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Langues parlées : anglais (bilingue), japonais (otaku), l33t (nolife).

Jeux vidéo

21 janvier 2007

Prey



Ah tiens, ce numéro de Gen4 de février 99. Acheté pour m'occuper l'esprit après la chirurgie pour les dents de sagesse, les joues coincées sous un pain de glace. Un screenshot de Prey (manifestement censuré, un rectangle noir couvrant la poitrine de la femme sur l'image), annoncé deux ans plus tôt dans le même mag et ici prévu pour le courant de l'année, dans la liste des "derniers hits du millénaire". Ben oui, à l'époque, on était encore trop con pour savoir que le nouveau millénaire commencait en 2001 et pas en 2000. "Des jeux de plus en plus exigeants en ce qui concerne le matériel : ce sera du P2 350 MHz, 64 Mo de RAM et carte 3D minimum !" Ainsi, Prey est coincé entre Daikatana et Unreal 2 - au sujet de ce dernier : "En espérant qu'il ne nécessitera pas un Pentium 3 900 MHz avec 256 Mo de RAM et une carte Voodoo 6" (*)... On parle d'un "jeu glauque, mystique et violent doté d'un moteur 3D révolutionnaire". Pour ça, on peut dire que le produit sorti en 2006 tournant sur mon P4 3 GHz, 1 Go de RAM et Radeon X800 XT n'a pas changé d'un iota. Okay, c'est un remake complet du projet original que nous avons là, pondu par le studio Human Head qui a déjà sous son épaule le fort agréable Rune. Gag : Rune était la version "originale" d'un jeu qui était originellement destiné à devenir Daikatana 2. Les voies de l'histoire des jeux vidéo sont impénétrables.

Oui, la page de Gen4 parle aussi de Duke Nukem Forever : "Depuis le temps que l'on en rêve, 3D Realms va peut-être se décider à le sortir !" C'est ça, marrez-vous : le magazine aura disparu avant de le voir et tant d'autres choses sont arrivées...

Prey est vraiment glauque, mystique et violent. Il y a des niveaux entiers faits de chair et de métal, des ennemis réduisant des innocents en tas de tripes, et un héros amérindien qui cherche juste à récupérer sa copine. Il peut croiser des tas de gens qui lui disent bien que la Terre entière va devenir un frigo pour les ETs et se faire mentalement provoquer par un boss final qui se prend pour SHODAN, il s'en fout, il veut juste retrouver sa meuf. Le jeu ne cherche pas midi à 14 heures non plus : du FPS vieille école, massacre non-stop pendant cinq ou six heures avec un gramme d'énigmes pour laisser refroidir les flingues. En fonctionnalités qui tuent (traduction approximative de killer features), un moteur 3D basé sur celui de DooM 3 qui gère un système de portails assez impressionnant (mais non générés par le joueur comme dans Portal, à moins d'utiliser ce petit mod) et la possibilité de quitter son enveloppe charnelle, un peu à la manière de Messiah ou Soul Reaver. Et à la manière de Raziel le dévoreur d'âmes, il est impossible de mourir : on fait juste un petit break et hop, on retourne casser du streum sans subir la moindre pénalité. Du coup, n'importe qui peut terminer le bousin ; c'est comme un jeu grand public avec un thème pour les grandes personnes, pour une cible marketing adulescente, wesh regarde y'a des gens à poil qui se font passer au mixer wesh je l'ai fini bien sûr chuis un hardcore gamer mwa.

En même temps, Prey tient ses promesses. On a sa dose de massacres, une bonne histoire (nan franchement, j'ai beaucoup aimé le scénario, surtout pour un FPS), une grande musique symphonique (Jeremy Soule !), des moments qui impressionnent techniquement (l'énigme du cube ou la scène de la sphère sous vitre qu'on voit aussi dans la démo), et un défouloir sans faille. Et même si ça dure moins de six heures, on en sort vidé : plus long, ça aurait presque tenu de la corvée. Tout bien, tout pas cher, et une fois que vous trouvez une boite à 10 € dans le magasin d'occasions du coin, vous pouvez enregistrer le numéro de série dans Steam pour ne pas avoir à utiliser le DVD tout rayé et pas patché. Que du bonheur.



(*) A peu de choses près, Gen4 a tapé juste, vu qu'il s'agit grossièrement de la config mini pour faire tourner Unreal 2 - pour rappel, le Pentium 3 n'existait pas à l'époque, donc ce qui était un délire de journaleux est devenu réalité. Le jeu (sorti en 2002) ramait sur mon 1200 MHz, 256 Mo de RAM et GeForce 2 GTS ; Nvidia ayant mangé 3dfx, la GeForce était bien la nouvelle Voodoo...



Session IRC en cours sur #editotaku@irc.worldnet.net: on est en train de parler de jumelles, d'obsédés, d'animes et on fait un cours en ligne dans Animal Crossing Wild World sur les bonnes tactiques pour planter un arbre.

16 janvier 2007

Un PSPoids en moins

Ainsi donc (*), le dilemme débile de la Sega Mega Drive Collection - un émulateur payant pour jouer sur une console disposant par ailleurs d'émus gratuits, et racheter des jeux que j'ai déjà en cartouche - m'a plus qu'encouragé à dépuceler la psp. Car avant ça, j'avais une console verrouillée mais fonctionnelle.

Tout est dans la conjugaison au passé ; j'avais.

En même temps, je ne peux pas dire qu'on ne m'aura pas prévenu ; tous les tutoriaux et autres sites hébergeant des tutos pour bidouiller sa console sont fourrés d'avertissements, blablabla vous êtes responsable de ce que vous faites, gnagnagna attention votre console pourrait fortement changer, genre, de vivante à morte. Etant un fan du chat de Schrödinger, je n'ai pas manqué de faire l'analogie : quand on éteint un ordi après avoir flashé sa carte mère, tant qu'on ne le rallume pas, il est à la fois mort et vivant. Ensuite, on passe d'un firmware à un autre, faites vos jeux, on remet 300 € sur la table, tout sur le flash, rien ne va plus. Le stress étant accentué par la "communauté" de la psp, partagée à 90 % de Kevins qui se chient de trouille à l'idée de transformer leur cadeau de Nowel en brique, et 10 % de gens fort aimables qui ont tenté - et réussi - leur coup. En vérité, je vous le dis, ce n'est pas plus difficile que le flashage de votre PC, et avec le même taux de succès ; à moins d'avoir été bercé trop près du mur, n'importe qui peut passer sa console sur un firmware non officiel. Pourquoi j'ai fait ça ? Pour y mettre les jeux qui ne sont pas dans la Mega Drive Collection, et par extension, les autres consoles. Car la psp en machine de jeu, c'est quand même moins rigolo qu'une DS.

J'avais pour cette console le même attachement distant qu'on manifeste habituellement pour un petit cousin éloigné et autiste, tolérant des défauts qui ne sont pas vraiment de sa faute. Mais une fois passé sous le dernier firmware modifié, surprise ! Les gentils bidouilleurs ont passé un coup de fer à repasser. Soudainement, la phénoménale quantité de bullshit que le constructeur fait subir à ses clients les plus légitimes disparait. La limitation de résolution des vidéos en MP4 (368x208) pour ne pas remplir l'écran de la console (480x272) afin de vendre son format UMD Video mort-né ? Aux chiottes, et bonjour le hentai en plein écran sans zoom disgracieux ! Le bouton X pour valider et le 0 pour annuler, ajoutés sur les playstation occidentales par un abruti qui tenait à inverser la norme nipponne ? De retour à leur place, et ça s'applique à tous les jeux ! Les UMD Video zonés alors que les jeux sont dézonés ? Maintenant, vous pouvez importer les films en UMD si ça vous amuse ! Le logo "sony computer entertainment" inutile ou l'exécution automatique de l'UMD à l'allumage de la console peuvent également dégager. Cette dernière option est d'ailleurs ajoutée dans le firmware officiel, et les ajouts de ce dernier cohabitent donc avec des modifications prohibées par Ken Kutaragi en personne. Oh, tous les programmes faits maison nécessitent un firmware 1.50 et certains jeux récents forcent la mise à jour vers une version plus récente ? Ils peuvent cohabiter sur la même console et on passe de l'un à l'autre sans toucher à quoi que ce soit, virevoltant d'un émulateur Super Nintendo à la démo de Killzone Liberation avec une aisance qu'on aurait pu exiger du produit d'origine. Nom d'une pipe, on peut même jouer aux jeux SCUMM ou aux Higurashi (*) ! Et oui, pour peu qu'on ait un peu de place, on peut copier des jeux entiers sur le Memory Stick, sales pirates. Mais franchement, sortez du stéréotype : les gentils bidouilleurs suscités ne sont pas de vilains voleurs. Vraiment. Comparé au travail monstre réalisé sur les modifications du firmware officiel, cette fonctionnalité semble être un truc ajouté parce que, hey, c'est techniquement possible, alors pourquoi pas ?

En bref, la psp dépucelée est une bestiole matériellement puissance et imparfaite (avec son plastique qui attire les rayures et les empreintes digitales ou son pad analogique qui est une insulte aux pads analogiques en général) mais logiciellement magique. C'est une une Dreamcast portable ou une GP32 qui a réussi sa carrière ; des machines surdouées, abandonnées trop tôt par leurs constructeurs et adoptées par des passionnés incompris. Flasher sa console n'enlève que du mauvais et n'ajoute que du bon, même pour les utilisateurs lambda. La seule raison de ne pas le faire serait la trouille inconsidérée mais primale de perdre sa machine. Chacun son truc ; personnellement, j'ai peur des araignées.



(*) Début de phrase foireux : ne faites pas ça chez vous.
(**) Il n'y a pas de (**) dans le texte, mais c'est juste pour dire que si vous trouvez que l'édito tourne plus rapidement aujourd'hui, c'est probablement parce que la moitié du lectorat doit être dans Burning Crusade. Cette remarque vaut aussi pour tous les autres MMO, qui doivent paraitre bien vides aujourd'hui.

14 janvier 2007

Sega, c'est plus fort que moi



La Sega Mega Drive Collection est sortie vendredi, dispo sur ps2 et psp (30 € seulement, pacher pacher !), et je n'ai pas manqué de la prendre en même temps que Wario Ware Smooth Moves. Le bug dans la Matrice étant que j'ai déjà ces jeux en cartouche, et même racheté lors des collections éditées sur Xbox, Cube ou Wiirtual Console. Ca, encore, on peut le justifier avec "ouais mais maintenant je peux y jouer partout et sans la grosse Nomad qui suce les piles". Mmmmoui, mais la psp aussi est grosse et n'a pas une grosse autonomie.
Encore que c'est pas ça le plus con. Là où il y a un véritable argument en faveur d'une lobotomie, c'est que nous parlons quand même de la psp. Il suffit de downgrader la console en 1.50 et lui coller un DGen pour avoir strictement la même chose (ou si vous avez une ps2, PGen et une Action Replay suffisent). En fait, la même chose en mieux, puisque rien n'empêche de mettre tous les autres jeux que j'ai déjà. Ca reste légal, pas besoin de fer à souder, et ça utilise moins de batteries puisque le lecteur UMD est au repos.

*soupir* Vous pouvez pas savoir combien c'est dur d'être un Segamaniaque de nos jours. Vous avez vu le Sonic sur 360 ? Ca fait longtemps que "Sonic Team" ne veut plus rien dire, le studio ayant un turnover si élevé qu'ils en sont arrivés à coller leur macaron sur des titres développés par d'autres équipes. Etre un fan de Sega au XXIème siècle, c'est se faire violer dans les fesses par Tails (sans parler du petit secret d'Amy), électrocuter par Sonic et traiter de branleur du sexe au milieu. Voilà, si vous avez cliqué sur ces liens, vous avez une bonne idée de l'état mental moyen d'un fan de Sega à l'heure actuelle. La thérapie se négocie dans les 30 €, et consiste à acheter la Sega Mega Drive Collection. Ainsi, Sega fera un peu d'argent en vendant un émulateur gratuit, ne coulera pas et continuera à nous harceler avec un autre Sonic sur Xbox 360. Dieu me hait.



Oh, on est dimanche, alors dès 21 heures, c'est la session IRC hebdomadaire ! Apportez vos liens débiles, votre DS et vos jeux multijoueur sur PC et venez sur #editotaku@irc.worldnet.net. Autrement dit, vous utilisez un client IRC, vous le pointez sur le serveur Worldnet et vous rejoignez le canal "editotaku". Ou alors, vous pouvez simplement taper votre pseudo dans le menu à gauche, mais c'est comme acheter la Sega Mega Drive Collection au lieu de flasher sa console.

11 janvier 2007

Le Tiers-Beta, épisode 9 - Vanguard: Saga of Heroes

Episodes précédents : Archlord, Lineage 2, Dark Age of Camelot, Saga of Ryzom, Neocron, Planetside, Shadowbane, Face of Mankind.

LE MMORPG DE TROISIEME GENERATION EST LA ! WOOHOO ! Ou quelque chose comme ça. Le département marketing de Sony Online Entertainment présente Vanguard comme le MMO de troisième génération, et on ne sait même pas qu'on en était déjà à la deuxième. Aloooors... Essayons d'imaginer ça. Première génération, on met un serveur avec des milliers de modems téléphoniques pour accueillir les appels des joueurs utilisant leur ligne 9600 bauds. Ils jouent à Ultima Online ou Meridian 59, cassent des ours et ont Quake III Arena installé sur leur bécane à 300 MHz ; des "maitres de jeu" jouent le rôle de persos à l'intérieur du programme, ce qui justifie un abonnement mensuel. Seconde génération, on passe à l'ADSL et à la 3D avec EverQuest, plus la fusion du PvP et du PvE sur le même serveur ; la charge des serveurs et la demande en bande passante justifient un abonnement mensuel - les maitres de jeu sont devenus des stagiaires qui épluchent vos rapports de bugs. Mouais, ça semble plausible comme historique. Et maintenant, la troisième génération, qui, euh, promet un monde influencé par les joueurs. Ou un truc dans le genre, parce que j'ai beau éplucher les déclarations d'intention du studio Sigil (composé d'anciens lead designers d'EverQuest), je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui justifie vraiment la nouvelle génération de gameplay.


Le MMO de troisième génération, c'est des arbres magnifiques qui bougent avec le vent et votre perso qui lévite au-dessus d'un rocher.


Techniquement, ouais, ça en jette, ça fait vraiment moteur 3D de MMO de troisième génération : c'est beau, c'est gros, et ça met n'importe quel ordi à genoux. Mine de rien, je ne comprends pas comment on peut être massivement multijoueur si votre jeu ne peut tourner que sur les ordinateurs d'une minorité de joueurs (exemple typique : EverQuest II), mais bon, c'est ça la next generation. Et pour voir en quoi les possibilités vidéoludiques sont neksteugène, il n'y a qu'un seul moyen : s'inscrire à la beta européenne, limitée à 10 000 places distribuées uniquement sur Eurogamer. Yeah, j'ai été admis. Puis télécharger le client du jeu.



Pour vous donner une idée de la durée, je crois que j'ai lancé le téléchargement quelque part en 1984. Ensuite, il faut le patcher.



Opération débutée peu de temps après la sortie de Jurassic Park Trespasser. Après ça, il vaut mieux défragmenter son disque dur, parce qu'il a soudainement pris du poids.



Oui, Vanguard est tout simplement le plus gros jeu vidéo à l'heure actuelle, à l'exception de Resistance - Fall of Man. Sauf que le jeu ps3 justifie son embonpoint par les textures et autres assets en haute résolution, alors que Vanguard se veut vraiment gigantesque, avec 3 iles, 17 races et zéro temps de chargement. Mais là aussi, quand on a autant de place, il vaut mieux peupler ça avec des joueurs, sous peine de paraitre bien vide encore plus facilement...
Parce que ça n'est pas forcément très évident quand on me lit, mais j'ai quand même bien envie de jouer à Vanguard. Quand on fait ses premiers pas dans ce monde, on croit avoir affaire à Oblivion en MMO - avouez que ça vous fait de l'effet ! L'idée d'avoir enfin un monde dynamique, à l'opposé de tous les environnements statiques qui m'avaient tant déçu, est un espoir suffisant pour tenter la chose. C'est un projet cyclopéen, avec une grosse compagnie qui a les moyens de le promouvoir face au bulldozer Warcraftien et qui a appris de ses erreurs lors du viandage d'EverQuest II (volontairement lancé pendant la beta de WoW dans une version buggée jusqu'à la moelle).


Le MMO troisième génération, c'est des postes de garde qu'on ne peut pas escalader.


Bref, allons jouer. Tiens, comme c'est étonnant : la liste des serveurs contient le nombre précis de joueurs dessus, avec une mise à jour plusieurs fois par minute. Etonnant, parce que cette donnée est un trésor de guerre pour n'importe quel MMO : si les gens venaient à comparer la population de tel ou tel jeu, ils choisiraient le plus peuplé, et pourraient larguer un titre en baisse. Cette information est tellement confidentielle que MMOGchart.com est un site entièrement consacré à la recherche sur le sujet, par recoupage entre différentes sources. A mon avis, le compteur à l'entrée de Vanguard ne va pas tarder à être remplacé par un vague "population faible". Mise à jour : j'avais écrit ce paragraphe le 10 janvier, et surprise ! Aujourd'hui 11 janvier, "population medium" au lieu des 2200 joueurs qui étaient hier sur le même serveur !
La création du personnage est principalement esthétique : race et classe (toutes les races ne peuvent pas jouer toutes les classes), nom et modelage ultra-détaillé, jusqu'à la taille des mains et profondeur des joues. On tombe vite dans des proportions flippantes, et à l'inverse, il faut faire des efforts sous peine de tomber dans le modèle Poser générique et tout aussi flippant. Bon, on va faire simple et funky : un Barbare bien bourrin pour une classe de guerrier offensif orienté ranger, tu fais pas plus sauvage. Ayé, le jeu se lance. Oh, une plaine. Oh, mon perso. Oh, une herbe. Oh, des arbres. Oh, les autres joueurs apparaissent. On va baisser les détails graphiques, hein.
Allez hop, première quête : casser huit chats des collines et cinq mites. J'ai mon p'tit couteau rouillé, ma p'tite laine, à l'aventure !



Chats et mites droit devant, taïaut !



Tué par un chat niveau 1. Bon, on va tenter les mites niveau 1.



Oh. C'est bizarre, mais d'habitude, les ennemis au début des jeux vidéo sont aisément tuables. Pour que le joueur s'habitue, gagne du niveau facilement, fix de dopamine facile, tout ça.

Je le jure sur la tête de mon premier Père Noël Kinder avec des oeufs en chocolat dans le ventre : je suis mort une cinquantaine de fois, tué par les chats et mites de niveau 1. Je n'ai pas gagné un seul niveau. Même en utilisant les compétences de race ou de classe, et avec un personnage taillé pour la chasse. C'est la première fois que ça m'arrive dans un RPG, MMO ou pas. C'est insultant et ça encourage à se poser des questions sur sa propre sexualité, un peu comme quand on se fait tuer par les grenouilles au début de Daikatana. Puis on regarde comment font les autres joueurs, et eux aussi tombent comme des mouches. Absurde. Je vais retenter avec un autre personnage sur une autre ile - peut-être que les chats y sont moins agressifs. Ouais, parce que j'ai envie de voir ce qu'il y a dans Vanguard, alors je lâche pas l'affaire. Non mais.



Suite et fin

07 janvier 2007

Le Tiers-Beta, épisode 8 - Archlord

Episodes précédents : Lineage 2, Dark Age of Camelot, Saga of Ryzom, Neocron, Planetside, Shadowbane, Face of Mankind.

Comme mon copain Merias me l'a déjà fait remarquer, "Archlord" est compréhensible par nos amis allemands comme "trou du cul". Certes, les auteurs coréens de ce jeu ne risquaient pas trop de le remarquer, mais ce genre de titre rigolo pour une ethnie précise n'est pas une première dans le monde des loisirs débiles. Dans le même genre, on a Mortal Kombat Deception, renommé Mortal Kombat Mystification chez les français - on se demande bien pourquoi - ou l'anime franco-japonais Oban Star Racers, où les nippons ont fait remarquer à M. Yeatman-Eiffel qu'Oban voulait dire "vieille dame" chez eux. Quand il a raconté cette anecdote à l'Epitanime 2006, la salle s'est bien marrée.

Mais Archlord est bien tombé, car finalement, ce jeu de mots idiot sied parfaitement au produit. Archlord est un énième trou du cul dans le corps (fort malsain par ailleurs) du MMORPG. Ca commence mal avec la FAQ officielle, qui explique que le produit, avant d'avoir été importé sous nos latitudes par Codemasters, a été un succès en Corée du Sud - car il a rassemblé un million d'inscriptions... lors de sa beta. C'est bien connu, les gens n'aiment pas les trucs gratuits, alors avoir un million d'accomptes créés, pensez-vous, quel exploit ! Archlord est par ailleurs passé totalement inaperçu, si ce n'est pour l'initiative "PlayPLUS" (tentée par Codemasters durant l'été dernier, pendant la beta du jeu) qui a été fort médiatisée. Résumé de l'histoire : lors de sa mise en vente américano-européenne à la rentrée 2006, Archlord devait proposer trois abonnements au choix : 10 €, 20 € (!) ou 40 € par mois (!!!), permettant au joueur de disposer de plus de pognon et d'avancées plus rapides dans ses quêtes. Est-ce que le département marketing de Codemasters s'est rendu compte que le nom de ce système était compréhensible par nos amis anglophones comme "PayPLUS" ? Lorsqu'ils se sont retrouvés avec des hordes de gamers armés de fourches et de torches devant leurs bureaux, les hyènes de Codemasters ont enterré leur idée foireuse et lancé le jeu début octobre, avec un abonnement classique, genre 12 € par mois. Mais le mal était déjà fait et le produit tombé dans l'oubli.
Ainsi, la section Online Gaming de Codemasters a jugé utile d'ajouter ce produit à son pedigree, déjà constitué de deux autres MMO : RF Online et Dungeons & Dragons Online, sans parler de l'arlésienne Lord of the Rings Online, prochainement en beta. A l'exception du mastodonte Sony Online Entertainment, Codemasters est le seul éditeur à gérer plusieurs jeux massivement multijoueurs, vous savez, ces produits polymorphes qui nécessitent une attention et un investissement de pognon constants pour espérer garder assez d'âmes captives. Ben oui, au lieu d'avoir un MMO peuplé et encaissant régulièrement une obole, ils préfèrent en avoir plusieurs vides. Car, et je ne le répèterai jamais assez dans le Tiers-Beta, un jeu massivement multijoueur est (censé être) intéressant parce qu'il est massivement peuplé de joueurs. Même le plus intéressant des mondes couplé au système de combat le mieux calibré n'attireront pas un péquin si l'univers est vide. Si un jeu se vide, il entre dans une spirale infernale de dépeuplement, que les éditeurs ne peuvent (espérer de) stopper qu'à l'aide de coups massifs, genre gratuité ou cessation des abonnements.
Et ça tombe bien, parce qu'Archlord, lancé le 4 octobre 2006 en Occident (comprenez Europe et Amérique du Nord), ne nécessite plus d'abonnement à partir depuis le 4 janvier 2007. Oh oui, c'est allé très vite, mmhhhhoui on sent bien que le jeu s'est pris un four monumental, modèle 950 Watts, à micro-ondes avec le petit plateau qui tourne et un mode décongélation pour le pain qui en ressort tout mou. A présent, il suffit de voler une boite dans les magasins (ou en ligne : jaquette, manuel et CD pour 29,99 €, ou le numéro de série seul pour 27,49 €, soit une économie fulgurante de 2,5 € ! L'achat digital, c'est le futur !) et on peut jouer gratis à vie. Ou presque : un magasin intégré au jeu permet d'acheter des objets plus puissants en échange de vrai fric.

Attention, c'est là que ça devient pointu. Quand un autre MMO a fait ça (je crois que ce fut le cas d'Everquest II ; Guild Wars permet aussi de débloquer toutes les compétences presto contre quelques euros), les joueurs se sont indignés contre ce privilège injuste, puisque des joueurs réellement riches bénéficieraient de meilleures armes ou armures que ceux qui se casseraient le cul pendant des siècles. En même temps, les jeux vidéo PC ont toujours été plus ou moins inégaux, le gamer ayant une bécane de luxe finissant toujours par faire quelques frags de plus en snipant les adversaires à l'autre bout de la map grâce à leur carte graphique bien l33t à haute résolution et qui affiche les ombres ultra-détaillées qui trahissent le mec planqué derrière un arbre. Bref, Codemasters a décidé que les objets achetables dans Archlord seraient uniquement des potions ou artefacts à effet limité dans le temps (genre town portal ou potion plus efficace), et non des armes plus puissantes et autres trucs vraiment plus avantageux. Autrement dit : donnez-nous votre argent mais ça vous aidera pas des masses. On peut donc parfaitement jouer à Archlord sans acheter quoi que ce soit une fois qu'on a la boite. C'est la façon coréenne de faire les choses, avec un jeu basique et gratuit contenant des améliorations payantes et facultatives. Sauf que Codemasters a oublié un truc tout con : il faut encore que le jeu soit bon.

Là encore, ça tombe bien : Archlord est original, avec ses trois races uniques. D'abord, les orcs :



Ensuite, les elfes de la lune et leurs oreilles de chats (neko mimi mode). A ne pas confondre avec les elfes de la nuit de World of Warcraft, hein.



Elfes lunaires, également disponibles en classe lolimentaliste :



Et les humains, avec leur classe "IT'S A TRAP". Car dans Archlord, on ne peut pas choisir le sexe de son personnage, ce dernier étant imposé par la classe - et il n'y a pas d'elfes lunaires mâles, ce qui pose un léger problème de reproduction. Bref, on se retrouve avec ça, sans savoir si c'est vraiment une meuf :



Okay, on commence le jeu. Qu'est-ce qui rend Archlord attractif ? Ben oui, on peut avoir affaire au kéronozoulonnième MMORPG au leveling insensé et lent, avec les mêmes races et classes de personnages depuis que le monde est monde, aux interfaces strictement identiques et aux systèmes de combat tous plus clicomaniaques les uns que les autres, il faut bien justifier la différence de son produit par une fonctionnalité précise, une "killer feature" qu'on écrira en police de caractères taille 178 sur la boite AH PITIE ACHETEZ-MOI ON VEUT VOTRE ARGENT. Dans le cas présent, il suffit de jouer jusqu'aux dernières secondes de son existence charnelle, offrir vos proches aux développeurs en tant qu'esclaves sexuels, retrouver le dahu et remplir la déclaration d'impôts de Codemasters. En échange, vous deviendrez pendant 21 jours, l'Archlord (donc encore une fois, pour les allemands, on devient le Trou du Cul) : au menu, une monture de dragon, une armure customisée, et le pouvoir de changer la météo. Woaaah, je sens que vous aussi vous êtes en train de mouiller. Sauf qu'en fait, que ce soit en Corée ou en Chine ou en Europe ou aux States ou sur Mars, personne n'est arrivé à devenir l'Archlord. Et dans beaucoup de territoires, c'est tout simplement impossible, le système étant désactivé par manque de joueurs sur les serveurs. *tousse*tousse* Je résume par souci de clarté : le produit porte le nom d'une fonctionnalité qui ne fonctionne pas. Bon alors, il donne quoi le jeu ?



Si vous lisez ce site depuis une connexion haut débit, rassurez-vous, je n'ai pas décidé de mettre les captures d'écran en noir et blanc par amour excessif pour les courageux utilisateurs de 56k ; regardez à droite, il y a un peu d'orange. Non, c'est juste le jeu qui est gris. Très gris. Genre, programmé par Gandalf le Gris sur un moniteur monochrome alors qu'il regardait un film des années 30 réalisé par Charlie Chaplin conçu pour une audience de chiens avec Betty Boop en vendeuse de tickets à l'entrée du cinéma. Assez ri, ouvrons le livre de quêtes :



Alors, je ne suis pas sponsorisé par Codemasters pour cet article, mais je tiens quand même à vous rappeler que ce jeu est actuellement en vente. Genre 46 €, généralement constaté à 50 €. Vous avez déjà remarqué avec les captures d'écran de la création du personnage que la version française a été assurée par un gamin de six ans élevé par des blaireaux qui a appris le français chez des moines dagoniens. La faute à Codemasters ? Pas tout à fait ; cette fois, les raclures de lavabo qui sont à l'origine de cette erreur de la nature se nomment Alchemic Dream, tout fiers qu'ils sont de leur "fiabilité et une qualité de services exemplaires".



Notez le joueur en bas à gauche qui se pose la bonne question.



En plus de la traduction, l'éditeur qui importe un jeu doit généralement faire en sorte qu'il tourne sur les ordinateurs du coin. Genre, avec un clavier Azerty (en vaut deux, hu hu hu). Caramba, encore raté : il faut appuyer sur W pour définir la touche Z, etc. Et on ne peut pas sauter.



On se croirait dans un jeu vidéo du siècle dernier. Faut faire gaffe, hein ; on commence tout gentiment et on finit à 25 ans en se faisant entarter à la télé. Navrant.



Mise à jour août 2007 : le jeu est devenu complètement gratuit !



Wai ! C'est la première session IRC de 2007 ! Comme chaque dimanche, c'est sur #editotaku@irc.worldnet.net, vous venez avec votre client habituel ou avec le machin dans le menu à gauche. La grande question de ce soir est : "à quoi ressemble une gamine de 11 ans mesurant 1 mètre 70 et pesant 70 kg ?" Apportez du pop-corn, y'a un documentaire sur Naruto chez Game One et la trilogie Ring sur TPS HomeCinéma.

27 décembre 2006

I got my wiish

S'il y a un truc qui m'étonne franchement avec la Wii, c'est que personne ne semble avoir véritablement réalisé le potentiel de cette console. Moi non plus, hein, mais cette remarque est pointée vers le Web tout entier, que j'observe d'un air dédaigneux. Je te croyais plus fort que ça, Batman.
Tenez, le jeu de mots débile en titre, là ; j'ai regardé sur Google, personne ne l'a sorti. 4chan.org, jamais en retard d'une connerie, n'a pas posté une seule photo d'une Wiimote profondément enfoncée dans quelque orifice humain. Pas une seule vidéo d'abrutis jouant à la Wii avec la télécommande scotchée sur leur wee-wee (terme anglais enfantin pour désigner un kikitoudur). Ou les chaînes Wii : la console semble afficher un maximum de trois écrans de 12 chaînes, soit 36 canaux (correction : quatre écrans, soit 48 chaines). Acheter un jeu Virtual Console prend un canal - et pourtant, personne ne semble avoir tenté de claquer tout son fric dans la boutique Wii pour voir ce que ça fait quand toutes les chaines sont occupées.
Quand la notice vous dit de vous mettre à trois mètres de l'écran, elle ne déconne pas. Quatre mètres, ça commence à partir en vrille. A cinq mètres, là où se trouve mon fauteuil, ça ne capte plus. Ca me fera les jambes.

3729 5227 8550 5093 . Postez votre code dans les commentaires.

Cette dernière semaine de 2006 est officiellement la semaine des andouilles. Dark and Light, le MMO également connu sous le sobriquet de la pire imposture massivement multijoueur de ce coté du système solaire, devient gratuit avec blocage de l'expérience au niveau 10. Alors que l'équipe de développement faisait toujours de grands efforts pour faire la moindre annonce avec un max de roleplay, l'annonce dans ma boite mail est tout ce qu'il y a de plus banal, symptomatique d'un MMO en pleine hémorragie de population. Et ça, on l'a dit et répété dans le Tiers Beta : quand un jeu massivement multijoueur commence à se vider, perdant ainsi son côté massivement multjoueur, le monde qui se vide est un excellent argument pour que d'autres joueurs quittent, faisant ainsi tomber le produit dans un exode en spirale infernale. Ryzom avait essayé de faire pareil, et le résultat n'a pas vraiment été à la hauteur.
Tiens, Ryzom, d'ailleurs : vous devez déjà être au courant que son studio développeur, Nevrax, était en redressement judiciaire, cherchant un repreneur. Sous une impulsion de mouvement opensource (le jeu ayant été développé avec des logiciels libres), quelques employés avaient lancé un "ryzomthon" pour réunir assez d'argent à présenter devant l'huissier de justice afin qu'il accepte de leur céder le code source. La manoeuvre a finalement échoué, car un autre éditeur a proposé un plan de reprise mieux loti et comprenant moins de licenciements. Là où ça devient croustillant, c'est la façon avec laquelle les militants du libre ont annoncé la nouvelle, considérée comme mauvaise : "les deux autres offres étaient plus grosses que la nôtre, avec plus d'argent et plus d'employés conservés." Avant de commencer à repartir en guerre, pour ne pas qu'on se souvienne d'eux comme de "la tentative ratée de quelques hippies barbus", pour citer leur leader. Leader qui, tout compte fait, place la libération du code source d'un jeu vidéo au-dessus de la survie d'une entreprise et des emplois qui vont avec. Ca doit être ça, la mentalité de dangeureux communistes fanatiques de Linux dont parlait Microsoft il y a quelques années.
Pendant ce temps, Codemasters va faire passer son MMO coréen Archlord (en allemand, ça veut dire "trou du cul") sur un système dépourvu d'abonnement ; on achète la boite, et l'éditeur espère se faire du blé avec une monnaie virtuelle qu'on obtient en échange d'argent réel. Là où c'est marrant, c'est que ce modèle commence le 4 janvier... alors que le jeu a été lancé (avec un business model classique d'abonnement mensuel) le 4 octobre dernier. Tu parles d'un gadin ; en fait, j'en parlerais volontiers, mais je préfère garder des vannes pour en faire un épisode de Tiers Beta. Bon c'est pas tout ça, j'ai des quêtes de Noël à terminer dans Guild Wars.

24 décembre 2006

Pré Tiers-Beta - Lineage II

Par Garric

Une petite presentation de quelques races de Lineage 2, le MMORPG le plus fan service.
Attention, cet article n'est fait pratiquement que d'images. Il est donc déclaré "ennemi des 56k". Si vous êtes dans ce ce cas ne l'ouvrez pas ou vous finirez blasé.

Lire la suite...

18 décembre 2006

Agent are GO!!!!

par codak

« tout le monde aime ouendan, donc EBA, faut en parler !
Raton laveur
Voilà donc la réponse de ce très cher Raton. Malheureusement, cette affirmation me paraît erronée (au vue des chiffres de ventes pas terribles : regardez tout en bas…). Je parlerais plus d’une certaine ELITE (hu hu) d’un milieu plus UNDERGROUND (si si, c’est possible dans le jeuvidéo) qui sait qu’un bon jeu ne se calcule pas seulement en polygones. Mais je m’égare, j’entre dans un autre débat (naze) et j’ai loupé ma transition avec le mot Elite et la suite du texte.

Merd... mince !

Comment faire un test d’Elite Beat Agent ?

Je peut utiliser les raccourcis faciles genre : il faut tester, on aime ou on aime pas…

Ben non, j’ai envie de faire un truc plus [djeunz] Root [/djeunz].
Voici donc le (tadammm) comparatif Ouendan / Elite Beat Agent totalement subjectif.



Preumz : la musique (le premier qui fredonne un truc star-académicien dans sa tête perd une jambe).

Ca fait toujours un peu mal lorsque l’on se rend compte que sur une playliste japonaise (Ouendan, 15 titres) on connaît plus de chansons que sur une autre américaine (que la plupart des humains environnants considère comme la norme) (dit comme cela en fait ça ne fait pas mal du tout ^^).
Elit beat agent (EBA) gagne par le nombre (19 titres) et par sa diversité dans les genres musicaux. Avant d’y jouer, je pensais qu’on ne pouvait pas rivaliser avec Ouendan, mais finalement le doute demeure… Je me suis même éclaté sur du avril lavigne (honte à moi) !! mais avec Walkie Talkie Man et (surtout) du Jamiroquai, la playliste Us est bien représentée. Cependant, il est bien difficile de détrôner du Laruku dans le cœur d’un otak.

[OUENDAN]____*|_____[EBA]
léger avantage pour ouendan donc.

Deuz : l’histoire/scénario.

Alors là, c’est pratiquement du kif-kif ! on retrouve dans eba certains des scénarios d’ouedan : le fantôme qui revient vers celles/ceux qu’il aime, la fin du monde, l'attaque de la ville par un monstre géant, etc. etc.

Évidemment, les graphismes sont remis au goût du jour, et c’est seulement l’idée qui est reprise (pas de panique) et il y a des scénarios respectifs à chaque cultures (examen pour le Japon et baby-sitting pour l’Amerique).

[OUENDAN]_____|_____[EBA]
DRAW !!!

Triz : Graphisme/animation.

Lorsque je lis des tests sur l’un ou l’autre, je lis souvent que les graphismes ne sont pas à la hauteur… what the fuck ?
Ces jeux sont graphiquement et esthétiquement splendides ! (bon, j’ai pas envie d’argumenter ici…).
Grand soulagement, EBA propose la même touche graphique et le même genre d’illustration qu’Ouendan. Mais niveau animation EBA dépasse largement son homologue japonais. Il me semble qu’il y a plus d’animation de danse (YMCA) et en 2D, les tableaux semblent bien plus animé !

[OUENDAN]_____|***__[EBA]

euh… katrz : gameplay.

Les même? Mmh... oui et non… oui en ce qui concerne la mécanique de jeu (je ne vous fais pas l’affront de vous la rappeler, souvenez-vous : vous êtes l’ELITE UNDERGROUND arf arf arf urk *tousse* *tousse*). Mais non pour tout le reste ! je m’explique :
Certaines choses relèvent du détail, genre la carte du monde en troidé dans EBA ou de la disparition des flammes derrière l’équipe au profit d’un conteur de combo plus pratique (à noter que les flammes sont la thématique visuelle de Ouendan tandis que EBA penche plus pour les étoiles). Mais certaines nouveautés nous prouvent qu’il ne s’agit pas que d’une localisation mais bel et bien d’un tout nouveau jeu ! une suite tout simplement !
Les concepteurs ont ajouté une fonction d’enregistrement des parties. Il n’y a rien de plus rageant que de faire un perfect mais de n’avoir personne à ses côtés pour partager sa joie.
Bonheur ! Maintenant il est possible de sauvegarder votre performance [geek] pour la filmer et la mettre sur youtube [/geek](m’est avis que les concepteurs ont eu vent du nombre de vidéo d’Ouendan sur ce site). Il est aussi possible de passer les vidéo d’intro de chaque scénario, pas besoin de se retaper l’intégralité à chaque fois (Ready Steady Go).
Visionnage d’images, mode multi plus fourni (il me semble), chapitre bonus… bref, plein d’innovations rendant le jeu plus intense !

Ah oui ! Il y a aussi la possibilité de revoir les 15-20 dernières secondes avant l’échec pour bien comprendre vos erreurs !

[OUENDAN]_____|***__[EBA]

cinque: difficulté.

Difficile à dire pour moi. J'ai acheté Ouendan il y a relativement peu de temps... donc le passage de l'un à l'autre s'est fait pratiquement directement. Je ne peut donc pas dire si EBA est plus complexe qu'Ouendan, m'étant bien fait la main avec celui-ci!
Cependant, l'écran d'EBA est régulièrement rempli de pastilles et deux trois nouveautés font leurs apparitions comme par exemple une pastille suivie d'un tube directement (le tube se trouve SOUS la pastille, ch'ai pas si vous comprenez).

[OUENDAN]_____|_____[EBA]
(égalité dans le doute...)

six: coolitude.

Mon coeur balance. J'aime l'attitude impénétrable et über-virile des Ouendan, un peu jojo-like, mais le style blues brothers de EBA m'a bien plu. Tout de même, j'ai plus « vibré » à la fin de Ouendan (ben ouais, Laruku, tout ça, tout ça).

[OUENDAN]____*|_____[EBA]

And last but not least: seven: moererie :

alors là, EBA gagne haut la main!
Déjà, au niveau des scénarios, on a le droit à plein de
jolies filles
(spécialement le scénario de l'île déserte où deux jeunes filles utilisent du bouncing pour charmer des ratons laveurs!). Mais alors, au niveau hard, les Elite Beat Divas nous gratifient de danses pour le moins. heu...

bref! Large avantage pour EBA!

[OUENDAN]_____|****_[EBA]


voilà voilà...
Pour la suite, ben nintendo à parlé d'en faire une nouvelle franchise, donc le futur semble radieux malgré, encore une fois, des chiffres de ventes pas incroyables.
Petite maman Noël, je veux un Ouendan sur Wii steup.

15 décembre 2006

The Elder Scrolls IV : Oblivion

Par Garric

Oblivion est le quatrième épisode des Elder Scrolls, une serie de RPG à l'occidentale réputé pour donner une grande liberté au joueur, mais aussi pour être truffé de bugs. J'ai dit quatrième, mais en fait, il en est sortit plus d'épisodes que ça. Les autres sont des histoires parallèles dont un dérivé d'Oblivion sortit sur téléphone mobile.

Le scénario principal commence un peu comme dans Morrowind : vous êtes un taullard que l'empereur, Uriel Septim VII finira par "libérer" (comme pour l'épisode précèdent, pas une explication sur votre crime), mais cette fois, il arrive en personne et vous reconnaît dans ses rêves sombres et prémonitoires : des portes d'Oblivion, une dimension démoniaque va s'ouvrir et les Daedras mené par Mehrunes Dagon envahir le monde actuel. Et selon lui, vous êtes capable de les arrêter. Bref, un avenir rose bonbon qui s'offre à vous. L'empereur, escorté par des gardes d'élite appelés Les Lames doivent s’enfuir suite à l’assassinat de ses fils. Le passage se trouvant dans votre cellule (d’où la "libération"), Vous les suivrez donc. Ce passage souterrain servira de tutorial (ou votre chemin devra se séparer d’eux pour un temps) d'ailleurs assez bien foutu qui vous expliquera les bases de ce jeu : les mouvements, le maniement des armes, le crochetage (et bien sur équipement minimum fourni). En fait, la base de chaque "jobs" qui vous aurez choisi précédemment, et vous servira pour augmenter vos compétences dont vous êtres spécialisés. Vous rencontrerez des rats et autres monstres de bases facile a buter pour vous exercer.
Vous finirez par rejoindre l'empereur et son escorte qui se fait continuellement attaquer par des assassins bizarres dans la zone de la crypte, où ce premier fini par se faire tuer. Là, une Lame vous confie l’amulette des rois, destiné à la lignée des Septim a donner un certain Jauffre. Il vous donnera le point de rendez-vous, le prieuré de Weynon, signal de départ de la quête principal.

Une fois sortit de la prison, rien ne vous oblige a suivre la trame principale et vous concentrer dans les quêtes externes. Mais surtout si votre bécane est un peu limite, le passage à l'extérieur va faire mal. Gros choc à l'ouverture de la porte des égouts, techniquement, le paysage est fait de manière splendide est il m'est arrivé de rester rien que pour l'admirer. Le cycle jour/nuit et la météo évoluent de manière saisissante, et surtout pas trop rapide. Le graphisme est fabuleux et les 40 Km² de Cyrodill (la province de L'empire accessible dans le jeu) rentabilisera largement votre carte a plus de 300 brouzoufs. Le moteur Havock fait bien son boulot et ses effets physiques n'ont rien à envier à un Half-Life 2.



On ne se lasse pas de contempler le paysage.


Les villes sont enfin bien peuplées, c'était un des plus gros reproches que je faisais sur Morrowind, des villes désertes même en plein milieu de journée. Les quêtes sont donc plus facilement trouvables. Surtout si vous suivez la principale vous en récupèrerez beaucoup, car elles sont parfois liées entre elles. Sans en dire plus, elles sont bien diversifiés (par exemple celle qui se passe dans une peinture, dans un monde complètement en pastel très cool à voir).
Pas de quoi s'ennuyer. Bethesda a aussi retenu les erreurs passés a propos de la gestion des quêtes. Fini le journal bordelique qui suivait l'évolution des vos quêtes dans un seul et même bloc. Trois pages dans le menu pour gérer ça : une pour la quêtes en cours, les actions fait et à faire pour cette quête. Une pour la description des quêtes active (cliquer vous amène à l'onglet de la quête en cours), et enfin la liste des quêtes terminé. Cerise sur le gâteau, Une boussole vous aide pour la destination par rapport à la quête sélectionnée. Ben oui, dans Morrowind il fallait de demerder seul.
Au passage, à propos des PNJ, le doublage est plutôt de bonne qualité, les personnages parlent avec un ton qui rend bien en fonction des races. Pas sur joué, les voix on un niveau qui reste acceptable. Ce qui gêne, c'est les différentes voix : on se rend vite compte que l'équipe n'a pas du être nombreuse, vous retrouverez souvent les même voix, y compris celles de principaux personnages. Autre petite déception, les discours entre PNJ lorsqu'ils se rencontrent ont du mal à se recycler.

Les phases de combats ne sont pas désagréables. On ne tombe pas contre des ennemis décérébrés, l'IA est bien dosé. Sans être extraordinaire, vos adversaires se debrouillerons plutôt bien (prise a revers, utilisation de sorts adéquat, fuite...). A noter que j'ai trouvé le niveau de difficulté par défaut assez faible, je conseille de le monter un peu. Le gameplay est plutôt simple, en guerrier ou archer, seul la souris sera utilisé avec une touche pour parer (avec l'arme ou un bouclier). Pour les magiciens, une touche pour les sorts, et 8 macros disponibles, un bon point quand on sait que les RPG de ce type peuvent être complexe. Une panoplie gigantesque d'équipement est disponible, plus ou moins utile. Parfois assez farfelue (c’est rare, Oblivion reste souvent sérieux). Elles n’influencent pas endormement. Au pire vous aurez quelques remarques de gardes (j’en ai eu une pour m’être habillé de façon un peu trop voleur/assassin).


En exclu, un screenshoot qui ne servira jamais de bannière pour Maido-rando".


Les villes offriront de nombreux services marchands, et il est même possible d'investir dessus si on atteint un bon niveau de marchandage. Les prix varieront en fonction de votre charisme et de votre comportement. Certaines portes vous seront peut-être définitivement fermées. En vampire par exemple, à partir d'un certain état, presque plus personne ne vous parle, en échange les caractéristiques seront boostées. Le jeu offre un choix énorme, et vous aurez à assumer vos actes.

Coté musique, la aussi, de la grande classe, ça colle bien a l'univers d'Oblivion et au phases que ce soit en combat, en ville, dehors ou dans un donjon. Le boulot fait par Jeremy Soule (qui est déjà présent dans Morrowind) vaut largement sa place dans mon lecteur MP3. "King and the country" est celle qui m'a le plus charmé, écoutez la en vous promenant la les montagnes enneigés près de Bruma avec en prime (s'il fait suffisamment beau) une vue sur la cité impériale. Féerique, tout simplement. Au passage Vous aurez droit à la traditionnelle Arène situé dans la cité imperiale. Tous les Elder Scrolls y ont droit, le premier episode devait être basé dessus.

Avec une description comme celle là, on tient le jeu quasi parfait, et encore j'ai parfois chipoté. Mais maintenant, on va en venir a très mauvais point qui empêche Oblivion d'être justement un jeu parfait : les bugs. C'est le point faible traditionnel de la série, et on y a droit : Retours intempestifs vers Windows (assez déprimant si vous avez un fond d'écran de merde), bugs de traduction (des soldats qui parlent soudainement allemands, sous-titres non traduits bien sur, blocage dans une porte ou une roche (plus rare). Heureusement les très fréquentes sauvegardes auto m'ont sauvés plus d'une fois. Mais quand même c'est terriblement gênant.

En résumé, on a un jeu fabuleux, qui vous éjectera souvent dans la case Windows. J'ai souvent pesté contre ça, mais sa qualité m'a toujours forcé à recharger ma partie. On pourra espérer que Bethesda se bouge les fesses en sortant un vrai patch cette fois. Mais je pense que les fans de RPG ou de jeu de rôle papier trouveront suffisamment leur compte pour passer outre. Les autres ce sera plus difficile.

Héros des mythes et de la magie, 5ème du nom.

Par Smog ShadowSeth.


Comme promis quelque part dans les commentaires de l’éditotaku, voilà un texte causant d’Heroes of Might and Magic V, un des rares jeu de tactique à ne pas avoir de multiples clones sur le marché.

Pour ceux qui débarquent, sachez que la série des Heroes of… se compose de jeux de stratégie au tour par tour dans un univers médiéval fantastique saupoudré de quelques éléments de jeux de rôles. Le principe est simple : développer sa forteresse afin de produire des troupes et d’aller buter le voisin ou de remplir parfois des objectifs un peu plus subtils, comme chercher un trésor enfoui quelque part sur la carte qui vous donnera un bonus considérable si vous êtes le premier à le dénicher, ou encore buter tel héros, aller chercher tel artefact… Le jeu est constitué de trois phases majeures. La première, la carte d’aventure, couverte de monstres hostiles et d’objets ayant des effets divers sur vos héros et vos troupes, mais également de trésors et de mines servant à collecter les ressources nécessaires à votre développement. La seconde phase concerne votre bastion que vous développez avec les ressources amassées qui sont au nombre de 7 : bois, fer, mercure, soufre, cristal, gemmes et or. Avec cela, vous devrez upgrader petit à petit vôtre château afin de pouvoir recruter des troupes moyennant là encore des espèces sonnantes et trébuchantes. La dernière phase concerne les combats, qui se font exclusivement par héros interposés (sauf pour Heroes IV, mais je reviendrais là-dessus), et également en tour par tour. Chaque héros dispose d’une armée, constituée à partie de vos troupes recrutées dans votre fief. Depuis le troisième opus, il y a 7 niveaux différents de créatures dont la puissance va crescendo, ainsi que leur coût. Mais en revanche, il y aura moins de créatures puissantes à recruter qu’une créature inférieure. De nouvelles troupes apparaissent dans vos bâtiments chaque semaine, en fonction du développement de vôtre château. (là encore sur les deux derniers points, Heroes IV fait exception à cette règle.)

Maintenant que tout le monde sait de quoi on parle, abordons le vif du sujet. Qu’a donc de plus que ces prédécesseurs ce cinquième opus ? Déjà, il faut savoir qu’il reprend les bases du troisième, que beaucoup de fan s’accordent à qualifier comme étant le meilleur de la série ; exit les innovations exotiques du IV, dans lequel on pouvait cumuler les héros dans une même armée, faire se balader des créatures sans héros, n’avait plus droit à la sacro-sainte limite des semaines pour recruter ses créatures, ses 4 niveaux de puissance et sont design franchement bof. Les seules choses positives que j’en avais retirées étaient le système de compétence et celui des caravanes qui nous permettaient de trimbaler des renforts sans avoir à recourir au système de parcours classique. Et bien bonne nouvelle, ces deux choses sont présentes dans le V.
Enfin, pour ce qui est du système de compétences, c’est sûr ; pour les caravanes, il va falloir vous munir de l’add-on, Hammers of Fate. Oui je sais, ils auraient pu y penser avant tout de même ; d’autant plus qu’il est d’une simplicité déconcertante en regard de son prédécesseur.
Mais pour ce qui est des compétences, on a droit à six principales (retour aux six du III, contrairement au IV qui n’en proposait que 5 par héros) par héros, pouvant se décliner en trois compétences secondaires distinctes. Contrairement au IV, ces compétences secondaires n’ont pas de niveau (novice, confirmé, expert, etc.…) ; seules les compétences principales en ont.
Petit plus, on peut désormais débloquer des compétences spéciales en combinant deux autres compétences que l’on possède déjà ; par exemple, un héros démon possédant les compétences de déphasage et de logistique pourra choisir la compétence secondaire de déphasage rapide parmi le champ qu’offre la compétence de logistique. Elle lui permettra de réduire de moitié le temps d’application du déphasage. Il existe plein d’autres variantes du genre à dénicher.
Autre petit truc bien pratique : la barre de tour d’action dans les phases de combat. Avant, pour savoir quelle créature allait probablement jouer après la sienne, il fallait y aller au petit bonheur la chance ou se fier à son expérience du jeu ; pour établir des tactiques fiables, ce n’était pas vraiment l’idéal. On a droit à présent à une barre de défilement indiquant l’ordre de passage des unités sur le champ de bataille qui nous ôte cette épine du pied. Les puristes diront que ça enlève un paramètre aléatoire au combat et donc le rendait plus trépignant ; mais étant donné que l’ordre de passage dépendait de paramètres précis, il suffisait de jouer quelques heures et de tâter d’un peu de tous les camps pour se faire une idée. En conséquence, le joueur débutant avait un handicap supplémentaire face à l’expérimenté. La barre de passage a le mérite de mettre tout le monde à égalité et de permettre aux deux parties de pouvoir établir des tactiques rapidement. Ah, et tant qu’on cause du champ de bataille, le jeu nous propose enfin le grillage par défaut ; ceux qui ont joué aux précédentes versions savent de quoi je parle ; il s’agit de l’outil qui permettait de connaître la portée d’une créature sur le champ de bataille, qui était jusque là désactivé par défaut… Leur aura fallu 5 épisodes pour comprendre tout de même XD. On peut également voir, entre parenthèses, celle des créatures ennemies en passant le curseur dessus.
A part ça ? Vous vous souvenez de la semaine de la peste, la bête noire de tous les joueurs, qui se caractérisait par une absence de créatures à recruter dans les châteaux ? Eh bien le concept a été décliné sur un éventail beaucoup plus vaste, car il existe pléthores de semaines ayant des effets divers dans le calendrier. Par exemple, la semaine du festival va être la seconde bête noire des joueurs, puisque son principe est que comme vos bouseux font la fête, ils ne bossent pas donc, pas de production de ressources. D’autres semaines ont des effets bénéfiques, comme celles dédiées à un éléments de magie qui font augmenter les sorts de cet élément de 50% durant toute la semaine, une autre où l’on double ses revenus d’or, certaines boostent la production de ressources, d’autres l’attaque des créatures… Bref, il s’agit de petits bonus aléatoires supplémentaires, et on ne dit jamais non quand ça nous tombe dessus. On a toujours droit en plus aux semaines dédiées à une créature en particulier qui en augmente sa production. Et même les semaines où il ne se passe rien varient ; on a droit par exemple à la semaine de l’angoisse, que le jeu sous-titre comme « la semaine où les étudiant de la grande école de magie passent leurs examens de fin d’année », ou bien la semaine du lion, dixit « pendant laquelle il ne fait pas bon d’être une antilope », ou encore la semaine des corbeaux durant laquelle « on organise le concours du plus bel épouvantail. ». Ou aussi celle qui parodie quelque peu toutes les semaines dédiées aux créatures, dite la semaine des hamster et des hamsters de combat, durant laquelle « la production de hamsters et de hamsters de combat est doublée ». Je vous souhaite bon courage pour trouver une telle créature dans le jeu. XD Ca ne sert à rien, mais ces petites vannes ont le mérite de nous changer des noms génériques données aux semaines qu’on avait pu voir jusque là.


Bon, et sinon ? Rien de plus ? Vous l’aurez compris, il n’y a rien de véritablement neuf dans le V, mis à part le gros lifting graphique qu’il a subit. Le jeu est entièrement en 3D à présent, et la réalisation a été particulièrement soignée. Exit le design space du IV, on revient à des choses plus classiques mais en y apportant la modernité du tridimensionnel. Fini les mouvement en trois images des opus précédents, vos bestioles gigotent dans tous les sens et vous font un petit mouvement inhabituel en passant le curseur dessus lors d’une phase de combat. Les screenshots qui parcourent ce test rendent à peine justice au jeu en mouvement ; et y’en a même pour ceux qui tâtent de l’elfe noire presque apwal (Capture d'écran garantie sans 3D pour bien dégouter les dégoutants qui se pointent sur le chan passé 23h59...XD Comment ça, je me fais des ennemis?) Pour indication, je suis en niveau normal de textures, sans anti-asilaging et avec un niveau de particules moyen, le tout sur une ATI Radeon 9800 pro 128 Mo. Prévoyez une config graphique plutôt confortable pour jouer convenablement; avec la mienne qui commence à dater, je varie de 40 fps à 7 en fonction des scènes que j’affiche sur le jeu (merci FRAPS pour les mesures et merci le hors série Canard PC pour l’avoir recommandé).

Venons-en à quelques aspects propres au jeu qui ne sont pas forcément des nouveautés, mais plutôt des variations classiques qu’on est en droit d’attendre entre chaque opus. Sachez déjà que l’on aura seulement droit à six camps, sept si on prend l’add-on. Le havre (chevaliers, curetons, toussa…), les elfes (nature, dragons vers, toussa…), l’académie (magiciens, Titans, toussa…), les elfes noirs (donjons, dragon noir, et « toussa » ça devient lourd à force), les démons (bon, je vous fait pas de dessin là) et les nécromanciens (non parce que c’est vrai que c’est lourd à force).
Le havre, contrairement à tous les opus précédent, joue dans la catégorie « bourrin ». Si vous êtes un fonce-dans-le-tas avec la sale habitude de mettre votre cerveau sur off, c’est le camp qu’il vous faut. Ca surprend un peu par rapport aux autres opus, où ils n’étaient que relativement puissant et il fallait souvent jouer subtil avec eux.
Les elfes sont plutôt du genre à vous envoyez des pluies de flèches tout en consolidant leurs positions ; avec dans leur rang les deux meilleures unités d’attaque à distance du jeu et le reste étant axé riposte active, avec les danses lames pouvant frapper plusieurs adversaires en même temps, les tréans qui s’enracinent pour bloquer le passage et paralyser tout ce qui passe à coté et les dragon d’émeraude appuyé des licornes qui iront débusquer les planqués du camp d’en face.
L’académie est un camp honorable et équilibré ; les tactiques à distance et au corps à corps se valent tout aussi bien avec ce camp, disposant du légendaire titan, la seule unité de niveau 7 du jeu pouvant attaquer à distance.
Les elfes noirs sont les héritiers du camp Donjon de Heroes III, réputé comme étant le plus fort, mais dans le V, c’est la grosse déception. Il possèdent toujours des unités bien plus puissantes que la moyenne par rapport aux autres camps, mais on en contrepartie une natalité ridicule qui est sérieusement handicapante et nous poussera à économiser nos troupes, à éviter de faire une action « pour le fun » là où on peut se le permettre avec les autres camps. Il est créé au maximum 14 unités de niveau 1 chez les elfes noir par semaine pour un chiffre frôlant la cinquantaine chez les autres… Tout ce joue en début de partie chez eux ; les elfes noirs sont des rushers, qui doivent prier pour que la map ne soit pas trop encombrée de monstres trop balèzes et harceler constamment leurs adversaires s’ils ne veulent pas se retrouver en infériorité numérique trop critique ; de fait, il sera vraiment très rare d’arriver au dernier niveau de créature des elfes noirs lors d’une partie : les fameux dragons noirs, concurrents directs du Titan (et c’est le dragon noir le plus balèze, d’abord !) ; un fait que je trouve franchement dommage…
Les démons sont des brutes moyennes, mais des brutes pouvant faire appel à leurs congénères du plan démonique pour venir se joindre à la baston. Toute la stratégie du joueur démon va être de décider s’il vaut mieux invoquer des renforts ou passer direct à l’attaque, les démons n’étant pas forcément les plus solides du jeu, et ne sont guère performant à distance avec pour seule unité allant dans ce sens les succubes et les maîtresses succubes.
Les nécromanciens eux sont plutôt du genre à appliquer une tactique d’attente. Plus le temps tourne, plus les évènements sont en leur faveur ; car leurs troupes sont les moins résistantes du jeu et qu’ils doivent donc compenser cette faiblesse par des effectifs plus importants. Effectifs qu’ils peuvent gonfler en ranimant les morts adverses à l’aide de la compétence spéciale de leurs héros : la nécromancie. Contrairement aux précédentes versions, elle ne vous permettra que de ranimer des squelettes, unité de niveau 1. Ce qui est franchement bof, sauf lorsqu’on arrive à améliorer la compétence pour que ce soient des archers squelettes, là ça change tout. Si vous abattez régulièrement du monstre, vous pouvez facilement vous retrouver en fin de partie avec plusieurs milliers d’archers squelettes là ou les camps d’en face alignent difficilement un seul millier de leur unité de base… Ils peuvent également ranimer une partie de leurs propres troupes tombée au combat, et le sort « animation de cadavre », qui fait normalement disparaître les créatures ranimée à la fin du combat, permet de conserver les ranimés indéfiniment.

Chaque camp possède une compétence unique que leurs héros auront par défaut. Ce qui est à la fois intéressant et dommage ; intéressant car cela nous force à appliquer des méthodes et des stratégies avec lesquelles nous ne sommes pas forcément familiarisées, mais dommage car cela nous prive de la liberté de créer un héros orienté magie ou combat dans chaque camp, comme on pouvait le faire dans les précédents opus.
Le havre préconisera l’entraînement, puissante compétence qui vous permet de faire évoluer des créatures vers le niveau supérieur moyennant finance ; redoutable quand utilisé pour transformer des légions paysans à peine capables de tenir une fourche en arbalétriers pouvant frapper n’importe où sur le champs de bataille… Pas la peine de vous faire de dessins, le chevalier est clairement un combattant qui devra privilégier les compétences non magiques, à part peut-être la magie de la lumière, une école de sorts de soutient.
Les elfes eux se désigneront des ennemis intimes à qui ils seront capables de faire plus de dégâts. Ils sont plutôt polyvalent en matière d’orientation de carrière, avec toutefois une préférence pour les compétences et magies de soutien.
Les magiciens de leur coté sont orientés à fond sur la magie (O’RLY ?), et peuvent créer des artefacts spéciaux destinés à leurs troupes, permettant de booster les paramètres de combat des créatures comme leurs points de vie, leur attaque, leur défense, leur moral, leur chance, etc. Une des compétences spéciales les plus intéressantes du jeu à mon humble avis ; au niveau maximal, elle permet de faire des artefacts combinant trois effets différents. (Vous pourrez par exemple fabriquer un orbe qui pourra augmenter le moral de 2 points (sur une échelle de 3), le moral de 2 et l’attaque de 5 points, résultant sur une créature qui a plus de chances de jouer souvent durant la phase de combat, qui a une probabilité plus élevée de doubler ses dégâts et qui est dotée d’un bonus d’attaque supplémentaire…
Les elfes noirs sont des sorciers bien bourrins ; leur puissance de feu magique est sans égale parmi les autres camps. Ils peuvent également voir les éléments affiliés aux créatures afin d’augmenter les dégâts de leurs sorts et de leurs troupes. Ils prendrons donc bien soin de se développer dans le domaine des arcanes magiques, mais devront impérativement réserver une place pour la compétence logistique et la sous compétence repérage, qui leur sont vitales au vu de la faiblesse de leur armée. La compétence de tactique pour avoir un coup d’avance peut aussi être envisagée.
Les démons de leurs coté excellents dans l’invocation de leurs semblables des plans démoniques le temps d’un combat, et sont plutôt polyvalents ; on pourra au choix s’orienter vers un compromis magie/force brute ou ne privilégier qu’un seul de ces aspects. Seule exigence minimale : acquérir la compétence de machines de sièges ; impératif si vous voulez avoir le moins de pertes possible lors de la prise d’un fort ennemi. Les démons ne sont pas particulièrement doués pour ça…
Pour finir, les nécromanciens devront aborder un jeu polyvalent ; d’une part pour renforcer leurs troupes faiblardes, et d’autre part pour acquérir suffisamment de savoir afin de faire fonctionner la nécromancie à son niveau le plus optimal, notamment en maîtrisant la magie de l’invocation et le sort clé « d’animation de cadavre ».


Si le jeu en solo ne différera pas trop d’un Heroes III relooké, il en est tout autre chose pour le multi. Les russes de Nival Interactive (décidément entre KDV pour Perimeter et Nival pour Heroes V… On va finir par croire que j’ai l’intension d’empoisonner le raton avec du polonium 210, bordel.), qui ont repris le flambeau laissé par un 3DO plus que mort, se sont attaqué à un problème récurent du multi des Heroes : l’emmerdement.
Car attendre trois plombes que les potes aient fini de jouer, je vous garanti qu’au bout d’un moment c’est pas jojo ; surtout que ceux qui s’emmerdent le plus finissent généralement par aller faire autre chose en attendant, et ça plombe toute la partie… Bref, pour remédier à ce porblème, on a droit à des modes de jeux permettant de s’occuper durant l’attente. Le premier est le mode Ghost ; il permet de diriger durant les tours adverses des unités « fantômes » sur la carte d’aventure, afin soit d’élargir votre exploration, soit d’aller voir ce qu’il se passe chez le voisin. Pas très utile en début de partie où les joueurs sont plutôt rapides, mais jouissif et stressant en milieu et fin de partie, où on fini par jouer le plus vite possible afin de laisser le moins d’opportunités possible d’espionnage aux adversaires, et pour tenter de récolter le plus d’info pendant qu’on est en ghost avant que voisin n’y repasse à son tour.
Autre variante : le mode qui permet de jouer tous simultanément le même tour. C'est-à-dire que tout le monde fait son petit buisness en même temps, et appuie sur le bouton de fin de tour une fois ses actions finies ; dès que tout le monde a déclaré la fin de son tour, un nouveau tour commence. Très rigolo en certaines occasion ; je me rappelle d’une fois où je poursuivais un pote dans un défilé. Ca a duré 3 ou 4 tours au moins ; pas moyen de le rattraper, mais il a fini par se jeter comme un con dans un cul-de-sac, et on en est finalement venu aux armes à ma plus grande satisfaction XD.
Il est possible enfin, de combiner ces deux modes, mais je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer. A noter que pour profiter du deuxième, il vous faudra l’add-on.

Pour rester sur le multi, le nombre de cartes proposées n’est pas faramineux : une dizaine tout au plus… Déjà dans Act of War, on avait à peine de quoi se réjouir de ce coté là, on dirait que ça devient une manie chez les développeurs (prions pour que Chris Taylor déroge à cette tendance…). Mais le plus outrageant pour la communauté de fans : dites adieu à l’éditeur de cartes et de campagnes. Oui, mais aussi j’ai hurlé à l’injustice. Elle est cependant partiellement réparée par l’apparition d’un générateur de cartes aléatoires dans l’add-on.

L’add-on, l’add-on, ça fait un moment que vous le voyez dans ces lignes celui-là, et je suis sûr qu’il doit commencer à vous gonfler, ne serai-ce que pour le peu d’info que je divulgue dessus. Pour la simple et bonne raison que c’est ma foi tout ce qu’il peut y avoir, en mettant de coté une nouvelle faction jouable, les Nains. Chapeau d’ailleurs à l’équipe de Nival qui signe là son premier camp original par rapport aux autres, tous fortement inspirés des opus précédents. Je ne l’ai pas encore suffisamment exploré pour en parler en toute connaissance de cause, mais je peux déjà vous dire que c’est essentiellement un camp de corps à corps, avec une capacité spéciale qui a l’air bien puissante : la magie runique.
Il paraîtrait qu’il y aurait un autre camp supplémentaire, les rebelles du Havre, mais apparemment ils consistent plus en un relookage et un réajustement des unités que havre qu’autre chose…
L’add-on apporte également en plus du générateur de cartes aléatoires, de nouvelles cartes.

Voilà, je pense avoir dit l’essentiel. Je pourrais bien vous parler encore des traînées laissées par les héros sur leur passage, des différences minimes, mais néanmoins honteuses entre la version normale et collector (cette dernière étant pourvu de plus d’options), de la campagne de 35 missions plus 15 en comptant Hammers of Fate, mais je vais m’arrêter là. Juste vous toucher quelques mots sur la config et vous filer des recommandations d’achat.

Heroes V parvient à mettre mon PC vieillissant à genou sur certaines scènes, notamment celles des châteaux où la caméra s’en donne à cœur joie pour vous faire faire le tour du propriétaire. Comme indiqué plus haut, j’ai des écarts importants sur une config à base Radeon 9800 pro 128 Mo, 1 Go de Ram (2x512) DDR 400/3200 et processeur Athlon 64 3000+. Prévoyez au moins une carte graphique de la génération suivant la mienne pour pouvoir jouer confortablement avec mes détails persos (normaux, pas de filtres anisotropes ni d’anti-crénelage, niveau de particule moyen), le reste ne devrait pas poser trop de problèmes. Et je viens de me rendre compte que je donnais déjà cette config pour mon premier article dans le quartier libre d’il y a trois an ; je ne sais dire si c’est le temps qui passe trop vite ou si c’est qu’on a même pas le temps de profiter de son matos vu la vitesse d’évolution des jeux…

Pour ce qui est de vous procurer le jeu, la version de base, je vous recommande fortement de vous dégoter la version collector en ocase. Sinon, orientez vous vers les étalages fourre-tout de votre revendeur, vous en trouverez peut-être un ou deux exemplaires neufs à prix cassés, puisque ça fait un petit moment (comme d’hab ^^) que le jeu est sortit. L’add-on est quasi indispensable, ne serai-ce que pour son mode multi et les caravanes, et le camp des nains qui complètes un panel qu’on était habitué à voir plus étoffé (on avait 8 camps dans Heroes III, voire 9 en prenant l’add-on Armagedon’s blade, 7 dans le II, à peine 6 dans le IV mais lui c’est le vilain petit canard). Comme sa sortie est récente en plus, vous pouvez vous risquer à le prendre neuf.

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