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rame rame, combats le pouvoir !

Japanime

31 juillet 2006

Rescue Wings

Mais avant d'aborder l'article, commençons ce texte par un message d'intérêt public :

Ne regardez pas, sous aucun prétexte, je répète, ne regardez PAS l'épisode 17 d'Higurashi. Le titre du billet abordant cette série était un détournement du titre ("Quand les cigales se mettent à pleurer") en "Quand le raton se met à pleurer". Ben c'est arrivé, mais pas comme prévu : c'est la première fois qu'un anime me fait couler des
larmes de douleur. Physiquement, je n'avais pas mal vu que c'est le perso à l'écran qui souffrait, mais psychiquement, le cerveau était tellement chargé de messages de douleur devant pareil spectacle que j'en ai encore la tête lourde. Même le final d'Audition n'était pas aussi dur que ça. Insupportable.

MIZAJOUR : Ce sujet n'étant pas vraiment compatible avec ce qui va suivre, merci d'en discuter dans le fil de commentaires déjà existant sur l'article dédié.




Après avoir parlé d'un anime particulièrement débile, il est bon d'égaliser la balance en tapant dans du sérieux. De l'anime pour les grands, avec un design léché, des hélicoptères qui existent pour de vrai et des gens qui meurent sans pisser des hectolitres de sang. Y'en a que ça rebute vite fait : un pote qui s'est arrêté de mater PLANETEs dès le générique d'ouverture, Jirô Taniguchi qui ne plait guère dans son propre pays (alors qu'il est chouchouté par Casterman ici-bas), ou Osamu Tezuka dont les oeuvres les plus "réalistes" ne sont pas ses plus connues. Personnellement, je suis pas fan - mais la ligne éditoriale de ce site (?) a dû vous le faire comprendre depuis longtemps.

Je vais être honnête avec vous : si j'ai commencé à mater Yomigaeru Sora (Rescue Wings pour le nom international), c'est pour une seule raison. Je vous préviens, c'est de la grosse otakerie bien éhontée qui va suivre. Je flânais vaguement sur le catalogue Bandai, je mate quelques bandes-annonces et paf, je reconnais la voix de Mamiko Noto (sur ce spot publicitaire, pour être précis). C'est une seiyuu (actrice de voix) pas connue pour un sou, au portfolio plein à craquer de seconds rôles, mais qui a joué une performance qui m'a fait fondre comme un glaçon sur le corsage d'une pin-up dessinée par Mogudan dans un anime lui aussi pas connu pour un sou. Elle jouait Hazuki dans Yami to Boushi to Hôn no Tabibito (au générique d'intro aussi difficile à chanter que le nom de l'oeuvre est à prononcer), réalisé par le studio Deen (Higurashi !) basé sur un jeu vidéo - hentai yuri ? mais non voyons, vous me connaissez - designé par l'excellent studio Carnelian. Ca racontait l'histoire d'une fille à la poursuite de son amour, une autre fille (yay) muette dont l'esprit voyageait d'un livre à l'autre : dans chaque épisode, les personnages principaux étaient les mêmes, mais la trame et leurs rôles suivaient le scénario du livre.
Ca ne vous rappelle rien ? Oui, moi aussi j'ai fini par croire que Clamp a tout pompé pour son chassé-croisé XXXholic / Reservoir Chronicle Tsubasa. L'héroïne, interprétée par Mamiko Noto, reste pour moi l'archétype de la lesbienne parfaite : un katana avec un croissant de lune sur le pommeau, fringues de lycéenne, quelques bandages autour de la cheville sans autre raison que de faire cool, des cheveux aussi sombres que son regard, taciturne, et qu'il ne faut pas déranger dans sa quête. Miss-croissant-de-lune voyage donc dans les livres grâce au pouvoir d'une déesse avec un chapeau gigantesque, d'où le titre : "Le Voyageur de la Nuit, du Chapeau et du Livre" une fois traduit. Je pourrais continuer en vous expliquant les liens entre Yamibou et le "stupéfiant" Kannazuki No Miko, mais vous risqueriez de mettre ma sexualité en doute. N'empêche que : Yamibou = yuri anime number one et tout le monde est lesbo-accro pour Hazuki. Mamiko Noto a une voix si profonde qu'elle en devient envoûtante. Ce n'est même pas une de mes seiyuus préférées ou quelque chose du genre, non ; c'est juste qu'on reconnaît tout de suite son intonation si hypnotique qu'elle pourrait charmer des serpents. Et quand on couple ça à une samourai girl à gros seins fringuée en lycéenne, je résiste pas.

Bref : elle joue un rôle apparemment principal dans Rescue Wings ? Même pas envie de savoir de quoi ça parle, je regarde. Ou plutôt, j'écoute. Vous voulez vous faire une idée ? Regardez cette vidéo pour entendre sa voix "normale". Elle interprète la petite amie du personnage principal, un type un peu paumé qui voulait être pilote de chasse mais qui se retrouve assigné aux hélicoptères de sauvetage. Lors des premiers épisodes, le mec vient d'arriver à sa base militaire : ils n'arrivent pas à se joindre et ne peuvent se parler que par messages laissés sur répondeur. C'est super lent, il ne se passe presque rien d'un épisode à l'autre. Tu parles d'un teasing pour le pauvre gars qui mate cette série rien que pour l'entendre... Je le sais déjà, mais je ne vais pas en m'améliorant : en 2000, je me foutais de la gueule de ceux qui avaient maté un épisode bien précis de Love Hina juste pour entendre Hiromi Tsuru (qui jouait la mère de Shinobu dans l'épisode 2), et voilà qu'à présent, je fais la même chose pour entendre une obscure actrice que j'ai repérée dans l'adaptation d'un jeu vidéo lesbo. Yay for me.
Pour le reste, c'est quand même bien réalisé, dur et crédible comme la vie - sauf que même dans le feu de l'action, les membres des services de sauvetage ont un peu trop tendance à sortir des kilomètres de formules de politesse dans leurs messages radio. Bah, ça reste un détail : le mecha design est super détaillé, les personnages ne sont pas caricaturaux et font bien passer leurs sentiments... Il faut voir la réaction d'une mère de famille quand un sauveteur lui rapporte le parapluie de sa fille portée disparue, ça vous noue l'estomac. Et je ne parle pas que du mien ; rapidement, le héros réalise que secourir des gamines en train d'agoniser dans les décombres de leur maison détruite par un tsunami, c'est pas trop son truc.

C'est le tribut des animes "réalistes" dont je parlais au début de ce texte : les personnages ont beau être sauveteurs ou cosmonautes, ils n'en restent pas moins de crades et petits êtres humains tout faibles. Le type a passé une nuit de merde, porte des fringues noires pour bien faire comprendre au téléspectateur qu'il déprime sur le ratage de son existence, et alors qu'il broie du noir, il laisse un énième message sur le répondeur de sa copine, parlant presque pour moi : "je veux entendre ta voix". Ni une ni deux (ou plutôt si, "une" épisode plus tard), la demoiselle lui rend visite. Et lui demande "comment est ma voix ?" Je suis aux anges. Flashback de la rencontre des deux tourteraux : au lycée, mademoiselle était une bibliomaniaque avec de grosses lunettes. Réminiscence de Yomiko Readman au fanboy devant l'écran ; c'est un coup tellement facile pour me séduire qu'un arbitre a failli siffler un coup franc contre l'épisode. Pour le reste, c'est classique : après le passage de sa copine, le mec remonte sa pente et continue à aider des gens. L'histoire se déroule, racontant les aventures de cette escouade héliportée qui sauve des vies. Je les regarde d'un air distrait ; après tout, j'ai déjà eu ce que je voulais.

27 juillet 2006

Les invincibles filles sandwich

J'arrêterai jamais de le répéter : avant d'être "artistique" ou "culturel", l'industrie du manga et de la japanime est bel et bien une industrie. Dans le genre bien capitalistique et rouleau-compresseur, qui laisse des gens sur le carreau. Tenez, par exemple : vous vous souvenez de cette fille aux cheveux roses qui jouait Akari dans l'anime To Heart, qui est responsable de l'explosion du genre harem anime ? La dernière fois qu'on l'a vue, elle suçait des bananes dans Girls Bravo... Quelle déchéance. Certains persos s'en sortent mieux, comme la demoiselle qui faisait Rei Ayanami : son "rôle de composition" est à l'origine du stéréotype "fille tellement mystérieuse et taciturne qu'elle vire au légitime tronchage". Ainsi, elle a enchaîné les rôles dans ce registre, tel un Claude Piéplu auquel les producteurs lui demandaient de faire du Shadok ou un Mark Hamill verrouillé sur Luke Skywalker. Dernièrement, on l'a vue interpréter Yuki Nagato.
Mais d'ailleurs, la rouquine qui faisait Asuka dans Eva, qu'est-ce qu'elle est devenue ? Même si les (filles surexcitées en permanence dans leur mauvaise semaine mais avec un bon fond - pensez Naru Narusegawa) sont à présent légion, on ne l'a plus beaucoup revue. D'aucuns disent que son rôle dans Neon Genesis Evangelion l'aurait particulièrement éprouvée et qu'elle serait partie en congé sabbatique. Mais voilà, j'ai une bonne nouvelle pour ses fans : elle joue le rôle principal dans Muteki Kanban Musume et elle pète le feu.

Le titre est grosso merdo traduisible par le titre de ce texte : dans les quartiers commerciaux, ces jeunes et jolies filles descendantes du gérant d'un magasin, qui justifient à elles seules qu'on fasse un tour dans leur échoppe. Un peu comme les manekineko, mais sans le chat. Ou comme des hommes-sandwich, mais sans l'homme. Donc là, on a deux kanban musume aux boutiques l'une en face de l'autre. Oui, ça chie des bulles. Mais surtout, c'est hilarant. Pardon : HILARANT. C'est plus drôle que Bobobo, encore plus déjanté que Pani Poni Dash, et c'est pas loin de Puni Puni Poemi. C'est même pas parodique (à part pour l'intro qui est un coup de pied dans les noisettes de Gundam Seed) ou axé second degré, c'est simplement marrant, et ça s'assume.

(Batman, nous entrons dans une zone de hors-sujet)
C'est pas comme ces productions connes comme des balais qui croient tromper leur monde avec un vernis de pseudo-sentimentalisme. Vous avez lu le tome 3 de Rozen Maiden, où le "personnage principal", hikkikomori en puissance entouré de poupées gothiques, est invité par ces dernières à oublier son passé où les gens le traitaient comme le loser qu'il est avant d'accepter sa vie présente ? Vous vous souvenez encore d'Elfen Lied, et des commentaires de fans de cette ignominie à la suite de cet article ? Si je parle de ça, c'est pour faire la différence entre une production "qui s'assume" et une autre qui essaie de cacher sa stupidité profonde. Que ce soit pour votre cousine de sept ans, son frangin deux fois plus vieux ou vous-même, Totally Spies, le Level One sur Game One, Rozen Maiden, les jeux vidéo sur GBA basés sur des films sont toujours des bouses sans nom ; il y a des trucs objectivement insultants à l'intelligence humaine, qu'on ne peut possiblement pas épargner en fin d'article avec un "ça plaira sûrement aux plus jeunes". A ceux qui écrivent encore ce genre de phrase pour un produit de divertissement : allez sucer une péniche. Quand j'étais gosse, je savais déjà faire la différence entre un bon et un mauvais jeu vidéo, alors n'essayez pas de refourguer la dernière bouse d'Ubi Soft ou Atari sur Nintendo DS en arguant que les juniors n'y verront que du feu. Ces horreurs ne trompent personne, même pas leurs créateurs qui tentent malgré tout de dissimuler leurs péchés avec la motivation d'un macaroni mal cuit.
Notez ça dans votre carnet : quand c'est con et que ça s'assume, glop glop. Exemple : une fille aveugle qui se fait opérer par (motherfucking) Black Jack, ressort de la salle d'op' avec la capacité de voir à travers la matière, et s'en sert pour sauver des vies avec l'aide d'infimières ninjas. Quand c'est con et que ça tente de le cacher, ça sent la merde et c'est pas glop. Exemple : Mai HiME et ses lesbiennes qui finissent comme un sentai après avoir tenté de faire pleurer la galerie. Assumé, pas assumé, y'a un monde entre les deux : ça aussi, je n'arrêterai jamais de le répéter... Mais pourtant, je me sens parfois un peu seul. Par exemple, pourquoi défoncer Black Lagoon en le taxant d'anime plein de filles à gros seins, de fusillades insensées et assourdissantes, quand on a précisément affaire à un anime 100 % "girls, guns and rock and roll" ? Pas assez intellectuel pour monsieur ? Je sais pas ce qui se passe en ce moment, mais les animes "pas sérieux" se font taper sur les doigts, à l'exception des bulldozers genre Keroro Gunsou. Et pendant ce temps, le studio Gonzo continue à sortir à la chaîne des animes ultra-formatés et dénués d'originalité et Origine se fait porter aux nues comme une production d'Hayao Miyazaki. Quelle industrie étrange que celle de la japanime.
(fin du hors sujet)

En plus, ça répond à des questions du genre "entre une rame de métro et un Shinkansen, qui gagne dans un face à face ?" et techniquement, les scènes d'action sont étonnamment soignées. Que du bonheur.

19 juillet 2006

La vie ordinaire d'Haruhi Poulain

Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, j'ai passé toute l'année 2001 au Canada. Et pendant ce temps, en France, il s'en est passé des choses... Ou tout du moins, c'est la seule explication qui me soit venue à l'esprit quand mes parents m'ont regardé comme un extra-terrestre après avoir demandé "mais c'est qui Loana ?" Il y a aussi eu "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" (*), film qui explosa le box-office français. Une amie m'expliqua le phénomène : les premiers spectateurs au début de l'exploitation étaient sortis des projections avec un sourire d'une oreille à l'autre, mais l'effet de bouche à oreille (exacerbé par les journalistes qui parlaient d'un "phénomène Amélie") s'était amplifié jusqu'à ce que toute la populace se rue dans les salles sombres... avant d'en ressortir fort déçues, tombant simplement sur un "bon petit film" alors qu'après tout ce tapage médiatique, ils s'attendaient à un chef-d'oeuvre. C'était simplement une tranche de vie toute heureuse, célébrant la joie de vivre, le carpe diem et tous ces machins du même genre.

La vie ordinaire d'Haruhi Suzumiya, c'est tout pareil. C'est un gros morceau de plaisir en animation, une féérie qui veut faire groover l'esprit du téléspectateur sans le prendre pour un con - rien que pour ça, c'est à regarder ; depuis Fruits Basket, on n'avait pas vu un tel concentré d'anti-déprime. Et en soi, le club d'Haruhi Suzumiya, le SOS-dan (appelé "service d'aide aux étudiants" auprès de l'administration scolaire) est une façon comme une autre d'amélipoulainiser le monde, en aidant les gens à être heureux - même si c'est pas forcément avec leur consentement. On ressort d'un épisode en chantant et en dansant (littéralement), et quand on nous demande ce qu'il faut mater comme anime en cette saison 2005-2006, on répond automatiquement par le tandem Haruhigurashi. Sauf que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, et les gens finissent par se demander si tout ça n'est pas un peu envahi par la hype.



Quoique. La vie ordinaire d'Haruhi Suzumiya a quand même pas mal d'arguments en sa faveur pour qu'on hurle au chef-d'oeuvre. A mon humble avis, le premier est le soin extrême apporté à l'ensemble de la série : on voit des musiciens animés comme on-a-jamais-vu-ça-avant-sur-la-vie-d'ma-mère, Haruhi se jette vers le premier plan et le plan de "caméra" est flouté pendant un dixième de seconde pour réajuster la focale, un personnage modifie le site internet, et sa copie réelle contient un commentaire dans le code HTML. Il y a pas mal de liens entre l'anime et le monde "réel", empruntant quelques techniques au principe des ARG, les jeux de réalité alternative - principalement utilisés à des fins marketing. On a le public qu'on mérite : ce jeu du chat et de la souris avec les téléspectateurs a déclenché un décortiquage en règle de chaque cellulo avec une célérité rarement atteinte. Les références à la pop culture sont raffinées et discrètes, sans qu'on se sente obligé de se lever toutes les cinq minutes en criant au clin d'oeil ; ça parodie, mais ce n'est pas une parodie. Et à voir combien les auteurs ont été inspirés (il y a même une moitié d'épisode calquée sur la scène de ménage entre Shinji et Asuka dans End of Evangelion, c'est dire), il y a encore une fois de quoi hurler au chef-d'oeuvre.

Mais ça n'invente rien. Dans l'industrie du jeu vidéo, Blizzard n'invente rien : ce studio se "contente" de prendre des concepts et mécanismes déjà existants, et les applique en les peaufinant à la perfection dans ses propres jeux - d'où leur succès, le joueur retrouvant aisément ses marques. Dans cet anime, c'est pareil : certains personnages sont des clones de la faune animée - Haruhi = Asuka d'Evangelion, Yuki (*)= Rei Ayanami (et ses clones genre Ruri de Nadesico), des épisodes entiers tiennent de la tranche de vie vue et revue dans n'importe quel school anime, mais Dieu que c'est bien fait.

Tiens, en parlant de Dieu : vous connaissez déjà ChristianAnime, non ? C'est comme CAPalert, mais en version anime et moins intégriste : une base de données des animes "religieusement corrects", ce qui est quand même hilarant quand on sait que Jésus Christ a assez peu de fans au Japon - et donc, les producteurs se foutent royalement de faire un truc qui ne froisse pas cette audience (souvenez-vous de l'église dans Mai HiME). Que penseraient-ils de Haruhi ? Dans cette série, on en vient à se demander si Dieu est vraiment si omniscient et/ou omniprésent que ça. Quand quelqu'un se fait saigner comme un porcelet dans une salle de classe après les cours, est-ce parce que les voies du Seigneur sont impénétrables, ou parce qu'il ne faisait tout simplement pas attention à ce moment-là ? Et s'il faisait tout ça pour s'amuser un peu ? Dieu est-il vraiment amour, ou juste un être qui se fait monumentalement chier ?

Vous devez vous demander pourquoi j'ai traduit le titre Haruhi Suzumiya No Yuutsu en "La vie ordinaire d'Haruhi Suzumiya". Quand j'ai vu le premier épisode, mon crâne a lié "No Yuutsu" à "Nagi-chan No Yuutsu", un manga hentai traduit en anglais par "Co-Ed Sexxtasy" (je parie que vous avez les scans sur votre disque dur) et en français par... "La Vie Ordinaire de Nagi-chan" (*), bien évidemment disponible sur mon étagère. On ne se refait pas.



Que dire d'autre ? Que pendant la cultissime scène de rock, j'ai fini l'épisode comme Haruhi, en nageant dans ma propre sueur devant l'intensité du spectacle ? Que Haruhi Suzumiya No Yuutsu, puisque n'innovant rien dans la Japanime mais faisant "simplement" un travail exceptionnel, ne mérite pas l'étiquette de "quatrième impact de l'animation japonaise" (après Astroboy, Gundam et Evangelion) que d'aucuns n'ont pas hésité à lui coller ? Qu'on est en droit de s'attendre à un lobbying des fans auprès de l'éditeur français qui distribuera les DVD pour avoir les épisodes dans leur ordre de diffusion à la télé nipponne, autrement dit dans le désordre ? Que les seiyuus s'éclatent monumentalement, jouant sans cesse avec leurs voix en alternant entre des tons de lycéenns et d'adultes, reflétant tour à tour l'apparence ou le for intérieur des personnages ? Que c'est une des meilleures séries qui grâce cette saison 2005-2006 ? Bah, tout ceci a déjà été écrit. Dieu existe, et c'est un personage d'anime.

02 juillet 2006

Transformers The Movie - Teaser Trailer



Pourquoi continuent-ils à mettre ce logo ? Pour rappeler que la MPAA fait autre chose que traîner des quidams devant les tribunaux pour téléchargement de divx ? Tous les films, même les plus violents, ont systématiquement une "bande-annonce"for all audiences". Et même les trailers les plus explosives s'ouvrent sur ce petit écran vert.



Oh, les bonnes vieilles images d'archives. Même pas besoin de les salir avec quelques filtres si chéris des monteurs de bande-annonces ; le grossissement nécessaire pour les envoyer sur un écran de cinéma doit suffir à encrasser l'image.



Ah, le pitch. Beagle 2 qui s'était planté sur Mars - et qui était un programme spatial britannique, à ne pas confondre avec Mars Surveyor américain qui s'était viandé par confusion de mesures entre le système métrique et le système anglais. Forcément, ils n'allaient pas choisir un échec américain... 'fin bref. Beagle 2 aurait donc atterri avec succès, mais sa transmission aurait été classifiée, thème mystérieux, tan tan taaan.



Non mais regardez ça ; une antenne récupérée sur une parabole satellite TPS trouvée dans une décharge montée sur un rouleau de papier-cul. ET LE CIEL EST BLEU. On dirait qu'ils sont allés filmer ça dans un désert à côté de Los Angeles sans se casser le cul outre-mesure.



Vous vous souvenez quand j'avais parlé des porte-jarretelles de KOS-MOS de XenoSaga ? Genre, c'est un androïde censé sauver l'humanité, mais ses concepteurs trouvent le moyen de l'affubler de lingerie affriolante. Okay, c'est plus glamour que le Master Chief de Halo, autre espoir de l'humanité qui n'a pas trop le sens de la mode, mais ça fait quand même perdre un peu de crédibilité. Et là, regardez les roues de Beagle : il a perdu ses chenilles de tank pour arborer des roulettes de trottinette avec un enjoliveur en spirale argentée sur fond rouge. Et alors qu'il était censé bouger à la vitesse d'un centimètre toutes les cinq secondes, on croirait voir un skate-board.
Pourquoi est-ce que c'est important ? Parce qu'on parle de Transformers. S'ils nous sortent un simili-scénario, autant faire en sorte qu'il puisse être gobé par les quasi-trentenaires qui s'amusaient avec les figurines dans les années 80 (et qui ont vu le premier long-métrage). Les petits enfants qui aimaient Transformers et qui ont encore suffisamment d'intérêt en la matière pour blaster une dizaine d'euros dans un ticket de cinéma sont devenus des geeks. Ils connaissent Beagle-2, ils savent à quoi il ressemblait, et ils sont tous en train de pousser un gros soupir en voyant ce résidu de R2-D2 (avec enjoliveurs !) se promenant dans un tas de boue séchée.



OPTIMUS PRIME ! W00000T !

Dites, vous connaissez ce moment irrésistible dans les films comiques que vous avez déjà vus et que vous faites découvrir à des potes ? Genre, ce moment. Celui où le mec à l'écran va faire le gag le plus hilarant du film, et où vous tenez à être absolument sûr que tout le monde va bien le voir au lieu de comater lentement devant l'écran, alors soit vous tendez le doigt vers la télé, ou vous soufflez un "ça y est, il va la sortir" pour éveiller l'attention des autres spectateurs. Par exemple, dans les Aventures de Rabbi Jacob, quand le mec moustachu se fait tabasser par des terroristes et qu'il joue les héros en disant héroïquement "la révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe !" et que Louis de Funès s'exclame "Eddy Mercx !" et qu'un terroriste le corrige "Non, Che Guevara !" Bon ben voilà, il va y avoir le moment le plus marrant de cette teaser, alors imaginez-moi en train d'éveiller votre attention en pointant l'écran :



Michael Bay, le réalisateur le plus épileptique du cinéma. Celui où le plan le plus long dans ses films n'excède pas trois secondes. Celui qui a réalisé des incunables de propagande américaine, comme Independence Day, Godzilla (avec une quéquette, on la voit bien sur certains plans) ou Armageddon, le film où ils envoient des mineurs sur un astéroïde en les équipant d'un buggy avec une mitrailleuse montée à l'arrière. Michael Bay, où dans l'épisode de South Park où Kyle se laisse mourir de ses hémorroïdes, il justifie son dépérissement volontaire par "nous vivons dans un monde où Michael Bay continue à faire des films". Michael Bay, le Uwe Boll américain. Michael Bay va faire Transformers le Film en live action.



4 juillet 2007. L'Independence Day, bien évidemment. On a le temps de voir venir.



Un producteur exécutif a reçu une enveloppe de cash en échange de l'autorisation de caser son nom dans le générique afin de (tenter de) rassurer les détracteurs du film. Sauras-tu le retrouver ?



"Based on action figures". C'est la première fois qu'on voit ça.



Ce soir, comme chaque dimanche, session IRC sur #editotaku@irc.worldnet.net - ou vous pouvez nous rejoindre avec la petite case dans le menu à gauche en y tapant votre pseudo. Non, on ne parlera pas de foot, ou alors juste un peu de PES. Ca commence à 21 heures et ça finira pas trop tard, parce que demain faut que je me fasse faire un lifting.

27 juin 2006

agent Laveur au rapport, mon général

Ce qui est passé hier soir au jité était parfait, une vidéo de moins de deux minutes taillée sur mesure. Comme s'il s'agissait d'un code secret de la DGSE ou des RG pour réactiver un agent dormant à travers un message diffusé dans les médias.
- banlieue française middle-class ? Check.
- noms "populaires" de gamines de 16 ans ? Jennifer et Laurie = check.
- écran de tchat' sur caramail ? Check.
- écran de portable avec un SMS contenant "jtm jtm jtm jtm jtm foor" ? Check.
- "le mal-être de deux adolescentes et le rêve de connaître le Japon, le pays des mangas, ces bandes dessinées japonaises qu'elles adorent". Ohoohhohohhhh cheeeck.

C'est très précisément le scénario de "Gackt en bus" A L'ENVERS. Le gouvernement m'appelle, c'est évident. Plus qu'à localiser mon contact qui doit probablement avoir laissé, dans un buisson à côté de l'école maternelle, une enveloppe contenant un sac de nounours et des instructions sur un MiniDisc vidéo qui grillera tout seul après visionnage.



A part ça, NipponActu.net vient de sortir sa nouvelle émission, avec de vrais morceaux de Reset et de God Knows dedans. Ceux qui sont restés tard sur la session IRC de dimanche dernier sur #editotaku ont même suivi en direct l'inclusion de NipponActu dans Blogchan, ce qui en fait le premier podcast inclus dans cet annuaire. iTunes semble prendre un peu de temps pour se mettre à jour, ce qui a tendance à se voir quand il s'agit du seul podcast que j'écoute... alors j'utilise le lecteur RSS de la PSP. Au moins, elle sert à quelque chose.

25 juin 2006

Roule ton blog

La dernière fois qu'on a parlé de la vacuité intellectuelle du web francophone, c'était pour essayer d'aménager une porte de sortie de cette situation. Ca tombait bien, il y avait un menuisier qui essayait d'en construire une, mais il aurait bien aimé la faire connaître pour qu'on s'en serve un peu ; je parle de Skav avec son projet Blogchan, version française de blogsuki. En pratique, c'est un annuaire publiant les mises à jour de blogs choisis à la main, comme mémé faisait au bon vieux temps : pourvu que la sélection soit draconienne, on est garanti de lire autre chose que de la prose écrite par une chasse d'eau.

L'autre truc, c'est que derrière les textes, il y a les gens qui les écrivent - et qui les lisent. Il faut donc jouer les entremetteurs, inciter tout ce beau monde à sortir de son petit coin de Net pour aller voir chez les autres et former une boule toute gluante qu'on appelle blogosphère. Première étape : chacun fait connaitre Blogchan dans son coin. Ca, c'est fait. Deuxième étape : lier le tout pour faire grossir la boule. Démonstration.

Axel dit que Girls High, anime fanservicesque où le grand Yasuomi Umetsu est impliqué jusqu'au cou, "repousse toutes les limites de fanservice qu'[il a] vu jusqu'à présent". Euh oui mais non ; la série la plus blindée en fanserv à l'heure actuelle, c'est sans aucun doute la deuxième saison "Katsu!" d'Amaenaideyo (*). Nom d'une pipe, il y a une fille en nuisette qui se tripote dès le premier épisode. Non, ce n'est pas moé, c'est tout simplement dépravé.

Toujours dans la catégorie "y'a pire ailleurs", Skav a sorti une critique assez extensive de Gundam Seed. A le lire, on sent que contrairement à certains méchaphiles qui hantent l'éditotaku et son chan IRC, il n'est pas trop habitué aux séries avec des robots de 30 mètres qui se mettent sur la gueule. Ce n'est pas parce qu'il est néophyte que son avis devrait être pris avec moins de considération, mais c'est surtout qu'il en profite pour pointer tout un tas de trucs débilos qu'on prend presque pour acquis - et qu'on retrouve par ailleurs dans les lois des animes. Genre, gueuler des ordres au robot donnera un résultat plus puissant, ou les lasers qui font piou-piou dans un espace dénué d'oxygène. On ne peut pas vraiment reprocher à Gundam Seed de traîner ces marques de fabrique qui font qu'un mecha anime est un mecha anime, surtout quand on est la dernière itération de la série qui a révolutionné le genre. Quand on s'appelle "Gundam machinchose", ce n'est plus une marque de fabrique, mais carrément une marque de naissance.

Exemple pratique d'une blogosphère qui tourne : lors de l'Epitanime 2006, Presea achète Manhole après avoir hésité entre ce dernier et Reset. Puis elle lit mon article, et laisse un commentaire où elle dit qu'elle ne manquera pas de choper Reset. Peu après, elle poste un article sur son propre blog (avec un lien vers l'éditotaku, merci) où elle recommande à son tour ce manga. Yay pour le social networking !

Pendant qu'on y est : Free.fr passe la taille maxi des espaces perso à 10 Go. Pour vous donner une idée de l'échelle, les cinq ans et demi du site que vous avez sous le nez tiennent sur 66,6 Mo. Atypique : Nintendo France laisse en direct download, officiellement et jusqu'au premier juillet, deux cédés du live de la Cosca Team, un collectif de rap français. Okay, c'est du gros poisson vu qu'il y a IAM ou les Chiens de Paille, mais euh, Nintendo ? En fait, ils ont fait voyager des kiosques de DS Lites avec la tournée du groupe.
Et en ce moment même, c'est évidemment la session IRC hebdomadaire sur #editotaku@irc.worldnet.net, que vous pouvez rejoindre avec la p'tite case à gauche si vous n'avez pas de client IRC. Ca a commencé par une discussion sur les valeurs artistiques de la J-Pop (qui a "dégénéré" sur un débat autour des héritages ou inspirations entre les différents courants musicaux ou picturaux), ça a continué sur "peut-on désirer Haruhi Suzumiya en plaidant le légitime tronchage ou est-on en train de commettre un blasphème compte tenu de son statut ?", et là j'en sais rien, parce que j'ai été kické. Keul a codé le bot pour qu'il éjecte quiconque parlerait de foot, et quand j'ai tapé "à ce stade c'est miss à gros seins en kimono", j'ai été viré pour avoir mis "stade". Pouêt.

16 juin 2006

Et pourtant, elle tourne (foot, hentai et Reset)

Vous vous doutez bien que je n'ai absolument rien à cirer du foot, mais en tant qu'otaque mal dégraissé, je ne peux qu'être hilare devant la piteuse performance des japonais. Je parle contre l'Australie, hein, le truc qui a eu lieu au début de la semaine. J'ai essayé d'en discuter avec des vendeurs de jeux vidéo qui étaient en train de s'amuser sur Winning Eleven 10, mais ils m'ont dit qu'ils ne s'intéressaient pas au football - tu parles d'une boucle métaphysique. Bon, ces japonais, donc : yay on a marqué après 20 minutes, les membres de 2ch, 4chan et tous les autres BBS débiles sont en train d'avoir des étincelles qui leur sortent du cul, Dieu est grand. Le match se déroule peinard. 84ème minute (il y en a 90, souvenez-vous du générique d'Olive et Tom), les australiens égalisent. Bah tant pis, on aura un nul. 89ème minute, les kangourous en collent un deuxième. Meh. Les arbitres ajoutent 2 minutes supplémentaires, pour le fun - et hop, les japonais s'en bouffent un troisième. Roland Courbis (entraîneur de Marseille) a dit qu'avec 15 minutes de plus, ils en auraient mangé huit autres.

Devrais-je citer ma source, ou protéger son amour-propre derrière l'anonymat ? Scandale : Eva Vidéo, le label de DVD hentai de chez Kaze, vend depuis quelques années un truc qui s'appelle "La Fille du 20 Heures" - 21:00 Newscaster Miki Katsuragi pour la VO - , narrant les errements sexuels d'une présentatrice télé et datant de 2001. Passons sur l'édition DVD classique pour du Kaze : deux épisodes sur un disque, et le dernier sur un "volume 2" vendu séparément et au même prix (20 ou 25 €). Pour ceux qui ont vu l'interlude du reportage à l'Epitanime 2006 (timecode : 28 minutes), on voit qu'ils ont sorti depuis "La Fille du 21 Heures". Tiens, une suite ? Ben non, y'en a pas eu au Japon - et pour cause, vu comment ça se termine... En fait, il s'agit strictement du même anime. Réédition ? Faut croire, sauf que "21 heures" n'est pas listé sur leur site, contrairement à "20 heures", toujours trouvable dans pas mal d'échoppes. Bah, la confusion faisant croire à une continuation ne peut que les aider à vendre quelques disques de plus.

C'est officiel, Tetsuya Tsutsui est grand. Après le magistral Duds Hunt, ses deux nouveaux titres, Reset et Manhole, avaient eu droit à l'Epitanime à une petite avance dans leur distribution sur le territoire. L'an dernier, Duds Hunt était ZE manga à lire : one shot (un seul volume), dynamique, sans temps mort, au style ignorant volontiers les décors pour accélérer encore plus la lecture, il s'agissait carrément d'un storyboard sur mesure pour qu'un réalisateur américain en fasse un film aussi expéditif qu'un coup de poing. Manque de pot, les ricains ont préféré s'intéresser à Kite (vous savez, mon anime hentai préféré), qui aura droit à une version live action US - ça va sentir la repompe de Nikita.
Cette année, ZE manga à lire, c'est Reset. Tout comme son prédécesseur, un seul tome incroyablement bien senti. L'homme s'est trouvé des assistants, alors on peut s'arrêter sur les décors. L'histoire est somme toute classique : encore un de ces jeux vidéo si réalistes que ses joueurs en oublient la réalité. Duds Hunt était un jeu réel basé sur un monde virtuel, Reset est un jeu virtuel basé sur le monde réel.
Sauf que cette fois, on y croit : après tout, j'ose croire que pas mal de lecteurs de l'éditotaku se sont eux aussi amusés à modéliser leur quartier/école/travail dans l'éditeur de niveaux de leur jeu préféré. On observe ce petit monde de gamers d'un point de vue très détaché (une jeune femme bien newbie accompagnée d'un connaisseur), et son analyse ou sa moralité sont distillés avec une finesse rarement atteinte. C'est subtil, on voit que l'auteur a fait ses devoirs de documentation (on y explique les mods ou la notion de level design), et ça pète quand il faut. En plus, le style graphique finit de convaincre que (je le répète) Tetsuya Tsutsui est grand. Achat obligatoire.

12 juin 2006

Epitanime 2006 - Dossier annuel

Hop, lisible par ici. Youpi, ça fait officiellement cinq ans que je rédige ces rapports sur la tanime.

10 juin 2006

Keishicho 24 tome 5

Yay, il est tout frais sorti cette semaine, l'avant-dernier volume d'une des séries les plus hilarantes du moment. L'histoire des flics de la mort qui se boucle en "seulement" six tomes ? Reste à voir si l'ensemble s'est terminé à cause d'un coup de hache de l'éditeur japonais (n'est-ce pas, Togari ?) ou parce que l'auteur a jugé que la plaisanterie a assez duré... Ce dont on ne se plaindra pas avec ce type d'humour complètement non-sense et déjanté, qui fonctionne rarement sur la durée.
Pis bon, le volume 4 a quand même été une baisse de régime (le passage sur la création de la Brigade de la Mort m'étant complètement passé au-dessus de la tête), et l'arc scénaristique actuel - un concours international inter-polices - fait presque doublon avec l'examen d'entrée... Par ailleurs, notez ces passages obligatoires des mangas shonen : si vous avez envie de faire patiner l'histoire en attendant de retrouver un peu d'inspiration, faites subir à vos persos un tournoi ou un examen quelconque. Ca coûte rien, vous pouvez utiliser des designs que vous aviez mis à la poubelle pour faire des adversaires qui disparaîtront dans trois chapitres, ça peut remplir des pages à outrance sans faire avancer le schmilblick et ça garantit un quota "baston par page" super élevé. Dur de savoir si Keishicho 24 passe par ces deux étapes par panne d'inspiration ou pour parodier le genre, mais ce volume 5 expie largement les longueurs du 4. Et cette série est si drôle que vous ne pouvez décemment pas passer à côté !



Demain soir, session IRC hebdomadaire dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net, mais vous pouvez aussi passer par la p'tite case à gauche dans le menu. Dites, ils sont pas trop mauvais ces Petit Beurre avec des pépites de chocolat, c'est comme des cookies mais dans un Petit Beurre.

04 juin 2006

Epitanime 2006 - Reportage vidéo raton-laveur.net

Allez le voir. Maintenant.

[Mise à jour] : neuro propose non pas un mais deux miroirs de la vidéo originale. L'association Epitanime a mis un tracker Bittorrent. Merci merci !

1 heure 13 minutes, quand même. Sachant que les dernières images ont été filmées lundi soir, que j'ai récupéré le sommeil mardi, que j'ai fini de monter tout ça vendredi et que GoogleVideo vient de l'accepter maintenant, vous pouvez comprendre que le résultat est perfectible. Entre autres, meilleur contraste dans les nocturnes pour tenter de récupérer un peu de lumière, mettre plus de noms d'organisateurs à l'écran, améliorer la compression - mais dans l'ensemble, c'est très proche du résultat définitif. Ah, et si vous avez un tracker bittorrent ou un serveur pour aider à propager la version finale, merci de laisser un petit mail !

Bref : photos postées, vidéo postée, reste plus que le rapport annuel à écrire (mise à jour : c'est fait). Pour faire mieux l'année prochaine, faudra faire un podcast vidéo ou un truc dans le genre...



Ce soir à 21 heures, la session IRC sur #editotaku@irc.worldnet.net reprend ses droits après une semaine d'interruption (vous pouvez voir sur la vidéo qu'à ce moment, j'étais au debriefing de la convention). Pangya, Mario Kart DS, Higurashi, mensonges et vidéo. Ca promet.

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