Japanime
19 octobre 2003
Mireille et Tsukasa sont dans un vaisseau...
Par Raton-Laveur le 19 octobre 2003, 19:28
Oh la mauvaise langue.
Ne vous y trompez pas, j'ai vraiment apprécié Noir. C'est juste qu'il y a comme un trou dans l'histoire, et vers la fin, les scénaristes réalisent qu'ils doivent boucler quelque chose. Résultat, la fin était franchement foireuse alors que le reste était très agréable à regarder.
Pour .hack//SIGN, il a déjà gagné le Tanuki Award de la plus grosse déception de l'année dernière; principalement parce qu'on avait une histoire de grande conspiration, que des mystères étaient partout, que l'on avait pas seulement affaire à un MMORPG mais à quelque chose de bien plus grave, et que les persos qui enquêtaient malgré eux réalisaient tous les quatre épisodes que tout ce qu'ils savaient étaient faux et qu'ils étaient de retour à la case départ. Au bout d'un moment, ça tape sur le système, d'autant plus que les OAVs (hackLiminality) étaient franchement tordues.
Pourtant, y'a jamais à se plaindre sur le plan technique: Yuki Kajiura fait des morceaux assez beaux pour acheter les CDs, le dessin et l'animation restent constamment à un bon niveau, le chara design est soigné, et les univers créés sont superbes (même leur vision de la France dans Noir n'est pas - trop - caricaturale). C'est juste que les scénaristes de Bee Train sont des branleurs.
Dans Avenger, c'est pareil, mais en encore plus mou que .hack//SIGN: un personnage principal mi-blasé mi-sadique, et le reste ne donne pas envie de voir la suite. Je dis pas grand chose parce qu'il n'y a pas grand chose à dire, quoi. Bon, je parle quand même en ayant vu UN épisode, donc ça reste un first look. Mais l'impression me colle que la baisse de niveau observée dans .hack ne fait que continuer avec Avenger...
17 octobre 2003
Safety first
Par Raton-Laveur le 17 octobre 2003, 17:10
Pour justifier les couleurs de cheveux, elles ont toutes une perruque. Pour réaliser les scènes de transformation, ils ont utilisé des images de synthèse complètement psychédéliques. Pour Luna, le chat qui parle, ils alternent entre une peluche (que Bandai va sûrement vendre à des milions d'exemplaires) et encore des images de synthèse.
Vous avez donc deux positions possibles:
-Vous êtes fan de SailorMoon. Là, vous êtes aux anges: ça m'a l'air très fidèle au manga (beaucoup plus que l'anime en tout cas), les actrices ne sont pas trop mauvaises et ça colle autant que possible dans la mesure d'une série en live action.
-Vous êtes un être humain normal. Là, vous découvrez des sensations primales que votre cervelet gardait endormies depuis l'époque de votre ancètre Cro-Magnon: le système digestif qui panique, l'adrénaline pompée par litres entiers, la respiration qui s'accélère, les paupières qui se dilatent, l'inconscient qui vous dit de fuir, et finalement, l'utilisation du tournevis.
Ces temps-ci, ça recycle grave quand même: Hokuto No Ken, Saint Seiya, Evangelion, Sailormoon, sans parler des américains qui ont Eva, DBZ ou Gunnm dans leurs cartons... Tant qu'Escaflowne reste en dehors de tout ça, pas de quoi paniquer.
16 octobre 2003
Onegai Twins - Finale
Par Raton-Laveur le 16 octobre 2003, 21:03
Disons-le avant que je dise une bêtise: ça va être dur d'en parler sans faire du spoiler. Ejectons donc tout de suite l'avis personnel, si vous le voulez bien, et ensuite on spoilera un peu après avoir prévenu les foules.
Onegai Twins est donc une série qui avait mal commencé, en marchant sur les pas du fan-service d'Onegai Teacher, ce qui n'allait pas du tout avec une délicate histoire de jumeaux orphelins - avouez que c'est autre chose qu'un type qui se marie avec une institutrice à gros seins venue d'une autre planète. Twins a remonté la pente d'une façon surprenante pour raconter une tendre histoire sans se prendre la tête ou tomber dans le graveleux, tout en restant d'un très bon niveau technique. Cellulos superbement colorés, animation de bonne facture, BGM qui se laisse écouter et seiyuus bien dans leur rôle.
La fin arrive donc comme je l'avais prévue: happy-end obligatoire sous le signe du WAFF. C'est un mal? Non. J'ai pas passé un mauvais moment devant Onegai Twins, mais ce n'est pas non plus une série au-dessus de la moyenne. Et même si ces dernières années, la Japanime prend un malin plaisir à se surpasser et à réécrire les règles à grands coups de Wolf's Rain, Last EXILE, Read or Die et autres, il faut bien faire quelques animes standards de temps à autres, au minimum pour faire facilement de l'argent sans prendre de risque. Chobits, Mahoromatic, Tokyo Underground ou les Onegai sont là pour ça.
Est-ce que je vous recommande de mater Twins? Non. Comme séries intimistes, tendres et pas déprimantes, “I! My! Me! Strawberry Eggs”, “Fruits Basket” ou “Kareshi Kanojo No Jijou” méritent largement plus que vous gaspilliez quelques heures de votre existence à les regarder - surtout qu' “I! My! Me!” est une série tellement étonnante et sortie de nulle part (contrairement à Furuba et KareKano) qu'elle mérite votre attention. Twins est dans la norme, et R-L.net ne se lit pas pour y rester.
Et maintenant, SPOILER CENTRAL! Surlignez le texte si vous avez vu tout Onegai Twins ou n'avez pas l'intention de le mater. Mais bon, vous gênez pas dans les commentaires, hein...
Ainsi, Karen (la gomen-girl) est la soeur de son frère (sic) et Mina devient sa femme. Jusqu'au dernier moment, on se demande pourquoi est-ce que Mina, l'autre fille, a elle aussi les yeux bleus et la foutue photo commune aux trois personnages...
On a justement notre réponse au dernier moment, à la fin du générique: bien que le frangin soit ambigu dans ses paroles, on devine qu'ils sont finalement triplés: il affirme que c'est Mina et lui sur la photo et que Karen “dormait à ce moment”. Wow.
Donc, dans leur tradition des non-dits et de leur esprit ouvert, nos amis japonais n'ont pas pu s'empêcher de taper dans ce que nous autres occidentaux bornés appellons de l'inceste. Bien que la production nipponne ait vraiment attendu le tout dernier moment de la série pour lâcher la révélation, je suis curieux de savoir comment les américains feront passer la pilule dans leur version - en supposant qu'ils croient les fans encore assez étroits d'esprits pour ne pas laisser passer ça... Qui parie qu'ils couperont tout simplement les voix pour mieux écouter le générique de fin?
12 octobre 2003
Gunslinger Girl
Par Raton-Laveur le 12 octobre 2003, 01:16
Le titre est trompeur: Gunslinger Girl ne parle pas du Far West et de cowgirls (non, je pense pas du tout au cinquième épisode d'une série de jeux vidéo, pas du tout), mais il est bien question d'une fille armée.
Synopsis: En Italie, une organisation secrète (apparemment gouvernementale) recycle des gosses en tueurs parfaits. Meuh non, c'est pas du déjà-vu comme scénario. Parmi ces gamins passés au lavage de cerveau, une petite fille renommée Henrietta, qui fait duo avec un adulte de cette orga, comme les autres enfants - le générique montre bien qu'ils auront aussi leur temps d'antenne. A peu de chose près, vous connaissez l'idée directrice de ce premier épisode. Hop, on passe à la critique.
Tout d'abord, l'intro est belle et lente: une chanson en anglais bien triste, les personnages nommés sur fond blanc, et déjà on pense à Saikano (Saishuu Heiki Kanojo, le manga en FR se nomme Larme Ultime): cette même petite fille armée d'un flingue plus gros qu'elle, habillée en écolière et avec un faciès d'une mélancolie absolue. On voit aussi deux-trois plans où elle sourit, et à ce moment, la ressemblance entre les deux héroïnes est l'évidence même.
Le surtitre de la série est en anglais: “The girl has a mechanical body, however she is still an adolescent child”. Aucun indice sur d'éventuelles Augs, mais on sait déjà que ces enfants ont été camés comme des cyclistes (il est même dit que leur durée de vie est raccourcie).
Le reste de la série fait fortement penser au très bon Noir: le même univers européen (décidément, pour les japonais, l'Europe est un endroit où l'architecture s'est arrêtée au 19ème siècle mais où l'on peut trouver des ordinateurs...), le même duo jeune ado/jeune adulte avec le plus jeune qui est le plus destructeur, et le même sentiment pour le spectateur que cette histoire n'aura pas de happy end - quand les dix dernières secondes de l'épisode montrent un feu de circulation au rouge qu'on s'attend évidemment à voir passer au vert mais qui reste figé sur cette teinte sanguine, le symbolisme est flagrant.
Sauf que Noir s'était littéralement dégonflé sur son final (n'en disons pas plus, les dévédés arrivent en France pour cette fin d'année) et que j'ai la conviction que Gunslinger Girl tiendra sa promesse. Parce que l'ambiance de cet anime est vraiment adulte: glauque, dure, avec un choix de couleurs et un sens du détail dans l'animation qui ne laisse aucune place à de l'humour ou de la joie. Un peu comme Witch Hunter Robin, mais en encore plus sombre.
Là où Noir montrait des silhouettes qui tombent, Gunslinger Girl montre des hommes criblés de balles qui tombent en arrachant les rideaux. Là où Noir parlait d'amnésie, GS nous parle de la seule survivante - violée toute la nuit - d'une famille massacrée. Là où Noir a foiré, je sais que GS va réussir.
Techniquement, c'est vraiment soigné, aussi bien pour les cellulos que pour l'animation; le montage, que ce soit pour les scènes d'action (Henrietta qui refait l'isolation des murs d'une chambre avec du plomb) ou de développement de l'histoire, reste calculé, méthodique, sans fioritures. La musique, du classique omniprésent, est superbe. Les seiyuus n'ont pas suffisamment parlé pour que je puisse me faire une idée de leur travail - quasiment tous les dialogues de l'épisode étaient monocordes.
On dirait qu'on va avoir une saison 2003-2004 blindée en animes: entre Read or Dream, Gunslinger Girl, Full Metal Panic 2 et tout le reste que j'ai pas encore bloggé (Avenger, Full Metal Alchemist, Macross Zero...), ça part très très fort.
02 octobre 2003
RoD TV
Par Raton-Laveur le 02 octobre 2003, 22:45
Vous savez déjà que je suis fan absolu de l'univers passionnant d'Hideyuki Kurata et de Yomiko Readman. Au fait, le DVD de l'OAV devait sortir cette semaine, mais Dybex oblige, il n'est pas là et on a pas de nouvelles. féchier.
RoD TV se déroule après le manga. Si vous n'avez vu que l'OAV, reader's digest: Yomiko y recontre et protège une collégienne-auteure à succès prolifique qui s'appelle Nenene. Elles deviennent très liées, et j'en dis pas plus parce que le manga ne fait que quatre volumes (il y a aussi un roman en 6 volumes si ça vous intéresse). Dans la série, Nenene a maintenant 22 ans, a bien “grandi” (déjà qu'avant c'était beau alors maintenant, pfouu), et n'écrit plus depuis que... ah, je peux déjà pas en dire plus sur l'histoire sans gâcher. Et pourtant, j'ai rien dit de spécial! Mais j'ai une circonstance atténuante: en tant que fan, je ne peux risquer de vous gâter le plaisir, et en plus ça vous pousse à aller voir^^. Toujours est-il qu'elle va faire la rencontre des trois soeurs Paper (qui ne connaissent même pas Yomiko Readman), Michelle, Maggie et Anita. D'ailleurs, mon petit doigt me souffle que ces prénoms sont une référence à un vieux film d'arts martiaux (ouioui, la même Michelle Yeoh que dans Tigre et Dragon)...
Allez, on parle un peu technique. C'est la même équipe que pour l'OAV, et sans atteindre son niveau, on en est diablement proche. Pour une série TV, c'est impressionnant: animation soignée, beaux dessins, que du bonheur. Les backgrounds sont moins chargés en détail, mais ça ne retire rien au plaisir de visionnage. Côté son, les seiyuus sont au poil, et pour la musique, on retrouve les sonorités philarmoniques et ce jazz lourd et capitonneux qui font que l'on se sent chez soi (on entend même quelques morceaux de Listen or Die). L'opening donne envie de chuchoter “3, 2, 1, let's jam”, et l'ending est sympa.
Les personnages sont attachants, l'histoire semble avoir une progression lente, et en plus... Les scènes d'action sont aussi dingues et bien réalisées que pour l'OAV: sur la fin du premier épisode, à défaut d'en perdre mon latin, je mélangeais plusieurs langages dans mes anatopées tellement mon cerveau était en buffer overrun, et peut-être même que quelques-uns de ces langages étaient fictifs. Le fait est que j'ai dû changer de sous-vêtement avant de regarder l'épisode suivant.
En bref: RoD TV, c'est du caviar.
Mise à jour : la série est terminée, avis sur l'ensemble !
01 octobre 2003
Comme c'est bien réglé
Par Raton-Laveur le 01 octobre 2003, 20:55
Je vous l'accorde, on peut se passer du manga, mais le film est très bien et la fin de la série est mythique. Consommez, consommez!
(*) Je vais pas me lancer dans le débat “pour ou contre la VF”, mais si CBBB a eu droit au traitement grand écran dans notre pays, c'est évidemment parce que le film peut être vu sans avoir vu l'anime... C'est quand même une occasion de ratisser un public qui a juste envie de mater un long-métrage “pour les grands” - mais qui n'est pas fan de sous-titrage. Enfin, considérant la popularité de la série TV et la sortie du film dans assez peu de salles, peut-être que je fantasme.
23 septembre 2003
Correction de tir
Par Raton-Laveur le 23 septembre 2003, 19:15
Comme je l'avais précédément pensé, Twins se voulait à la fois intimiste dans son fond (trois ados orphelins qui ne connaissent pas leur lien de parenté, s'il y en a un) et pseudo-érotico-comique dans sa forme (c'est pas de l'inceste puisqu'on ne connait pas leurs origines), et forcément, le résultat était mitigé - même si techniquement, c'est tout aussi beau qu'Onegai Teacher.
Mais après le quatrième épisode, surprise: les personnages obtiennent un cerveau et des sentiments valables. Bon, le cinquième n'est compréhensible que si on est au courant des moeurs japonaises (les deux filles croient que leur frère est homo et tentent de le “guérir”), mais la suite va en s'améliorant. Le sixième est très bon, le septième (passage obligatoire pour tout anime par la plage, les parasols et les bikinis) est vraiment marrant, le huitième est dédié à mon perso préféré, et le neuvième est dans la veine du 6. S'ils ne merdent pas dans le dernier quart des épisodes, Onegai Teacher pourrait définitivement tomber dans l'oubli - et ce pour mon plus grand bonheur.
Puisque j'en suis à mettre à jour mes critiques sur des animes en cours de diffusion: Full Metal Panic 2 est toujours à hurler de rire et n'a vraisemblablement pas l'intention de faire dans le sentimental. Excellent!
19 septembre 2003
Uniforme pour toutes
Par Raton-Laveur le 19 septembre 2003, 16:03
Ca semble choquant, dit comme ça. La plupart des articles sur le sujet présentent évidemment la chose comme une dangeureuse régression, nanani nanana.
Mais réfléchissons un peu: dans nos animes que nous aimons, ça foisonne d'uniformes, et en plus on aime ça. Chaque nouvelle production s'échine à faire de véritables défilés de mode pour faire des designs originaux tout en restant dans le strict carcan de l'univers scolaire. Chaque école a son uniforme, et pourtant ça reste politiquement correct tout en étant sujet de pas mal de fantasmes: qui a dit SailorMoon?
Comme quoi, c'est toujours bon de penser en tant qu'otaku. En parlant de ce mot, j'ai pas envie de transformer ce site en tribune, mais si même le magazine otaku me lit, c'est que je dois commencer à avoir une audience très large... Surtout quand l'autre extrémité du spectre laisse aussi sa trace^^.
07 septembre 2003
Encore une perle
Par Raton-Laveur le 07 septembre 2003, 00:11
Deux très belles skins d'Eva-01!
Une d'entre elles est une Eva métallisée (comme la figurine facile à trouver sur le Net), et l'autre est une version superbement cel-shadée. Donc, téléchargez! Dans UT, les skins customisées n'apparaissent que si le modèle est sur votre ordi et sur le serveur. Donc, si vous hébergez des parties, vous avez tout intérêt à l'installer!
05 septembre 2003
Raton a essayé pour vous
Par Raton-Laveur le 05 septembre 2003, 20:21
Forcément, j'ai essayé, pour voir ce que ça donne. On va encore faire un débat à propos de l'influence des animes sur les gens, je le sens...
Première constatation: Ca fait saliver à flots (logique, c'est du sel!). Une bave bien épaisse et collante, un peu comme quand on regarde Anna Ohura. Pendant ce temps, les cristaux de sel qui n'ont pas fondu râclent sur les dents, genre “je me suis ramassé sur la plage et je bouffe du sable”. Précisons qu'avant de commencer, j'ai hésité entre prendre du sel fin et du gros sel, pour me décider pour le premier. J'ai donc utilisé du sel de table fluoré tout ce qu'il y a de plus commun, parce que bon, hein, je suis pas complètement dingue non plus.
Deuxième constatation: ça arrache la tête. Pas besoin de décrire le goût: les papilles gustatives humaines ne connaissant que quatre saveurs (sucré, salé, amer et acide), vous pensez bien que c'est 100% salé. Heureusement, il part rapidement après un bon rinçage.
Les effets secondaires: les gencives sont rouges, dégonflées et douloureuses. Et c'était comme ça pendant les deux jours qui ont suivi; en langage djeunz, j'ai souffert ma mère grave. J'ai jamais eu de gingivite, mais ça doit au moins faire aussi mal.
Troisième constatation: est-ce aussi efficace qu'un dentifrice classique? Réponse: Je sais pas, chuis pas dentiste non plus. Mais les dents sont d'un blanc éclatant, à moins que ce soit le contraste avec les gencives rougies qui donne cette impression.
Mais en tout cas, ça ne résoud pas une de mes plus grandes interrogations dans la vie, à savoir: comment les rayures colorées des dentifrices peuvent-elles toujours sortir bien droites du tube?
Conclusion: Dans la scène incriminée, Ryo Saeba se brosse les dents sans ciller, avec un regard tout endormi puisqu'il vient de se lever. Ma conclusion est donc: Ryo saeba, c'est vraiment un warrior.
Conclusion corrolaire 1: Si vous êtes un peu maso et que vous cherchez des formes de douleur jamais expérimentées, essayez.
Conclusion corrolaire 2: Si vous n'êtes pas maso, conseil habituel: ne faites pas ça chez vous.
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