Japanime
19 juillet 2008
Ini-chiaru dit quoi!? Non Initial D!!!
Par lectorat le 19 juillet 2008, 20:59
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Initial D, c'est un peu comme Action Man 'ya des bagnoles, et des gonzesses. Mais la où la série se démarque c'est que les gonzesses sont moches et les bagnoles sont modélisées en CG toute droit sortie de Ridge Racer...
Initial D, c'est l'histoire de Fujiwara Takumi, jeune réveur qui livre du tofu pour son père au volant de la 86 ( dite Hachi-Roku en jap' ). Mais les livraisons c'est pas assez excitant pour un mangasse japonais ( parait que 'ya des mangasses francais maintenant... ), donc Takumi doit le faire en driftant comme un malade dans le mont Akina ...vous voyez c'est vachement plus intéressant, hein?
Un jour, il dépasse une voiture de Jacky et fache ainsi son conducteur, Keisuke Takahashi, qui demandera revanche suite à cette défaite. Takumi relèvera t-il le défi?
...Non il préfère sûrement se la couler douce au long des 4 saisons d'Initial D en fait.
C'est donc la vie découpée entre les journées ou il travaille à la station service et les soirée a faire le Jacky dans la descente d'Akina que l'on va suivre dans l'anime. Oui, vous l'avez deviné, Takumi ne connait rien aux voitures.
"Bref, si vous aimez les voitures, les courses sauvages et autres défis à moteur, cette série est pour vous." Animeka
Mon dieu que c'est bien résumé. :D
Initial D est une série qui est entrée dans le folklore Japonais avec différentes références dans School Rumble, Lucky Star ou même FLCL. Oui, les japonais aiment Initial D. La question est pourquoi? Moi personnellement j'ai ma réponse à la question.
Tout d'abord, on est forcé de constater que chara-design est moche. Tres moche. Mais au combien attachant de surcroit. Oh oui, je compte même plus le nombre de fois où j'ai voulu embrasser Itsuki ( le prétendu pote à Takumi ) a cause des tronches qu'il tire... Oui c'est adorable. Bizzarrement le chara-design au fil des saisons est de plus en plus moche, le trait est de moins en moins arrondi et de plus en plus net. Normalement vous me direz que ces genre d'évolution est méliorative mais là on parle du design d'Initial D. Les persos ont des sales gueules, si en plus leurs cernes sont plus grosses, leurs visages plus carrés, leurs couleurs moins chaleureuses, ou encore si ils doivent changer de couleurs ( les persos ne se changent pas dans les mangasses c'est connu ) ... Non ça ne les rendra certainement plus pas adorables. J'aime bien les mimiques des persos, moi.
Oui Takumi a un t-shirt blanc et un jean bleu, ça relève presque du fan service pourtant ils ont osé changer d'habits à Takumi dans le Fourth Stage...
Puis 'ya l'opening, du bon hip-hop yéyé... non pitié dites moi que je rêve :( . Oui, en fait ce n'est qu'une facade! L'OST c'est du bon gros Eurobeat.
Euro- quoi o____O !?
Bon je vous explique: Prenez du rap, rajoutez de la techno et mettez le tout sous fond de J-Pop... Alléchant hein?
Les musiques de l'animé sont mémorables c'est clair, c'est vraiment ce qui fait l'ambiance des courses d'Initial D. Elle collent extrêmement bien a l'action.
* Night of fireeeee *
Oh! Parlons des courses [ risque des spoils, vous êtes prévenus ].
Ces courses de fous furieux sont réellement intenses, les voitures ont vachement plus de charisme que les persos ( d'ailleurs remarquez dans les fansites d'Initial D que les voitures sont vachement plus présentées en detail que les persos... ) et en fait c'est un peu un combat de celui qui a la plus grosse... cylindrée.
Mais evidemment un shônen ne serait rien sans ces super-tricks-de-la-mort-qui-tue, de ce fait la 86 est capable de sauter des ramparts, ou d'être boostée par un caniveau. Vive les mangasses.
Le tout est est servi par un scénar' beton. C'est simple, chaque adversaire va défier la 86 ( notez bien qu'il défient la 86 et pas Takumi ) à la station service parce que la 86 ( et pas Takumi ) elle over roxxe du boudin. Takumi aura la flemme de relever ces défis mais sauf qu'il est forcé d'obéir à la loi du nekketsu parce que Initial D c'est trop la perrav' comme Shônen. Entre deux courses Takumi, enfin la 86 est invitée par Natsuki Mogi à sortir avec elle ( Faut dire qu'elle aime les grosses cylindrées... la cochonne ). Ouais parce que les gars ( enfin les voitures ) sont virils dans Initial D.
La première fois que je suis tombé sur Initial D ils diffusaient l'avant dernier épisode de la saison, me suis dit qu'il se passe plein de truc dans cet animé. Sauf qu'en fait dans l'épisode en question, ils résument toute la saison.
Mais non, je ne critique pas la série, dont je suis d'ailleurs fan. Maintenant prenez le chara-design, l'Eurobeat, les caniveaux, un scenar' archi bateau et une CG a faire pâlir Adibou: Ca y est vous êtes devant Initial D! C'est simple on peut pas résister à ce cocktail, c'est nanar à un point qu'on est instantanément absorbé dans la série. En fait le manga est nul, mais l'adaptation en animé en géniale. Ceci dit je n'ai encore maté le Fourth Stage, déja parce que Kaze ne l'a pas encore édité, puis parce que mon dernier achat de manga date de Mai. Lachez vos pièces en passant.
Initial D est un bijou de nanardise, tellement nanar que l'on ne peut même pas le critiquer objectivement. Moi aussi j'ai l'air d'un de ces cons en coin de virage devant Initial D du coup. Les Japonais aussi doivent être pareils, je ne vois pas d'autre explication, parce que le manga il est nul. Mais qu'il est bien l'animé.
Bizarre, vous avez dit Bizarre?
Par lectorat le 19 juillet 2008, 14:59
Parmi les joyeuses étrangetés du monde de la Japanime, il y en a certaines qui marquent plus particulièrement. En 1987, un certain Hirohiko Araki débute l'une des plus grandes sagas du monde shonen, grand succès au Japon, grand oubli en France.
Vous en avez tous probablement entendu parler, par contre, qui a vraiment osé se plonger dans Jojo's Bizarre Adventure ? Au Japon, on en est tout de même rendu à plus de 80 volumes, et en France Tonkam à repris la réédition à la suite de J'aiLu, actuellement volume 54. Publié depuis 87 dans le Jump, puis après 2005 dans l'UltraJump (Et pourtant, croix et bannière pour trouver la moindre info ou le moindre goodies ici bas BORDEL!)
Ouais, mais pourquoi c'est pas connu alors gars, si tu nous dit que c'est aussi célèbre? Quelques raisons simples à celà.
- Quasiment pas adapté en anime, et dieu sait qu'en France, pour qu'un shonen marche, faut qu'il y ait son adaptation à rallonge associée pour lobotomiser les foules.
- Des persos aux poses bizarres, avec des gros muscles et des bouches de poulpe. On a souvent surnommé le manga le "Ken le Survivant Gay"...
- Pas vraiment de fan-support via le net, à part sur d'obscurs sites italiens.
- Une histoire et des situations VRAIMENT étranges.
Passer d'un coup d'une histoire horrifique, à une double-page ou les héros vont faire leurs courses dans une nurserie et où l'auteur détaille les différents types de tétines existantes. Tomber sur une histoire de bataille de pâtes utilisés comme projectiles meurtriers dans un restaurant italien. Ou un duel qui se règle via une course de chars sur des chevaux zombies-géants-enragés dans des ruines antiques nichées au coeur des montagnes suisses. Ou encore une partie de dé truquée ou l'un des dés est un extraterrestre qui finit par dégueuler à force de le secouer.
Tout ça c'est Jojo's Bizarre Adventure. Et le pire, c'est que ça se tient.
Toute la série baigne ainsi dans cette atmosphère de folie douce. L'auteur prend plaisir à nous prendre ainsi par surprise, avec de nombreux rebondissements inattendus, grâce au cocasse des situations inhabituelles. Ici, point de "Je me relève pour mes amis, pour ma connasse de Déesse et pour que tout les lecteurs m'adulent, moi Duconryu". Les héros s'en sortent toujours en exploitant les failles de leur environnement, de leur adversaire, voire en se comportant comme des lâches. On va même jusqu'à poser au lecteur un QCM pour lui demander comment d'après lui, le héros va bien pouvoir se démerder. Sisi.
Pour ajouter à l'étrangeté, l'auteur à pris pour habitude de nommer des personnages, esprits et attaques d'après le nom de chanteurs ou de groupe connus. En vrac il y a donc Aerosmith, Metallica, Limp Bizkit, GreenDay, ACDC, Santana, pour ne citer qu'eux.
Et Polnareff. Jean-Pierre Polnareff.
Du Polnareff sur l'Editotaku, c'est pas courant.
Oui vous avez bien lu. Et oui celà vient bien de notre Michel national, ceux qui ont vu le documentaire dédié à Araki sur Nolife ont eu la confirmation de la bouche même de l'auteur. Snif. Sébastien Rucher, même qu'il a une dédicace d'Araki au mur de son bureau. Re-Snif.
Ouais, avec ça, vous avez toujours pas plus d'idée de quoi ça peut bien parler, non ?
Jojo's Bizarre Adventure narre sur plus d'un siècle l'histoire de la famille Joestar et de ses descendants. Chaque héros est ainsi surnommé Jojo, par l'association entre son nom et son prénom (Jonathan Joestar, Joseph Joestar, Jotaro Kujo, Giovana Giorno, etc). Contrairement aux autres shonens à rallonge, l'originalité de la série tient du fait que celle-ci est découpée en "saisons" suivant chacune un membre de ladite famille. A chaque saison, nouvelle intrigue, nouveaux lieux, nouveaux protagonistes, avec des caméos de personnages d'anciennes parties ce qui fait qu'on ne se lasse jamais de se replonger dans une nouvelle partie, et que l'on peut tout à fait prendre le manga en cours. Ce qui maintient la cohérence entre ces parties, c'est la construction de l'univers et de sa mythologie, ainsi que le destin extraordinaire de cette famille hors du commun. Les synopsis en accéléré :
Partie 1 - Phantom Blood - Fin du 19ème siècle. Deux frères adoptifs au coeur de l'angleterre victorienne, dans une lutte pour un héritage familial. L'introduction d'un mystérieux masque de pierre sud-américain va faire virer l'histoire sous un aspect de "je dois sauver le monde", avec une ambiance gothique à souhait.
Partie 2 - Battle Tendancy - Les années 30. Un voyage barré autour du monde avec une forte inspiration d'Indiana Jones, du Kung-Fu, des nazis robotisés, des demi-Dieux, et ce genre de délires...
Partie 3 - Stardust Crusaders - Fin des années 80. La plus célèbre de toutes, celle qui a d'ailleurs été adapté en anime (13 OAV). Gros succès probablement dû au fait que le héros est un Japonais froid et très stylé (Pfff ces japs, un rien les fait bander...). Un voyage exotique tout au long de l'asie du Sud, du Japon jusqu'en Egypte, avec une progression très très shonen, du type "le prochain méchant sera encore plus fort que le suivant"
Partie 4 - Diamond is not Crash - Fin du 20ème siècle. La vie tranquille des habitants d'une petite ville Japonaise, entre histoires lycéennes, délires barrés et tueurs en série, une partie très personnelle pour l'auteur qui y représente sa vision personnelle de la ville ou il aurait aimé vivre étant gosse. Avec un super-vilain qui n' a strictement RIEN à envier au Kira de Death Note. Bien au contraire en fait.
Partie 5 - Golden Wind - Début du 21ème siècle. Guerre de gangs entre mafieux avec super-pouvoirs en Italie. Des persos tout droits sortis de l'esprit d'un Christian Dior qui aurait fumé onesaitpasquoi. L'auteur revient une fois de plus sur un pays qu'il affectionne vachement.
Partie 6 - Stone Ocean - L'évasion spectaculaire en 2011 d'une prison de haute-sécurité. J'aiPasLu.
Partie 7 - Steel Ball Run - Fin du 19ème. La légendaire course qui parcourt les USA d'Ouest en Est est sur le point de débuter. Certains participants le font à cheval, d'autres en Dromadaire, d'autres encore... à pied... Sans compter les super-pouvoirs bien sûr.
Star Platinum, Crazy Diamond, Gold Experience, Stone Free. Rien que ça
Pour le coup, déja on remarque que non seulement ça ne se passe pas dans un lycée Japonais mais qu'en plus les héros ne sont pas non plus forcément de là-bas. Dans un magazine comme le Jump où la quasi-totalité des séries sont fortement typées, c'est assez inédit.
De surcroit, débuter l'une des parties avec l'un des personnages principaux qui fait une béquille à un petit nippon en gueulant "Saletés de japonais, je les déteste!", fallait l'oser également.
Les influences qu'à eu Jojo's sont nombreuses. L'auteur de YugiOh en est fan, l'auteur de Shaman King plus encore (Le système des fantômes est une repompe des Stands de Jojo's), Hunter X Hunter et la loi d'Ueki également, pour ne citer qu'eux.
Les 2 premières parties utilisent ainsi un système d'énergie nommé "Onde" dont sera plus tard inspiré le Nen d'HxH. Une grande tradition shonenique (Cosmos, Chakra, Furyoku, Nen, Frosties, etc) qui va vite s'effacer au profit des "Stands" à partir de la 3ème partie, qui vont être la clé grâce à laquelle l'auteur va pouvoir se livrer à tout les délires voulus, celà lui permettant de justifier n'importe quel pouvoir utilisé.
Personnellement, ça fait juste un peu chier qu'il arrête pas de nous fourrer des coeurs partout dans le chara-design de ses persos ou de ses Stands. Là pour le coup ça fait vraiment gayzouter ses persos.
Sinon, c'est quand même vachement sympa à lire.
Alors voilà, si cet article à réussi à piquer votre curiosité, précipitez-vous chez votre libraire pour vous payer la 5ème partie éditée chez Tonkam, faire les brocantes ou les bibliothèques des potes pour dégotter les 47 tomes précédents chez J'aiLu, ou profiter honteusement de Déclic Images pour vous procurer le coffret collector de l'intégrale des OAV à un tout petit prix.
(Ah oui, désolé, j'ai pas joué aux jeux vidéos adapté de la série. Mais y'en a eu, hein)
Maids versus Canards
Par lectorat le 19 juillet 2008, 14:52
Certains s'inquiétaient de ne pas voir d'articles sur les anime/manga pendant ce quartier libre, on va essayer de combler le vide... en parlant d'un anime plus que débile, j'ai nommé Netrun-mon !
Je cherchais récemment des renseignements sur Netrunner, un supplément au jeu de rôle Cyberpunk. Au fur et à mesure de mes pérégrinations, je tombe sur un anime de 30 minutes environ, que je ne connais pas du tout et dont je n'ai même jamais entendu parler. Bon ben, on le regarde.
Et ça commence tranquille :
On voit une bande de programmeurs en train de s'arracher les cheveux parce que rien ne fonctionne comme prévu. Jusque là, c'est normal. Moins normal : ils s'endorment tous. Déjà, y'a fail dans la g33kitude (nuit blanche tout ça...). Heureusement que veillent BB Runner et Ranna, 2 canards en rollers, frère et soeur, avec un réacteur à la place de la queue. WTF ?! À partir de là, je vous demanderai de ne plus vous poser de questions.
Les voilà donc qui se mettent à coder et corriger le travail de nos g33ks aux bois dormants et à parler de récentes rumeurs selon quoi les idoles virtuelles du net commencent à disparaître (imaginez Hatsune Miku & co qui deviennent introuvables). Là, pop-up intrusive sur le PC de BB (le frère) avec une mignonne petite voix disant quelque chose comme : "une méchante personne m'a trompée, j'ai besoin d'argent pouvez-vous m'aider ?"... En bon pervers BB a failli accepter mais est sauvé par Ranna. 1 minute plus tard, repop de la demoiselle qui dit avoir trouvé le héros qu'elle cherchait. C'est alors qu'elle sort du pc (Oo) et emmène de force nos deux canards dans le monde virtuel pour l'aider à sauver les idoles du net...
Premiers chocs :
Arrivée de la demoiselle qui se prénomme Chiyu.
...
J'ai déjà vu ce chara-design quelque part...
...
Rah ! Ça vient d'où ?
*Pause* -> ANN -> chara-design -> Poyoyon Rock -> autres travaux -> Popotan.
We're all doomed.
C'est bon, la couleur est annoncée ; 'faut dire, un tel chara-design se prête difficilement à d'autres genres que le débile/loli/ecchi et dans le cas présent, on se retrouve effectivement avec un anime débile/loli/ecchi. Confirmation immédiate par la présentation de Chiyu : "Je n'ai pas de petit ami, je ne rote pas, je ne vais pas aux toilettes, je suis une meilleure petite amie que les vraies filles. Je suis l'idole de la nouvelle génération. Je suis Chiyu et j'ai 12 ans !". Oui, il faut du courage pour continuer au-delà de ces paroles, ou être un minimum fêlé. Donc continuons !
Pendant la demi-heure que dure ce moyen métrage, BB Runner et Ranna retrouveront plusieurs idoles du net tout en affrontant des maids envoyées par "Le Maître", le responsable des disparitions dont les intentions sont au final assez obscures (en fait inexistantes). Tout s'enchaîne à vitesse grand V sans aucun souci de cohérence de l'univers, vu que de toute façon, c'est le net. Séparation, retrouvailles, nouveaux compagnons de quête, tout va très vite et on n'a pas le temps de s'attacher aux détails qui de toute façon, n'ont vraiment aucune importance dans tout ce foutoir.
Techniquement, ça donne quoi ?
Graphiquement c'est très agréable et y'a pas à cracher sur l'animation, ça dessert bien l'ambiance grand n'imp' que dégage l'histoire. Les musiques ne sont pas géniales mais agréables. Quant aux seiyuu, ils ont juste ce qu'il faut de caricatural pour que les personnages ne fassent pas tâche dans cet univers bizarre et quelque peu déjanté. Un bémol pour l'intégration 3D digne des studios Gonzo (c'est-à-dire assez moche). Le chara-design, comme dit précédemment est parfait pour cet anime. Quant au mecha-design (oui, y'a vraiment de tout), il est minimaliste. Je n'ai jamais vu un mecha ressembler autant à une étagère en métal de chez Ikéa ; et je ne vous parle même pas du missile bien long et droit, soigneusement disposé au niveau de l'entrejambe.
La drogue c'est mal...
... mais ça donne des résultats assez surprenants. Netrun-mon est donc un anime résultant des délires d'un groupe d'otaku sous amphét' auquel on aurait donné un budget d'OAV pour pondre un anime taré de 30 minutes. On a de tout : maids, mecha, lolis, références à internet, magical girls, samurai, etc... Les blagues ne volent pas très haut mais on s'en contente bien. L'histoire est un concentré de ce qu'on pourrait retrouver dans un anime d'aventure de 26 épisodes, avec une logique d'enchaînement pas toujours présente. Mais osef. Je me suis bien poilé devant un anime qui ne se prend pas au sérieux et qui probablement, se regarde très bien à plusieurs.
09 juillet 2008
Japan Expo 2008 - Compte-rendu
Par Raton-Laveur le 09 juillet 2008, 16:56
Il y a toujours des trucs dont je veux vous parler sans jamais oser le faire. Là par exemple, je fais référence au soft power économique du Japon, sujet si vaste que je ne pourrai jamais écrire un article dessus. Je le sais, parce que j'ai déjà essayé, et qu'à chaque fois, je réalise que le format ne correspond pas et qu'il faudrait que j'écrive un livre sur ça.
L'idée de base étant : le Japon, pays démilitarisé et dénué d'un moyen de pression "dissuasif" dans sa diplomatie, trouve d'autres moyens pour convaincre le reste du monde dans sa diplomatie internationale. Un de ces moyens, c'est cette culture visuelle moderne dont nous parlons sans cesse dans cette colonne, les jeux vidéo et les animes/mangasses. Il s'agit d'économies purement nipponnes, dont chaque dollar, euro ou autre devise monétaire tombent directement dans le panier du pays. Toutes les boutiques spécialisées et rayonnages de Fnacs sont autant de tirelires japonaises. Nolife est une chaine entièrement dédiée à ce pays, et je m'étonne que le ministre nippon des affaires étrangères n'ait pas encore investi dans cette voix du peuple. Je ne développe pas davantage parce que je vous l'ai dit, si on commence à parler de ça, on en fait un bouquin - essayez aussi de vous abstenir dans les commentaires.
J'ai parlé à des potes mariés à des japonais(es), dont les conjoint(e)s étaient parfaitement catastrophés de cette convention soi-disant axée sur la culture Japonaise, et qui n'était en fait qu'un repaire d'otaques. Les rarissimes éléments sur le pays étaient assurés par des organismes commerciaux, comme des cours de langue par des écoles qui faisaient leur promo ou des présentations de villes nipponnes dont l'office de tourisme occupait un stand. Les organisateurs n'ont fait que vendre - très cher - du mètre carré, et tant pis pour les activités que personne n'a voulu payer pour s'en occuper. Partout des magasins, nulle part de la culture. Ah si, un espace de conférence coincé quelque part entre la salle de concert et les vendeurs de fringues gothiques. Quelle hypocrisie.
Autre hypocrisie, la soi-disant lutte contre les contrefaçons. Toutes les boutiques de la honte étaient présentes, en face des stands d'éditeurs français qui avaient une vue directe sur les posters délavés et les peluches mal cousues. Abysse Corp et Cosmic Group, principaux importateurs des figurines Good Smile, Kotobukiya et compagnie, ne tarissaient pas sur leur lutte contre les faux. Pour eux, tous les revendeurs qui prétendent que leurs produits sont nippons mentent et n'ignorent pas la provenance réelle de leur came ; pas de péché par ignorance, que des escrocs. Les organisateurs mettent des affiches prétendant qu'ils boycottent la contrefaçon, tout en recevant chaque année les mêmes arnaqueurs - pourvu qu'ils paient leur stand. L'argent n'a pas d'odeur.
Le message de fin de Japan Expo 2008 sur le site officiel vous invite déjà à acheter les tickets pour la convention d'hiver.
Remarque, heureusement que l'argent n'a pas d'odeur, parce que même après cinq douches, je serais encore empuanté après cette convention. Les éditions Pika, qui ne vendaient pas d'avant-premières ou d'exclusivités, mais dont la file d'attente pour le tiroir-caisse faisait deux fois le tour du stand. La boutique Ankama, avec une queue que j'estimais entre 70 et 100 mètres de long. Les revendeurs de contrefaçons (encore eux) aux prix qui feraient passer Junku pour des bienfaiteurs. Les fringues pour gothic-lolitas que j'ai cru que les prix des paires de chaussettes ils étaient écrits en francs français d'avant l'euro. Et l'organisation Japan Expo, avec des stands gros comme une cage à hamster qui étaient loués pour un montant à quatre chiffres - avec le premier qui change si on demande une prise d'électricité.
Mais tout cela, je le savais déjà. C'est pour ça que je ne vais pas à Japan Expo. Cette année, je m'y suis retrouvé après avoir écrit qu'on m'a forcé à venir. Lisez le résumé d'Axel Terizaki, qui ne cache même pas qu'il m'a fait chanter. Par contre, il oublie de préciser qu'il a fourni l'hôtel, l'entrée et l'accès VIP pour entrer sans faire un gramme de file d'attente. Grâce à lui, j'ai pu dire à Marcus que je le suis depuis Tilt Microloisirs, j'ai pu dire merci à Tanuki-sempai d'Ankama pour avoir sauvé Nolife, merci à Cyril Lambin pour Nadia, rentrer en RER avec Cédric Littardi, m'incliner devant le producteur de Green Green, dire à Tetsuya Tsutsui tout le bien que je pensais de son oeuvre (pendant que Mega69 me faisait gruger la file d'attente de la dédicace), parler avec Omar Boulon (accompagné de Gringo et Emile Zoulou) de notre petit différend, photographier Katsuni (*) et j'en passe. Au final, une seule personne a refusé de me serrer la main - Pierre-Alexandre de Nolife, à cause de ça.
Le producteur de Green Green était sur le stand de Mangagamer.com, un site qui va vendre des jeux hentai en téléchargement pour l'Europe, traduits en anglais. On en reparlera.
Mais c'est sans parler de tous les lecteurs de l'éditotaku ; merci énormément parce que sans vous, je serais probablement tombé dans un hachoir à viande au détour d'un stand de fanzines yaoi. Les anonymes ("j'ai jamais mis de commentaire et je suis jamais passé sur IRC mais je te lis depuis x années"), les vicelards ("t'avais pas dit que tu venais pas ? Qu'est-ce que tu fous ici ?", on me l'a dit plein de fois), les sympas ("tiens, faut absolument que tu voies ce truc et y'a quelqu'un que tu dois rencontrer, je vais te présenter")...
... et il y avait les autres. Les organisateurs de BulleJapon qui faisaient le cosplay en choisissant la musique au hasard, ornant un groupe Final Fantasy du générique Naruto. Les gamins qui achètent des contrefaçons parce que c'est moins cher. Et les free hugs, Seigneur Dieu Tout Puissant, les free hugs. Agressions permanentes, braillant à tout va et errant en va-nu-pieds, qui ne sont finalement acceptés que par leurs pairs. J'en ai vu qui étaient là rien que pour ça, comme s'il était nécessaire de voyager en RER, payer douze euros, attendre dehors rien que pour arborer sa pancarte. Intelligence, personnalité et identité sont portées disparues.
Exelen m'avait dit qu'en revenant du Japon, son plus gros choc culturel était de voir les cosplayeurs déjà déguisés dans le métro. Beaucoup apportent encore leurs costumes dans une valise, mais c'est un usage qui semble se perdre. Le samedi soir, on les voyait en plein quartier des Pyramides, toujours empaquetés dans leur spandex. Ignorants qu'une convention est un espace clos de non-droit social, où un groupe de personnes partageant un intérêt commun se réunit pour faire ce que bon lui semble, hors des obligations de la société, et qu'il est déplacé de vouloir prolonger cela à l'extérieur. Que les japonais, ceux dont je citais plus haut l'écoeurement face à la parodie de culture nipponne vendue comme "convention sur le Japon", ne peuvent que s'effarer devant ces oreilles de chats roses dans leurs échoppes. Entre deux bols de nouilles, une comparaison en négatif photographique : vous ouvrez un vrai restau français à Osaka, avec du coq au vin et du fromage qui pue, et vous voyez débarquer des japonais cosplayés en ch'tis, avec bérêt et bicyclette, ou pourquoi pas, en Jacqouille la Fripouille. Votre réaction est celle des pauvres nippons de la rue Sainte-Anne. Mais ça, les free hugs et les cosplayeurs qui ont oublié l'usage du vestiaire, ils s'en foutent. Pour eux, Japan Expo, c'est le week-end qu'ils attendent toute l'année, celui où ils pourront ne pas se laver pendant quatre jours, manger au Courtepaille en kimono, attendre le bus pieds nus, porter une jupe par-dessus leur bite dans les rues de Villepinte. JpopTrash n'est pas un site parodique, j'ai pu le vérifier de mes propres yeux.
Rukawa et Tetho me le disaient : tu dois venir à Japan Expo, ne serait-ce que pour justifier ta mauvaise foi sur cette convention. Ils arpentaient les conférences de presse, posant à Yoshiyuki Sadamoto des questions sur Route 20 ou Daicon IV, juste avant webotaku qui lui demandait quel était son manga préféré. Degré zéro du fan, scantradeurs de Naruto à tous les étages, Game One représenté par un seul caméraman (même pas accompagné d'un journaleux) qui n'a fait que des cadrages génériques.
Tiens, en parlant de ça, j'ai pas fini la vidéo, mais je vous mets quand même cet article en ligne. Surveillez l'éditotaku, je vous préviendrai quand je l'ajouterai à cet article (mise à jour : c'est fait). En attendant, allez vous créer un compte sur mangagamer pour télécharger la démo de "My sex slave is a classmate" (juste à coté de "Da Capo" et "Suck my dick or die!") et réfléchissez à ce que vous allez écrire pour le Quartier Libre d'été qui commence ce dimanche.
Album photos
Reportage vidéo
Résumés de la team Blogchan/Sama :
- Animint, en deux parties,
- Amo,
- Corti,
- Axel (album photos de haruhi.fr) ,
- Arez,
- Rosalys,
- Kamui,
- nyoronyolo.
04 juillet 2008
Japan Expo 2008 - Changement de plan
Par Raton-Laveur le 04 juillet 2008, 13:53
C'était pas prévu et je veux pas y aller mais on m'a forcé et du coup j'y serai. Fait chier.
Vous n'y serez pas ?
Alors amusez-vous avec la première vidéo que je mets en page principale de l'édito. Rapport à ce jeu, hein.
Et du coup, je pourrai pas être dimanche soir à la session IRC. On se retrouve la semaine prochaine.
30 juin 2008
Japan Expo 2008 - Carte boostée, liste des exposants filtrée et guide de survie ajouté
Par Raton-Laveur le 30 juin 2008, 15:50
Le tout étant parti d'une idée d'Arez, c'est donc téléchargeable sur Soviet Voice. A vous d'imprimer le plan (en A3 avec la photocopieuse du boulot :3 ) ou de le stocker sur votre PocketPC/Smartphone/PSP. Vu le bordel monstre que ça risque d'être, une carte customisée et des conseils sont bien le moins que l'on puisse faire pour vous. Et ouais : même si vous ne croisez pas le raton, il est avec vous. Pas de quoi.
Ce qui nous a le plus impressionné lors de l'élaboration de ce plan (en dehors de la sempiternelle impunité des vendeurs de HK, installés à coté des éditeurs officiels), c'est le nombre impressionnant de japonais qui viennent louer leur coin de stand. Mandarake, Good Smile Company et autres Toranoana sont là - Dieu seul sait avec quoi, mais sûrement pas ce que je cherche :( . Pour le reste de la carte, la méthodologie est simple : si tu vends du HK ou du yaoi, que ta présence sur le Net est foireuse ou que tu portes un nom aussi générique que "Mangax", hop, un coup de feutre rouge. Si on t'a déjà vu dans une convention, que ton site web est bien foutu ou qu'on sait que tu es gentil, hop, feutre vert. Faites passer le fichier pour aider les autres, n'oubliez pas de l'emporter dans votre sac et amusez-vous bien.
28 juin 2008
La force d'un millier de saisons <img src="./nsfw.png" />
Par Raton-Laveur le 28 juin 2008, 17:51
Purée, ils font encore une nouvelle saison d'Ikkitousen ?
D'aucuns disent qu'on ne parle pas de "saison" pour les animes, ces derniers s'étalant rarement sur plusieurs saisons télévisuelles. Mais 1) l'internationalisation de ces produits commence à faire comprendre aux japonais que c'est ce que les occidentaux veulent (Full Metal Panic! et Code Geass sont des animes taillés pour l'exportation), et 2) ils sont avant tout créés pour une exploitation télévisuelle, le format 13/26 épisodes le rappelant bien. Ben ouais : une année = 52 semaines, une saison télé = une moitié d'année = 26 semaines = 26 épisodes. Après ça, difficile de ne pas parler de "saison", même pour un machin qui n'aura pas de suite.
Alors voilà : je passe mon temps à dire qu'il n'y a jamais de seins trop gros ou pas assez nombreux, et voià que je soupire sur l'overdose d'Ikkitousen. Toujours les mêmes vêtements taillés dans du papier à cigarette, les mêmes relations saphiques, les mêmes gags et les mêmes combats. La seule surenchère, c'est le contenu des éditions collector, contenant la culotte de l'héroïne. Srsmnt.
Ce qui me gonfle, c'est juste que c'est davantage de la même chose, "more of the same", quoi. Vous savez que j'aime le Nutella, mais jouer à Nutella Fortress 2 sur ma GeNutella 8800 en écoutant des pubs Nutella avant de me coucher dans des draps Nutella n'est pas exactement ma vision d'une vie parfaite. Déjà, dans ma vie parfaite, je serais en vacances en Espagne avec Exelen au lieu de poster des nichons.
Cette relation d'appréciation qui se transforme en haine pour cause d'overdose, c'est naze. Comme Vanessa Demouy dans les années 90 : M6 était si content de pouvoir contrer Hélène d'AB Productions qu'ils en gavèrent l'antenne. Au moins, elle aussi a eu la décence de poster ses nichons avant de s'en aller.
Oui, j'ai encore ce Newlook dans mon étagère.
Evidemment, ce n'est pas le seul anime du genre. Quand arrive une nouvelle saison de Zero No Tsukaima ou Initial D, on se dit merde, y'en a encore qui matent ça ? Ca fait combien de temps que ça dure ? Je suis si vieux que ça ? Inu Yasha vient de se terminer ? Diablo 3 a été annoncé ? Purée.
Pendant ce temps : vous vous souvenez de l'article de Kane & Lynch, entrecoupé de sérieuses interrogations sur Canard PC ? Comme par exemple, comment peut-on se plaindre de manquer de place pour parler de Mass Effect tout en écrivant n'importe quoi ? Ou comment peut-on dire, dans le même paragraphe, qu'Age of Conan plante toutes les dix minutes mais que le jeu est "prometteur" ? Les gens de Canard PC sont tombés sur cet article, et au lieu de répondre aux doutes d'un lecteur qui les suit depuis le premier numéro et qui encourage ses lecteurs à s'abonner, ils ont préféré réagir avec dédain. Ca fait mal de se séparer ainsi, surtout sur avec "tant qu'il paye son canardPC, je trouve qu'il peut nous traiter de tous les noms". Mais au moins, il y a un truc de bien : la procédure pour annuler son abonnement et se faire rembourser les numéros manquants est simplissime - un mail à abonnements@canardpc.com suffit, et on reçoit son chèque trois jours plus tard.
Et session IRC demain soir, hein. #editotaku@irc.worldnet.net, dès 21 heures : pour vos préparatifs pré-Japan Expo, yapamieux.
13 juin 2008
Epitanime 2008
Par Raton-Laveur le 13 juin 2008, 14:23
Et bonjour aux nouveaux lecteurs qui sont arrivés ici par Nolife !
Faut dire que je n'ai jamais autant filmé et photographié : cinq heures de vidéo et plus de 600 clichés à trier, monter, dérusher et tout le toutim. Cliquez sur le lien au-dessus pour aller lire le dossier, agrémenté de quelques vidéos.
Histoire de guérir de mon désir malsain de ne pas assez couper et de faire des vidéos d'une heure, les petites vidéos durent une dizaine de minutes, donc vous ne risquez pas l'overdose. Peut-être que je ferai un gros truc si DailyMotion se décide à valider mon compte pour uploader des machins longs et en HD.
Si vous avez la flemme de lire, résumé en trois mots : best Epitanime evar. Pourvu qu'ils rappellent de vrais animateurs et filtrent le HK comme au bon vieux temps.
Voilà pour le gros dossier texte-photo-vidéo, l'éditotaku peut reprendre une activité normale en attendant son sixième anniversaire à la fin du mois. Mais avant cela, laissez-moi me taper un énorme égotrip, tout de suite après avoir cliqué sur le lien sous ce texte. Je me parle à moi-même, là, parce que vous vous en foutez de mon égo. C'est juste un truc que je laisse en attendant Epitanime 2009 pour les jours pluvieux et les nuits où je me réveille en sueur pour planquer les lames de rasoir de peur de les utiliser dans un accès de lucidité sur mon existence ratée. Bref, ne cliquez pas.
24 mai 2008
Tea for two (+ Epitanime 2008, encore)
Par Raton-Laveur le 24 mai 2008, 01:08
Oh, le joli mug ACME.
Vous vous souvenez de l'aveu éhonté du joueur PC qui n'avait jamais joué à un Civilization ? Variante : j'aime le thé, mais je n'y connais rien en la matière. Une sorte de philistin (avec un seul L) du thé. Je ne sais pas quand l'eau est assez chaude ou trop froide pour le boire. Je ne sais pas que sucrer le thé est un sacrilège. Je ne sais pas quand il faut retirer le sachet. Je ne sais pas différencier un bon thé d'un mauvais thé. Je ne sais pas quelle est la différence entre un thé, une infusion et une tisane. Mais j'en bois régulièrement, par remplacement du café que c'est tout amer et que ça salit les dents. Je me suis même inspiré d'une vieille recette qui remonte à l'époque lointaine où Megatokyo était encore sympa (2003), mais avec moins de sucre. Tout ce que j'ai, c'est une jolie théière qui fait tûûût quand ça bout, de vieux mugs et de nouvelles lunettes.
Mini Tiers-Beta sur Requiem Bloodymare, actuellement en open beta : je n'ai jamais réalisé aussi vite que j'avais affaire à un vulgaire clone de World of Warcraft, mais en plus gris. C'est véritablement et uniquement cela : World of Warcraft en gris. Déprimant.
Alors vous pensez bien que quand on m'offre des sachets de thé nippon trouvés à la Maison de la Culture du Japon à Paris, la seule chose qui traverse l'esprit est "Il faut aller à Paris pour aller au Japon ?". Tiens, en parlant de ça, est-ce que je dois encore vous rappeler que vous devez aller à Epitanime la semaine prochaine ? Non seulement parce qu'il y aura plein de gens que vous croisez dans cette colonne, sur IRC ou sur le reste du Net... mais aussi parce que si vous voulez me faire un bisou ou me passer à tabac, c'est l'occasion rêvée. Ne riez pas : lors d'Epitanime 2007, les No-Xice avaient carrément mis une affiche sur leur stand pour me trouver plus facilement - ils sont d'ailleurs de retour cette année. Comme le subconscient collectif est davantage habitué à voir ce genre de poster accompagné d'un "Wanted, dead or alive", l'appréhension est compréhensible - même si elle est infondée dans le cas présent.
Oh purée, je viens de voir que Range Murata fera aussi des dédicaces pendant les nocturnes.
Encore mieux : envie d'aller dans un restaurant et de voir votre repas gâché par un raton laveur en peluche qui parle avec la voix de Gollum ? Entre la journée et la nocturne du samedi 31 mai, vous êtes invités à (payer votre place dans) un gueuleton entre gens de l'Editotaku. L'an dernier, toute notre table était même partie sans payer parce qu'on avait trouvé un ver (vivant) dans un sushi à Keul. On va peut-être aménager un autre repas pour jeudi soir. Dimanche 25 mai, dès 21 heures, passez sur IRC (#editotaku@irc.worldnet.net) pour plus de détails. Ou bien, avec le moins de détails possible : ne venez pas manger avec moi.
Le thé, donc. Il a le goût des algues dans la soupe miso.
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