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Yukiism = Ayanamiism = Ruriism

25 avril 2008

Technigame

Vous savez quoi ? C'était tellement facile que je n'avais jamais osé le faire plus tôt. J'essayais de garder un soupçon de dignité, que dis-je, de classe à ce billet d'humeur. Quand on voit ce genre de pub le matin au petit-déj' entre la tartine de Nutella sur du pain suédois et la tasse de thé ramené à pied de Ceylan par un esclave acheté rien que pour ça, les pattes dans des pantoufles taillées dans de la peau humaine, on se dit qu'on est au-dessus de la satire de photos promotionnelles pour des consoles fabriquées par de méchants chinois qui éteignent des briquets et torturent Jack Bauer. Mais j'en oubliais que même si c'est pas classe, c'est rigolo. On s'occupe comme on peut en attendant la mise à jour de Team Fortress 2.



Déjà, on peut voir que cette photo est en infraction avec la formule pour faire des photos de bouts de plastique : les mannequins sont entrés en contact avec l'objet. Le gamin tient la manette (il a même une sangle autour du poignet), et il est assis sur l'érection du monsieur aux cheveux blancs. Ce qui me rassure quelque peu, tant j'étais persuadé que le vieux était mal incrusté par rapport au mur ; au début, j'ai même pensé que c'était un poltereist qui venait hanter l'appareil du photographe - comme dans Project Zero, mais sans les lolis. On va reparler d'eux plus tard ; pour l'instant, remarquons la plante et le fauteuil placés contre la porte de gauche, prouvant qu'ils se sont emmurés dans le salon avec la console de jeux vidéo. Maintenant qu'ils ne peuvent plus sortir, ils sont condamnés à jouer jusqu'à ce que la faim les tenaille. Alors, ils s'adonneront au cannibalisme, s'offrant à une danse mortelle qui décidera de qui survivra et qui sera dévoré. Par cette impitoyable sélection darwinienne, le dernier finira par deviner qu'il n'a qu'à déplacer le canapé pour sortir. Il retrouvera ainsi le monde extérieur, augmenté par la force de sa famille qui l'habite, et les étrangers d'en-dehors, ces salopards qui ne sont même pas venus l'aider et ont laissé 42 messages sur le répondeur, ils sauront. Ooooh oui, ils sauront tout. Bien sûr, à la fin du film, on découvrira que la planète aura été envahie par des vélociraptors, mais revenons à nos moutons. Perso, je pense que ce sera le mec à droite, celui qui ne regarde même pas l'écran. On dirait qu'il regarde le gamin, qu'il se demande quel goût ont ses délicates petites oreilles. Peut-être qu'en les assaisonnant avec la plante, ça ajoutera une saveur salée.



En fait, je réalise que sur six personnes, trois seulement regardent l'écran. Le gamin, la fille et la femme de droite. L'homme aux cheveux blancs et la blonde admirent la coupe tektonikienne du garçon, et l'homme de droite, ben, on devine à quoi il pense. Notez que je n'écris pas "le père", "la grand-mère" ou d'autres liens familiaux, parce que je n'arrive pas à deviner qui est lié à qui. L'homme de droite n'a pas sa main sur l'épaule de la femme, donc ils ne sont pas mariés (il paraît que quand un monsieur met sa main sur une madame, ils font des bébés). La blonde est assez proche de la fille, mais la différence d'âge est trop importante pour qu'elle en soit la mère, tant elle semble avoir atteint sa ménopause sous la IIIème République. Pour ce que j'en sais, ils pourraient tous être membres d'une secte sataniste célébrant le sacrifice de vierges de la semaine dernière avec un petit gueuleton devant des jeux vidéo. Peut-être que la gamine est la prochaine sur la liste et qu'elle ne le sait pas. D'ailleurs, c'est moi ou le pendentif de la gamine, est-ce que vous voyez ce que je*



Oh mon Dieu.




La manette n'a même pas de boutons. Pas besoin d'écrire "bouton", le singulier ne s'applique même pas ; les 3 Suisses sont peut-être en train de recycler (maman, ne clique pas sur ce lien) leurs stocks de vibromasseurs en joypads. Okay, il y a trop de touches sur nos pads, okay, Nintendo a simplifié les choses, mais là, (papa, ne clique pas sur ce lien) c'est trop. Tenez, la Master System avec le bouton Pause sur la console et pas sur la manette : je n'ai jamais pu savoir si c'était une connerie ou un coup de génie. Quand on est au milieu d'un match et qu'un mauvais perdant met la pause pour casser le rythme, c'est rageant, non ? Avec la Master System, impossible de pauser sans se lever de sa place ; on sait tout de suite que l'autre bouffon va foutre en l'air la partie et on peut l'étrangler avec le câble de la manette avant qu'il atteigne la console.

C'est pas la première fois qu'on voit une console Technigame. Parfois avec 25 jeux, parfois avec 7 jeux, et nous voici avec la version 4 jeux... Ah, saleté d'inflation.

Quand la boite dit "manette infrarouge", c'est pas pour déconner : on voit le capteur infrarouge à l'avant de la coque. Nintendo et son Bluetooth peuvent aller se faire cuire un oeuf ! Une sorte de pointeur sans boutons ? Peut-être qu'il y a vraiment un gyroscope dans la manette et qu'on doit la pencher tout en la gardant face à la console ; si c'est le cas, on ferait mieux de se faire greffer des ressorts de rappel aux poignets. Ouais, les mêmes qu'on portera tous d'ici la quarantaine si on ne se met pas au Dvorak-bépo. Sur la tranche de la boite, on voit les quatre jeux : Bowling, Tir au but , Tennis et Ping Pong. Pourquoi jouer à deux, hein ? Peut-être qu'ils s'entre-dévoreront non pas à cause de la faim, mais parce qu'ils n'arrivent pas à savoir qui va jouer après le garçon. La gamine au pendentif de totenkopf en sait quelque chose.

23 avril 2008

Civilization IV (suite)

Oui, j'aurais voulu vous écrire plus tôt. Sauf que ce ouikende, j'ai eu Goldy et Poshu qui ont squatté les lieux, suivant la technique éprouvée par le duo Shikaze/Poshu. Le coup de fil annonciateur de leur venue a été quelque chose comme :
- Hey raton, on vient ce week-end.
- Ah, pourquoi pas, je vais regarder sur mon agenda si j'ai-
- Non mais... C'est pas une question. On vient ce week-end.
- Oh. Je vais me débrouiller.
Bref, c'était comme l'invitation de Poshu chez lui, mais à l'envers et sans borne Atomiswave ou Naomi. On a passé une nuit sur Horreur à Arkham (Yig a gagné), acheté puis joué à de vieux jeux Mega Drive que je cherchais depuis des années (dont El Viento ou Tiny Toons' Buster's Hidden Treasure), comparé le Nutella français au pot italien offert par Poshu, admiré la figurine de Range Murata que m'a donné Goldy et que je ne manquerai pas de faire dédicacer à Epitanime 2008...
Donc, pas pu écrire avant d'avoir pu reprendre un peu de sommeil. Ce qui me gonfle, tant j'aurais souhaité vous rappeler les activités du week-end, comme Polymanga ou la mini-Epitanime gratuite de ce week-end.


(premier article sur Civ4)



Déjà, merci beaucoup à vous pour les commentaires sur le précédent texte au sujet de ce jeu, tant vous avez volé en aide à un n00b absolu en matière de Sid Meier. Lors de ma seconde partie, j'ai tenu le coup, jusqu'à ce qu'au XXème siècle, tout le monde me déclare la guerre. Alors, telle la gentille mémé de la pub du jeu, je leur ai tous profondément nucléarisé la gueule. Jusqu'à ce que :



Vous voyez ces nuages de couleur orange ? C'est la couleur des Copéhaméhas nucléaires. Même si j'étais premier au score et que j'avais la plus grosse influence à l'ONU, mes voisins ayant expérimenté l'atome de (trop) près en étaient moins fans. Alors il m'ont pété la gueule et j'ai perdu.



La partie suivante fut un peu de multijoueur entre Val, Garric et moi-même. Axel est resté dans la conversation audio pour nous aider avec le jeu. La partie, commencée un samedi soir à 23h, dura sans interruption jusqu'à six heures du matin, Axel passant prendre le pouls de temps à autres. De longs silences de plusieurs minutes, où le seul indice pour s'assurer que personne ne dormait était que chacun validait bien la fin de son tour de jeu.

La traduction française, autant pour le jeu que pour le manuel en papier, est exceptionnelle, mais dit qu'il faut appuyer sur "ENTRER" pour finir son tour. Euh non, c'est "ENTREE"... Ca se change à la main dans \Civilization 4\Assets\XML\Text\CIV4GameTextInfos.xml, et ça agit sur Warlords et Beyond The Sword.



Le problème, c'est que je ne sais pas si je joue bien. L'ordinateur fait des tas de trucs que je sais pas comment il gère. Mes ouvriers sont en pilotage automatique tant je ne penserais pas à remplacer les routes par des chemins de fer, surtout que je ne sais même pas quand est-ce qu'on a droit au chemin de fer. J'ai l'impression d'être un de ces jeunes joueurs qui découvrent Street Fighter II, qui enchaînent admirablement des coups simples, mais ne savent pas faire une boule de feu ou un dragon punch. Et quand vous leur en placez dans un combat amical, ils n'osent demander comment vous faites, de peur de passer pour des idiots ; vous faites de la magie, voilà tout.



Cette magie marche, ça, pour sûr. Quand je suis en guerre avec mes gentils soldats à cheval, je me demande pourquoi la recherche scientifique qui va me débloquer la poudre à canon traîne autant. Les pros de Civ me répondront sans doute avec des équations sur le taux de productivité et de science par ville ; ces calculs me sont invisibles, mais reflètent incroyablement bien la réalité. Je trouve logique qu'en concentrant mes efforts sur la guerre, le jeu ralentisse ma science. Je ne sais pas comment le jeu opère cette balance, mais il le fait, et pour moi, c'est effectivement magique.


Est-ce qu'ils sont en train de faire une orgie ?


Egalement sur vos conseils, j'ai acheté Beyond The Sword. L'add-on ajoute tout un système d'espionnage, et déjà que je pige pas grand-chose, pas question de rajouter ça, tant on a l'impression que l'ordi m'espionne mais que moi je sais pas comment le contrer. Alors, je reste sur le Civ4 de base. Pas "basique", hein, de base.



Alors, certes, je gagne, mais je ne suis même pas certain de bien le faire. Comme votre maman avec l'anglais, mémé avec la télé ou n'importe qui avec Linux en ligne de commande.



D'ailleurs, le jeu me fait bien comprendre que je m'y prends mal. Même si je poutre tout le monde (en difficulté 2), Civ4 me fout dans les bananes de l'Histoire. Allez savoir pourquoi. C'est peut-être ce qu'il y a d'addictif dans ce jeu : un univers infiniment trop vaste pour nos vies occupées d'adultes qui n'ont plus le temps de rien, mais trop complexe pour s'adresser à plus jeune que nous. Une neutralité de suisse dans un mécanisme aussi précis que les horloges du même pays appliqué à une simulation de temps qui passe. Gollum l'a pourtant appris à Bilbo : on ne peut pas battre le temps.

16 avril 2008

Dossier Canard PC : Est-il possible de jouer sous Linux ?



Oui, c'est possible.



Pendant ce temps :
- Libé parle de Pedobear et d'Anonymous.
- Je tourne sous la beta 5 de Firefox 3, et c'est tellement biengue que j'ai désinstallé la version 2. Oui, les extensions que vous utilisez probablement sont déjà compatibles. Si vous n'êtes pas sur Opera, faites le saut.
- Trackmania United Forever (si vous avez TMU) et Trackmania Nations Forever (si vous n'avez pas TMU) sont disponibles, et je dois être con, mais je n'arrive pas à afficher le classement Internet des ManiaZones. Peut-être qu'elles que c'est parce qu'elles sont en cours de migration, j'en sais rien. Du coup, je précise ici la Maniazone Editotaku : pour l'inscription, le mot de passe est - évidemment - "samantha". Si vous avez pris TMU sur Steam, la mise à jour est automatique ; si vous l'avez sur DVD, l'installation téléchargée est le jeu complet, donc vous pouvez désinstaller l'ancienne version. Pourquoi je précise un truc aussi évident ? Parce que TMUF/TMNF fait dégager StarForce.

14 avril 2008

Sous blister

- Joyeux Anniversaire, frangin !
- Oh, une édition limitée d'Alive 2007 des Daft Punk ! Merci, petite soeur !
- Ben ouais, tu avais râlé parce que je t'avais offert la version classique, donc voilà, c'est corrigé.
(la précédente phrase a été ajoutée dans la transcription de cette conversation entre ma soeur et moi pour souligner combien je suis un con)
- Merci beaucoup ! La version japonaise, en plus !
- Dis, tu as Interstella 5555, le dessin animé qu'ils avaient fait pour leur précédent album, non ?
- Oui, l'édition super limitée, avec le CD de remixes inédits en plus !
- Tu peux me le prêter, s'il te plait ? Je l'ai jamais vu...
- Ermmm... Non.
- Pourquoi ?
- Ben...



- Attends, tu l'as acheté à la sortie, non ?
- Oui, même que c'était par correspondance sur le site de Kaze et que je recommencerai jamais parce qu'ils m'avaient fait casquer pour plus de 10 € de frais de port.
- Et c'était il y a des années, n'est-ce pas ?
- Fin 2003, oui.
- Alors est-ce que je peux savoir pourquoi est-ce qu'il est encore sous blister ?
- -_-;
- Nan, vraiment, explique-moi.
- Maiiiis c'est pas la seule chose que j'ai qui soit encore sous emballage ! Regarde tous ces animes que j'ai pas encore matés ! Ou ces jeux vidéo pas encore essayés !
- Et pourquoi tu ne les essaies pas ?
- Parce qu'ils sont sous blister.
- ...
- Je t'explique.
- Y'a besoin, oui.
- J'ai des jeux déjà ouverts que j'ai pas encore faits à fond, d'accord ?
- Et ?
- Et quand je veux jouer à quelque chose, j'ai déjà l'embarras du choix. Donc, si j'ouvre tous ces trucs, ce sera pire. Alors, je les laisse fermés.
- Mais t'as pas envie de mater Interstella ?
- Si je veux le regarder, je peux le télécharger, vu que j'ai le produit d'origine. Légalement, c'est tout bon.
- Et les bonus ? La qualité d'image ?
- Je les ai sur le DVD.
- Qui est sous blister.

Fin du premier argument

- Oui, mais pense à papa et maman.
- Quoi ?
- Ils sont en vacances en ce moment.
- Hmm hmm.
- Et on doit s'occuper tous les deux de la maison familiale.
- Ouais.
- Bon. Imagine qu'ils meurent tous les deux dans un accident et qu'on se retrouve laissés à notre propre compte.
- ...
- Il faudra bien trouver un moyen de payer les factures, non ? Alors ton grand frère pourra tenir son rôle en revendant super cher des trucs encore neufs.

Parenthèse : il y a de vrais fans de collections "sealed", ce qui fait un peu peur. Comme cette mise aux enchères d'une intégrale de jeux Dreamcast nippons, tous sous blister, y compris les éditions limitées... Et l'offre de départ à 20 000 $ n'a pas trouvé acquéreur.

Du coup, je me demande sincèrement si ces collectionneurs qui gardent des trucs sous blister "parce que ça vaudra super cher dans quelques années" ont vraiment raison... Comment vendre si personne n'achète ?

Fin du second argument


- Tu sais, je suis pas très convaincue, là.
- Okay, autre chose. Un jour, j'aurai mon propre logis.
- Pas besoin, puisque nous allons vivre dans la maison familiale maintenant que papa et maman sont morts.
- Nan nan, ça c'était dans le scénario de tout à l'heure. Maintenant, on est dans une dimension parallèle, celle où je suis riche, sans crise du logement et avec une femme brune et intelligente.
- Très parallèle, ta dimension.
- Nan, ça c'est si la femme brune et intelligente a de gros seins.
- Continue.
- Donc, je déménage et je mets ma collection dans la voiture. Puis je conduis, le chemin me mène sur une falaise au bord de la mer. Mais j'ai un accident et le véhicule fait une sortie de route !
- J'imagine le pire.
- Et comment. Tu te souviens de Dangereusement Vôtre, le James Bond de 1985 ?
- Hein ?
- Quand Bond tombe à l'eau avec sa voiture, il respire en utilisant la chambre à air des pneus. Moi, je pourrai ouvrir les jeux et DVD sous blister pour avoir une poche d'air et hop ! Sauvé grâce aux jeux neufs !

Fin du troisième argument

Sociologie de comptoir : en Occident, nous avons adopté une économie capitaliste, qui fonctionne avec une société de consommation. Une société où le bonheur de ses habitants s'obtient par la possession physique d'objets, qui procurent satisfaction, divertissement, popularité, éducation, que sais-je encore : voiture, meuble, disque, livre... Le haut de la pyramide de Maslow s'obtient par la consommation de produits, en opposition avec d'autres sociétés qui emplissent ce besoin par la croyance, la méditation, ou d'autres méthodes qui ne demandent pas d'argent. Car, pour que l'économie occidentale fonctionne, il faut encore que les gens l'alimentent en faisant tourner du fric, ce qui se fait avec une société de consommation.

Mais voilà : au final, le bonheur obtenu se trouve sur le disque, dans la conduite de la voiture, la lecture du livre. Acheter ces objets pour les laisser sous leur emballage ? Aberration ! En fait, je vais vous dire : je garde ces jeux sous blister parce que je suis incroyablement con. Tous les messages véhiculés par la japanime, le Carpe Diem et tout le tintouin, j'ai jamais pu adhérer. Ma vie file devant mes yeux, et ce comportement ridicule de m'auto-refuser de mater un film que j'ai envie de mater sous prétexte que j'en ai 40 autres sur le grill doit être généré par mon esprit malade qui s'auto-punit pour sa médiocrité crasse ; j'en ai conscience et je n'arrive pas à me guérir. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois me pendre à une poignée de porte.

11 avril 2008

Impressions à chaud sur Mario Kart Wii

- C'est bien.
- Megaton : le frein a disparu. C'est le même bouton pour freiner ou déraper, selon que vous soyez en ligne droite ou en train de tourner. Du coup, jouabilité de base à trois boutons : accélérer, freiner/déraper, utiliser objets. On ajoute deux fonctions au capteur de mouvement : secouer la manette en décollant d'un saut cause un boost (à la Excite Truck ; atterrir sur les quatre roues en penchant bien la manette cause aussi un mini-boost) et la pousser vers le haut (ou le bas) en moto fait (ou stoppe) la roue arrière. Cette dernière est limitée dans le temps et a les mêmes propriétés que dans n'importe quel jeu de moto : vitesse accrue mais déséquilibre au moindre impact.
- Après tout, on peut jouer avec Wiimote + Nunchuk, Manette Classique ou pad GameCube. Problème pour les deux derniers périphériques, les fonctionnalités gyroscopiques sont adjointes à la croix directionnelle, ce qui implique que vous devez lâcher le stick (!) pour appuyer sur la croix afin de faire une roue arrière ou le boost en début de saut. C'est un peu aberrant compte tenu du nombre de boutons inutilisés ; Nintendo encourage à utiliser la Wiimote, quoi.
- Casual gaming : avant chaque partie, on vous propose de jouer avec un dérapage manuel (classique) ou automatique (ça dérape tout seul quand vous braquez à fond).
- D'ailleurs, le boost post-dérapage ne se fait plus en gigotant le stick (étincelles rouges et bleues), mais en prolongeant son dérapage, comme sur N64. Avantage : plus de snaking.
- Wii Wheel : aussi gadget, sinon plus, que le Wii Zapper. Ce dernier a déjà droit à un badge dédié "compatible Wii Zapper" sur certains jeux, alors qu'il s'agit d'un bout de plastoc pour coller télécommande et Nunchuk, bref qui ne fait pas une grande différence pour le jeu lui-même. La Wheel, c'est pareil : jouer avec un ou sans ne vous changera pas la vie si vous avez passé plus de 15 minutes sur (le très cool) Excite Truck. Laissez la Wheel à votre papa ou votre petite soeur, vous n'en aurez pas besoin.
- Vous vous souvenez de la Rainbow Road sur GameCube, qui était un bordel sans nom ? Là, c'est pire.
- Graphiquement, c'est absolument inintéressant, rien d'infaisable sur Cube. Smash Bros Brawl a eu la politesse de mettre à jour les textures, mais Mario Kart Wii ne change strictement rien. Autant certains niveaux ont une patte graphique agréable (j'aime beaucoup le circuit en automne), autant dans l'ensemble, ça fera hurler de rire les fans de PS360 (les Mines Wario sont un viol des yeux).
- Setlist : 16 nouveaux circuits et 16 rééditions des épisodes SNES/N64/GBA/Cube/DS.
- CWF Nintendo : mon code ami est 2062 - 9283 - 6725 , postez le vôtre dans les commentaires (n'oubliez pas qu'il faut que les deux joueurs enregistrent le code de l'autre pour que ça marche). Cependant, vous pouvez envoyer une invitation (à la Xbox Live) à ceux dont vous avez enregistré la console.
- Au début, j'ai cru que l'ajout du dérapage automatique en option était un signe de "casualisation" de MK, mais il n'en est rien. J'ai été étonné de ne pas finir les coupes en 50cc du premier coup, étape que l'on fait habituellement dans son sommeil ; est-ce parce que je ne suis pas encore habitué à la jouabilité ? Il faut que je tente de jouer avec le Nunchuk, probablement plus précis pour les vieux réacs.
- Pas encore assez joué avec les motos pour me faire un avis, mais ça me fait vraiment penser à Moto Racer. Et ça, c'est bien.
- Poids lourds : Garric, fan des persos lourds, avait boudé MKDS qui laissait la part belle aux poids plume : plus rapides, l'avantage des poids lourds de pouvoir les bousculer était inutile puisqu'ils étaient toujours loin devant. Sur DS, le personnage n'était qu'une vulgaire skin, puisque tout le monde pouvait utiliser tous les karts sans que ça change quoi que ce soit. MKWii revient à la recette GameCube : il y a des karts dédiés à chaque gabarit (léger / moyen / lourd), où les paramètres principaux sont accélération et maniabilité. J'attends de déverrouiller le reste pour voir si'l y a encore un kart d'or utilisable par tout le monde et comment c'est géré pour les parties online.
- Pour l'instant, c'est vraiment un produit propre, à l'exception des graphismes honteux sur une télé en l'an 2008. On voit que Nintendo a tiré des enseignements de la jouabilité DS, éprouvée par une compétition online assez hardcore, pour simplifier l'ensemble et virer ce qui dérangeait, qu'il s'agisse du snaking de la DS ou des deux persos par kart du Cube. Ce n'est pas casualisé pour autant, c'est juste plus simple à apprendre - et par "simplifié", j'entends aussi que l'écart entre la brute qui y passe sa vie et la chèvre qui y joue une heure par mois sera moins large. Tant mieux.

08 avril 2008

Qu'est-ce qui m'a occupé toute la semaine ?

Question légitime pour ceux d'entre vous qui reviennent régulièrement pour voir si j'ai écrit quelque chose. En tout cas, si vous pensez que j'ai passé la semaine à faire un décor et un spot pour filmer (en HD) des Lego assemblés en moissonneuse-batteuse, vous avez tout juste.



Vraiment, hein. Vous voyez ? Je ne vous propose pas d'excuse pour justifier mon absence, comme le ferait un gamin devant son instit. Non, à la place, vous voyez ce qui se passe quand je ne m'occupe pas de l'édito. Que fait raton quand il n'écrit pas ? Il filme des Lego avec un soin excessif.



PENDANT CE TEMPS : Sur la Wii, Nintendo a mis à jour la chaine Mii pour ajouter le support du contrôle parental. Pourquoi donc ? Je veux dire, en quoi une base de données de Miis peut possiblement être--



Oh.



Ca compte comme un point Godwin, ça ?

02 avril 2008

Date de péremption

Donc oui et non. Au Japon, Nintendo tient un programme de fidélité avec des points à récolter dans les jeux vendus. Lesdits points ont une durée de vie définie, histoire que vous ne traîniez pas trop à choper un produit dans la vitrine. En Europe, on a pareil avec le Catalogue d'Etoiles (250 étoiles par jeu), qui a deux utilités :
- échanger les étoiles contre des points de boutique Wii pour (r)acheter de vieux jeux émulés ;
- s'interroger sur l'humanité de ceux qui ont 30 000 étoiles (plus d'une centaine de jeux neufs et beaucoup d'argent) à échanger pour une DS Lite Zelda trouvable à 200 dollars, soit au change actuel, 10 euros - ou 150 avec les frais de port.

En Europe, d'aucuns me maintiennent que les étoiles périment également : après l'enregistrement, elles disparaissent après 12 mois, ça on le sait déjà. Mais avant aussi ; si vous chopez un vieux jeu GBA avec une carte d'étoiles intacte, ben vous l'avez dans l'os, et ça fait mal.



Du coup, j'ai fait ce que vous allez probablement faire maintenant que vous êtes prévenus : vérifier que vous avez bien enregistré toutes vos étoiles et tout convertir en points Wii - qui eux, ne périment pas et servent à quelque chose, par exemple, jouer à Sin & Punishment. Dans mon cas, c'est un peu plus grave, parce que je n'ai volontairement pas gratté les points pour des raisons trop otakistes pour être expliquées maintenant. Bref, une tétrachiée de cartes à gratter, certaines remontant à longtemps, donc mortes...

... ou non. Je sais pas pourquoi, mais elles ont toutes été validées, même celles qui datent de Mathusalem. Soit j'ai le cul bordé de nouilles, soit j'ai passé la journée à foutre le boxon dans mes jeux... Les deux, mon capitaine. M'en fous, maintenant j'ai Sin & Punishment.

31 mars 2008

Spécial Pâques, suite et fin

(article précédent)

Okay, j'ai involontairement créé un buzz autour du contenu du second oeuf en chocolat Nintendo. Arrêtez de m'envoyer des emails - même un groupe de rock français avec un batteur qui s'appelle "Monsieur Patate" m'a écrit ! - voilà son contenu à coté de son copain avec un UMD pour l'échelle :



J'ai déjà écrit sur GITS sur psp l'an dernier.

30 mars 2008

Bioshock, suite et fin

(dixit fuzz.fr : un tribunal français a tranché : poster un lien vers un contenu contestable est illégal. Cet article ne contiendra donc aucun lien)

(cet article fait suite à celui du 19 mars 2008)



Lors de l'article précédent, je racontais quelque mésaventure sous-marine alors que je tentais ma première partie en Difficile, sans boussole et sans Vitachambers (résurrection immédiate et sans pénalité). Et sincèrement, vous en avez dit bien plus dans de fort intéressants commentaires. Les compromis de gameplay qui ont amené un scénario aussi osé à se vendre à plusieurs millions d'exemplaires, les bugs qui n'en sont pas (les niveaux qui se repeuplent d'ennemis comme à l'époque de la SNES), et vos impressions sur le jeu tout en m'incitant à ne pas lâcher l'affaire.

Non, je n'ai pas sauvé toutes les Little Sisters.

Vous avez joué à System Shock 2 ? Bah : même parmi les lecteurs de l'éditotaku, on doit en compter moins d'une dizaine. Vieux jeu PC considéré comme l'un des meilleurs de la plate-forme, réalisé par une bande de jeunes développeurs chaperonnés par feu-Looking Glass (Warren Spector !). Ce sont les mêmes qui ont développé Bioshock, élaboré comme un System Shock 3 sous-marin et sans le nom, la licence étant restée chez Electronic Arts. Sauf que voilà, Bioshock est en tous points de vue System Shock 2, mais sous l'eau. Même scénario, même gameplay, tout pareil, je vous dis. Est-ce un mal ? Si peu de gens ont connu le grand frère, voici qu'ils le découvrent façon next-gen dans Bioshock ! Et en bonus, on peut ainsi repérer les journaleux de pacotille qui ont crié à l'histoire super originale.

Mettons-nous bien d'accord : la vraie originalité de Bioshock, c'est son ambiance. Oui, le style art-déco fifties, on a déjà vu ça dans Grim Fandango, mais c'était au milieu d'un melting pot aztéco-film noir. Dans cette forteresse sous-marine, le temps s'est arrêté au milieu des arts et idées de l'époque, dont le concept d'objectivisme. Je résume cette philosophie : l'Homme doit se débrouiller seul et par lui-même, sans utiliser ou se laisser exploiter par autrui pour arriver à ses fins. Cela implique donc le refus absolu de religion et autres concepts abstraits, tout en acceptant le principe que tout le monde n'est pas égal. La méritocratie à son paroxysme, quoi. Philosphie défendue durant la seconde moitié du XXème siècle par une femme d'origine russe, Ayn Rand, qui a - entre autres ouvrages - écrit La Révolte d'Atlas, roman qui explique l'objectivisme (et qui va avoir une adaptation en film avec Keanu Reeves à la fin de l'année). Synopsis : une société infectée par une humanité stupide et paresseuse, exploitant par les lois ou les croyances le dur labeur des quelques génies qui font une différence, par leur science ou leur travail. Génies qui finissent par disparaître, emmenés par un homme énigmatique qui fabrique une ville coupée du monde pour qu'ils puissent vivre en paix. Bien sûr, leur absence finit par provoquer la déchéance du reste du monde... Grosso modo, c'est la base scénaristique de Bioshock (un personnage s'appelle Andrew Ryan, un autre Atlas, etc) sauf que le jeu se déroule après que cette ville isolée tombe elle-même en ruines, détruite par une science dénuée d'éthique et d'humanité.
Oui, moi aussi j'ai du mal à croire qu'on parle d'un jeu vidéo. Jeu vidéo qui véhicule donc des idées franchement radicales, dans des lieux qui le sont tout autant. Quand on voit un ghetto aux murs recouverts de photos jaunies de personnes disparues, quand on entend des rescapés d'Auschwitz expérimentant à leur tour des mutations génétiques sur des enfants, quand on croise des cadavres pourris de femmes violées et des gens qui utilisent le mot "fuck" (le DVD est multilangage, yay) sans ce que soit gratuit, il y a comme un décalage avec, disons, toute l'industrie actuelle du jeu vidéo. C'est cette ambiance exceptionnelle qui fait Bioshock et qui méritait bien ce gros paragraphe.

Et pourtant, je ne suis pas satisfait de ce jeu. Et croyez-moi, j'ai envie de me flageller avec des câbles RCA pour ça. J'en suis ressorti égoïstement, boudant la conclusion (comment peut-on faire un univers aussi original et un boss final aussi cliché ? Et cette fin qui n'a même pas la politesse de faire défiler le générique ?), n'oubliant pas que ce qui fait un jeu, c'est son gameplay. Et là, c'est le désert. Je pense à Fabien Vautrin (allez lire le blog de l'éditeur Kurokawa) qui m'expliquait par le menu en quoi Dragon Quest VIII était strictement identique à tous les autres épisodes, la 3D en sus. Bioshock, c'est du shoot ultra-standard, des armes vues mille fois, des ennemis qui réapparaissent d'on ne sait où. La plupart des pouvoirs surnaturels sont inutiles, si ce n'est à légitimer le combat au corps-à-corps, qui en devient si puissant que fusil à pompe ou mitrailleuse semblent ridicules ! Okay, on peut pirater les caméras de surveillance pour aider un petit peu, mais ça n'a rien de bien neuf et ça lassera ceux qui ont trop joué à Pipe Mania sur leur Amiga.

Sans parler des tas de petits trucs qui cassent l'immersion. Ou plutôt si, parlons-en, parce que c'est à cause de ça que le charme s'est évaporé. Pourquoi, quand le héros porte une armure, ses mains sont toujours nues ? Pourquoi, quand on lui dit qu'il ne fera pas long feu après avoir changé un peu trop de trucs à son anatomie, une des fins montre qu'il fera de vieux os ? Pourquoi est-il quasi-impossible d'amener les ennemis à se fritter entre eux en rusant, sans utiliser la méthode officielle du pouvoir-magique-qui-enrage-les-méchants ? Ce ne sont que pécadilles. Dans mon article précédent, découvrant le jeu directement en difficulté max, j'étais dans le trip. Puis j'ai réalisé que le mécanisme de résurrection instantanée est partie intégrante du gameplay, et que même si le patch a ajouté une option pour le désactiver, Bioshock est injouable sans ce dernier. Mais une fois réactivé, la cité de Rapture est devenue un parc d'attractions. Plus de danger, plus de réflexion avant de prendre des risques, juste du shoot et des cadavres. Andrew Ryan, le maître des lieux qui me menacait par talkie-walkie, autrefois si terrifiant, me semblait comique maintenant que je pouvais ressuciter en un clin d'oeil. J'ai avancé sans trop me poser de questions, cherchant juste la dernière page de cette histoire à l'ambiance si envoûtante. Les combats (l'ensemble du gameplay fort insipide, en fait) étaient inconsciemment gérés par la zone "gamer" de mon cerveau, en joueur somnambule. Tuer, recharger, et de temps à autres, une petite partie de Pipe Mania : on fait ça les yeux fermés quand on joue depuis l'Atari 800XL. Une stase stupide, que l'on réserve aux jeux fades - et en tant que jeu, Bioshock est assez fade. Le cerveau cité plus haut ne s'éveillait que pour les avancées du scénario. Un peu comme quand j'ai traversé Metal Gear Solid 3 en Very Easy juste pour l'histoire, comme un magnétoscope qui vous demande d'appuyer sur des boutons pour s'assurer que vous ne vous êtes pas endormi.

Au final, je retiens surtout un chapitre complètement inutile du jeu, créé comme pour être facilement effaçable au cas où il aurait déplu à quelque responsable marketing : Sander Cohen. A un moment, votre progression est arrêtée net par un artiste un peu fou, qui ferme une porte vers la suite de l'aventure et vous promet la clé en échange de votre aide pour terminer son chef d'oeuvre. Sans autre raison, on explore les quartiers de divertissement de Rapture, pour remplir une de ces stupides listes de courses dont les mauvais jeux sont friands. Sauf que là encore, c'est l'ambiance qui fait tout, et la chasse à l'homme orchestrée par ledit Sander Cohen vire à l'étonnante farce graphique. Tout Bioshock, y compris son principal twist scénaristique, repose sur la moquerie du joueur, ce rappel permanent qu'il n'est qu'un singe devant un écran qui obéit connement parce que c'est ce qu'on attend de lui. D'autres jeux se jouent ainsi du joueur (assonance), l'enlevant de son piédestal divin "il ne se passe quelque chose à l'écran que si JE presse ces boutons" pour le mettre dans un labyrinthe pour souris de laboratoire "c'est moi, le jeu, qui te dis d'appuyer sur ces boutons et c'est moi qui t'offre quelque chose en retour, pauvre pomme" ; par exemple, Metal Gear Solid 2, Killer7 ou In Memoriam. Et le pire, c'est que ce genre de reality check violent est si rare qu'on en redemande volontiers.

Sander Cohen est carrément le meilleur personnage secondaire de ce jeu : bien plus tard, en visitant ses appartements, on tombe même sur un couple de junkies qui oublient leur manque de came pour danser un tango dans son salon. On n'ose même pas les déranger tant la scène est onirique.

En bref, Bioshock, c'est un jeu quelconque parfaitement enrobé dans une ambiance et un scénario fantastiques, surtout si vous n'avez pas connu System Shock 2. Aucune originalité de gameplay (même le très classique Call of Duty 4 est bien plus fendard à jouer), mais le ton et l'intelligence de l'univers sont si osés pour un jeu vidéo qu'ils doivent être vécus, ne serait-ce que pour prouver qu'une meilleure liberté artistique ne peut faire que du bien à cette industrie. Bref, même conseil que pour Metal Gear Solid 3 : laissez un pote faire la partie pour vous, posez-vous sur le canapé à coté et garantissez le bon déroulement de l'excellent spectacle en vous occupant d'aller chercher bouffe et boissons dans le frigo. Bioshock vient de passer à 20€ sur PC et 30€ sur Xbox 360.



Ce soir, dès 21 heures (ou dès 20 heures si vous n'avez pas encore mis à jour l'horloge du four, de la Nintendo DS, de votre montre, de votre Saturn, de votre réveil-matin, de votre Neo Geo Pocket, etc), session IRC comme chaque dimanche sur #editotaku@irc.worldnet.net ! On discutera peluches et figurines diverses.

25 mars 2008

Spécial Pâques

(Pendant le ouikende de Pâques, les serveurs de Free se sont mis en grève, mettant l'éditotaku sur la touche. Ah, si seulement ç'avait été définitif ! Peut-être que, débarassé de ce site web, j'aurais pu trouver une vraie vie, me mettre à la couture et apprendre le pakistanais. Mais non, ce billet d'humeur continuera à me consumer tel un cancer, jusqu'à ce que j'expie tous mes péchés. Voici l'article qui aurait dû paraître dimanche, les références à la session IRC hebdomadaire en moins)

Yay ! Voici un super gadget bien japonais trouvé dans une boutique d'otaques !



Vous reconnaissez ces petites boites : il s'agit évidemment de jouets à collectionner, scellés qu'ils sont dans leurs paquets pour que vous en achetiez plein avant de les échanger avec vos potes. Le genre de gadget typique aux nippons, qu'on ne trouve nulle part ailleurs... mais là, c'est avec un twist ! Tan-tan-tan, musique mystérieuse !



A l'intérieur du carton, on trouve un objet luisant et à la forme oblongue, sauf que j'ai oublié ce qu' "oblong" veut dire, tellement je suis excité. Est-ce que je l'écris correctement, au moins ?



SUSPENSE ! Emotion ! En secouant ce machin, je réalise qu'il sonne creux et qu'un truc bouge dedans. Il s'agit d'un chocolat emballé dans de l'aluminium, avec une sorte de grosse gélule jaune à l'intérieur !



Après avoir mangé le chocolat, j'ai essayé d'ingérer la gélule, pour voir si c'était un de ces machins que les filles mangent pour pas avoir des bébés buveurs de sang. Sauf qu'elle aussi, n'est pas vide ! Le mystère s'épaissit ! A présent, on a donc : une boite en carton, qui contient un emballage en alu, qui contient du chocolat, qui contient une pilule, qui contient encore autre chose. Comme ces matrioshkas qu'on voit sur l'étagère à livres du psy, mais en japonais.



Et en assemblant les morceaux trouvés, on obtient un Goomba. Woaw. J'hésite à ouvrir l'autre oeuf pour voir ce qu'il y a à l'intérieur, tant cette aventure a fait trembler mon petit coeur avec la même intensité que la dernière fois que j'ai monté l'escalier. Allez, joyeuses Pâques à vous !



Contenu du deuxième oeuf

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