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Pigiste avec expérience sachant travailler avec respect des délais et sens de l'humour, même face à sa fiche de paie : raton-laveur@raton-laveur.net

14 juillet 2008

Quartier Libre ouvert !

Hop là. Pour fêter les six ans du site, et un peu en retard à cause de JE, voilà le retour du Quartier Libre. Ca veut dire que jusqu'à dimanche prochain, vous pouvez écrire vos propres articles, juste là, ici. Dans cette colonne, quoi.

Vous allez dans la zone admin à gauche, vous mettez lectorat en nom d'utilisateur et samantha en mot de passe, vous ajoutez un billet avec du html pour les liens (ou alors vous utilisez les boutons au-dessus du texte, on est pas sectaire) et pis voilà. Si vous avez des images, hébergez-les quelque part sur le Net, ici c'est pas les Soeurs du Bon Secours. Et comme y'aura pas mal de monde qui va utiliser ce compte, je vous conseille d'écrire votre texte sur votre ordi avant de le copier/coller dans l'éditotaku.

L'an dernier, la semaine du Quartier Libre a donné ça. Et non, y'a pas de censure. Ca se passe aussi chaque année à Noël.

Donc voilà, et amusez-vous bien !

13 juillet 2008

StarFox Command


Merci David Taborda.


StarFox sur SNES et StarFox 64 sur N64 (respectivement StarWing et Lylat Wars en Europe) sont de bons jeux. La preuve : tous ceux qui y ont joué sont devenus fans de la licence. J'ai la flemme de vous parler du Star Fox 2 annulé sur SNES et des épisodes comme StarFox Assault ou StarFox Adventures. Là, on parle de StarFox Command, sorti de son blister plus d'un an après son achat parce que la DS crève la dalle. Allez hop, Nouvelle Partie et en avant.



Ahhhh, la bonne vieille jaquette SNES retouchée sans être trop vulgaire. On caresse le vieux fan dans le sens du poil et ça coûte rien.



Tiens, nouveau méchant qui remplace Andross ? Tsss. De gros poissons pas bien charismatiques qui font penser à la race de Jar Jar dans Star Wars.



Hééé merde. Le coup de l'équipe séparée avec nos héros qui sont devenus fermiers. Comme dans Wing Commander IV et 24 et tous ces trucs de "c'était pas ma guerre colonel, maintenant j'ai des chiens de traîneau et j'en ai rien à foutre de Shadow Moses".



Quels sourcils ! Ah, les "problèmes" du "cours de sa vie". Le saviez-vous ? Ce genre de phrase suffit pour déclencher une tonne de fanfics slash...



... surtout quand on ajoute ça juste après.



PEPPY AVEC DES MOUSTACHES ! Attendez, le viol de vos souvenirs n'est pas terminé.



Oh mon Dieu.



Oh putain non, pas Krystal, pitié. Et toujours ces sourcils. Mais ce crayonné pseudo-Crayola, on dirait le coloriage d'une photocopie faite par maman qui a utilisé la photocopieuse du boulot sur la jaquette de StarFox Adventures pour que les mioches arrêtent de manger ces foutus feutres.



Okay, là, nous sommes vraiment entrés dans le domaine du dessin de fanfiction. La gamine qui bouffait ses Crayolas a maintenant quarante ans, dix chats, une fausse couche et trop de cosplays en papier crêpon dans son placard. C'est là que je ne pige pas un truc : je pensais que quand Nintendo confiait une de ses licences à un développeur tiers, cette dernière était accompagnée d'un cahier des charges épais comme le Coran. Alors, pourquoi ce foutoir, cette dénégation massive de nos héros, qui font penser que nous assistons à un mauvais fantasme de nerd ?



ಠ_ಠ ?!

Mais merde quoi. StarFox méritait mieux que ça.



Pendant ce temps :
Ce soir, c'est le Quartier Libre d'été ! Pendant une semaine, vous pourrez poster ici même vos propres textes ! Je résume : ici et sur le canal IRC (#editotaku@irc.worldnet.net, dès 21 heures), on poste un login pour accéder à la zone Admin, sur votre gauche. Ensuite, vous accèderez à la jolie interface que j'utilise pour poster tous ces textes. Pensez à signer votre texte au début (sous le titre !) et si vous avez des images à ajouter, utilisez pix.nofrag.com ou un autre système d'hébergement. Comme pas mal de gens passeront en même temps, je vous conseille d'éditer votre texte dans votre logiciel habituel (code html évidemment accepté pour les liens et la mise en page), et de vous connecter uniquement lors de la publication.
N'oubliez pas d'indiquer la catégorie de votre article (jeux vidéo, japanime ou autre) et de mettre un lien vers votre site web si vous en avez un ! Il sera publié sans filtrage et apparaîtra sur les aggrégateurs habituels. Bref, que du bonheur. Pour avoir une idée du niveau, vous pouvez trouver les anciens Quartiers Libres dans les archives dans les mois de décembre (pour Noël) et Juin (anniversaire de l'édito). A ce soir !

09 juillet 2008

Japan Expo 2008 - Compte-rendu



Il y a toujours des trucs dont je veux vous parler sans jamais oser le faire. Là par exemple, je fais référence au soft power économique du Japon, sujet si vaste que je ne pourrai jamais écrire un article dessus. Je le sais, parce que j'ai déjà essayé, et qu'à chaque fois, je réalise que le format ne correspond pas et qu'il faudrait que j'écrive un livre sur ça.



L'idée de base étant : le Japon, pays démilitarisé et dénué d'un moyen de pression "dissuasif" dans sa diplomatie, trouve d'autres moyens pour convaincre le reste du monde dans sa diplomatie internationale. Un de ces moyens, c'est cette culture visuelle moderne dont nous parlons sans cesse dans cette colonne, les jeux vidéo et les animes/mangasses. Il s'agit d'économies purement nipponnes, dont chaque dollar, euro ou autre devise monétaire tombent directement dans le panier du pays. Toutes les boutiques spécialisées et rayonnages de Fnacs sont autant de tirelires japonaises. Nolife est une chaine entièrement dédiée à ce pays, et je m'étonne que le ministre nippon des affaires étrangères n'ait pas encore investi dans cette voix du peuple. Je ne développe pas davantage parce que je vous l'ai dit, si on commence à parler de ça, on en fait un bouquin - essayez aussi de vous abstenir dans les commentaires.



J'ai parlé à des potes mariés à des japonais(es), dont les conjoint(e)s étaient parfaitement catastrophés de cette convention soi-disant axée sur la culture Japonaise, et qui n'était en fait qu'un repaire d'otaques. Les rarissimes éléments sur le pays étaient assurés par des organismes commerciaux, comme des cours de langue par des écoles qui faisaient leur promo ou des présentations de villes nipponnes dont l'office de tourisme occupait un stand. Les organisateurs n'ont fait que vendre - très cher - du mètre carré, et tant pis pour les activités que personne n'a voulu payer pour s'en occuper. Partout des magasins, nulle part de la culture. Ah si, un espace de conférence coincé quelque part entre la salle de concert et les vendeurs de fringues gothiques. Quelle hypocrisie.



Autre hypocrisie, la soi-disant lutte contre les contrefaçons. Toutes les boutiques de la honte étaient présentes, en face des stands d'éditeurs français qui avaient une vue directe sur les posters délavés et les peluches mal cousues. Abysse Corp et Cosmic Group, principaux importateurs des figurines Good Smile, Kotobukiya et compagnie, ne tarissaient pas sur leur lutte contre les faux. Pour eux, tous les revendeurs qui prétendent que leurs produits sont nippons mentent et n'ignorent pas la provenance réelle de leur came ; pas de péché par ignorance, que des escrocs. Les organisateurs mettent des affiches prétendant qu'ils boycottent la contrefaçon, tout en recevant chaque année les mêmes arnaqueurs - pourvu qu'ils paient leur stand. L'argent n'a pas d'odeur.

Le message de fin de Japan Expo 2008 sur le site officiel vous invite déjà à acheter les tickets pour la convention d'hiver.

Remarque, heureusement que l'argent n'a pas d'odeur, parce que même après cinq douches, je serais encore empuanté après cette convention. Les éditions Pika, qui ne vendaient pas d'avant-premières ou d'exclusivités, mais dont la file d'attente pour le tiroir-caisse faisait deux fois le tour du stand. La boutique Ankama, avec une queue que j'estimais entre 70 et 100 mètres de long. Les revendeurs de contrefaçons (encore eux) aux prix qui feraient passer Junku pour des bienfaiteurs. Les fringues pour gothic-lolitas que j'ai cru que les prix des paires de chaussettes ils étaient écrits en francs français d'avant l'euro. Et l'organisation Japan Expo, avec des stands gros comme une cage à hamster qui étaient loués pour un montant à quatre chiffres - avec le premier qui change si on demande une prise d'électricité.



Mais tout cela, je le savais déjà. C'est pour ça que je ne vais pas à Japan Expo. Cette année, je m'y suis retrouvé après avoir écrit qu'on m'a forcé à venir. Lisez le résumé d'Axel Terizaki, qui ne cache même pas qu'il m'a fait chanter. Par contre, il oublie de préciser qu'il a fourni l'hôtel, l'entrée et l'accès VIP pour entrer sans faire un gramme de file d'attente. Grâce à lui, j'ai pu dire à Marcus que je le suis depuis Tilt Microloisirs, j'ai pu dire merci à Tanuki-sempai d'Ankama pour avoir sauvé Nolife, merci à Cyril Lambin pour Nadia, rentrer en RER avec Cédric Littardi, m'incliner devant le producteur de Green Green, dire à Tetsuya Tsutsui tout le bien que je pensais de son oeuvre (pendant que Mega69 me faisait gruger la file d'attente de la dédicace), parler avec Omar Boulon (accompagné de Gringo et Emile Zoulou) de notre petit différend, photographier Katsuni (*) et j'en passe. Au final, une seule personne a refusé de me serrer la main - Pierre-Alexandre de Nolife, à cause de ça.

Le producteur de Green Green était sur le stand de Mangagamer.com, un site qui va vendre des jeux hentai en téléchargement pour l'Europe, traduits en anglais. On en reparlera.



Mais c'est sans parler de tous les lecteurs de l'éditotaku ; merci énormément parce que sans vous, je serais probablement tombé dans un hachoir à viande au détour d'un stand de fanzines yaoi. Les anonymes ("j'ai jamais mis de commentaire et je suis jamais passé sur IRC mais je te lis depuis x années"), les vicelards ("t'avais pas dit que tu venais pas ? Qu'est-ce que tu fous ici ?", on me l'a dit plein de fois), les sympas ("tiens, faut absolument que tu voies ce truc et y'a quelqu'un que tu dois rencontrer, je vais te présenter")...



... et il y avait les autres. Les organisateurs de BulleJapon qui faisaient le cosplay en choisissant la musique au hasard, ornant un groupe Final Fantasy du générique Naruto. Les gamins qui achètent des contrefaçons parce que c'est moins cher. Et les free hugs, Seigneur Dieu Tout Puissant, les free hugs. Agressions permanentes, braillant à tout va et errant en va-nu-pieds, qui ne sont finalement acceptés que par leurs pairs. J'en ai vu qui étaient là rien que pour ça, comme s'il était nécessaire de voyager en RER, payer douze euros, attendre dehors rien que pour arborer sa pancarte. Intelligence, personnalité et identité sont portées disparues.



Exelen m'avait dit qu'en revenant du Japon, son plus gros choc culturel était de voir les cosplayeurs déjà déguisés dans le métro. Beaucoup apportent encore leurs costumes dans une valise, mais c'est un usage qui semble se perdre. Le samedi soir, on les voyait en plein quartier des Pyramides, toujours empaquetés dans leur spandex. Ignorants qu'une convention est un espace clos de non-droit social, où un groupe de personnes partageant un intérêt commun se réunit pour faire ce que bon lui semble, hors des obligations de la société, et qu'il est déplacé de vouloir prolonger cela à l'extérieur. Que les japonais, ceux dont je citais plus haut l'écoeurement face à la parodie de culture nipponne vendue comme "convention sur le Japon", ne peuvent que s'effarer devant ces oreilles de chats roses dans leurs échoppes. Entre deux bols de nouilles, une comparaison en négatif photographique : vous ouvrez un vrai restau français à Osaka, avec du coq au vin et du fromage qui pue, et vous voyez débarquer des japonais cosplayés en ch'tis, avec bérêt et bicyclette, ou pourquoi pas, en Jacqouille la Fripouille. Votre réaction est celle des pauvres nippons de la rue Sainte-Anne. Mais ça, les free hugs et les cosplayeurs qui ont oublié l'usage du vestiaire, ils s'en foutent. Pour eux, Japan Expo, c'est le week-end qu'ils attendent toute l'année, celui où ils pourront ne pas se laver pendant quatre jours, manger au Courtepaille en kimono, attendre le bus pieds nus, porter une jupe par-dessus leur bite dans les rues de Villepinte. JpopTrash n'est pas un site parodique, j'ai pu le vérifier de mes propres yeux.



Rukawa et Tetho me le disaient : tu dois venir à Japan Expo, ne serait-ce que pour justifier ta mauvaise foi sur cette convention. Ils arpentaient les conférences de presse, posant à Yoshiyuki Sadamoto des questions sur Route 20 ou Daicon IV, juste avant webotaku qui lui demandait quel était son manga préféré. Degré zéro du fan, scantradeurs de Naruto à tous les étages, Game One représenté par un seul caméraman (même pas accompagné d'un journaleux) qui n'a fait que des cadrages génériques.



Tiens, en parlant de ça, j'ai pas fini la vidéo, mais je vous mets quand même cet article en ligne. Surveillez l'éditotaku, je vous préviendrai quand je l'ajouterai à cet article (mise à jour : c'est fait). En attendant, allez vous créer un compte sur mangagamer pour télécharger la démo de "My sex slave is a classmate" (juste à coté de "Da Capo" et "Suck my dick or die!") et réfléchissez à ce que vous allez écrire pour le Quartier Libre d'été qui commence ce dimanche.



Album photos

Reportage vidéo



Résumés de la team Blogchan/Sama :
- Animint, en deux parties,
- Amo,
- Corti,
- Axel (album photos de haruhi.fr) ,
- Arez,
- Rosalys,
- Kamui,
- nyoronyolo.

04 juillet 2008

Japan Expo 2008 - Changement de plan



C'était pas prévu et je veux pas y aller mais on m'a forcé et du coup j'y serai. Fait chier.



Vous n'y serez pas ?

Alors amusez-vous avec la première vidéo que je mets en page principale de l'édito. Rapport à ce jeu, hein.





Et du coup, je pourrai pas être dimanche soir à la session IRC. On se retrouve la semaine prochaine.

30 juin 2008

Japan Expo 2008 - Carte boostée, liste des exposants filtrée et guide de survie ajouté

Vous allez à la JE ? Vous avez besoin d'aide. Arez et moi avons pris le plan officiel pour y ajouter un maximum d'informations afin que vous puissiez vous y retrouver. Les stands qui vendent des contrefaçons ou des conneries sont marqués en rouge et les stands que nous connaissons pour leur qualité sont marqués en vert.



Le tout étant parti d'une idée d'Arez, c'est donc téléchargeable sur Soviet Voice. A vous d'imprimer le plan (en A3 avec la photocopieuse du boulot :3 ) ou de le stocker sur votre PocketPC/Smartphone/PSP. Vu le bordel monstre que ça risque d'être, une carte customisée et des conseils sont bien le moins que l'on puisse faire pour vous. Et ouais : même si vous ne croisez pas le raton, il est avec vous. Pas de quoi.

Ce qui nous a le plus impressionné lors de l'élaboration de ce plan (en dehors de la sempiternelle impunité des vendeurs de HK, installés à coté des éditeurs officiels), c'est le nombre impressionnant de japonais qui viennent louer leur coin de stand. Mandarake, Good Smile Company et autres Toranoana sont là - Dieu seul sait avec quoi, mais sûrement pas ce que je cherche :( . Pour le reste de la carte, la méthodologie est simple : si tu vends du HK ou du yaoi, que ta présence sur le Net est foireuse ou que tu portes un nom aussi générique que "Mangax", hop, un coup de feutre rouge. Si on t'a déjà vu dans une convention, que ton site web est bien foutu ou qu'on sait que tu es gentil, hop, feutre vert. Faites passer le fichier pour aider les autres, n'oubliez pas de l'emporter dans votre sac et amusez-vous bien.

28 juin 2008

La force d'un millier de saisons <img src="./nsfw.png" />



Purée, ils font encore une nouvelle saison d'Ikkitousen ?



D'aucuns disent qu'on ne parle pas de "saison" pour les animes, ces derniers s'étalant rarement sur plusieurs saisons télévisuelles. Mais 1) l'internationalisation de ces produits commence à faire comprendre aux japonais que c'est ce que les occidentaux veulent (Full Metal Panic! et Code Geass sont des animes taillés pour l'exportation), et 2) ils sont avant tout créés pour une exploitation télévisuelle, le format 13/26 épisodes le rappelant bien. Ben ouais : une année = 52 semaines, une saison télé = une moitié d'année = 26 semaines = 26 épisodes. Après ça, difficile de ne pas parler de "saison", même pour un machin qui n'aura pas de suite.



Alors voilà : je passe mon temps à dire qu'il n'y a jamais de seins trop gros ou pas assez nombreux, et voià que je soupire sur l'overdose d'Ikkitousen. Toujours les mêmes vêtements taillés dans du papier à cigarette, les mêmes relations saphiques, les mêmes gags et les mêmes combats. La seule surenchère, c'est le contenu des éditions collector, contenant la culotte de l'héroïne. Srsmnt.



Ce qui me gonfle, c'est juste que c'est davantage de la même chose, "more of the same", quoi. Vous savez que j'aime le Nutella, mais jouer à Nutella Fortress 2 sur ma GeNutella 8800 en écoutant des pubs Nutella avant de me coucher dans des draps Nutella n'est pas exactement ma vision d'une vie parfaite. Déjà, dans ma vie parfaite, je serais en vacances en Espagne avec Exelen au lieu de poster des nichons.



Cette relation d'appréciation qui se transforme en haine pour cause d'overdose, c'est naze. Comme Vanessa Demouy dans les années 90 : M6 était si content de pouvoir contrer Hélène d'AB Productions qu'ils en gavèrent l'antenne. Au moins, elle aussi a eu la décence de poster ses nichons avant de s'en aller.

Oui, j'ai encore ce Newlook dans mon étagère.

Evidemment, ce n'est pas le seul anime du genre. Quand arrive une nouvelle saison de Zero No Tsukaima ou Initial D, on se dit merde, y'en a encore qui matent ça ? Ca fait combien de temps que ça dure ? Je suis si vieux que ça ? Inu Yasha vient de se terminer ? Diablo 3 a été annoncé ? Purée.





Pendant ce temps : vous vous souvenez de l'article de Kane & Lynch, entrecoupé de sérieuses interrogations sur Canard PC ? Comme par exemple, comment peut-on se plaindre de manquer de place pour parler de Mass Effect tout en écrivant n'importe quoi ? Ou comment peut-on dire, dans le même paragraphe, qu'Age of Conan plante toutes les dix minutes mais que le jeu est "prometteur" ? Les gens de Canard PC sont tombés sur cet article, et au lieu de répondre aux doutes d'un lecteur qui les suit depuis le premier numéro et qui encourage ses lecteurs à s'abonner, ils ont préféré réagir avec dédain. Ca fait mal de se séparer ainsi, surtout sur avec "tant qu'il paye son canardPC, je trouve qu'il peut nous traiter de tous les noms". Mais au moins, il y a un truc de bien : la procédure pour annuler son abonnement et se faire rembourser les numéros manquants est simplissime - un mail à abonnements@canardpc.com suffit, et on reçoit son chèque trois jours plus tard.

Et session IRC demain soir, hein. #editotaku@irc.worldnet.net, dès 21 heures : pour vos préparatifs pré-Japan Expo, yapamieux.

24 juin 2008

Six ans

Depuis hier, l'éditotaku a six ans.

raton-laveur.net, né en décembre 2000, va sur sa huitième année.

Il s'est passé quoi depuis l'an dernier ? On a eu Nolife. Une énième menace de faire boucler le site. Un vrai clan de joueurs sur TF2. Les annotations en italique entre les paragraphes. Le support technique français du studio Illusion. Et une grosse baisse de la fréquence d'écriture, je sais.

Ne dites pas que je ne vous avais pas prévenu pour cela. L'article du cinquième anniversaire relatait combien l'éditotaku avait fini par bouffer bien d'autres choses dans mon existence, et qu'il fallait que je relativise un peu. Pazu (webmaster d'animint, site créé en 1996) vient de fêter la première année de Sama, son aggrégateur de blogs d'animes, et il en profite pour noter combien ces gens sont finalement peu nombreux. Et ce, malgré l'incroyable popularité de la japanime en France... Le rapport entre "spectateurs" et "acteurs" est impressionnant.

Je peux difficilement m'auto-proclamer "acteur", moi qui ne suis qu'un couillon avec un compte free. Mais c'est une des raisons qui m'ont poussé à créer ce site : je lisais, jouais et matais tellement de choses, comment contribuer en retour à ces passions ? Certains font des fansubs et des scantrads, parce que ça leur permet de faire découvrir à un public plus large des choses qu'ils aiment. Ca tombe majoritairement dans un public complètement passif qui se contente parfois de télécharger sans même acheter le moindre manga, mais peu importe. D'autres apprennent à programmer, modéliser ou entrer dans le métier des jeux vidéo. Ils se font taper dans les noisettes en faisant le job qu'ils rêvaient, mais là encore, peu importe. Puis il y a les couillons dans mon genre, ceux qui se contentent d'observer tout ce beau monde en comptant les points. Propager la bonne parole sur les oeuvres qui valent le coup d'être découvertes, et taper sur les doigts des mal élevés.

Est-ce que tout cela sert à quelque chose ? En soi, je ne crée pas grand chose. Je ne fais que pointer du doigt vers un truc cool ou une connerie, pour vous faire partager ou vous avertir. Qu'est-ce que j'y gagne ? Libé ou Nolife me font visiter leurs locaux, et à Epitanime, on m'offre une Game Gear pour remplacer la mienne ou de jolis dessins. En tout cas, faute de pub, l'éditotaku ne paie pas mes pots de Nutella, ça pour sûr. Est-ce que l'éditotaku, ça marche ? Ca, c'est comme le reste de la blogosphère française : je n'en sais rien. A part quand je vous croise en vrai, parce que là, on se fait à chaque fois un super gueuleton. Au moins, l'édito est assez connu pour qu'à chaque fois que le nom apparaît sur un forum, il y a toujours quelqu'un pour le critiquer (et parfois, y'a même un lecteur pour le défendre).

Est-ce que j'ai l'air d'un vieux con en écrivant tout cela ? Mes excuses. Les sites de news ou de critiques d'animes et de jeux vidéo vous épargnent les états d'âme de leurs rédacteurs, et je ne me le permets que parce que 1) c'est l'anniversaire, donc on peut radoter en vieillissant, et 2) au fond, tout ceci reste un site web perso. Et contrairement aux autres sites (toujours tenus par une équipe alors qu'un blog est souvent tenu par une seule personne), vos commentaires ne sont pas relégués à un forum qui ne sera pas lu par le lecteur lambda. Etre personel sans tomber dans le nombrilisme, être fidèle au lectorat pour qu'il vous le rende, avoir quelque chose d'intéressant à ajouter dans ce monde de brutes... Peut-être que c'est pour cela qu'il y a si peu de blogs d'otaques.

Merci à vous d'être toujours là après ce texte, et par extension, toujours là après tout ce temps.

Merci de votre fidélité.

L'éditotaku va reprendre une activité normale, mais juste le temps de laisser passer Japan Expo, vu que vous devez tous être en train de préparer votre voyage. Nan, je n'y vais pas. Après cela, on fera le Quartier Libre pour fêter cet anniversaire. Et ensuite, on y retourne pour un an de plus.


Mise à jour : Vincent Le Parc est dans les commentaires pour participer à la fête d'anniversaire !

19 juin 2008

Sept chansons

Merde, ça se voit que l'édito va avoir six ans ce dimanche (on en reparle à la fin de ce texte) : voilà que maintenant, je réagis quand on m'envoie un truc depuis un autre blogue. Case in point, kwyxz à qui une gentille demoiselle (lâchez-moi, elle ne joue pas dans la bonne équipe) demande ses sept musiques du moment, et qui du coup, vient me poser la même question. Facile, vu que quelques-unes d'entre elles sont passées sur Nolife la semaine dernière... Si vous préférez le silence, évitez cet article et allez mater ça. Ou ça.

Je suis un raton laveur un peu, mais rêveur beaucoup...

7 - Season of the Samurai - Masafumi Takada, bande-son de No More Heroes : bande-son qui n'est franchement pas terrible : le thème principal (composé de quelques notes simplistes en hommage aux chiptunes de nos 8-bits) est excessivement reproduit dans les deux disques, et c'est relou. Reste ce morceau qui tourne pendant le combat contre Shinobu, moment d'autant plus fort que je le considère comme un des combats les plus difficiles et satisfaisants du jeu. A l'heure actuelle, je sèche face au boss final de la vraie fin, une vraie pute qui demande plus de 30 minutes et 400 coups dans la gueule pour tomber. Jusqu'à son dernier instant, No More Heroes cherche à vous baiser.

6 - aliceblue - Graffias : Au stand Digicraft de l'Epitanime 2008, j'ai acheté le premier volume de Linkup Trance & Progressive, histoire d'écouter autre chose que mes vieux enregistrements de Paul Oakenfold, Carl Cox et compagnie. Autant j'ai envie de me procurer les autres (ce qui ne sera pas aisé maintenant que les gens de Digicraft/Digiclub sont partis et quasiment impossibles à contacter - même leur site web est muet comme une carpe à mes mails), autant je suis un peu déçu par ce CD. J'ai tendance à écouter des disques en repeat à l'infini : quand je me procure un nouveau disque et qu'il sort de son cellophane, il va tourner en boucle pendant quelques jours. Or là, il n'y a clairement aucune continuité et aucune place pour chaque artiste : j'ai l'impression d'écouter une même piste à peine remixée pendant tout le disque. Oui, exactement ce que disent les détracteurs de musique électronique, je sais. Soit les japonais ne sont pas très bons en la matière, soit j'ai fait une mauvaise pioche ; faut dire qu'en dehors des jeux Bemani, on n'entend pas trop la production du pays. Bref, j'ai choisi là la première piste du disque, peut-être la seule qui sorte un peu du lot.

En parlant de musique électronique, est-ce que je suis le seul à penser que le thème de Dungeon Siege a été remixé en techno dans le premier niveau d'ESP Galuda ?

5 - What's The World Come To - Zak Belica, bande-son de SiN Episodes : Emergence : Encore un morceau tiré d'un jeu vidéo. Je n'ai jamais vraiment osé parler du dernier SiN, même si je m'étais réjoui de la renaissance de la licence, aujourd'hui morte pour de bon. Mais s'il n'y a qu'une seule chose à retenir d'Emergence, c'est bien son thème principal. Pas besoin de boucler le jeu pour l'écouter (surtout que ça finit mal), vous y avez droit dès le lancement, dans le menu principal. Il y a une influence à la 007, et c'est chanté par la demoiselle qui double Jessica Cannon (perso féminin principal aux cotés de l'antagoniste, Elexis Sinclaire) et Cortana (Halo). Un thème d'une si grande qualité qu'on se surprend à l'entendre dans une production somme toute modeste.

4 - I Can't Live Without You - Ls and the Bandidos : écoutable sur la page Myspace de Jazzmin Records, troisième piste dans le player. Caution indie de cette sélection, et véritable torture pour moi car ça me rappelle un morceau que j'écoutais sur le tourne-disque du voisin dans mon enfance sans que je puisse me souvenir ce que c'était. Il avait du Pop Corn et autres trucs étranges du même genre... Ca passe parfois sur Radio Nova. Si vous n'aimez pas mais que vous voulez quand même trouver de l'indé sur cette page, essayez Wax Tailor, en particulier The Games You Play.

Tout ceci est présenté sans ordre particulier, hein.

3 - Love World - HRK, remixé par Ulrich Schnauss : Encore de l'électronica, et un des morceaux que je vous ferai écouter le jour où un podcast existera - oui, on appellera ça "radio-laveur". Un de ces morceaux qu'on sait pas vraiment comment il débarque dans votre playlist, vu qu'il s'agit d'un 33 tours qui sort d'un label (Joint Records) dont l'ambition est de mêler des artistes nippons à des européens. Précisément, le morceau Love World de HRK (pour Haruka) est mixé par l'allemand Ulrich Schnauss. A écouter le matin, quand on marche vers le boulot en regardant la rosée dans l'herbe des jardins publics.

2 - Shut The Door - House of Pain : Extrait de l'album Truth Crushed to Earth Shall Rise Again. Du rap east coast comme on n'en fait plus, et un peu plus classe que Cypress Hill - c'est dire. A écouter pendant qu'on joue à Team Fortress 2 avec les [editotaku], fonçant en première ligne en sachant qu'ils sont là pour vous, et vous pour eux.

Ah ben finalement, je n'ai pas cité un seul morceau de ma sélection sur Nolife. Ecoutez les Genki Rockets !

1 - player - Yoko Kanno, Origa et Hearsdales, thème de Ghost In The Shell Stand Alone Complex - Solid State Society : Ah, le morceau de Yoko Kanno, obligatoire dans chaque playlist d'otaque. J'avais peur de tomber sur un morceau qu'elle a repompé à quelqu'un, alors je joue la sécurité. Les plagiats sont partout, ne l'oublions pas. Encore à Epitanime, j'ai acheté le gros coffret à 50 € après que le vendeur de Beez m'ait menti en prétendant qu'il était moins cher que sur leur site web. Et comme il manquait un peu d'anime dans cette playlist, j'ai sorti le coffret de son blister pour écouter le morceau avant de vous le recommander. Version courte : vous m'avez fait ouvrir un blister alors que vous SAVEZ que c'est une de mes névroses. Je vous hais.



Voilà voilà, j'espère ne pas avoir trop violé vos oreilles (protégez-vous). Comme à l'époque des cinq petites lois, je passe à la main à Axel, qui doit me convaincre qu'il n'écoute pas que des trucs d'otaques (mise à jour : il a fait sa liste). Et à fatfish (mise à jour : c'est fait), parce que c'est un homme de goût.

Ah, et pendant qu'on parle de kwyxz... Je l'ai demandé chez lui, je le redemande ici : la liste noire de l'internet français, établie par le Ministère de l'Intérieur à l'aide des internautes, où est-elle ? J'aimerais y inscrire l'éditotaku, pour les lulz et parce qu'il le mérite.



Pendant ce temps : Gros week-end droit devant. Non, pas la fête de la musique, je viens de remplir le quota avec cet article. Gros week-end, donc. Si gros, en fait, que si vous avez un truc de prévu, vous feriez mieux de tout annuler. Si vous n'avez pas l'Orange Box, allez quand même récupérer Team Fortress 2 qui sera gratuit tout le week-end et venez jouer avec les [editotaku], le groupe qui compte, à l'heure où j'écris ces lignes, 99 membres. On s'amusera ensemble avec les nouveaux jouets du Pyro et les nouvelles cartes. Puis, dimanche soir, trouvez quelqu'un qui a Nolife, parce qu'une soirée de méditation religieuse sera organisée en l'honneur d'une déesse vénérée par des gens qui font des chorégraphies bizarres dans les conventions de japanime. Traduction : soirée Haruhi Suzumiya dès 20 heures sur Nolife, bi-a-tches. Le tout sera commenté pendant la session IRC, qui célèbrera également les six ans de l'éditotaku. Vous comprenez mieux, maintenant ? Repoussez ce que vous aviez prévu de faire ce ouikende. Elle peut bien porter la bague de fiancailles pendant une semaine de plus, non ?

15 juin 2008

Kane & Lynch - Dead Men

Quand je ne suis pas en train de sniffer... des paquets en provenance d'une carte réseau pour trouver dans quel bureau se cache la vicieuse qui trompe son mari sur MSN Messenger, je justifie mon gâchis d'oxygène sur Terre en disant aux étrangers qui me parlent que je suis éditorialiste. En fait, je dis "journaliste", parce que personne ne voit à quoi ressemble un éditorialiste au boulot. Même pas moi. Ces deux mots ne sont-ils pas synonymes ? J'en sais rien. Bref. L'hiver dernier, les confrères journaleux ont eu l'occasion de se grouper comme un seul homme, forcément puceau et acnéique, devant une cause commune. A savoir, l'éjection du rédac' chef de Gamespot.com, supposément après une critique massacrant Kane & Lynch Dead Men, jeu sponsorisé sur le site au moment des faits. Etrangement, toutes les critiques qui ont suivi se sont alignées sur la note de Gamespot, probablement par solidarité. Ces gens-là connaissent leur boulot.


Canard PC : Quand trois pages ne suffisent pas, écrivons des conneries.


Vous le savez déjà à la lecture des Tiers-Beta : j'aime les jeux de série B. Et X aussi, mais c'est une autre histoire. Bref, quand Steam a mis en vente un gros paquet de jeux Eidos, composé à 70% de merde pure, je ne pouvais pas dire non ! Youpi, Project Snowblind, si sympa sur Xbox, et si incompatible avec les écrans larges ! Oh, Conflict Denied Ops, où un test de la démo en coop avec Poshu nous a conduit à une séance de lacération mutuelle pour tout oublier ! Battlestations Midway, qui configure mon pad Xbox 360 en oubliant la touche pour tirer ! Deus Ex Invisible War, dont la présence dans ma logithèque Xbox suffit à invalider la qualité de toute mon étagère ! Ohhh, Kane & Lynch, le nouveau jeu si controversé de IO Interactive, les gentils gens qui ont fait les si agréables Hitman ! Je dois y jouer !

A peine six heures plus tard, voilà le jeu bouclé avec toutes les fins. Et une révélation : Kane and Lynch méritait ses notes lapidaires. Quelle déception de la part d'IO Interactive. Hmmm, non, barrez ça. Disons plutôt : quelle évidence de la part d'Eidos. Le jeu est un ratage, mais je suis intimement persuadé que c'est la faute à l'éditeur, qui est habitué à sortir des jeux non terminés mais qui ont la vertu de ne pas planter. Tomb Raider Legend qui n'a pas de fin, Conflict Denied Ops, n'en parlons pas, Age of Conan, Mdt nous parle régulièrement de la couche hallucinante de bugs...


Canard PC : Parce qu'un jeu qui plante toutes les 10 minutes (mais testé en trois pages) a toujours du potentiel.


Je me souviens d'une citation exemplaire de la part d'un ponte d'Eidos au sujet de Daikatana, qui supervisa la fin du développement pour que le jeu sorte un jour : "Il y a de la merde et du retard, et nous ne voulons pas avoir les deux". Le résultat fut abordé sur l'éditotaku en 2003, et vous feriez mieux de ne pas lire cela. Je pense sincèrement que c'est le leitmotiv d'Eidos pour tous ses produits : plutôt que de le sortir en retard, autant le sortir dès qu'il ne plante plus. On a un produit vendable, à défaut d'être peaufiné ou même bon.

Compte tenu du potentiel d'IO Interactive, K&L méritait un an de développement en plus. On voit énormément d'idées commencées, mais aucune ne se termine - pas même le scénario. Pour le gameplay, c'est simple : il n'est tout simplement pas fun. Exemple représentatif : à un moment, on est pris d'assaut par plusieurs tanks et un hélicoptère, avec une flopée de lance-roquettes devant nous. On commence à se dire que ça va chier, et même pas. Chaque décès, chaque élimination est hygiénique : au lieu de voir une explosion, on a l'impression que le pilote du tank vient d'éternuer. On peut s'évader d'une prison avec des dizaines de prisonniers courant dans tous les sens, mais sans la moindre impression de grand bordel. Comme des références cinématographiques avec le spectacle en moins. Au début du jeu, Kane organise un hold-up dans une banque pour voler le contenu de son propre coffre dans la chambre forte, absurdité relevée par son partenaire. Mais la banque tout entière est une absurdité architecturale, où l'on accède directement au coffre en passant par le parking. J'en arrivais à trouver comme avantage au jeu que pour une fois, on a des gunfights sans ennemis sortant à l'infini d'une porte !

De même, le scénario lie Kane, un efficace malfrat, à Lynch, un déséquilibré psychopathe. Sur le papier, ça semble génial, comme un buddy movie qui tourne mal. D'ailleurs, je n'arrive pas à trouver de film avec un scénario similaire, mais j'ai la flemme de chercher. Au début, ça donne droit à d'excellentes scènes : Lynch qui descend un otage alors qu'il "visait ses jambes", Lynch qui envoie chier Kane parce qu'il pique une crise de paranoïa, Lynch qui est à court de médicaments... Sauf que très rapidement, Lynch finit par se comporter comme une intelligence parfaitement artificielle. Certes, il ne reste pas coincé dans un mur et répond au doigt et à l'oeil. C'est peut-être là le problème, remarque : tout est oublié, parce que ça devait être fait mais que papa Eidos il voulait que le jeu il sorte à Noël. Tant pis si tout le principe tourne autour d'un duo (pas si) dynamique et que le coop online est absent par manque de temps de développement. Tant pis si toutes les fins durent - en cumulé - moins d'une minute, ce qui est dur à avaler quand l'histoire se veut dramatique et recherchée. Tant pis si le système de couverture derrière les éléments du décor se déclenche sans intervention du joueur et pas toujours avec une grande précision ("mais chuis derrière une caisse, planque-toi au lieu de te faire canarder !"). Tant pis.

Tant pis.

Quel gâchis.



Pendant qu'on parle de Steam : nombre de gens dans [editotaku] ont toujours des licences de Half-Life² en trop après avoir acquis l'Orange Box. Si vous n'avez pas l'intention d'acheter cette dernière mais que vous voulez avoir gratos votre propre HL², passez pendant la session IRC et on vous refilera ça. Comme chaque dimanche dès 21 heures, c'est sur #editotaku@irc.worldnet.net. Apportez vos mouchoirs parce qu'au même moment, Nolife diffusera l'intégrale de Gunbuster.

13 juin 2008

Epitanime 2008

Et ben, c'est pas trop tôt.

Et bonjour aux nouveaux lecteurs qui sont arrivés ici par Nolife !

Faut dire que je n'ai jamais autant filmé et photographié : cinq heures de vidéo et plus de 600 clichés à trier, monter, dérusher et tout le toutim. Cliquez sur le lien au-dessus pour aller lire le dossier, agrémenté de quelques vidéos.

Histoire de guérir de mon désir malsain de ne pas assez couper et de faire des vidéos d'une heure, les petites vidéos durent une dizaine de minutes, donc vous ne risquez pas l'overdose. Peut-être que je ferai un gros truc si DailyMotion se décide à valider mon compte pour uploader des machins longs et en HD.

Si vous avez la flemme de lire, résumé en trois mots : best Epitanime evar. Pourvu qu'ils rappellent de vrais animateurs et filtrent le HK comme au bon vieux temps.

Voilà pour le gros dossier texte-photo-vidéo, l'éditotaku peut reprendre une activité normale en attendant son sixième anniversaire à la fin du mois. Mais avant cela, laissez-moi me taper un énorme égotrip, tout de suite après avoir cliqué sur le lien sous ce texte. Je me parle à moi-même, là, parce que vous vous en foutez de mon égo. C'est juste un truc que je laisse en attendant Epitanime 2009 pour les jours pluvieux et les nuits où je me réveille en sueur pour planquer les lames de rasoir de peur de les utiliser dans un accès de lucidité sur mon existence ratée. Bref, ne cliquez pas.

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