Bonjou' monsieu', léché kiki cinq euros ?
Japanime
01 septembre 2003
Neko No Ongaeshi
Par Raton-Laveur le 01 septembre 2003, 22:40
(site Web FR: on y lit deux-trois biographies pas mauvaises)
Je l'ai vu depuis un petit bout de temps et je n'ai rien dit dessus, je sais. La version courte et cheap me ferait écrire “après tout, c'est un Ghibli, on peut aller le voir les yeux fermés (sic)”.
La version courte et honnête est simple: voir Neko No, c'est comme avoir Dieu qui vous sourit. C'est bien simple, les yeux étaient humides de bonheur durant toute la projection: c'est vraiment un très très très bon Ghibli.
Le doublage français a une adaptation aux petits oignons avec ses “miademoiselle” ou “sa miajesté” (mais le terme du “Ministère des Chats” pour le rôle du Baron reste trop ambigu), l'anthropomorphisme des personnages fait penser au Sherlock Holmes made in Ghibli, et les références omniprésentes sont géniales. Ici, des scènes avec des capes et puis aussi des épées, là du “Alice in Wonderland” en puissance avec les passages secrets et le labyrinthe, du Roi et de l'Oiseau pour l'empêcheur de tyranniser en rond... Vous voyez bien que je tente d'en parler sans vous spoiler et que c'est dur... Alors avant de faire un faux pas, autant s'arrêter.
Contrairement à Chihiro ou Mononoke qui sont réservés à un public plus habitué, Neko No rejoindra vite les voisins Totoro et Yamada dans la catégorie des classiques trouvables dans les vidéothèques des familles: le genre que l'on peut passer en boucle à tout moment et en tout public sans avoir l'air idiot - tentez ça avec Plastic Little et vous comprendrez ce que je veux dire.
Je l'ai vu depuis un petit bout de temps et je n'ai rien dit dessus, je sais. La version courte et cheap me ferait écrire “après tout, c'est un Ghibli, on peut aller le voir les yeux fermés (sic)”.
La version courte et honnête est simple: voir Neko No, c'est comme avoir Dieu qui vous sourit. C'est bien simple, les yeux étaient humides de bonheur durant toute la projection: c'est vraiment un très très très bon Ghibli.
Le doublage français a une adaptation aux petits oignons avec ses “miademoiselle” ou “sa miajesté” (mais le terme du “Ministère des Chats” pour le rôle du Baron reste trop ambigu), l'anthropomorphisme des personnages fait penser au Sherlock Holmes made in Ghibli, et les références omniprésentes sont géniales. Ici, des scènes avec des capes et puis aussi des épées, là du “Alice in Wonderland” en puissance avec les passages secrets et le labyrinthe, du Roi et de l'Oiseau pour l'empêcheur de tyranniser en rond... Vous voyez bien que je tente d'en parler sans vous spoiler et que c'est dur... Alors avant de faire un faux pas, autant s'arrêter.
Contrairement à Chihiro ou Mononoke qui sont réservés à un public plus habitué, Neko No rejoindra vite les voisins Totoro et Yamada dans la catégorie des classiques trouvables dans les vidéothèques des familles: le genre que l'on peut passer en boucle à tout moment et en tout public sans avoir l'air idiot - tentez ça avec Plastic Little et vous comprendrez ce que je veux dire.
31 août 2003
Zapping
Par Raton-Laveur le 31 août 2003, 17:32
Fox Kids, épisode quelconque des MedaBots. Animation honteuse, dessins en 16 couleurs. Une scène s'ouvre sur deux persos qui discutent dans la rue, et on entend la fin de la phrase:
“Et le gars dit à la bonne soeur, 'je te croyais plus fort que ça Batman”.
What the fuck? Qu'est-ce que la blague racontée à la fin de La Haine fout dans un dialogue secondaire d'un anime?
Un peu plus tard, une fille en train de cuisiner. Son portable sonne, elle décroche et dit:
“Allo? Ah bonsoir Papa. Non, rien de spécial, j'me relaxe, je regarde le match et je bois un soda.”
Précisons qu'elle n'a pas de TV. Vous avez dû tous reconnaître que cette fille a cité la pub américaine Budweiser (“just chillin', watchin' the game and havin' a Bud”) avant qu'ils hurlent le célèbre “whassup”. Là, c'est clair que les français ont traduit directement la version US de Fox Kids sans réfléchir.
Plus tard, autre scène de discussion anonyme dans la rue. Là encore, la phrase d'un des persos est prise au vol:
“... et le type dit au rabbin, 'je te croyais plus fort que ça Batman' ”. Son ami lui répond: “ah celle-là je la connaissais”.
Hummmm.
Vers la fin de l'épisode, combat entre deux médabots: un robot jaune et un poulpe rouge (qui appartient à la fille-cuisinière de tout à l'heure). Le robot-poulpe déclenche une attaque en forme de tornade, faisant voler son adversaire dans les cieux. La fille pousse un cri de joie: “ah, me voilà enfin débarassée de ce péril jaune!”
Elle vient de sortir un jeu de mots assez fin avec le film de Klapisch... Je sais pas ce que les responsables des adaptations pour les doublages de Fox Kids bouffent au petit déjeûner, mais ça doit pas être léger.
Bandes-annonces sur GameOne pour la rentrée. julien n'a toujours pas été viré et rien ne semble avoir changé... L'esprit de la chaîne semble bien parti pour continuer à bouffer les pissenlits par la racine.
Pendant ce temps, la chaîne Mangas diffuse - pour l'énième fois - l'intégrale du Sherlock Holmes de Miyazaki. Okay, il n'y a que treize épisodes, mais au moins ça change de Sandy Jonquille et de Jem et les Hologrammes.
A la rentrée, première saison de One Piece (YEAH!), Vandread (re-YEAH!), et des courts-métrages faits par les auditeurs.
Et ce dernier point est une excellente nouvelle, même s'il ne s'agit sûrement que d'une manoeuvre pour booster le quota d'émissions française (la case “Anima Box” existe dans le seul but de satisfaire le CSA, c'est carrément précisé sur le site). Entre Mensomadaire (ex-Oeil du Cyclone), le génial House Movies, Microfilm et j'en passe, la télé par satellite (vous savez, le Wok posé sur le toit) a enfin trouvé un moyen génial et pas cher de remplir ses antennes (ce qui veut dire aussi, sans faire de reality-TV): en laissant les téléspectateurs faire les idiots avec leurs caméras DV. Vivement qu'on découvre autre chose que les feu Bitoman et les France Five qui les remplaçent sans être vraiment novateurs... Je suis fan de courts métrages, et je glousse de plaisir à l'idée d'en voir sur autre chose que Canal et Arte à des heures indues.
Personnellement, si je venais à faire quelque chose avec une DV, ce serait plus une parodie des otakus que de leur univers - j'ai d'ailleurs un calepin noirci d'idées et un trépied en guise de caméraman, donc vous imaginez bien que c'est en bonne route pour ne jamais exister. Enfin, vivement la rentrée, comme dirait l'autre.
“Et le gars dit à la bonne soeur, 'je te croyais plus fort que ça Batman”.
What the fuck? Qu'est-ce que la blague racontée à la fin de La Haine fout dans un dialogue secondaire d'un anime?
Un peu plus tard, une fille en train de cuisiner. Son portable sonne, elle décroche et dit:
“Allo? Ah bonsoir Papa. Non, rien de spécial, j'me relaxe, je regarde le match et je bois un soda.”
Précisons qu'elle n'a pas de TV. Vous avez dû tous reconnaître que cette fille a cité la pub américaine Budweiser (“just chillin', watchin' the game and havin' a Bud”) avant qu'ils hurlent le célèbre “whassup”. Là, c'est clair que les français ont traduit directement la version US de Fox Kids sans réfléchir.
Plus tard, autre scène de discussion anonyme dans la rue. Là encore, la phrase d'un des persos est prise au vol:
“... et le type dit au rabbin, 'je te croyais plus fort que ça Batman' ”. Son ami lui répond: “ah celle-là je la connaissais”.
Hummmm.
Vers la fin de l'épisode, combat entre deux médabots: un robot jaune et un poulpe rouge (qui appartient à la fille-cuisinière de tout à l'heure). Le robot-poulpe déclenche une attaque en forme de tornade, faisant voler son adversaire dans les cieux. La fille pousse un cri de joie: “ah, me voilà enfin débarassée de ce péril jaune!”
Elle vient de sortir un jeu de mots assez fin avec le film de Klapisch... Je sais pas ce que les responsables des adaptations pour les doublages de Fox Kids bouffent au petit déjeûner, mais ça doit pas être léger.
Bandes-annonces sur GameOne pour la rentrée. julien n'a toujours pas été viré et rien ne semble avoir changé... L'esprit de la chaîne semble bien parti pour continuer à bouffer les pissenlits par la racine.
Pendant ce temps, la chaîne Mangas diffuse - pour l'énième fois - l'intégrale du Sherlock Holmes de Miyazaki. Okay, il n'y a que treize épisodes, mais au moins ça change de Sandy Jonquille et de Jem et les Hologrammes.
A la rentrée, première saison de One Piece (YEAH!), Vandread (re-YEAH!), et des courts-métrages faits par les auditeurs.
Et ce dernier point est une excellente nouvelle, même s'il ne s'agit sûrement que d'une manoeuvre pour booster le quota d'émissions française (la case “Anima Box” existe dans le seul but de satisfaire le CSA, c'est carrément précisé sur le site). Entre Mensomadaire (ex-Oeil du Cyclone), le génial House Movies, Microfilm et j'en passe, la télé par satellite (vous savez, le Wok posé sur le toit) a enfin trouvé un moyen génial et pas cher de remplir ses antennes (ce qui veut dire aussi, sans faire de reality-TV): en laissant les téléspectateurs faire les idiots avec leurs caméras DV. Vivement qu'on découvre autre chose que les feu Bitoman et les France Five qui les remplaçent sans être vraiment novateurs... Je suis fan de courts métrages, et je glousse de plaisir à l'idée d'en voir sur autre chose que Canal et Arte à des heures indues.
Personnellement, si je venais à faire quelque chose avec une DV, ce serait plus une parodie des otakus que de leur univers - j'ai d'ailleurs un calepin noirci d'idées et un trépied en guise de caméraman, donc vous imaginez bien que c'est en bonne route pour ne jamais exister. Enfin, vivement la rentrée, comme dirait l'autre.
30 août 2003
Full Metal Panic 2
Par Raton-Laveur le 30 août 2003, 20:12
Comme prévu, la suite de FMP est sortie. Cette nouvelle série est annoncée comme étant beaucoup plus axée sur le côté sentimental, avec les aventures de Sosuke et Cie au lycée.
Forcément, “fan service” commençait à pointer son nom dans ma tête. Surtout quand les affiches promotionnelles montraient les persos en bikini sur le bord de plage... Et la première série arrivait à tenir debout, parce que le mix action/shojo/espionnage était équilibré. Et même si c'était la série la plus commerciale de la saison dernière, la mayonnaise prenait. Donc, il y avait de quoi s'inquiéter...
Et pourtant. Pourtant! Il semblerait que les auteurs tapent dans la comédie à fond, en faisant des aventures courtes de 2x10 minutes par épisode, poussant à fond le côté comique. C'est techniquement toujours aussi soigné, ça ne se prend pas la tête, et tant que ça continue dans cette veine, on aura un anime de fort bonne facture à mater. La seule bourde à commettre serait de faire dérailler la série en l'envoyant dans la zone “love stories à deux balles”. Le meilleur exemple de ce genre de dégénérescence restant la série US “Loïs & Clark, les Nouvelles Aventures de Superman, ou comment foutre en l'air une modernisation sympa du superhéros qui met un slip par-dessus son pantalon en ne parlant que de ses histoires de cul”... Mais je diverge.
Bref, FMP 2 est à mater, au moins pour regarder si les auteurs ne vont pas se planter comme des buses. Et s'ils ne merdent pas, et bien on a un bon anime devant nous. Paf.
Forcément, “fan service” commençait à pointer son nom dans ma tête. Surtout quand les affiches promotionnelles montraient les persos en bikini sur le bord de plage... Et la première série arrivait à tenir debout, parce que le mix action/shojo/espionnage était équilibré. Et même si c'était la série la plus commerciale de la saison dernière, la mayonnaise prenait. Donc, il y avait de quoi s'inquiéter...
Et pourtant. Pourtant! Il semblerait que les auteurs tapent dans la comédie à fond, en faisant des aventures courtes de 2x10 minutes par épisode, poussant à fond le côté comique. C'est techniquement toujours aussi soigné, ça ne se prend pas la tête, et tant que ça continue dans cette veine, on aura un anime de fort bonne facture à mater. La seule bourde à commettre serait de faire dérailler la série en l'envoyant dans la zone “love stories à deux balles”. Le meilleur exemple de ce genre de dégénérescence restant la série US “Loïs & Clark, les Nouvelles Aventures de Superman, ou comment foutre en l'air une modernisation sympa du superhéros qui met un slip par-dessus son pantalon en ne parlant que de ses histoires de cul”... Mais je diverge.
Bref, FMP 2 est à mater, au moins pour regarder si les auteurs ne vont pas se planter comme des buses. Et s'ils ne merdent pas, et bien on a un bon anime devant nous. Paf.
28 août 2003
Nouveau modèle: Barbie Judoka
Par Raton-Laveur le 28 août 2003, 15:54
Ikkitousen (les fansubbers ont traduit par “La force d'un millier”) est une nouvelle série avec des lycées qui se sont déclarés la guerre, passant leur temps à se tabasser avec du sang et tout et tout. Ouais, comme dans Justice Gakkuen (Rival Schools!).
Et dans ce monde merveilleux arrive une bimbo tête à claques, mais qui est évidemment surpuissante et connaît des techniques d'arts marrrrtiaux disparrrrues depuis des millénairrrres. Comme je pense que tout le monde a suivi des cours de judo/kempo/karaté/cuisine/boxe/ultimate fighting dans sa jeunesse (vous savez, au moment où tout être normal décide de vouloir devenir ninja quand il sera plus grand), vous devez savoir qu'on ne peut être un bon combattant que si on a un mental aussi puissant que le corps. Le yin et le yang, le mens sana dans le corpore sano et tout le tintouin.
Là, l'héroïne suscitée n'a aucun mental. Aucun. L'intro finit de nous en convaincre, où on la voit, euh... Faire des activités de blonde, sur un fond musical dance qui donne l'impression d'avoir été refusé pour Dance Dance Revolution. J'en profite pour préciser que PointBlank exagère quand ils disent qu'elle a des seins gros comme des pastèques; je dirais plutôt qu'ils sont comme des melons. En tout cas, son design est une repompe éhontée de Reika de Viper F40 avec une couleur de cheveux différente. Tous les autres personnages sont inintéressants et idiots.
En fait, c'est la série ecchi du moment, qui tente d'être fédératrice. Fédératrice? Ben ouais. Alors que d'autres se concentraient uniquement sur des Panty shots (au hasard, Agent Aika) ou des gros seins, Ikkitousen contente tout le monde en montrant des culottes ET des seins. Beaucoup de culottes et de seins.
Résultat, non seulement on se fait chier à voir des combats mal animés, mal dessinés, mal chorégraphiés, mais en plus on a un os dans le slip pendant toute la durée de chaque épisode. Non, franchement: l'animation est à la limite du tolérable pour les productions actuelles, les cellulos ne sont bien faits qu'à certains endroits anatomiques, on ne croit pas une seconde à cette histoire, les personnages sont insupportables et les auteurs ont même trouvé le moyen de mettre une scène de pipi ou de viol. Bref, nous voilà avec une nouvelle série dont on espère qu'elle n'arrivera jamais chez nous... Je dis ça, parce que les antécédents dans cette catégorie furent Nanako ou Mahoromatic, et ils sont arrivés chez nous. Partez dans la direction opposée et si vous voyez ça en DVD, engagez-vous dans la légion étrangère.
Et dans ce monde merveilleux arrive une bimbo tête à claques, mais qui est évidemment surpuissante et connaît des techniques d'arts marrrrtiaux disparrrrues depuis des millénairrrres. Comme je pense que tout le monde a suivi des cours de judo/kempo/karaté/cuisine/boxe/ultimate fighting dans sa jeunesse (vous savez, au moment où tout être normal décide de vouloir devenir ninja quand il sera plus grand), vous devez savoir qu'on ne peut être un bon combattant que si on a un mental aussi puissant que le corps. Le yin et le yang, le mens sana dans le corpore sano et tout le tintouin.
Là, l'héroïne suscitée n'a aucun mental. Aucun. L'intro finit de nous en convaincre, où on la voit, euh... Faire des activités de blonde, sur un fond musical dance qui donne l'impression d'avoir été refusé pour Dance Dance Revolution. J'en profite pour préciser que PointBlank exagère quand ils disent qu'elle a des seins gros comme des pastèques; je dirais plutôt qu'ils sont comme des melons. En tout cas, son design est une repompe éhontée de Reika de Viper F40 avec une couleur de cheveux différente. Tous les autres personnages sont inintéressants et idiots.
En fait, c'est la série ecchi du moment, qui tente d'être fédératrice. Fédératrice? Ben ouais. Alors que d'autres se concentraient uniquement sur des Panty shots (au hasard, Agent Aika) ou des gros seins, Ikkitousen contente tout le monde en montrant des culottes ET des seins. Beaucoup de culottes et de seins.
Résultat, non seulement on se fait chier à voir des combats mal animés, mal dessinés, mal chorégraphiés, mais en plus on a un os dans le slip pendant toute la durée de chaque épisode. Non, franchement: l'animation est à la limite du tolérable pour les productions actuelles, les cellulos ne sont bien faits qu'à certains endroits anatomiques, on ne croit pas une seconde à cette histoire, les personnages sont insupportables et les auteurs ont même trouvé le moyen de mettre une scène de pipi ou de viol. Bref, nous voilà avec une nouvelle série dont on espère qu'elle n'arrivera jamais chez nous... Je dis ça, parce que les antécédents dans cette catégorie furent Nanako ou Mahoromatic, et ils sont arrivés chez nous. Partez dans la direction opposée et si vous voyez ça en DVD, engagez-vous dans la légion étrangère.
26 août 2003
Affiche-teaser du film live de DBZ
Par Raton-Laveur le 26 août 2003, 00:53
Mais tu vas hurler, sale fanboy de merde! Hein! tu vas hurler de peur de toutes tes tripes! Tu vas te dire que tu devais bien t'y attendre, mais tu vas quand même hurler!
24 août 2003
Di Gi Charat Nyo TV series
Par Raton-Laveur le 24 août 2003, 15:17
Di-Gi Charat était une mini-série tout à fait regardable sans se trancher les veines, contrairement à ce que beaucoup vous diront. Principalement parce que les épisodes étaient trop courts (5 minutes, génériques d'1mn 30 chacun compris) pour qu'on puisse avoir le temps de trouver une lame de rasoir et l'utiliser.
Pour les gens qui n'ont pas vu: trois mascottes d'une chaîne de magasins au Japon veulent devenir des idols. La kawaii-machine tourne à plein régime, mais au moins le côté parodique de leur univers garde l'ensemble un peu cohérent. Techniquement, l'équipe responsable s'amusait à jongler volontairement entre des cellulos assez soignés et d'autres complètement fucked up; ce sont les mêmes gens qui sont derrière Pita Ten (et d'autres trucs pas du tout connus^^).
Là, ils viennent de sortir Di Gi Charat Nyo. La kawaii-machine est toujours là, le reste a dégagé. Et comme l'ensemble fait 2x10 minutes par épisode, on a largement le temps de se trancher les veines. A éviter.
(sur une autre note, j'ai appris que Knockin' On Heaven's Door sort en France le 1er Octobre... SUR LE GRAND ECRAN. J'ai des fourmillements tout partout dans la fourrure tellement c'est cool.
Pour les gens qui n'ont pas vu: trois mascottes d'une chaîne de magasins au Japon veulent devenir des idols. La kawaii-machine tourne à plein régime, mais au moins le côté parodique de leur univers garde l'ensemble un peu cohérent. Techniquement, l'équipe responsable s'amusait à jongler volontairement entre des cellulos assez soignés et d'autres complètement fucked up; ce sont les mêmes gens qui sont derrière Pita Ten (et d'autres trucs pas du tout connus^^).
Là, ils viennent de sortir Di Gi Charat Nyo. La kawaii-machine est toujours là, le reste a dégagé. Et comme l'ensemble fait 2x10 minutes par épisode, on a largement le temps de se trancher les veines. A éviter.
(sur une autre note, j'ai appris que Knockin' On Heaven's Door sort en France le 1er Octobre... SUR LE GRAND ECRAN. J'ai des fourmillements tout partout dans la fourrure tellement c'est cool.
17 août 2003
Monsieur le juge avait raison
Par Raton-Laveur le 17 août 2003, 00:36
quand il m'a dit qu'il faut toujours laisser une seconde chance. Les quatre premiers épisodes d'Uchuu No Stellvia m'avaient laissé un arrière-goût pas terrible malgré un ensemble tout à fait sympathique. Et comme Gundam Seed a été licencié, le manque dans la catégorie “space opera” commençait à se faire sérieusement sentir.
Pour ceux qui ne connaissent pas, reader's digest: la Terre s'est mangé l'onde électro-magnétique d'une super-nova vers les années 2100, et la vague de débris bien rocailleux est prévue pour les années 2300. Uchuu No Stellvia se déroule à ce moment alors que des stations spatiales autour de la planète forment des jeunes pilotes du monde entier, dont la mission sera de faire front à ce danger.
On suit donc l'histoire d'une de ces candidates (Shima “Shipon” Katase; pensez à Misaki d'Angelic Layer pour vous faire une idée) et de ses collègues - majoritairement féminines sauf quelques mecs pour garder le public shonen et justifier des sentiments pubères.
La série trouve son rythme aux alentours des épisodes 7 et 8, brisant les hésitations stupido-comiques des épisodes 4 et 5. Ca ne se prend pas la tête, les persos commençent enfin à ne plus jouer les stéréotypes et on se sent enfin sur les rails pour suivre une histoire qui n'avance pas bien vite. Mais c'est bon, on est dans le bain et on a pas envie d'en sortir. Tant mieux.
Notons également que la série est déjà prête à l'exportation: presque tous les textes sur les écrans d'ordinateurs sont en japonais et en anglais (c'est bien utile, le prétexte des stations internationales^^), le site web officiel est en .com et non .co.jp comme d'habitude... Je m'étonne que la série n'ait pas encore été licenciée. Un film semble également être prévu.
Pour ceux qui ne connaissent pas, reader's digest: la Terre s'est mangé l'onde électro-magnétique d'une super-nova vers les années 2100, et la vague de débris bien rocailleux est prévue pour les années 2300. Uchuu No Stellvia se déroule à ce moment alors que des stations spatiales autour de la planète forment des jeunes pilotes du monde entier, dont la mission sera de faire front à ce danger.
On suit donc l'histoire d'une de ces candidates (Shima “Shipon” Katase; pensez à Misaki d'Angelic Layer pour vous faire une idée) et de ses collègues - majoritairement féminines sauf quelques mecs pour garder le public shonen et justifier des sentiments pubères.
La série trouve son rythme aux alentours des épisodes 7 et 8, brisant les hésitations stupido-comiques des épisodes 4 et 5. Ca ne se prend pas la tête, les persos commençent enfin à ne plus jouer les stéréotypes et on se sent enfin sur les rails pour suivre une histoire qui n'avance pas bien vite. Mais c'est bon, on est dans le bain et on a pas envie d'en sortir. Tant mieux.
Notons également que la série est déjà prête à l'exportation: presque tous les textes sur les écrans d'ordinateurs sont en japonais et en anglais (c'est bien utile, le prétexte des stations internationales^^), le site web officiel est en .com et non .co.jp comme d'habitude... Je m'étonne que la série n'ait pas encore été licenciée. Un film semble également être prévu.
14 août 2003
Oh mon Dieu, ils ont tué le Filthy Critic!
Par Raton-Laveur le 14 août 2003, 11:34
Espèce d'enfoirés! Comment je vais faire pour savoir quoi regarder la prochaine fois que j'irai au ciné?
...
Hey, mais je sais déjà ce que je vais mater la prochaine fois que j'irai au ciné: Neko no Ongaeshi. Tout de même, la vie est simple quand on est un otaku...
...
Hey, mais je sais déjà ce que je vais mater la prochaine fois que j'irai au ciné: Neko no Ongaeshi. Tout de même, la vie est simple quand on est un otaku...
06 août 2003
Réééduction de poitrine pour tout le mooonde...
Par Raton-Laveur le 06 août 2003, 23:03
... c'est pas cher et c'est ma tournée, mesdames mesdemoiselles messieurs! Voici la ristourne que les auteurs d'Onegai Twins ont pu avoir en échange de leur suite à Onegai Teacher (s'il existait un Tanuki Award “Spécial anime de péteux”, c'est cette série qui l'aurait raflée. Mais elle a fait partie des nominés dans la section “pire shonen”, c'est déjà ça).
Vous n'avez pas vu Onegai Teacher? Vous avez de la chance. Mais pour profiter le plus possible de cet article, voici l'histoire en version courte: c'est un adolescent (dont le chara design est un rip de Kaworu Nagisa) qui rencontre une extra-terrestre avec de gros seins, venue sur Terre pour observer les moeurs sexuelles de ce peuple de pervers qu'est le Japon. Pour bien faire les choses, elle devient prof dans l'école du coin et s'unit sous les liens sacrés du mariage avec notre adolescent suscité. Au menu, des doses d'histoires d'amour bien sucrées et des quiproquos censés être hilarants pour le public cible - à savoir ceux qui ont un âge mental de 8 ans.
Onegai Twins, donc. Pour le scénario, c'est un spinoff de Teacher: deux ans après les histoires d'extra-terrestres à gros seins qui ont fait les gros titres des gros journaux, trois gosses se rendent dans le bled paumé qui a servi de décor à l'histoire précédente et qu'ils ont aperçu dans la presse. Pourquoi? Parce qu'ils sont orphelins et ont chacun une photo dans ce lieu avec leur bouille à l'âge de deux ans. Forcément, ils espèrent découvrir des choses sur leur famille biologique.
Là où ça coince, c'est que sur la photo, il n'y a que deux mioches, dont un mec. Laquelle des deux filles est sa soeur? Ou alors, sont-ils des triplés? C'est l'élément de l'histoire qui est censé vous tenir en haleine durant les 13 épisodes dont la diffusion a commencé le mois dernier au Japon. Yaaay.
Après avoir vu les trois épisodes déjà diffusés, voici le first look. Première chose, l'ambiance est largement moins loufoque que dans Teacher; c'est l'histoire qui veut ça, et qui permet quand même un peu moins d'égarements “WAFFy LOL il a le zizi tout dur parce qu'elle sort de la douche trop cool!” qui faisaient le fond de commerce de la première série. Ainsi, le perso principal (qui paie son loyer avec un job de programmeur dans un langage qui n'existe pas) arbore un côté “ouais je suis orphelin j'ai eu une vie de merde et j'ai un côté froid et énigmatique qui me rend irrésistible auprès des filles” (cf. Yuki dans Fruits Basket); la première “soeur” est un stéréotype de la Genki-girl, et la deuxième joue la “gomen-girl”. Et malgré l'idée-pilier d'Onegai Twins selon laquelle ils seraient jumeaux, ils ont clairement un âge différent. Les persos de la première saga sont réduits à de la figuration, quand ils n'ont pas carrément dégagé du casting.
On tombe donc dans la série ultra-classique, avec ses rebondissements prévus, son happy-end que l'on voit déjà arriver, son respect à la lettre des Lois des Animes (la règle 34 est respectée dans chaque épisode)... Bref, posez votre cerveau sur la table avant de regarder, il ne vous servira même pas. En témoignent les discussions régulières des trois protagonistes pour tenter de savoir s'ils sont jumeaux ou pas: d'après eux, le seul indice qui prouve leur lien de parenté est qu'ils ont tous trois des yeux bleus. Alors je sais que dans les animes, toute couleur est valable pour les yeux (pour les cheveux aussi, règle 31), mais le bleu quand même, c'est assez commun. Hey les trois Einstein, j'ai une idée pour vous: si vous jetiez un oeil à vos papiers d'identité et si vous compariez vos dates de naissance?
Techniquement, on prend les mêmes et on recommence: dessin super propre et teintes pastel, animation chiadée, opening de qualité (l'ending est bien meilleur que celui de Teacher), et les seiyuus qui ont pris du crack.
La principale différence étant celle qui fait le titre de cet article: partant d'Onegai Teacher où la plupart des filles étaient blindées au niveau poitrinaire, on tombe dans un lettrage des bonnets qui rejoindrait les premières lettres de l'alphabet (à l'exception de la vice-présidente du conseil des élèves, qui est sans surprise mon perso préféré). Ca semble être un détail, mais dans le cas de Mizuho-sensei, quand vous passez de ça à ça, on peut admettre sans se tromper que le boucher vous a vendu moins de viande que prévu.
Les auteurs semblent d'ailleurs réaliser le casse-tête que représente lier une histoire intimiste et du fan-service, et ils résolvent la chose de la pire façon possible; en faisant du fan-service entre les trois persos principaux. Autrement dit, leur relation est ambigüe puisqu'ils ne savent pas s'ils sont de la même famille ou pas, profitons-en. On tombe dans des scènes censées faire rire et qui sont tout juste atterrantes: “LOL elle sort de la douche et glisse et son entrejambe est sur la tête de sa soeur!” ou encore “ROTFL elle a fait un rêve où elle s'imaginait que si c'était pas son frère il lui toucherait le sein et elle se réveille à califourchon sur sa soeur et lui a fait un suçon qu'elle garde pendant tout l'épisode!”. Ca promet pour la suite.
Vous n'avez pas vu Onegai Teacher? Vous avez de la chance. Mais pour profiter le plus possible de cet article, voici l'histoire en version courte: c'est un adolescent (dont le chara design est un rip de Kaworu Nagisa) qui rencontre une extra-terrestre avec de gros seins, venue sur Terre pour observer les moeurs sexuelles de ce peuple de pervers qu'est le Japon. Pour bien faire les choses, elle devient prof dans l'école du coin et s'unit sous les liens sacrés du mariage avec notre adolescent suscité. Au menu, des doses d'histoires d'amour bien sucrées et des quiproquos censés être hilarants pour le public cible - à savoir ceux qui ont un âge mental de 8 ans.
Onegai Twins, donc. Pour le scénario, c'est un spinoff de Teacher: deux ans après les histoires d'extra-terrestres à gros seins qui ont fait les gros titres des gros journaux, trois gosses se rendent dans le bled paumé qui a servi de décor à l'histoire précédente et qu'ils ont aperçu dans la presse. Pourquoi? Parce qu'ils sont orphelins et ont chacun une photo dans ce lieu avec leur bouille à l'âge de deux ans. Forcément, ils espèrent découvrir des choses sur leur famille biologique.
Là où ça coince, c'est que sur la photo, il n'y a que deux mioches, dont un mec. Laquelle des deux filles est sa soeur? Ou alors, sont-ils des triplés? C'est l'élément de l'histoire qui est censé vous tenir en haleine durant les 13 épisodes dont la diffusion a commencé le mois dernier au Japon. Yaaay.
Après avoir vu les trois épisodes déjà diffusés, voici le first look. Première chose, l'ambiance est largement moins loufoque que dans Teacher; c'est l'histoire qui veut ça, et qui permet quand même un peu moins d'égarements “WAFFy LOL il a le zizi tout dur parce qu'elle sort de la douche trop cool!” qui faisaient le fond de commerce de la première série. Ainsi, le perso principal (qui paie son loyer avec un job de programmeur dans un langage qui n'existe pas) arbore un côté “ouais je suis orphelin j'ai eu une vie de merde et j'ai un côté froid et énigmatique qui me rend irrésistible auprès des filles” (cf. Yuki dans Fruits Basket); la première “soeur” est un stéréotype de la Genki-girl, et la deuxième joue la “gomen-girl”. Et malgré l'idée-pilier d'Onegai Twins selon laquelle ils seraient jumeaux, ils ont clairement un âge différent. Les persos de la première saga sont réduits à de la figuration, quand ils n'ont pas carrément dégagé du casting.
On tombe donc dans la série ultra-classique, avec ses rebondissements prévus, son happy-end que l'on voit déjà arriver, son respect à la lettre des Lois des Animes (la règle 34 est respectée dans chaque épisode)... Bref, posez votre cerveau sur la table avant de regarder, il ne vous servira même pas. En témoignent les discussions régulières des trois protagonistes pour tenter de savoir s'ils sont jumeaux ou pas: d'après eux, le seul indice qui prouve leur lien de parenté est qu'ils ont tous trois des yeux bleus. Alors je sais que dans les animes, toute couleur est valable pour les yeux (pour les cheveux aussi, règle 31), mais le bleu quand même, c'est assez commun. Hey les trois Einstein, j'ai une idée pour vous: si vous jetiez un oeil à vos papiers d'identité et si vous compariez vos dates de naissance?
Techniquement, on prend les mêmes et on recommence: dessin super propre et teintes pastel, animation chiadée, opening de qualité (l'ending est bien meilleur que celui de Teacher), et les seiyuus qui ont pris du crack.
La principale différence étant celle qui fait le titre de cet article: partant d'Onegai Teacher où la plupart des filles étaient blindées au niveau poitrinaire, on tombe dans un lettrage des bonnets qui rejoindrait les premières lettres de l'alphabet (à l'exception de la vice-présidente du conseil des élèves, qui est sans surprise mon perso préféré). Ca semble être un détail, mais dans le cas de Mizuho-sensei, quand vous passez de ça à ça, on peut admettre sans se tromper que le boucher vous a vendu moins de viande que prévu.
Les auteurs semblent d'ailleurs réaliser le casse-tête que représente lier une histoire intimiste et du fan-service, et ils résolvent la chose de la pire façon possible; en faisant du fan-service entre les trois persos principaux. Autrement dit, leur relation est ambigüe puisqu'ils ne savent pas s'ils sont de la même famille ou pas, profitons-en. On tombe dans des scènes censées faire rire et qui sont tout juste atterrantes: “LOL elle sort de la douche et glisse et son entrejambe est sur la tête de sa soeur!” ou encore “ROTFL elle a fait un rêve où elle s'imaginait que si c'était pas son frère il lui toucherait le sein et elle se réveille à califourchon sur sa soeur et lui a fait un suçon qu'elle garde pendant tout l'épisode!”. Ca promet pour la suite.
31 juillet 2003
M.I.A.
Par Raton-Laveur le 31 juillet 2003, 01:24
Putain de bordel de couille. Mais où est passé mon DVD 2 de DNA²?! J'ouvre la boîte, et le disque N'Y EST PAS. Rien, nada, chloum. Alors que les dévédés sont toujours soigneusement rangés (parfois, ils sont encore dans leur cellophane -_-), j'ai droit au pire scénario: un disque hors de sa boîte.
Du coup, on a des idées étranges qui nous traversent l'esprit: on ouvre le PC pour voir s'il n'est pas dedans, on imagine tout le monde comme suspect du vol, on voit ce pauvre DVD effrayé, pleurant et seul, en train de faire face à de terribles dangers (Poussièrator, Ultra-Violet-Man, ou pire encore, Super-Rayure). J'offre un Twix à quiconque à toute aide concluante.
La vache, ça me fait vraiment flipper. Il a besoin de moi, je devrais pas être en train de me vider le cerveau en revoyant de vieux épisodes de To Heart ou de pester contre le fait que Kaze vend maintenant tous les volumes de cette soi-disant “série limitée à 5000 exemplaires” pour 60% de son prix...
Soirée de merde.
Du coup, on a des idées étranges qui nous traversent l'esprit: on ouvre le PC pour voir s'il n'est pas dedans, on imagine tout le monde comme suspect du vol, on voit ce pauvre DVD effrayé, pleurant et seul, en train de faire face à de terribles dangers (Poussièrator, Ultra-Violet-Man, ou pire encore, Super-Rayure). J'offre un Twix à quiconque à toute aide concluante.
La vache, ça me fait vraiment flipper. Il a besoin de moi, je devrais pas être en train de me vider le cerveau en revoyant de vieux épisodes de To Heart ou de pester contre le fait que Kaze vend maintenant tous les volumes de cette soi-disant “série limitée à 5000 exemplaires” pour 60% de son prix...
Soirée de merde.
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