recherche cliquent sur ces liens, alors il y a généralement un point positif ou négatif sur chaque blog.
Mais bon, voyez le bon côté des choses: si vous avez la flemme de poster un commentaire d'une ligne pour dire “me too” ou “SUXXXX0R”, il vous suffit de cliquer sur + ou sur - .
Du côté du bloggueur (moi, quoi), il y a tout plein de petits trucs qui me rendent la vie plus facile - mais pas de quoi justifier un gros deux-point-zéro. Voilà voilà, vous savez tout, bonne fin de ouikende.
26 juillet 2003
Par Raton-Laveur le 26 juillet 2003, 00:33
Bon, d'accord. On peut dire que c'est cool.
Mais j'attends de voir Venom, qu'ils gardent précieusement pour le troisième et dernier épisode. Après tout, c'est normal, c'est lui l'über-méchant de Spidey, nan ;) ?
Mais j'attends de voir Venom, qu'ils gardent précieusement pour le troisième et dernier épisode. Après tout, c'est normal, c'est lui l'über-méchant de Spidey, nan ;) ?
20 juillet 2003
BR2!
Par Raton-Laveur le 20 juillet 2003, 18:07
Il est sorti au Japon depuis le 5 juillet, et la bande-annonce est visible là.
Sans les spoilers, ça donne: Shuya, le survivant du premier film, a fondé un groupe terroriste international qui fait péter des immeubles dans Shibuya le jour de Noël. Le gouvernement japonais instaure la loi Battle Royale 2, envoyant une classe d'étudiants sur l'île servant de QG pour s'en débarasser.
Là où on ajoute du piquant: la fille de Kitano (entendue dans son portable à quelques reprises dans BR) a demandé à faire partie des engagés pour venger son papa. Les colliers fonctionnent par paires: si un soldat meurt, son copain a le collier qui fait bip bip bip boum (dans la bande-annonce, on voit que c'est selon le numéro d'élève: si garçon n°15 mort, collier de la fille n°15 activé).
Côté réalisation, vous n'êtes pas sans savoir que le grand Kinji Fukusaku, réalisateur du premier film, est mort au début de l'année des suites d'un cancer de la prostate. Son fils Kenta (qui a fait toute la scénographie des deux films, dirigé les équipes et filmé le long making-of dispo sur le DVD) a pris la suite aux commandes de BR2.
Aux dernières nouvelles, le film fait un carton en salles. Vivement qu'on le retrouve chez nous sur grand écran!
Sans les spoilers, ça donne: Shuya, le survivant du premier film, a fondé un groupe terroriste international qui fait péter des immeubles dans Shibuya le jour de Noël. Le gouvernement japonais instaure la loi Battle Royale 2, envoyant une classe d'étudiants sur l'île servant de QG pour s'en débarasser.
Là où on ajoute du piquant: la fille de Kitano (entendue dans son portable à quelques reprises dans BR) a demandé à faire partie des engagés pour venger son papa. Les colliers fonctionnent par paires: si un soldat meurt, son copain a le collier qui fait bip bip bip boum (dans la bande-annonce, on voit que c'est selon le numéro d'élève: si garçon n°15 mort, collier de la fille n°15 activé).
Côté réalisation, vous n'êtes pas sans savoir que le grand Kinji Fukusaku, réalisateur du premier film, est mort au début de l'année des suites d'un cancer de la prostate. Son fils Kenta (qui a fait toute la scénographie des deux films, dirigé les équipes et filmé le long making-of dispo sur le DVD) a pris la suite aux commandes de BR2.
Aux dernières nouvelles, le film fait un carton en salles. Vivement qu'on le retrouve chez nous sur grand écran!
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