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uh oh witch fight

Jeux vidéo

13 janvier 2008

Une fenêtre sur le monde



Ouais, papa Noël a été sympa cette année. En même temps, mon vieux 19 pouces cathodique était devenu assez flou pour que le moindre visionnage d'anime soit automatiquement affublé d'un de ces filtres à l'image qu'on voit dans les Feux de l'Amour pendant un flashback. Vous savez, ces moments où l'on croit qu'on a une cataracte ou la grippe. 5 pouces, un dégraissage en profondeur et un format large plus tard, voilà monsieur IIyama.

Je ne l'aurais pas fait moi-même, je n'y aurais jamais cru : il y avait un pixel coincé en noir en bas de l'écran, et il s'est gentiment réveillé quand j'ai simplement pressé sur l'écran. Ces rumeurs sur les forums qu'il faut "masser ses pixels morts", c'est vrai.

Bien sûr, ma pauvre Radeon X800 n'a pas les tripes pour faire tourner la plupart des jeux en 1920x1200, mais (shocking) y'a pas que les jeux vidéo dans la vie(/shocking), et ça servira surtout pour la prochaine bécane. Alors, je pourrais parler de retouche vidéo (je suis en train de tomber amoureux de Vegas), de dessin (ah ah ah) ou de la navigation sur Internet, mais entre nous, on s'en fout un peu. Surtout qu'en plus d'avoir à s'habituer à une dalle TFT, à la taille du bousin (même les meilleurs DVD semblent mal encodés), je dois aussi me faire à ce format large. Je vous dis pas le merdier pour trouver des papiers peints de bonne qualité à cette résolution... Par exemple, l'éditotaku et son texte qui s'étale sur toute la largeur en devient déprimant si on le lit en plein écran. Mes paragraphes découpés avec amour et enchaînés avec soin sont réduits à de malheureuses lignes. Même un article comme celui sur Vincent Le Parc, qui m'a pris des mois de recherche et des nuits de rédaction, semble tenir sur un Post-It. Alors, autant qu'il reste un peu plus longtemps en haut de la page... Ouais, c'est pour ça que je n'ai rien posté depuis lundi : pour que vous appréciez à sa juste valeur ce bijou de journalisme amateur. Non mais.



Au moins, le widescreen en devient fort utile pour la pornographie. Yoko Matsugane semble presque être en grandeur nature, et j'ai enfin trouvé un écran qui semble contenir sa plastique. Okay, on a toujours l'impression que la dalle se gonfle à certains endroits, mais c'est plaisant.



Ce qui est très plaisant, c'est aussi le pied, pivotant à 90°. Là encore, l'éditotaku semble tenir sur une seule et longue page, rendant inutile toute barre de défilement vertical. Mais c'est surtout l'éclate pour lire ces doujinshis qui ont été mis en vente au Comiket il y a 2 semaines et dont les stocks ont été écoulés sur place en 2 secondes.

Bref. Flavien, dont l'écran est quasi-identique au mien, a pris une photo de Shikigami No Shiro 3 pour illustrer l'utilisation de shmups verticaux au format approprié. Occasion rêvée pour Ikaruga avec la Dreamcast, son stick arcade et sa VGA Box.



Yay ! Tout marche ! Je n'ai plus qu'à pousser une fois vers la droite pour changer l'option "Horizontal" en "Vertical" et je serai au summum du shmup verti-



O_o; ?!


C'est atroce : Ikaruga pivote l'écran dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, alors que le support de mon écran pivote de 90° dans l'autre sens. Ikaruga à l'envers. Ca ne se voit pas là, mais je me mords la lèvre pour ne pas pleurer. Très fort, je mords.


Ce soir, session IRC hebdomadaire sur #editotaku@irc.worldnet.net ! Là maintenant tout de suite, venez !

25 décembre 2007

NUiTS de Noël



Quand ils sont venus squatter chez moi pour choper des maquettes Demonbane et dormir par terre, Shikaze et Poshu (respectivement Demoman et Medic de choix dans l'équipe Editotaku sur Team Fortress 2) m'ont laissé ces cadeaux : des Gundam Markers pour Shik et Christmas NiGHTS pour Shu. Ce dernier a aussi "oublié" son déodorant et son dentifrice pour prétexter un comeback, mais comme je m'en sers chaque matin, il a intérêt à se dépêcher de repasser avant que je les vide. Et avant de me parler des objections hygiéniques afférentes à l'utilisation d'un déo usagé, relisez le titre de cette colonne. Quoique, s'agissant du déo d'un autre otaque, peut-être que j'aurais dû être plus prudent ; c'est vrai quoi, on n'utilise pas ce genre de considérations cosmético-secondaires, surtout quand il faut les payer... Enfin, maintenant que j'y repense, ça doit expliquer pourquoi mes aisselles parlent (à l'intérieur de ma tête) de déclaration d'indépendance à chaque fois que je les renifle. Tant que les bras restent bien le long du corps, tout risque de guerre civile est, euh, étouffé, si vous me permettez l'expression.



Bref ! Les Gundam Markers sont des inventions fabuleuses, effectivement supérieures à tout autre produit pour peindre les détails de vos maquettes. Même quand c'est sec, on peut l'effacer avec une gomme à papier ! Je ferai partager ma petite expérience à ceux qui n'ont jamais tenté de fabriquer leur propre ramasse-poussière. Pour le moment, finissons Noël avec brio !



Que dire que les fans ne savent pas déjà ? Distribué aux habitants de la planète Saturn(e) à Noël 1996, Christmas NiGHTS est un paradoxe de collectionneur : tous ceux qui ne l'ont pas disent que c'est un collector introuvable, et tous ceux qui l'ont disent qu'il est facile à choper.



C'est donc une petite démo du premier niveau de NiGHTS Into Dreams, entièrement skinné dans l'ambiance de Noël : sapins, musiques, angelots et vidéos spéciales. Christmas NiGHTS est également disponible sur le remake ps2 du jeu.



Même le boss se bat autour des cadeaux !



Mais il y a pas mal de bonus : le disque profite de l'horloge interne de la console, contient de nombreux artworks, un karaoke... C'est véritablement un cadeau de Sega fait à ses gentils clients, soigné et mignon. Un peu comme le Peggle Extreme qu'on trouve dans l'Orange Box, mais en mieux. Symbole d'une époque que l'on n'ose déclarer perdue mais que l'on a du mal à retrouver, c'est un bijou qui rejoint fièrement la pile de jeux que je fais tourner chaque nuit de Noël, en attendant le vieux barbu. Il existe, je l'ai croisé hier soir dans les rues de Yokosuka.



Joyeux Noël !

24 décembre 2007

Game Center CX (MAJ avec images)

Kono message ha Tetho no teikyou de okurishimasu.

La télévision japonaise est mondialement connue pour la médiocrité intrinsèque de ses programmes, à un point tel que cela en devient même hypnotisant (exemples : 1, 2, 3, 4…). Pourtant dans cet océan de déchets, il existe quelques perles qui méritent le détour, où l’on trouve les émissions de Cyril Takayama ou bien Game Center CX. Etonnamment le Japon n’a jamais eut d’émission mémorable sur les jeux vidéos, ce qui peut nous surprendre, nous français, qui en avons été gâtés, de Microkids à Gameone, mais ça c’était avant Game Center CX.



Imaginez, un comédien trentenaire nul en jeu vidéo, s’acharnant à terminer des classiques des générations 8 et 16 bits durant des heures, ignorant bravement les multiples game overs et les avertissement contre l’épilepsie qui recommandent une pause toutes les deux heures. Présenté comme ça, ça semble idiot, mais pourtant pour peu que l’on ait baigné dans cette (sous-)culture cela ce révèle un véritable régal.

Game Center CX est apparu sur Fuji TV en 2003, à l’origine Arino Shinya, le présentateur, se rendait dans une entreprise de jeu vidéo connue (Konami, Namco, Nintendo…), pour la découvrir, puis à la toute fin, on lui imposait un challenge sur un vieux classique de la maison (comme faire 5000pts à Gradius). Rapidement la production se rend compte que c‘est la partie de l’émission que le public apprécie le plus et dès la deuxième saison cette partie se retrouve au cœur de chaque épisode.



Depuis la recette est rodée, à chaque émission Arino se retrouve dans un bureau quelconque ou se trouve une table de travail avec un moniteur et une console, un tableau Velleda, de quoi grignoter toute la journée et un stock de compresses froides (pour pouvoir tenir malgré la fatigue après 8H de jeu non-stop). Là les assistants-réalisateurs lui révèlent quel est le jeu du jour et, après une bref présentation du soft, il allume la console en lançant son cri de guerre : "Kanchô on !" et l’épreuve commence. Pour Arino c’est le début de l’enfer, car si l’homme aime les jeux vidéo, il y est extrêmement mauvais, pire que Marcus dans ses pires moments (à titre d’exemple, il lui a fallût près de 30h pour finir Super Mario World en arrivant juste à Bowser) et en plus la production semble apprécier de lui infliger des jeux plus sadiques les un que les autres, tel Makaimura, Another World ou bien Ki no bôken (préquelle de Druaga no tô, bientôt adapté en anime par Gonzo avec Ugetsu "bakuretsu tenshi" Hakua au design).



En théorie tout est bon pour qu’Arino finisse le jeu, guide book, passwords, cheat code ou glitch… Mais dans la pratique, ce n’est utilisé qu’en dernier recours, Arino est très persévérant et tient au maximum à finir le jeu par lui même. D’ailleurs a ce sujet il reste toujours très calme, malgré la frustration que peut engendrer certaines situations il n’y a jamais de pétages de plombs ou autres dérapages que peut engendrer ces situations. Mais dans certaines situations vraiment désespérées les assistants-réalisateurs viennent lui donner un coup de main, lui passant l’obstacle ou bien l’emmenant au boss du niveau, Arino ayant a les battre lui même.


Non ce ne sont pas des loubards mais la cavalerie qui vient sauver le pauvre présentateur


On se rapproche donc dans le fond de Level one ou de Chez Marcus, mais dans le fond seulement, car si le but de Marcus est de nous faire découvrir le début de jeux et nous permettre de trier le bon grain de l’ivraie, Arino lui cherche à aller au bout. De plus dans une émission le défi ne représente que 30 à 45 minutes de l’émission, il y a donc un montage des moments les plus intéressants. C’est par ailleurs très bien fait, misant beaucoup sur le suspense et le dramatique pour que l’émission ne soit pas que regarder un mec jouer.


Igi Ari ?


Game Center CX joue donc habilement sur la mode du retro-gaming, en effet à partir de la saison 2, seulement deux jeux furent sur des plate formes de plus de 16 bits (Tokimeki Memorial et Mario 64). Ainsi, si l’on a déjà joué au jeu du jour on les redécouvre avec plaisir, et si on y a jamais joué cela permet d’en avoir une vue assez complète, et peut même donner envie de le faire. De plus l’émission est parsemé d’intermède, soit des présentations de vieux jeux Famicom, soit des rencontres avec des créateurs connus (souvent en rapport avec l’actualité), ou bien des reportages comme une visite a Super Potato, variant un peu les plaisirs.


Kojima tentant d'apprendre à jouer à Arino


Bien sûr comme tout ce qui a du succès au japon, l’émission a eut le droit à des produits dérivés comme des guides de l’émission, saison par saison, des DVD, des figurines et tout récemment un jeu vidéo DS, crée par l’équipe derrière Electroplakton. Ce dernier, véritable émulateur de fausse nostalgie mériterait un billet a lui tout seul, il nous replonge dans les années 80 avec de faux jeux Famicom, leurs manuels, des faux mags de jeu… Une véritable Madeleine de Proust pour gamers, qui n’arrivera malheureusement jamais chez nous.

Si vous êtres arrivé jusqu’ici, vous devez avoir une folle envie de voir au moins un épisode, mais comment faire ? Regarder sur Fuji TV n’est pas possible, c’est sûr, vous pouvez donc déjà jeter un coup d’œil sur le guide des épisodes de Crunk Games qui vous donnera un aperçu de la chose. Puis tenter votre chance sur Youtube ou Nico² Douga, où des épisodes sont régulièrement postées et tout aussi régulièrement retirés, avec un peu de chance vous aurez la possibilité de voir un épisode sur un jeu que vous appréciez. Au delà, un épisode a été fansubbé en anglais et est aisément trouvable, mais il porte sur un jeu assez mineur (Transformers : convoy no nazo). Des épisodes complets sont trouvables sur les réseaux P2P elevens, mais les récupérer n’est pas à la porté du premier venu.
En fait l’idéal serait que la meilleur chaîne de télé du monde entier en fasse une adaptation française, nul doute que ce serait un succès immédiat auprès de son public.


Bikutori


Remerciements à banchan, Rukawa, Viki et Van-hai sans lesquels cet article ne serait sûrement pas aussi documentés.

23 décembre 2007

Le Bar Oldies- <i>Blaster Master</i>

Par Garric

Bievenue dans le bar du vieux et de tout ce qui est poussiereux. Servez vous.

La NES est une console formidable, mais qui avait l'inconvenient d'avoir des scenarios souvent pourri. Tient et bien en parlant de scenar merdique voilà un jeu qui à merité sa medaille d'or du site Nes Pas : Blaster Master créé par Sunsoft en 1988 (sortie européenne en 1991).



Allez, vous avez peut-être lu sûr le lien le passage concernant le jeu, mais je vais quand même faire un copypasta du manuel du jeu, donc officiel. Attention c'est gratiné.

"C'est l'histoire d'un garcon nommé Jason.
Jason possedais une grenouille qu'il avait batisé Fred...(ben voyons) Mais un jour Fred en eut assez de passer sa vie enfermé dans un bocal, et décida de prendre la pudre d'escampette.
Jason partit à sa recherche et retrouva son amie au moment ou celle-ci courrait vers un énorme coffre radioactif (lulz). Dès que Fred le toucha, elle devint enorme et le coffre radioactif tomba sous terre en l'entrainant dans sa chute. Jason tenta de rattraper Fred mais tomba également dans le trou.
Lorsqu'il se reveilla de sa chute, Fred (oui, ils se sont planté, et c'est pareil dans la VO) se retrouva seul près d'un énorme véhicule blindé. Ce n'était pas un véhicule ordinaire mais un engin prévu pour le dernier combat contre les mutants radioactifs vivant sous l'écorce terrestre. Ces mutants, créés à partir de dechets radioactifs, sont sous le commandement de Plutonium Boss (re lulz).
Votre mission consiste à vous frayer un chemin et à detruire plutonium boss avant qu'il ne vous détruise.
Avant de pouvoir livrer cet ultime combat, vous devret affronter un grand nombre de seigneurs des profondeurs et les exterminer."

Je vous avais prévenu, c'est du grand art. On imagine d'ici le brainstorming qui a dû durer des heures pour nous pondre ca. Bravo.
En fait, le jeu, d'origine japonaise avait une histoire simple mais bien plus cohérente : Kane Gardner, pilote de char aterrissant sur la planete mere de l'envahisseur. Le but est de détruire l'empereur de cette planète, point. Le Marketing à préféré modifier le scenario afin de "l'adapter" au marché occidental. L'Europe a évidemment herité de cela.

Le jeu en lui même est en revanche une très belle surprise. La musique, entrainante vous enmène directement dans le bain. La premiere est d'ailleurs l'une de mes préferé des jeux NES.
Le gameplay est très riche pour un jeu 8 bit : vous avez le controle du char, mais vous pouvez également en sortir pour entrer dans des passages qui ne seraient pas possible avec. Véhicule qui fait d'ailleurs pas mal penser au tank de Métal Slug. Evidemment, sans, vous êtes plus vulnerable.



Le véhicule est ameliorable, au fur et a mesure que vous avancez dans le jeu, vous recupererez des pouvoir après chaque boss de niveau vous permettant d'avancer au monde suivant. Il est equipé du canon classique et des trois armes differentes à selectionner dans le menu.
Sans le véhicule, il y a des petites entrées de grottes (les boss y sont toujours planqués) non accessible pour le blindé. Là, le jeu passe de vue de face à une vu de de dessus.
Le level design est riche, il est basé sur 8 niveaux qu'il faudra explorer pour améliorer le blindé et battre le boss de fin. Il est possibile de revenir vers les niveaux précédents. Ce sera même obligatoire, car les passages d'un niveau à un autre ne sont pas dans l'ordre.



Graphiquement... Ben on est en 1988, c'est plutot fade et assez peu coloré, bien que de qualité acceptable pour l'époque. Mais le gameplay rattrape largement le niveau, et on s'amuse à explorer les maps differentes avec son véhicule ou seul si vous voulez faire le Kéké.
La difficulté n'est pas énorme, à condition de bien gérer les parties véhicule-solo. Mais attention, c'est à l'ancienne : pas de sauvegarde, et même pas de code à noter pour revenir au niveau actuel. En revanche, les "continue" illimités vous font revenir au début du niveau. ca permet de rendre le jeu pas trop frustrant (il faut juste penser à ne pas eteindre la console).

Un vieux jeu a essayer (ou à refaire) absolument si vous l'avez manqué à l'époque, comme moi.

EDIT= J'avais oublié de parler d'une chose importante, Je continurais cette "rubrique" sur les vieux jeux dans le blog communautaire Soviet Voice. La distribution des cartes du parti pour pouvoir écrire les articles aura lieu sur IRC, dès que le quartier libre sera fini.

(Team Fortress 2) : Le medic

Par Valderonce

La bannière n'a Team Fortress 2

"All heal the teammate !"
La bannière n'a Team Fortress 2
<%image(20071223-medic.gif|192|290|We are healers, we are Medics !)%>

Qu'est-ce que le Medic ?

Comme vous pouvez vous en douter, le medic est le médecin du jeu, s'occupant davantage de soigner ses alliés que de foncer sur le front avec son pistolet à seringues.
C'est un docteur en médecine venu tout droit des contrées germaniques, réputées pour ses érudits en biologie humaine dont le fameux Docteur Victor Frankenstein fait partit.
Il est doté d'un caractère belliqueux, contrairement à ses collègues, qui lui fit suivre des cours de tir et des études d'armements qui lui permirent de créer, en y mélant ses connaissances en médecine, le Medigun et le lance-seringues.
Avant chaque bataille, il se gave de médicaments en tout genre qui permet au medic de récupérer sa vie petit à petit au fil du temps.

Quels sont ses amis ?

Tout ses alliés sont ses amis, mais ses meilleurs amis sont le Pyro et le Soldier. Et il est pacsé avec le heavy weapon guy.
Mais il faut faire attention, il y a souvent de profonds enfoirés dans vos amis, alors n'hésitez pas pas à tirer sur tout le monde avant des les soigner, vos véritables amis ne diront rien, serrant les dents sous la douleur de vos injections fatales, vous pourrez alors les soigner. S'ils hurlent sous la douleur, ce sont des profonds enfoirés qui se font passer pour votre ami. Ils répondent au doux nom de Spy, et ne méritent que d'être cuit à la broche par votre meilleur ami à la voix enroué.

Récapitulatif des amis :
Le heavy : Quand le mariage homosexuel sera légal, il ne fait aucun doute que vous en profiterez... si vous êtes encore vivant. Vous êtes toujours ensemble, lui devant à canarder, vous derrière à soigner.
Le Pyro : Vous vous connaissez depuis tout petit, mais il a préféré choisir les études culinaires avec Maïté Au lieu de la fac de médecine. Vous avez eu du mal à le reconnaître sur le champ de bataille (seul son zozotement vous a permit de savoir que c'était lui), mais vous devez admettre qu'il reste un bon pote. Vous irez boire de l'alcool après la bataille, car l'alcool est un très bon désinffectant. Il vous fera goûter de sa cuisine. Il aime bien les coins sombres qu'il aime éclairer quand l'ennemi est là.
Le Medic : Vous avez cru voir en lui votre Doppëlganger, mais ce n'était pas le cas. Il a suivit des études dans une fac rivale à la votre, ce qui en résulte une rivalitée certaine sur le champ de bataille, chacun essayant de voler les amis de l'autre. Cependant, si vous laissez votre rivalité sur le côté un moment et faites équipe, tout le monde sera content. Surtout le Heavy qui a toujours révé d'un ménage à trois.
Le Scout : « Medic c'mon doc ' ! » * heal * « Thanks doc' ! » * scout disparu de votre champ de vision* Peu de contact avec lui, c'est un rapide.
Le Soldier : Il vous aime bien, mais à tendances à vous laisser en plan, surtout sur 2Fort où il vous lance une roquette sur la tête pour sauter au premier étage. Un peu sado-maso sur les bords, mais sympa. Demande à recharger son gros tube de temps en temps.
Le Spy : Fana de mode, il porte en permance sur lui une tenue classe (Costard de chez Mavarotti) qui entrave ses mouvements. Il aime beaucoup la nouvelle cagoule Diaur en soie, couleur unique. Très confortable. Malgrès que ce soit un ami, il a tendance à rester invisible à vos yeux. .
Le Demoman : Un alcoolique, à ne jamais emmener quelque part... mais très drôle. Il a besoin de vous selon les moments, souvent pour faire exploser une tourelle mal placée. Le reste du temps, il a assez d'alcool dans le sang pour la jouer solo.
Le Sniper : Adore le tir au pigeon. Ou le tir au scout sur les toits de 2Forts. Mais il n'a pas besoin de vous. Cependant, il aime bien vous montrer son talent à la danse country, surtout que vous êtes son seul spectateur .
L'Ingénieur : Mechaphile. Mecanophile. Scienfictionophile. Il aime ses machines plus que tout, et hurlera à la mort si une d'elle meurt (« Sentry down ! »). Dès qu'il vous a connu, il s'est mit en tête de vous remplacer par une machine, heureusement, son projet ne soigne pas encore très bien, et a quelques problèmes de déplacements. Il n'arrive pas à intégrer votre ingénieux principe de l'übercharge à sa machine.

Et ses pires ennemis ?

le medic deteste a peu près tout qui ne porte pas sa couleur. Tout est possible de lui faire beaucoup bobo. Mais ses pires ennemis sont le Spy et Sniper. Le premier est un profond enfoiré (voir paragraphe sur les amis ci-dessus), le second est une enflure totale qui vous loge une balle en pleine tête alors que vous faisiez que soigner un Heavy.

Récapitulatif des ennemis :

Le Spy : Surveillez votre dos, vos amis, le pont, le coin sombre, la sentry gun alliée, le dispenser, la trainée de couleur au sol, l'allié qui se fait heal par un medic ennemi, enfin tout quoi. Il est partout et nulle part, et aime planter par derrière.
Le Pyro : Vous êtes un met de choix pour cet étrange être. Il aime votre chair surchargé de medicaments divers. Et il vous aime par dessus tout calciné ! Si vous en voyez un qui vous a vu, et si votre allié ne s'en charge pas... RUN FOR YOUR LIFE !
Le Sniper : [...] et paf en pleine tête. Essayez d'être à couvert et de beaucoup bouger.
Le heavy : Avec son gros calibre, il a tôt fait de vous descendre. Il serait prudent d'utiliser la méthode du bouclier humain décrite plus bas.
Le Demoman : Normalement, vous faites attention à tout à cause du medic. Mais faites vous attention à vos pieds ? Maintenant, faites attention, les grenades qui explosent sont souvent sous vos pieds... et il est facile de les éviter. Pareil pour les stickys.
Le Scout : arrive de partout très rapidement. Ne le laisser pas s'approcher, il est plus puissant au contact, essayez de trouver une cachette rapidement, ou prévenez votre coéquipier, qui ne laissera pas un rat tuer sa réserve de vie.
L'ingénieur : Vous ne le verrez pas vraiment, mais vous verrez sa tourelle... enfin pas longtemps. Généralement, vous aurez quelqu'un avec vous quand vous en rencontrerez, donc laissez quelqu'un s'en charger.
Le Soldier : Pareil qu'avec le heavy : Bouclier humain... Ou alors évitez ses roquettes.
Le Medic: C'est partit pour un combat de coqs : Choisissez votre arme : Lance-seringues ou la scie à os. Priez pour que l'autre reste sur son medigun et foncez (ou tirez).



Le medic, le slalom et le bouclier humain.

Medic'boyz bien. Mais Medic'boyz pas solide. Medic'boyz bouger beaucoup si Medic'boyz vouloir soigner Boyz.

Et oui, les medics de Team Fortress 2 ne sont pas dotés d'armures aussi grosse et solides que celles de leur homologue féminin de Starcraft, pour compenser cela, il faut donc apprendre à bouger.
En effet, rester fixe n'aide pas si une roquette arrive droit sur nous. Donc, n'hésitez pas à zigzaguer en courant, à regarder sur les côtés, derrière soi -il ne faut pas oublier que le medigun reste linké au joueur une fois enclenché, jusqu'à ce qu'on l'arrête où qu'il s'éloigne trop de nous, donc n'hésitez pas à regardez partout, ça peut prévenir d'un embrasement par un pyro qui attaquerait par derrière, d'une grenade perdue (ou pas),...-

Je parlais du Medigun qui reste "linké au joueur ciblé par lui... Et bien, le link reste, même lors d'un virage dans un couloir, dans une certaine mesure. Cela permet de rester à couvert pendant que l'autre se fait truffer de pruneau.
<%image(20071223-Medic-coinmedigun.PNG|307|245|Le truc qui fait bip est une Sentry Gun, le truc qui fait "Incoming" un Heavy.)%>

Medic'Boyz bien. Mais si Medic'Boyz vouloir rester vivant, Medic'Boyz placer Boyz devant pour pas prendre balles gros flingues.

Le but du medic est de rester Derrière son ami. S'en servant comme bouclier humain. Les heavys sont parfait pour ce rôle, cachant la totalité du medic derrière sa masse de grais... muscles. mais certaines autres classes moins, le pyro, le soldier et le demoman offre une certaine protection, mais moins que le Heavy. D'autres ne protège pas du tout, comme le scout, le sniper, un autre medic, l'ingénieur et le spy. Généralement, pas besoin de rester derrière eux, sauf cas extrème ou incompétence (si on choisit de heal un spy quand on le choix entre le heavy et le spy... à part si le spy est cassé de partout).



Je suis tout seul ! je faiiiis quoi ?

Si un medic se retrouve tout seul, pas la peine de jouer les héros et foncer sur l'ennemi, ça ne marche que rarement. Essayez de trouver un coéquipier à soigner, et au pire, essayez de retourner au spawn de votre équipe.
Cependant si vous voyez qu'un point de capture est sur le point d'être capturé par l'ennemi, et qu'il n'y a que vous dans les environs, FONCEZ ! Même si vous n'arrivez pas à protéger le point, si vous avez tué un ennemi ou stoppé la capture quelques secondes, c'est toujours ça de pris !



L'abus de drogues rend invicible.


C'est bien connu.
dans son intelligence suprême, le medic à ajouté à son medigun un petit gadget : L'übercharge, qui comme son nom l'indique rend über.
NON ! Ça ne rend pas Hubert !
Cette option se met en charge quand le medigun est activé, prèlevant une faible partie de la charge envoyé au blessé pour la stocker quelque part, une fois un certain montant de vie stocké, il peut être relaché violemment sur un allié et soi même, offrant la protection la plus efficace jamais connu à ce jour.
Le système marchant au pourcentage, la jauge d'übercharge se remplit plus rapidement si le medic fait son boulot : c'est à dire soigner des blessés.
L'übercharge accorde 10 secondes d'invincibilité au medic et à son patient, ce qui est toujours sympa, surtout lors d'un rush ou d'une défense désespéré.
Si l'übercharge est activé et venait à ne plus servir dans l'instant, il est possible de la mettre sur pause en switchant d'arme. Pour la réactiver, il suffit de revenir sur le medigun.
/!\ ON NE PEUT PAS SOIGNER AVEC L'ÜBERCHARGE EN PAUSE, c'est logique, nous sommes sur une autre arme./!\

Oh, et un petit détail : si vous n'avez pas de coéquipier dans le besoin, foncez vers les petites bulles avec une croix rouge, elle indique l'endroit où se trouve les gars qu'ont besoin d'vos talents.


Vous voilà partit pour être premier du classement de votre équipe !

Mise à jour du 24 décembre :

Suite aux commentaires, il me faut changer quelques points :
Premièrement : Avec la mise à jour du 20 décembre, plus possible de mettre en pause l'übercharge. Mince.
Secondement (yay néologisme): Quand utiliser l'übercharge ?
Faites pas le crétin, utilisez-le seulement quand il y en a besoin :
Quand vous vous faites canarder, quand votre coéquipier perd plus de vie qu'il n'en gagne grâce à vos soins. Dans une zone dangereuse (Point de capture proche du spawn ennemi, ou zone avec tourelle(s)).
Si votre coéquipier n'a pas entendu le fameux cri "I AM FULL IN CHARGE !" et ne fonce pas comme un bourrin dans les zones où l'übercharge serait utile, rappelez-le lui par message écrit ou vocal, ou changez de partenaire. Par contre, ne changez pas de copain si celui-ci fonce dans le tas, c'est très mal vu.


Voilà ! Enjoy et Joyeux noël !

22 décembre 2007

Castlevania: Portrait of Ruin

Par Nataka.

Castlevania: Portrait of Ruin (NDS)

Désolé, ce n'est pas un article sur le dernier MMO, ou sur un H-Game d'Illusion, mais un jeu sur console (portable), mais qui mérite vraiment sa place car comme vous le verrez à la lecture de l'article, c'est un jeu formidable.



Castlevania, ce nom évoque des souvenirs chez de nombreux gamers. Il s'agit une longue série de jeux éditées par Konami, qui a maintenant plus de 20 ans et comprend plus de 20 opus sur NES, SNES, Gameboy, Playstation, GBA...
Castlevania est donc une série dont la renommée n'est plus à faire. Néanmoins, je n'ai jamais réellement joué à un de ces jeux (sauf sur Gameboy, mais je ne connaissais pas tellement la série à l'époque, et je mourais dès le début du jeu...Ah tiens, faudrait que je retrouve la cartouche GB un de ces jours pour retenter l'expérience).


Mais parlons du dernier opus sorti: Castlevania: Portrait of Ruin (Gallery of Labyrinth en VO). On incarne non pas un (comme dans la tradition) mais deux personnages (que l'on pourra faire switcher quand bon nous semble en pressant juste un simple bouton): Jonathan Morris, fils d'un chasseur de vampire qui perdit la vie face à Dracula (c'est ce qu'on nous dit) et Charlotte Aulin, une jeune magicienne hors-paire. Le jeu se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale, dans la désormais légendaire Transylvanie: le château de Dracula fait son come-back, et il y réside bien des surprises.

Les tableaux qui font office de stages

En ce qui concerne le gameplay, il s'agit toujours d'un jeu 2D (de la bonne 2D!) mêlant habilement un peu de plate-forme, un soupçon de réflexion, beaucoup d'action. On pénètre dès le début du jeu dans le château du vampire que l'on doit explorer, mais il y a une nouveauté: les tableaux. En fait, on doit entrer des ces tableaux disséminés ça-et-là dans la demeure, pour pouvoir affaiblir celui qui s'est installé au château, Brauner, accessoirement vampire et peintre (c'est lui qui a peint ces tableaux). On alterne alors en exploration du château en lui-même et exploration des "dongeons" que représente chaque tableau. Cette idée de mini-mondes à explorer est une réussite: elle permet de changer radicalement d'environnements (désert, ville européenne, temple mystérieux dans la forêt, cirque...) et de changer le level-design, ce qui est une bonne chose. Le principe est un peu similaire à celui des Metroid dans la mesure où l'on apprend de nouvelles capacités au fur et à mesure du jeu, ce qui permet d'aller dans des lieux auparavant inaccessibles. On prend un véritable plaisir à se balader dans les niveaux; les points de sauvegarde et de warp sont plutôt bien positionnés en général, bien qu'il faut (faille?) d'abord les trouver sans mourir avant...). De rares énigmes nous demanderont d'utiliser les 2 personnages pour avancer (pousser un truc à 2, sauter sur un truc puis switcher de personnage...), ce qui n'est pas pour déplaire. Chose que j'ai failli oublier, il y a des quêtes annexes à réaliser en allant voir un mec, consistant à ramener un objet, faire une technique spéciale ou revenir voir le mec avec un statut anormal, ou avoir 777 à la fin de la somme d'argent...cela permet d'avoir des objets bonus, des capacités...Parfois très ardues (je reste bloqué à pleins de quêtes), ces missions annexes sont un bon moyen de rallonger la durée de vie déjà consistante et de nous motiver à explorer les zones à la recherche d'items.

Au départ, on est surpris par la simplicité du gameplay (donner un coup, sauter, glisser), mais avec la progression, on acquiert petit à petit de nouvelles armes, de nouvelles capacités (armes secondaires ou sorts) et on devient super puissant. A cela s'ajoutent les techniques spéciales que l'on utilise avec les 2 personnages: celles-ci bouffent plein de magie, mais sont évidemment très puissantes. Les attaques sont d'ailleurs assez bien variées et nécessite de se demander quelle attaque convient à quel type d'ennemis.

Les ennemis sont variés, parfois très impressionnants. On retrouve un peu de tout: squelettes, zombies, vers géants, yeux qui volent, soldats en armure, maids avec des aspirateurs (wtf!?), magiciens...Les boss, variés eux aussi, sont plutôt coriaces et on meurt souvent plusieurs fois avant d'avoir trouver le truc pour les tuer.

Venons-en à la réalisation. Respectant la tradition, le jeu est vraiment bien réussi. Au niveau des graphismes, le jeu montre des décors très réussis, détaillés, et donc très plaisants à traverser. On retiendra quelques effets d'arrière-plan 3D, comme dans le premier tableau: détail, mais véritablement impressionnant. Les animations des personnages sont soignées, mais le déplacement de Jonathan peut paraître légèrement bizarre ...enfin, je chipote peut-être un peu là. On peut en outre se taper une pose en appuyant sur le bouton Haut de la croix directionnelle...un régal! Mais il faut noter quand même que les environnements se répètent plus tard dans le jeu: le thème est identique, seul quelques détails changent (couleurs, arrière-plans, musiques), ce qui est un peu regrettable, mais les décors sont néanmoins toujours réussis.

<%image(20071222-capods017.jpg|300|450|Des décors soignés)%>

Et le son dans tout ça ? Toujours dans la lignée des Castlevania, la musique prend une palce importante dans le jeu. Composées par Michiru Yamane (qui a déjà travaillé sur les précédents opus), les musiques sont un délice pour les oreilles. Ca me rappelle l'époque de la Nintendo avec les musiques de Megaman (2 et 3), où l'on refaisait les stages juste pour la musique... On a même droit à la collaboration de Koshiro Yuzo, pour quelques musiques (dont celles des boss), qui sont parmi les meilleures du jeu (Dance of Sadness, Invitation of a Crazed Moon, Iron Blue Intention...). [Petite parenthèse-même-si-c'est-des-crochets: Koshiro Yuzo a fait l'excellente musique du jingle de Nolife, celle qui m'a fait basculer (malheureusement?) dans le monde dans le monde otaku]. Le jeu présente des voix numérisées, pour les attaques, les sauts (comme dans Zelda), et quelques ennemis (comme les maids), ce qui fort sympathique. Je l'ai déjà dit mais je le répète: les musiques du jeu sont EPIC.

Bon, on peut parler de quoi maintenant? Ah oui, je sais. A l'heure où j'écris ces lignes au CDI de mon lycée, je n'ai pas fini le jeu, j'en suis à 10 heures de jeu mais je pense que j'en verrai le bout dans pas longtemps J'ai fini le jeu en 11 heures environ; on peut ensuite recommencer en difficile avec les objets. Il y a, à part le mode principal, un mode "Assaut du Boss" que je n'ai pas essayé mais je pense qu'il faut buter les boss en temps limite ou un truc comme ça; "Coopération" que je n'ai également pas essayé, mais ça a l'air intéressant; un mode "Achats" est aussi au menu mais je ne sais pas trop comment ça se passe, vu que je n'y ai pas touché.


En conclusion, ce jeu est une véritable réussite, sur le plan du gameplay avec la présence des 2 personnages jouables, sur le plan de la réalisation avec des décors réussis pour la plupart et des musiques sublimes, le scénario nous réserve quant à lui quelques surprises, mais ne bouleversera pas votre esprit tel un Code Geass ou un Haruhi Suzumiya (il fallait que je case Haruhi quelque part!!!). Ce jeu m'a véritablement fait découvrir Castlevania, ce qui va me pousser à me taper les anciens pour rattraper mon retard (Dawn of Sorrow sur NDS par exemple). Un jeu que je vous conseille donc vivement!

[Vivement la saison 2 de Haruhi Suzumiya!]
[Ceci est mon premier article, alors n'hésitez pas à déposer critique, avis, message de toute sorte; ça me ferait plaisir. :)]

Nataka, fervent Haruhiiste.

[Team Fortress 2] Le Pyro

Par Jashugan.

Disclaimer : Pour mieux savourer cet article, le chef vous conseille de déguster au préalable un petit apéritif de Maïté, pour imprégner ses papilles auditives d'un léger accent du sud qui conviendra parfaitement avec le plat du jour, présenté dans les mêmes tons fleuris de thym et de romarin.
Bon appétit (bien sûr).


Bonjour, bonjour, gastronomes de tous les horizons, bienvenue dans notre émission culinaire hebdomadaire.
Alors aujourd'hui Micheline, je vais vous gâter, car je vais vous parler de la fameuse technique de cuisson que tous les grands chefs nous envient, je veux bien entendu parler de la Cuisson à la Flamme ! Fameuse car elle permet de faire ressortir toute la saveur des aliments, à partir de quelques gestes simples à retenir.
Et pour cela, quoi de mieux qu'un bon exemple Micheline ? Plusieurs bons exemples, vous avez tout à fait raison. Et c'est pourquoi je vous ai concocté quelques petites recettes idéales pour apprendre les bases de cette méthode révolutionnaire.
Présentation, c'est parti.


Le secret de la Cuisson à la Flamme repose sur une constatation très simple : plus l'aliment est frais, plus délectable il sera. C'est pour cela que les plus grands préparateurs ont inventé une technique toute particulière, qui consiste à allier la chasse et la cuisson. On ne peut pas faire cuire aliment plus frais que celui qui s'enfuit lorsque vous l'approchez de la casserole !

Comme il est plus simple dans ce cas d'approcher la casserole de l'aliment, ces astucieux cuisiniers ont inventé la rôtissoire portable :

Lance-flammes


Et suite aux divers problèmes de combustion de toques et pertes de sourcils, ils ont aussi pensé à la tenue adaptée :

Pyro


Pratique et confortable, elle offre une protection contre les retours de flamme sans pareille, et protège aussi des rayons UV nocifs pour les peaux délicates. Il y a même des petits rangements à l'avant pour les épices et les aromates, comme c'est bien fait ! Le seul problème, c'est le masque déclaré obligatoire par l'Association de Règlementation de la Chasse à la Flamme, qui n'est pas très coquet et étouffe la voix, comme si on portait une cagoule trop serrée. Mais à Rome, fais comme les Romains, n'est-ce pas Micheline ?

Maintenant que vous êtes bien équipés, il va vous falloir obtenir les précieux éléments de base de nos petits plats. Je m'en vais vous donner les secrets d'une approche réussie pour remplir votre panier le plus vite possible et sans bobo.


Le braconnage

Il y a pas mal de gibier convenable pour une bonne chasse à la flamme : chevreuil, sanglier, mouton, bœuf, éléphant, tortue ... Mais la viande la plus adaptée à ce traitement reste encore la viande de Joueur. Le joueur est un animal bipède et omnivore, qui se déplace généralement en troupeau hétéroclite de plusieurs familles différentes. Les joueurs sont farouches, territoriaux, et n'hésitent pas à attaquer quiconque s'approcherait de leur abri. Ils passent leur temps à roder autour de ce dernier, ce qui confère à leur chair l'élasticité idéale pour le traitement que nous allons leur faire subir.

Ils sont vraiment intéressants à étudier ces Joueurs, Micheline, et en plus ils brulent très bien. Mais ce qu'il y a de plus surprenant voyez-vous, c'est qu'il en existe deux espèces principales, Caeruleus Fatuus à la robe azurée, et Puniceus Hebes aux reflets pourpres, qu'ils se détestent cordialement, et qu'ils passent leur temps libre à gamer s'attaquer sans raison particulière.
En bons chasseurs, nous allons en profiter pour nous infiltrer dans leurs nids, là où ils élèvent leurs petits, les journeaux. Et les journeaux, ça s'enflamme sans effort !


Ouhhh, des côtes de porc !


L'infiltration

Méfiants par nature, les joueurs ne sont pas faciles à approcher. Tout d'abord, il va falloir vous déguiser vous-même en joueur. Une fois choisie votre couleur, prenez l'instrument adéquat : les bleus ne marchent que sur les rouges, et inversement. Je ne sais pas trop comment tout cet attirail fonctionne, mais c'est bien pratique pour ne pas éveiller les soupçons de ces animaux chafouins et agressifs, qui n'hésiteraient pas à vous attaquer dans le dos.

Il va ensuite falloir s'infiltrer dans le nid sans être vu. Vous me demandez pourquoi ? Eh bien, c'est très facile : depuis le temps qu'on les cuit à la broche directement chez eux, les pauvres, ils ont pris la sale habitude de s'équiper de moyens de défense. Et comme ils ne font pas dans la demi-mesure, c'est au lance-roquette qu'ils nous accueillent ! Ahh, ça mérite bien un passage au four, vous ne trouvez pas ?

L'essentiel, donc, est de ne pas emprunter les sentiers les plus foulés, mais de contourner, de prendre à revers, d'utiliser toutes ses ruses de trappeur pour qu'ils ne s'aperçoivent qu'ils sont cuits (ho ho) que lorsque l'inévitable se produit. Et si vous avez tout suivi, vous aurez compris que le meilleur moment pour la cueillette, c'est lorsqu'ils jouent avec leurs petits amis d'en face. Occupés à ses crêper le chignon, vous les ferez suzette en moins de temps qu'il n'en faut pour préparer la grand-veneur.
Et si, sur le coup, toutes ces belles gazelles cèdent à la panique et déguerpissent à toutes jambes, n'hésitez pas à les assaisonner de quelques pruneaux, pour une dégustation future.


La traque

Il arrive parfois que l'on croise des spécimens sur le chemin, qu'ils nous remarquent dans notre pourtant très discrète tenue de pizzaïolo en caoutchouc, et se mettent en tête de ne pas se laisser tranquillement servir pour le diner. Là, plusieurs choses sont à savoir en fonction de votre proie, car elles ne se valent pas toutes.
Il y a les gros patauds, les balourds de la place, qui se déplacent tels des gastéropodes valiumisés, et qui se sentent le besoin de compenser avec un gros calibre. Ceux là, ma chère, il faut les fuir le plus possible. Si vous n'avez pas l'occasion de prendre votre allume-gaz à votre cou, utilisez la technique du tourne-broche : faites dorer uniformément de tous les cotés en tournant autour alors que l'information de votre présence est encore bloquée entre leur œil torve et leur -délicieuse en pâté- cervelle de moineau péruvien. Les spécialistes du milieu, dans leur jargon professionnel, appellent ça le circle-strafe, ce qui signifie en anglais, si je me souviens bien, éléphant tournant au feu de bois

Choisissez bien votre prochain repas. Certains sont plus durs à piéger que d'autres car ils sont fourbes. D'autres au contraire, comme les nains geigneurs, sont bien plus faciles, mais peuvent être accompagnés de leurs chiens de garde. Attention à ne pas vous faire mordre, ces cabots n'ont pas les crocs très propres. Notez bien la place de leurs niches, au cas où un petit malin voudrait vous y mener en se sauvant. Eh oui, y'a pas écrit bécasse ici !

Et il y a le fameux, le met le plus délicat, la rolls des buffets, mais nous en reparlerons tout de suite après une page de publicité. Je vous en ai ramené un déjà prêt, sentez-moi ce fumet Micheline !

Ah, un dernier point avant la pause : si vous rencontrez un concurrent, n'hésitez pas, et faites-lui sentir qu'ici c'est vous le maître. Un combat d'usure se lance en général entre les deux opposants, et l'expérience dans le tourne-broche fera alors toute la différence.


Rôtissoire 2000, le meilleur pour les soirées vraiment hot !


Bien, nous revoilà après ces quelques réclames.
Je vais maintenant vous révéler deux recettes de ma composition, spécialement étudiées pour mettre en valeurs les particularités étonnantes de notre ingrédient du jour. Mais ne je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, place à la première recette :


L'espionnade flambée

Je vous l'avais promis, voici que revient le sujet sur le joueur le plus apprécié par les vrais gastronomes : le cameléspion. Les membres de cette famille sont dotés d'une capacité étonnante, celle de changer leur apparence en fonction de leur environnement. S'ils ne peuvent pas gober les mouches à la vitesse de l'éclair, ils peuvent en revanche se faire passer pour un représentant du nid adverse, ou carrément disparaitre à la vue de tous. Et tout ça pour échapper au chasseur de joueur, friand de viande de cameléspion, la meilleure de par le monde.
Mais comme tout animal doté d'une intelligence assez limitée, il ne peut lutter face à l'instinct, et nous allons utiliser tous ces atavismes pour lui préparer quelques petites surprises.

Les joueurs, bien que beaucoup pensent le contraire, sont des animaux très sociaux, qui vivent en meute. De même le cameléspion, quand il se déguise, tend naturellement à se diriger vers ses nouveaux semblables. On le retrouve donc souvent dans le mauvais nid, tentant de copuler avec tout son entourage proche. Mais comment faire pour débusquer cet fieffé animal parmi ses congénères ? Souvenez-vous, je vous en ai parlé au début de l'émission. Eh oui, comme je vous l'avais précisé plus tôt, l'outil que vous tenez dans vos mains ne brule que les joueurs de la couleur opposée !
Passez donc sans hésiter tous vos homologues au chalumeau géant, et l'un d'eux prendra peut-être feu, marquant le début des festivités.

Le cameléspion a une deuxième lubie. Il semblerait qu'un dérèglement hormonal héréditaire soit la cause d'une irrémédiable pulsion zoophile qui se déclenche à chaque fois qu'un membre de cette espèce croise un des chiens de garde des nains geigneurs. Il devient alors capable de tout, et tente par tous les moyens possibles de satisfaire ses instincts primordiaux.
Il vous suffira alors, si vous êtes plutôt pêche que chasse, de vous poster près d'un de ces points chauds, et attendre que le bouchon plonge. Un petit coup de napalm au passage lors de vos pérégrinations est aussi un bon moyen de vous assurer de la pérennité de l'espèce, et participe à la protection contre la maltraitance des animaux.


Le potes au feu

Cette recette, bien que succulente, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Elle est assez difficile à réaliser, et peut être dangereuse. Veillez à bien respecter les consignes avant de vous lancer tête baissée dans cette tâche.
Les joueurs sont très territoriaux, on ne le répètera jamais assez. Ils défendent jalousement leurs possessions, et sont obsédés par la conquête. Une de leurs techniques préférées pour marquer un territoire est de se placer en bande sur un point d'eau. Indispensables à la survie de l'espèce, ils sont très prisés, et concentrent une population importante lors des prises. Ces évènements sont généralement festifs, et l'attention se relâche à mesure que les joueurs se détendent.
C'est là que vous intervenez.

Soigneusement caché dans les fourrés, à l'abri des regards, il va falloir s'approcher sans se faire remarquer, doucement, face au vent, jusqu'à pouvoir sentir l'haleine des fauves. Se déroule alors la phase la plus subtile : déboulez sur le point, tel un chien dans un jeu de quilles, et pratiquez la technique suprême des tourne-brocheurs : le méchoui pour quinze. Si l'effet de surprise est bien calculé, vous devriez pouvoir festoyer d'une bonne demi-douzaine de spécimens différents, à remuer dans une grande marmite pendant quelques longues secondes. Rien de tel qu'un bon potes au feu pour se redonner des forces.


Voilà, notre émission culinaire touche à sa fin. Pour finir, je ne saurais que vous conseiller ces quelques sources d'informations pratiques pour qui veut se lancer dans la Cuisson à la Flamme :

- Un bon reportage sur un chasseur débutant, lors de sa première sortie en conditions réelles : Ignis Solus
- Un documentaire sur un expert cette fois, qui vous apprendra tous les tenants et aboutissants d'une bonne chasse : How to play the Pyro
- Un manuel très pratique pour apprendre sans se fatiguer : Pyro
- Et une attention particulière à Gérard, napalmoculteur de son état, qui m'a envoyé une photo exclusive de la 3ème convention mondiale de la Passion de la Grillade, un tel élan d'enthousiasme, c'est assez émouvant : photo

Merci à tous de nous avoir suivis, et à la semaine prochaine.



C'est prêt ! (un scout, ça l'est toujours)
Bon appétit !

Jinkô Shojo 3 (Artificial Girl 3) for dummies

Par Luz

Pour ma première participation au quartier libre, je vais faire dans le mais bien dans l'esprit des lieux, tous du moins pour ce qui est du sujet. J'ai nommé, Jinkô Shojo 3 aussi connu sous le nom d'Artificial Girl 3, suite attendue du 2 sorti le 26 novembre 2004. Pour ce qui est du 1, pas la peine de chercher, pour ce que j'en sais, ce ne fut qu'une démo technique.

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19 décembre 2007

Chô Aniki

Un jeu très joyeux.
Attention aux pertes de SAN, cet article est rédigé par Shikaze.

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17 décembre 2007

Supreme Commander: Forged Alliance.

Par Smog ShadowSeth.


Une pensée unanime circule chez les fanboys supcomiens à propos du premier add-on de leur jeu fétiche. Une pensée qui pourrai se résumer grossièrement par "ça mouille le slip", "ça tue tout", "ça déchire grave" ainsi que toutes les autres expression a connotation extrèmement positive commençant par "ça". Oui, j'ai la flemme de toutes les énumèrer (et est-ce seulement possible d'abord?), car je suis un peu lassé d'entendre toujours le même discours alors qu'il y a beaucoup de choses à reprocher à GPG et THQ, respectivement développeurs et éditeurs du jeu.

Je considère pourtant cet add-on comme un très bon jeu. Il est en fait ce qu'aurai du être Supreme Commander dès le départ, le début des promesses que l'ami Chris Taylor n'avait pas trop réussi à tenir avec la première mouture du jeu.
Mon entousihasme de newbie a rapidement décru au cours des mois qui ont suivi l'écriture de l'aticle précédemment lié. Ce jeu avait cumulé, depuis que les mécanismes du gameplay m'apparaissaient plus clairement, un lot d'erreur qui l'a rendu presque sans consistance.

Comment gagner sur Supreme Commander 1.0? Simple: restez dans votre base, spamez en permanence des générateurs d'énergie et fabricateurs de masse, dressez des versions High-Tech de la grande muraille de chine aux portes de votre base, mettez toute votre économie dans la construction d'un Mavor (artillerie expérimentale a porté illimitée), ???, profitez. Ou pas.
Les parties ne se résumaient donc pas à de la stratégie pure comme on l'attendait, mais à une seule stratégie: celle de la tortue. Celui qui savait dresser sa tortue le plus rapidement était en général le vainqueur, a moins d'avoir laissé un trou monumental dans ses défenses. Il ne se passait rien durant persque une heure et d'un seul coup, boum fini. Vous parlez d'un jeu exitant.
De fait, particulièrement après le cadeau empoisoné du "Mercy", une unité très mal équilibrée frounie gratuitement, les têtes de gondoles du ladder ont commencé à déserter et beaucoup de voix discordantes ont également commencé à se faire entendre tandis que le nombre de partie moyenne disponible chutait de semaine en semaine sur gpg.net.
Et puis la nouvelle est tombée d'un coup: les top players qui n'avaient pas encore désertés jouaient depuis le mois d'août à une version alpha de Forged alliance, et ne manquaient pas de dire à qui le leur demandait que oui, cet add-on déchirait, qu'on pouvait dire adieu au "turtle" massif et à l'équilibre discutable des factions (une étant avantagée, l'autre équilibrée et la dernière trop faible), que la diversité des unités sur le champ de bataille serai enfin au rendez-vous, que la gestion de l'économie nous pèsera moins...

Ces promesses ont été tenues. Je n'ai pas eu le temps de m'en rendre compte sur les trops brefs passage que j'ai fait sur la bêta pseudo-publique (les clés n'étaient offertes qu'aux vanqueurs de concours divers, ou "achetables" via un compte fileplanet), mais une fois le jeu acheté ce fut la claque.
Le paradoxe avec cet add-on, c'est que les mécanismes du jeu ont tellement été changés qu'il faut tout réaprendre... Suivre la même logique que dans le jeu de base sur l'add-on est suicidaire: le turtle massif et le "Sim City" sur son point de départ bien qu'encore possibles, ne sont plus du tout viables devant un adversaire valable. Ledit adversaire irra titiller en permanence la tortue en la noyant sous des hordes d'unités de tout niveau crachées en flot continu par une quizaine d'usines (là où en comptait difficilment 4 tout au plus sur sup com lors d'une partie...), ou en snipant ses extracteurs de masse, les points de masse dispersés sur la carte étant devenu la seule source fortement rentable de masse, au profit des fabicateurs de masse que l'on pouvait poser n'importe où et qui n'avaient pour seule contraite qu'un fort coût en énergie pour les entretenir.
Cet add-on est presque un jeu différent telement les bouleversements sont grands de l'un a l'autre. Il mérite désormait clairement son appelation de jeu de stratégie à grande échelle faisant cavalier seul au milieu d'une foule de jeux basée essentiellement sur la microgestion des unités.

Cependant vous aurez pu constater que mon entrée en matière sur cet article n'était guère entousihaste. Et pour cause: même si GPG nous a enfin sortit LE jeu que beaucoup de stratèges frustrés attendaient, ça ne s'est pas fait sans douleur et surtout sans controverses.

Parmi les promesses que devait tenir Forged alliance, on trouve une gourmandise matériel moindre que le jeu de base. Personnellement, je n'ai vu aucun changement, et de nombreux joueurs se plaignent actuellement du fait que FA est plus gourmant que son grand frère... Quézako?
Précisons également que parmi les promesses se trouvait celle d'une amélioration de la qualité des graphismes. Sachant que le jeu de base était déjà très gourmant, quelques joueurs avaient du mal à voir comment il pouvait être possible de concilier les deux promesses.
Le plus étonnant c'est que GPG a tenu les deux promesses, si:
- on n'active pas l'anti-asilagging (ou anti-crénelage pour ceux qui ont un arrière grand père à l'Académie française) dans les options graphiques, ce qui rend le jeu plus moche...
- on désactive une des nouvelles fonctionnalités de l'add-on: les cercles de portée individuels des unités, extrèmement pratiques... Ce qui reviens à vous faire un cadeau et vous dire que finalement, vous ne pouvez pas l'ouvrir si vous voulez avoir tous les autres...
- on joue sans brouillard de guerre, fonctionnant de la même manière, graphiquement parlant, que les cercles de portée précédemment cités, mais qui paradoxalement fonctionne, au niveau logique, sur le même principe que l'ancien brouillard de guerre... Entraînnant des absurdités comme une unité qui reste représentée comme un simple "spot" radar alors qu'elle est à portée visuelle. Actuellement, des pétitions commencent à se former sur le forum officiel de gpg pour demander à ce que l'ancien brouillard, pourtant plus moche, soit rétablit. Ou qu'au moins on puisse choisir entre les deux, ce qui ne sera jamais possible je pense... C'est dire si la chose peut être gênante au niveau des performances...
- Comme d'habitude, vous ne touchez pas à des cartes de 40 Km de large ou plus. On se demande pourquoi il les ont faites.

Je ne vous parle pas des autres promesses ou attentes des joueurs qui sont attendues depuis des lustres, comme le tsunami déclenché par l'impact d'une explosion nucléaire sur l'océan, les épaves de navires reposant sur le fond de l'océan (codable en deux minutes, fait par des moddeurs, et pour lesquelles GPG reste muet comme une carpe malgré les interrogations régulières sur leurs propes forums...) ou encore la possibilité de construire des bâtiments sous l'eau (réponse des développeurs: on ne voit pas bien les bâtiments sous l'eau. Ah bon, mais alors dis moi monsieur GPG, c'est quoi ce lance torpille T3 Cybran qui s'immerge une fois fini et fonctionne sous l'eau?)
Mettez les développeurs au pied du mur pour des problèmes simples demandant 2 minutes de codding, et ils vous répondront en pleurnichant qu'ils ne peuvent pas tout corriger à cause de leur éditeur, THQ, de qui ils doivent prétendument recevoir la bénédiction pour chaque patch sortit. Alors qu'ils ont été en mesure de faire un patch désactivant cette saleté de SecuRom (pain béni des éditeurs, malheurs du joueur) sur FA en un temps record... Vous avez dit paradoxe? Je dirai limite foutage de gueule.

Et la meilleure: le support technique pour les mods a été suspendu à la sortie de FA. Motif? Les devs prenaient déjà sur leur temps libre pour offrir bénévolement aux codeurs du dimanche une aide pour leurs projets, et vu le boulot qui arrive, ils ne peuvent plus se le permettre. Le modding était pourtant l'un des arguments phare de GPG pour son jeu, sensé avoir une durée de vie de dix ans.
Pire: la structure de programmation du jeu est entièrement axée autour de cette possibilité: tout le jeu n'est qu'un ensemble de fichier en script LUA interprété par un exécutable, et aisément modifiable par qui le veut. N'importe quel geek vous le dira: une telle solution a un prix très lourd sur les temps d'exécution et les quantités de calculs a faire face à un programme compilé offrant les mêmes possibilités...
Ce qui veut grosso modo dire qu'on se retrouve avec un jeu dont une partie au moins de la gourmandise déraisonnable n'est plus justifiée. Le fait même qu'il n'y ai jamais eu de financement pour cet aspect là annoncé comme majeur nous pousse a certaines interrogations...
Je vous épargne les nombreux bugs actuels qui font polémique, (Hey; mais cette unité expérimentale à moitié sortie de l'eau me tire dessus et mes unités ne réagissent pas! Maiheu; pourquoi je peux pas tirer sur les avions qui passent hors de la map? Et la liste est longue...) mais sachez qu'il y a encore énormément d'aspects critiquables à ce niveau.

Forged Alliance est un jeu majeur dans sa catégorie, un indispendable à ne pas manquer, pour peu que vous ayez les moyens de vous payer un Quad core et que vous ayez une grande foi en Dieu, car il n'est même pas dit qu'il pourra le faire tourner à fond. Pour peu également, que vous puissiez vous contenter d'une dizaine de partie dispo sur un client online buggé depuis la nuit des temps là où le jeu de base en proposait le double voire plus dès sa sortie, sur un client toujours aussi buggé et mal foutu. Nottons tout de même une nette amélioration du côté de l'IA pour les parties solo.

Et pendant ce temps là, une conversion XBox 360 est annoncée en février prochain, et l'ami Chris nous apprend que le prochain add-on pour sup-com portera sur les unités Expérimentales, faisant une grande part de l'identité du jeu (le gamer qui ne s'est jamais retrouvé en pamoison devant un MonkeyLord est à lapider), et nommée, oh surprise, "The Experimentals". J'ignore si monsieur Taylor est riche, mais une chose est certaine: c'est qu'il ne risque pas d'avoir mon argent sur cette nouvelle extention si sa mascarade de boite continue sur la même voie. J'espère très sincèrement que la situation se redressera et qu'ils tiendront réelement les promesses faites à terme, autrement je sens que le nom du fossoyeur de Supreme Commander sera un certain Blizzard, aussi chiant que cela puisse me paraitre. (A mort les parkisonniens de la souris!) Et bien avant les "dix ans" durant lesquels ils comptent faire vivre leur jeu grace à une communauté active.

Ceci étant dit, ladite communauté est très active, et c'est probablement ce qui sauve GPG pour l'instant. Des sites comme SupCom Live ont suffisament de contenu fait par des fans pour des fans pour vous maintenir sur le jeu durant un bon moment. Et pour ceux qui seraient allergiques à l'anglais, Supreme Commander Alliance est votre ami. Ce dernier site dispose d'un serveur TeamSpeak où quelques clans francophones ont des salles réservées. Ce serveur est ouvert au public, il suffit juste qu'un modo vous y enregistre à votre arrivée. Sont organisées sur ce serveur des sessions d'entrainnement tout les vendredi soir à 21h, ainsi que des retransmissions en direct de matchs en équipes pour la place de "Commander de Calypso", titre honorifique du site, avec TeamSpeak pour l'audio et VLC pour la vidéo. Ces matchs ont lieu tous les dimanches soir à 21h - 21h30 (les horaires sont variables mais toujours annoncés dans une news); donc si comme moi vous en avez marre qu'on cause de partouze de 500 couples jap' sur le channel #editotaku dès 21h15, vous savez quoi faire.
GPG doit églament, paradoxalement, beaucoup à sa propre communauté. Un outil d'optimisation à été mis au point par un joueur, codeur en C++ à ses heures perdues, afin de gèrer à la place du jeu la répartition des calculs des threads sur les dual cores, entrainnant des gains de 10 Fps chez certains... On en est venu au paradoxe suivant: un joueur se plaint que son ordi est trop juste pour faire tourner le jeu, les admin et développeurs lui disent d'aller voir du côté de cet outil formidable. Si cette phrase vous a fait tiquer, venez là que je vous embrasse. Rajoutons pour les derniers récalcitrants que cet outil existe depuis bien six mois, et que durant ce temps aucun développeur de GPG n'a songé à l'intègrer ou au moins à s'en inspirer pour programmer un traitement similaire à même le jeu. Que les joueurs fassent leurs mods sans l'aide des devs, soit, passe encore. Mais qu'ils se mettent à faire leur propre support technique à peine le jeu sortit? Je ne sais pas vous mais j'était développeur chez GPG et apprenait ça, j'angoisserai légèrement pour mon poste et la santé de la boite. Légèrement, hein.

Alors oui, ils nous font un joli pack de maps de Total Anihilation pour Nowel, mais perso je m'en fout un peu; j'aimerai plutôt qu'ils bossent sur leur client multi foireux pour qu'ils puissent, entre autre, télécharger automatiquement la map d'une partie que l'on ne posséderai pas en arrivant sur le lobby de la partie en question. Parce que chercher pendant trois plombes une carte sur leur "Vault" avec un moteur de recherche foireux, c'est vite lassant. Ah et aussi corriger les stats web, qui en l'état est un mélange innomable des celles de Sup Com vanilla (de base) et Sup Com FA.


J'ai l'air assasin comme ça, mais ce n'est pas le jeu en lui même que je condamne; je pense qu'il est difficile de faire mieux en la matière, et plein de gens sont d'accord avec moi. Mais qui aime bien châtie bien dit-on, et c'est exactement ce que je suis en train de faire: l'add-on apporte énormément au jeu mais GPG a une attitude plus que douteuse qui ne me laisse guèrre optimiste quand à l'avenir à long terme, celui dont ils se défendent tant, du jeu. Quand on voit les admins répondre aux sujets les plus futiles sur les forums et n'avoir aucune réponse sur d'autres sujets où on aimerai fortement avoir leurs avis ou au moins d'être informé de ce qu'il se passe ou pourquoi c'est ainsi... Parfois je me demande si je ne suis pas sur un forum politicien.
Enfin bon. J'espère très sincèrement que l'avenir me contredira et que GPG se sortira la tête du cul avant qu'un grand groupe quelconque vienne lui dire que toutes ses bases sont une possession à lui, faute de revenus. Je suis peut-être un peu trop pessimiste, j'admet, mais vraiment, je ne le sent pas ce coup là comme disent les djeun's.

En attendant, si jamais il y en avait parmi vous qui seraient en possession du jeu, n'hésitez pas à me demander une partie sous GPG si vous me croisez. Mon pseudo là bas est "Smog_ShadowSeth", et je serai plus que ravi de duelliser, voire de jouer plus gros (2v2 ou 3v3 selon les configs des joueurs).
Si vous voulez un ordre d'idée de config "moyenne" pour le jeu, je vous renvoie à celle que j'ai actuellement, qui me permet de jouer jusqu'a 6 joueurs maxi sur des cartes de 20x20 au plus sans ralentissements avec un niveau de détail raisonnable: C2D E6600; 2Go DDRII 6400; Radeon X1950 pro 256 Mo.
Hein? j'ai pas parlé de la campagne de FA, de la nouvelle faction et des nouvelles unités? Pour les unités, je vous renvoie , ça devrait être suffisant XD. La nouvelle faction est aussi impersonnelle que les trois autres, donc pas grand chose à en dire... A part peut-être un design qui ressemble enfin à quelque chose. Quand a la campagne, je n'y ai pas touché; multi powa. Mais il y aurai 6 nouvelles missions (très longues) où l'on pourrai incarner au choix les trois factions d'origine contre la nouvelle.
Si vous voulez plus de détail sur le jeu, je vous renvoie à l'article sur la version de base publié dans ces colones il y a six mois.

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