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raton-laveur.net, le site préféré des narutards

01 juillet 2007

Les joies de l'informatique

Par Keul

Bon, dans cet article, je voulais parler à la base de la WII et de la DS, mais je préfère laisser tomber (après tout, je suis un vilain pirate et ma culture a déjà transformé deux fois le raton en bête sauvage déchainée).
Je dirais juste que même si Nintendo "cible la population des non-joueurs", je trouve que certains jeux sont un pur arrachage de cheveux tant ils sont difficiles et sans niveau de difficultée reglable (lost in blue, trauma center, ouendan...) et que je regrette l'absence de démo pour les jeux, que l'on a pas sur PC.

Pour les geeks:

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30 juin 2007

Plaidoyer pour un psychopathe

Par Rataime

NB : Je n'ai pas vu la fin de Death Note avant d'écrire ce texte, donc à priori pas (trop) de spoilers. Ah, et les liens n'ont pas vraiment de rapport avec l'article, mais vous avez l'habitude.

"C'est l'histoire d'un héros. C'est un gentil. Il se bat contre un méchant. Il lui arrive plein de trucs, et puis il bat le méchant. Fin." : Cette ébauche de scénario caractérise une vaste majorité des anime, films et autres séries que nous faisons défiler jour après jour. C'est du reste compréhensible : si on prend le temps de créer un personnage central, de développer sa personnalité, ce n'est pas pour le faire mourir en cours de route, si ?

Et pourtant. Lorsque le personnage principal est un anti-héros avec des valeurs aux antipodes de celles des héros traditionnels, son destin est aussi inéluctable que la mort, les taxes et les méchas dans un anime. Il n'a plus qu'à se résigner à voir sa némésis prendre le pas sur lui, éviter ses pièges diaboliques et ses attaques sournoises et en finir avec lui dans une scène d'affrontement sous stéroïdes. Et ceci au nom de la "morale".

Cette morale omniprésente est pourtant ce qui éloigne beaucoup d'entre nous des blockbusters et de l'animation occidentale et nous pousse vers l'anime et le manga. Dans l'Envoyé Spécial de cette semaine et son reportage sur les mangas, une phrase m'a frappé : "Dans les mangas, les protagonistes peuvent mourir au détour de chaque page [...]". Ainsi, on s'interroge sur le public visé par Tezuka avec Blackjack, ou par Otomo avec Akira. On s'émerveille de la capacité des japonais à déranger avec des anime comme Gunslinger Girl (bien plus poussé que l'occidental Léon, à mon avis), Death Note, Bokurano ou Evangelion. Après ceux-ci, les Disney paraissent insipide, avec une absolution pour le Roi Lion (dont l'histoire est pompée sur une histoire japonaise : la boucle est bouclée). Mais il reste encore un point d'ombre : les fins.

En effet, comme si le remords était inversement proportionnel au fonds restant dans les caisses du studio, les méchants finissent par être punis, même quand ils sont les héros. Le Comte de Monte-Cristo est par exemple perdant dans la transposition en anime, et cette fin alternative n'est là que pour satisfaire à un quota moral. Je n'arrive même pas à me souvenir d'une exception dans un anime qui viendrait confirmer cette règle. Mais ce n'est guère mieux du côté des films américains : quand l'auteur ose faire gagner le héros malfaisant, il a du mal à trouver un budget. Le film Lord of War, film magnifique s'il en est, a vu les studios "majors" refuser sa production si sa fin n'était pas changée.

Toujours est-il que l'épisode 37 de Death Note ne m'inspire aucune confiance. S'il vous plaît, faites gagner le psychopathe. Faites triompher l'ignoble et mourir le vertueux. Montrez l'exemple (le mauvais !). Je sais bien qu'il y aura un 2ème round avec la fin de Code Geass, mais je ne me fais que peu d'illusions.

5 ans déjà ! Ca ne me rajeunit pas... Bien sûr, on souhaite 5 années supplémentaires d'editos acerbes mais justes offerts à une communauté grandissante mais toujours aussi élitiste. Que peut-on espérer de plus, un poste à Nolife pour Raton ?

EDIT : This is RAAAAATON !
Un grand merci, en tout cas.

Supreme Commander

Par Smog ShadowSeth.

Eh oui, encore un RTS. Parce que bon, à part nous montrer que le mecha du NOD est plus classe que celui du GDI (les Scrins vaincrons! Muhahaha XD), et conspuer l'exellent Act of War pour une histoire de voix (et n'en déplaise au Raton, on subit aussi des attaques au sud-est lors de cette mission), comme d'habitude chez notre Tanuki nationnal, c'est le néant de ce coté là. Quoique je suis mauvaise langue, il a récemment parlé de World in Conflict. Remarquez, il n'y a guère que les jeux Hentai qui sont vraiment à l'honneur ici, le reste étant souvent cité à travers des bêta-test que le raton faisait sans doute pour tromper son ennui. D'ailleurs en parlant d'ennui Raton, il tourne depuis combien de temps sans s'éteindre ton PC? Par ce que bon, c'est sympa de voir tous les jours ton pseudo activé dans GmailChat depuis trois bonnes semaines, mais quand je te vois systématiquement sur cette même période de 8h30 à 23h/00h, je me pose des questions...

Mais bon, revenons à nos moutons, ou plutôt devrai-je dire à nos Mantis (ou Pewee pour les vieux cons de l'époque TA XD).
Supreme Commander donc. Chris Taylor, le papa de la bête, (aussi connu pour être celui de Total Anihilation, ancêtre légitime de sup com), a remis ça avec son idée de RTS différent. La pluspart d'entre eux s'appuient sur une logique pierre/papier/ciseaux pour détenrminer les forces et les faiblesses de vos unités (les avions trucient les tanks qui trucident l'infanterie qui trucide les avions) et pour ne pas amener dans le jeu une unité ultime dont la simple possession signifierai la victoire. Pas sur SupCom/TA: l'ami Chris a voulu avant tout privilègier le réalisme des combat en y intégrant les lois de la physique. Bien que pour une autre partie du "réalisme", on repassera volontier: je parle là du scénario, qui tout aussi bien chez TA que chez son petit frère, n'est pas vraiment la partie la plus soignée...

Jugez plutôt: En tout plein d'années après JC, l'empire galactique terrestre s'effondre suite à différents points de tension, provoqués principalement par des cyborgs légèrement rebèles qui en ont ras la casquette de se faire exploiter, et d'une bande de fanatiques d'une race alien légèrement vénère qu'on ait exterminés leurs potes E.T. Ce qu'il reste de l'empire va tenter de réunifier tout ce beau monde à grand coup de pompe au cul, et se re-nomme UEF (United Earth Federation pour les deux du fond qui seraient curieux, devenu FTU en français (bêêêê... ><)). Les rebelz vont pour leur part se nommer Cybrans et pèter la gueule à ceux qui sont légèrement opposés à leur existance ou bien qui veulent les asservir. Et les illuminés vont se nommer les Aeon Illuminate. Je vous laisse faire de l'irone sur leur nom pour ces derniers si ça vous chante.

Concrètement, ça nous donne quoi? Trois designs différents, mais des camps complètement formatés. Il n"y a pas de différences majeures d'un camp à un autre, à part pour les Crybran qui la jouerons plus dissimulation que bouclier, mais à part ça, c'est bonnet blanc et blanc bonnet, à première vue. Car il y a bien des nuances, mais qui ne sont visibles qu'après quelques parties et qu'on arrivera à exploiter quelques autres parties plus loin seulement. Telle unité n'a pas une grande puissance de feu, mais sa cadence de tir et le fait ses armes soient laser donc d'une précisions extrème tiennent suffisament le coup face au gros calibre lent et à tir parabolique d'en face, qui peut malgré tout l'allumer à une distance plus longue. Tel bateau aura des pattes déployables pour user de ses cannons gros calibres sur terre, un autre sera doté d'un lance millsile tactique. Une tourelle de défense évoluée aura une attaque inférieure à celles des tourelles de bas niveau, mais elle rate jamais sa cilbe et possède une cadence de tire efforyable, tandis qu'une autre est lente à l'extrème, mais fait énromément de dégats par tir. Bref, il n'y a que des petites nuances dans ce genre qu'il nous faut vite connaîtres faute de les voir utilisées contre nous.

Mettons ça de coté pour le moment et abrodons plutôt ce qui fait une grande part de l'intérêt du jeu: les nouveaux outils de gestion mis à disposition du joueur pour gèrer son armée. Premère innovation et non des moindres: la possibilité d'enchaîner les ordres. Concrètement, au lieu de donner un ordre à une unité puis d'attendre sagement qu'elle ait fini de l'exécuter avant de lui en donner un autre, vous pouvez créer un enchaiment d'ordre à l'aide de la touche majuscule. Que ce soit pour aller d'un point A à un point B, pour construire des bâtiment, en réparer, récolter des ressources, faire des patrouilles, et j'en passe, vous pouvez absolument TOUT enchaîner. L'utilité de ce genre d'outil est de programmer ses éclaireurs puis de les laisser se débrouiller pendant qu'on se consacre à autre chose, ou encore donner une suite de bâtiments à construire à ses ingénieurs ou les programmer pour prendre le maximum de ressources sur la carte. Le but de cette manoeuvre étant de nous faire gagner du temps pour autre chose. Quiconque ne maitrise pas un minimum cet outil se voit voué à l'échec. La touche majuscule permet de se libèrer partiellement de la micro-gestion des unités, et nous laisse le champ libre pour un apperçu plus global.

En parlant d'apperçu, il y a un autre outil qui poutre sa maman dans la catégorie "je simplifie la vie au joueur". Cet outil, c'est le zoom stratégique. On possède déjà l'option intéressante de pouvoir scinder l'écran en deux dans le jeux sur deux points différents du champs de bataille, mais qu'est-ce que cela serai sans la possibilité de pouvoir passer en quelques coups de molettes d'une vue satellite globale de la carte aux détails des petites caillasses que l'on peut voir sur le sol, pour peu qu'on s'en rapproche suffisament... Non content d'être une véritable prouesse technique, le jeu étant entièrement en 3D, cela offre au joueur une vue d'ensemble beaucoup plus avantageuse que la traditionnelle minimap; même au zoom maximal, vous pouvez toujours distinguer vos unités les unes des autres et leurs donner des ordres. Bon; pour ce qui est de les différencier, il faudra un peu d'entraînement par contre, les modèles étant trop petits pour pouvoir être visibles à cette échelle, ils sont remplacés dès que la vue devient trop haute par de petit symboles arborants vos couleurs; le jeu étant de savoir à quoi correspond tel symbole. Mais après quelques parties, on s'y retrouve. Certaines mauvaises langues, probablement bazées d'être bolquées à dix mètres du sol dans leurs RTS tout neuf flanqué EA, ont accusé SupCom d'être "un jeu de points" (Game of dots) à cause de cette caractéristique. C'est juste qu'ils n'ont pas compris que SupCom ne se veux pas tappe à l'oeil, mais axé stratégie. Et se donne les moyens de son ambition. Le zoom est tellement pratique que les joueurs finissent par être victime du syndrome de la molette; dans n'importe quel autre RTS, ils jouent systématiquement de la molette afin d'obtenir une vue d'ensemble du champs de bataille, pour se rappeller après quelques tentatives infructueuses qu'ils ne jouent pas à SupCom là. Ca m'est arrivé plus d'une fois lorsque je jouais à C&C3, je peux vous dire que ça perturbe...
Un dernier petit détail là dessus? Les puristes de la minimap pouront conserver celle-ci dans sup com, puisqu'elle peut être affichée en option. Mais juste par curiosité, amusez vous à donner quelques coups de molette dessus pour voir... Oui oui, la minimap est UNE VUE A PART ENTIERE qu'ils n'ont fait que caser dans une fenêtre réduite.
Dans le genre pratique, on évoquera les transports aériens automatisés (dont le parcours peut être aussi porgrammé à grand coup de shift), et l'affichage d'une estimation du temps que mettra une unité à faire une tâche programmée lorsque l'on matient cette même touche shift enfoncée, ainsi qu'une tonne d'autres outils stratégiques comme l'afichage des portées radar, des défenses, de la carte topographique pour voir le niveau délévation du terrain... et j'en passe, mais ces outils là sont relativement classiques comparés aux deux précédents.

Et à part ça ma bonne Dame? Eh bien, rien de vraiment très nouveau. On commence sa partie avec une seule unité, votre Commander, qui est polyvalent. Il s'agit à la fois d'une unité de combat et d'une unité d'ingéniérie, qui peut construire des bâtiments. Votre commander est upgradable, et les upgrades varient d'une faction à une autre; vous pouvez soit le spécialiser en combat, soit le renforcer coté constructions. Les ressources se gèrent comme dans TA, c'est à dire que pour lancer la construction de quelque chose, il ne faut pas attendre d'avoir le montant exact dans ses stocks; la dépense se fait progressivement et non pas d'un seul coup. Du coup, on ne gérera pas ses ressources en fonction des stocks, mais en fonction de la quantité qu'on en engrange par seconde, ce qui rend la gestion de l'économie beaucoup plus périlleuse, masi aussi beacoup plus logique, que dans les autres RTS. On dispose de deux ressources: la masse et l'énergie. La première, il vous faudra la récolter à partir des points de masses sur la carte, sur lesquels il faut construire des extracteurs qui vous raporterons 2 unités de masse par seconde dans leur version de base; il est possible de les upgrader pour augmenter leur rendement. Le seconde ressource, elle, sera produite directement à partir des diverses centrales à votre disposition dans le menu de construction (une par niveau de technologie pour l'instant, plus la centrale à hydrocarbures, qui doit se poser sur un gisement d'hydrocarbures pour fonctionner).
Vous pouvez couvrir tous les terrains, sol, air, mer (on parle même de l'orbital dans un futur add-on... en tout cas, les geeks du dimanche on trouvé qu'il était tout à fait possible de faire des unités orbitales avec le code de base du jeu...) avec des unités de tout type (artillerie, robot d'assaut, char, unités amphibies, lance missile), et surtout... les unités expérimentales. Quoi-est-ce? Ce sont tout simplement les unités les plus puissantes du jeu. Et quand on dit puissant, c'est du genre à faire 30 mètres de haut et à gueuler I'MMA CHARGING MAH LAZZER avant le spectacle de descruction qui s'impose dans leur sillage... Ces unités sont tout simplement désavatatrices, mais très très chères à produire. En possèder une est tout simplement jouissif. Mais avant cela, vous aurez trois niveaux technilogiques à atteindre, sachant que vous êtes d'ofice au premier en début de partie.
A part cela, pas grand chose de nouveau à signaler; si ce n'est que tel qu'il est conçu, le jeu offre bien plus de possibiltiés stratégiques que la fabrication en chaîne de chars et de balancer tout ça dans la base adverse; ici, si vous vous y prennez bien, un simple ingénieur de niveau deux peut vous ammener la victoire. Il "suffit" de construire un lance missile fixe à portée du commander adverse, et de lui balancer deux missiles dans la tronche. Et boum (un gros boum atomique tout joli), game over. Il y a plein d'autres possibilités dans ce genre, mais tout dépendra de l'attitude de votre adversaire; s'il a l'intelligence de déplacer son Com' une fois le premier missile reçu ou bien s'il a planqué sous un bouclier ou si tout simplement vous ne savez pas où se trouve son commander, vous êtes marron; il va faloir penser à autre chose...
Car contrairement à pas mal de jeux du genre là encore, le but n'est pas de raser la base adverse, mais de lui buter son commander. Pour peu qu'il y ait de l'eau sur la map et que votre adversaire, l'y ai envoyé, il sera particulièrement difficile à trouver... et tant que le commander survit, il peut toujours renaître de ses cendres même si vous avez rasé sa base. Rien n'est absolut dans Supreme Commander.

Au niveau du jeu en lui-même, je peux vous afirmez que si vous ne visez pas sur le multi, Sup Com sera un investissement à perte, à moins que vous n'aimiez les missions de campagne ultra-longues (2 heures environ chacune...) assorties d'un scénario passable et d'une VF pourie (mais il est possible de passer le jeu en anglais vu que le DVD est multilingue, yay! DVD dont au passage, à partir du patch 3223, on a plus besoin pour démarer le jeu, chose très rare et très appréciable...), et les IA complètement pouries, achevables en 15 minutes chrono. Tout l'intérêt du jeu se situe en multi sur le net, avec Gas Powered Games, la boite à Chris Taylor, qui suit son bébé de très près et a la réputation d'être la société qui se soucie le plus de l'avis de ses joueurs. Il faut dire qu'ils sont en contact permanent avec eux sur leur forum, où les développeurs n'hésitent pas à venir tailler le bout de gras avec les joueurs, et à leur distiller avec un sadisme certain des infos sur ce que leur réserve la suite... Pour preuve, ils ont carément demandé aux meilleurs joueurs de sup com de venir bêta tester un patch majeur pour le ré-équilibrage des factions (les Aeon dominaient quasiment tout à cette époque); et devant le succès de la méthode, ont déclaré qu'ils n'hésiteraient pas à y re-faire appel.
Il est même courant de retrouver les devs sur le chats du client Web de SupCom, GPG.net. Un client qui a récemment subit un lifting graphique, mais souffre d'encore pas mal de bugs.
SupCom, c'est aussi une ouverture assez grande au modding. La gestion des mods est même carément intégrée à l'interface du jeu lors du paramètrage d'une partie, c'est dire. Et à en croire les différents moddeurs de la communté, nottament les français(e? vu leur pseudos, il y a pas mal de doutes...) Saya et Cléopâtre (Saya a carément eu droit à une bannière de pub pour son Mod Zone Control sur GPG, Cocorico!), modder un jeu n'a jamais été aussi simple, avec un langage dédié et une structure simple à adopter pour faire tourner lce dernier comme bon vous semble.
Il à peu près possible de tout faire: des maps, des IA, des unités... GPG sait prendre soin de ses fans.

Abordons maintenant les sujets qui fâchent. Premièrement, la config minimale. Je ne vais pas faire de chichi, si vous n'avez pas au moins un Dual core ou un monocore à moins de 2Ghz ~ 2,5Ghz qui ne soit pas un P4C ou E ou qui soit au dessus d'un Ahtlon 64 3500+, vous pouvez aller pleurer dans votre coin. L'élément discriminant de ce jeu est la puissance de calcul du processeur et la mémoire. La carte graphique est assez accessoire, pour peu que vous n'ayez pas peur de jouer avec des graphismes super moches. Bon okay, il faut avoir de tout à un niveau raisonnable en fait.
Personnelement, avec ma config toute neuve à base de Core 2 Duo E6600 (2,4Ghz dual core), de 2 Go de DDRII 5400, et de Randeon X1950Pro 256 Mo, je joue avec presque tous les détails à fond sans anti-crénelage et avec les ombre réglées sur faible. J'occille entre 20 et 30 Fps, raisonnable pour l'affichage, et ce sur des maps de 80 Kilomètres de coté. Ah putain, j'ai oublié de parler des maps et du nombre d'unités ><. Bon, rapidement: on joue sur des cartes allant de 5 Km de coté à 81 Km; de quoi largement aligner le millier d'unité que l'on peut produire au maximum par joueur sur le champs de bataille... Initialement, le jeu devait proposer 50.000 unité par joueurs, mais ce chiffre a été revus à la baisse depuis. Mais la limite est purement artificielle, et ne tiens qu'a la puissance de votre config; on a déjà eu dans la communauté des heureux possesseurs de Quad Core (sales riches ><) et GF 8800 GT réussir à aligner 5000 unités par joueurs ce qui n'est déjà pas mal...
Nénamoins, le jeu est encore largement optimisable, et un récent patch a fait descendre le niveau des exigences matérielles, en particulier pour les monocores.
Deuxième point noir, et non des moindre, c'est un jeu qui s'adresse avant tout à des hardcore gamers, ou du moins à des joueurs ayant une fréquence de jeu un peu haute. Ceux qui ne jouent pas assez ou qui n'ont pas l'esprit à ça laisseront rapidement tomber pour revenir à C&C. Ceci étant dit, ça n'empèche pas le jeu d'avoir du succès.

Voilà, je pense vous avoir tout dit. On est pas loin du RTS ultime là, s'il n'y avait pas ce problème de configuration qui élimine pas mal de monde et l'aspect "joueur d'élite" qu'engendre quasi-systématiquement le simple fait de rester plus de 3 mois à jouer sur gpg.net... Des traits hérités de son ancêtre TA, parait-il.
Finissons avec les dernières nouvelles: un add-on est en préparation et sortira au mois de novembre prochain, (et hop, j'ai mon sujet pour le quartier libre de Noël) offrant une nouvelle faction jouable et 100 nouvelles unités. On murmure d'ailleurs que les nouvelles unités en question seraient en fait disponibles dès fin juillet pour les heureux possesseurs de la version de base, et qu'ils recevraient l'insigne honneur de les bêta-tester d'ici la sortie du complément, qui se paiera le luxe d'être en Stand alone. Mais bon, si c'est vraiment le cas, je commence à me demander s'ils ne cherchent pas plutôt à faire l'économie de testeurs payés pour... Bah, si tout le monde est content comme ça.

Bonus: deux replays commentés en vidéo et .

28 juin 2007

Une Aventure De Raton-Laveur en Bande-Dessinée

Mal dessinée par Légion

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27 juin 2007

C'est dans le Canard Enchaîné d'aujourd'hui

et franchement, je m'attendais à voir la phrase reprise sur tous les sites de jeux vidéo, car c'est bien connu, les gamers sont de dangereux gauchistes. Pas sur les blogs, hein, parce que eux, ils sont majoritairement de droite. Je vais voir sur factornews, sachant que CBL lit le Canard, mais non, rien.

par raton-laveur, qui tenait juste à ce que le titre de cet article ne soit pas périmé.

(Petit rappel : nous sommes en pleine semaine Quartier Libre, où vous, lectorat adoré, pouvez poster librement, immédiatement et sans filtrage aucun, vos propres articles. Envie de caser un webcomic, de faire votre propre Tiers-Beta ou de parler d'un anime oublié ? A vous l'honneur !)

Bref. La phrase en question, c'est en milieu de page 2 ; après le fiasco de la "TVA sociale", le gouvernement actuel envisagerait d'autres pistes, comme une taxe sur les produits importés. Seraient (nommément) visés, le caviar, les grosses voitures, l'informatique et les jeux vidéo.

J'avais déjà parlé des initiatives américaines de lobbying en faveur des jeux vidéo. Le site dans le lien précédent est celui d'un "mouvement indépendant" initié par le syndicat ricain des éditeurs de jeux vidéo, afin de fédérer les gentils joueurs pour qu'ils écrivent à leurs députés et votent bien comme il faut. Ca donne parfois lieu à des évènements incroyablement navrants, où des "voteurs-joueurs" se réunissent dans des lieux publics pour jouer le cul par terre et dire qu'ils n'accepteront pas d'être tenus pour responsables des massacres dans les lycées.
Alors certes, les éditeurs de jeux vidéo disent qu'ils font ça pour défendre leur liberté d'expression, que Manhunt 2 est une oeuvre d'art, gnagnagna. Ils oublient de rappeler qu'ils font surtout ça pour vendre autant de Manhunt 2 que possible, et qu'il y a quelque chose de formidable à manipuler ainsi leurs clients pour mieux leur refourguer des jeux violents.

Mais là, que vont faire les éditeurs francais ? Que feraient les américains à leur place ? Mais y-a-t-il même une différence entre ces deux termes, quand Atari/Infogrames et Ubi Soft développent tellement au Canada et pompent tellement sur EA qu'ils n'ont plus grand chose de francais ? Vont-ils lancer des mouvements civiques contre cette taxe à l'importation ? Publieront-ils des interviews pilotées dans la "presse" vidéoludique et économique ? Menaceront-ils d'augmenter leurs prix ? Quelle question !
Nous parlons des mêmes éditeurs que ceux qui ont ajouté 10 € aux jeux "next-gen", sous prétexte que les coûts de développement exhoooorbitants ne peuvent être absorbés par leurs bénéfices délirants. Genre, vendre 70 € un Blazing Angels ps3 porté de la première Xbox, ou des conversions d'une console à une autre (le même Blazing Angels est vendu sur 360 à 20 €). Qui y croit une seule seconde ? Ces 10 € supplémentaires sont simplement 10 € en plus dans leur poche. A la manière de la TVA sociale, cette taxe à l'importation ne serait qu'un argument bidon de plus pour augmenter les prix... Je m'étonne de ne pas voir les hardcore gamers s'enflammer en débats passionnés, se demandant si un jeu Ubi développé à l'étranger serait taxé ou pas, si EA crierait à la concurrence déloyale, ou si Capcom et Konami utiliseraient cet argument pour ne pas traduire un jeu atypique. Et les joueurs occasionnels, qu'en pensent-ils ? Oh, face à un truc pareil, ils ne pensent pas ; confortés dans leur pensée qu'après tout, ce passe-temps n'est qu'une vaste arnaque, ils agissent. Plus précisément, ils piratent.

26 juin 2007

Phantasy Star Universe, c'est à chier quand on ne joue pas à PSO (argg j'arrive pas à trouver un meilleur titre.!.)

Par Maxobiwan

Oyé oyé! Je n'ai jamais ecrit le moindre article de ma vie et pour la grande exclusivité d'Editotaku je vais probablement faire chier pour la premiere fois. Soyez indulgent avec moi, c'est comme jouer à un jeu pour la premiere fois de sa vie, ça finit toujours mal. Mais bon quoi qu'il en soit on finit toujours par s'ameliorer, donc plutot que de rester caché comme un ikikomori, il vallait mieux que je redige quelquechose avant la fin de la semaine (bof au pire il aura 6 mois de retard ou 1 an...)


Bon pour commencer mon premier article, il me faut un sujet :
Anime? non je suis trop recent dans ce domaine (honte à moi j'ai aimé Chrno Crusade)
Psychologie des Otakettes? Dejà pris
Philosophie? Plus jamais! je suis content de m'en être débarrassé (quoi que c'etait sympas de temps en temps, on se mettait au fond de la classe pour jouer à Mario Kart DS en reseau)
Jeux video? ouf enfin un domaine où je suis toujours dessus sans pour autant suivre tout le monde comme des moutons.
Bon ensuites il ne reste plus qu'à choisir entre mes differents jeux Hentai etc... Bon pour la peine je vais faire un article sur le dernier jeu acquis : Phantasy Star Universe




Pour situer le context, Sega s'etait lancé dans la conception de Phantasy Star Online sur Dreamcast qui etait le tout premier jeu Online sur console (apres Chu Chu rocket, et peut-être que j'en oublie ^^) .Sega etant dans le rouge,ils avaient baclé le premier puis ayant un peu plus d'argent, ils corrigent les defauts et ajoute un mode Ultimate pour la V2. Ensuites la mechante ps2 acheve la dreamcast, PSO survit sur Gamecube et Xbox (avec l'episode 2 ajouté). Apres 6 ans de combats acharnés face aux Rappy, On voit apparaitre dans les rayons de Carrefour un Phantasy Star Universe.

Tout d'abord micro-disques-dur s'abstenir : le jeu prend 8Go!! On n'a même pas le droit aux cinematiques qui font classe comme dans l'installation d'Act Of War .
L'installation etant terminée, on va alors tester la bête et je vais faire quelques tests qui ne servent à rien:

test n°1 :Jouer en reseau... pas Ok! il me faut enregistrer un compte play-sega et etant donée que je n'ai pas de Carte de credit ,je ne peux pas m'inscrire.
Test n°2 : Jouer en mode histoire... Ok! le jeu fonctionne tres bien
test n°3 :jouer sans le DVD... Ok! Tiens c'est etonnant c'est vraiment rare un jeu où on peut jouer sans avoir besoin du moindre disque (Peut-être que sega a compris que ça faisait chier le monde et que ça ne servait à rien...)

Malheureusement comme tous les jeux made in japan, on se contente du minimum pour le PC, un simple copier-coller de la version ps2 qui tire tout vers le bas.Par exemple à quoi sert de faire un petit menu si on se retrouve à refaire le même choix dans le menu principal


[screen au lancement du jeu]


[screen menu principal offline]


[screen menu principal online]

En plus si vous vous deconectez pour jouer au mode histoire, il faut carement redemarrer le jeu. Autre chose assez sympas pour ceux qui ont un 56K et qui veulent jouer offline,Gamegard vous fait chier et vous emmerde!!


[screen lancement du jeu]
Quoi? il faut obligatoirement un acces à internet pour jouer offline??!! et en plus dans le menu principal il est impossible de jouer en reseau!!! Pourquoi se donner la peine de griser un mode au menu principal si on est scané dès le depart sans distinction online/offline?? Depuis Shadow the Hedgehog, Sega fait conneries sur conneries.


Si vous lisez quelques tests au sujet de PSU, vous remarquerez que le jeu n'est pas terrible du tout...Afin de bien critiquer le jeu il vaut mieux comparer à un autre jeu, le plus proche etant PSO Blue Burst / PSO ep1&2.

Tout d'abord le mode histoire vous permet d'entrer dans la peau d'Ethan Weber un d'jeune humain qui veut devenir gardian apres une attaque de mechants Seed et va rencontrer plein de monde et patati patatra comme dans la plupart des RPG. ça ne casse pas 3 pattes à un cannard mais c'est apreciable comparé à PSO où il n'y a carement pas d'histoire (Scenario de MMORPG?), on en aprend plus comme les relations entre les humains et cast et que les newmans sont comme des asiatiques chez nous (vu que les humains ont dejà les yeux bridés, on ne peut faire mieux qu'en metant de longues oreilles à la Link ^^)

PSO c'est avant tout de la baston, PSU c'est aussi de la baston mais en mieux (prononcez "mieuxe") les combats dans PSU sont beaucoup plus dynamiques que dans PSO.
Au niveau de la personalisation des touches c'est beaucuop plus limité dans PSU, là où PSO vous proposait 6 touches entierement customisable pour ataques & sorts, PSU n'en possede que 4, customisable à moitié. A moitié car tout dependra de l'arme dont vous étes equipé :
-un fligue seul ne vous donne pas le droit de customiser, vous n'avez qu'un bouton pour tirer
-un sabre + un flingue vous donne le droit d'associer une technique en rapport à votre sabre (3 boutons: tirer, trancher et trancher avec attaque special)
-un rod vous donne le droit de choisir 4 sorts
Bien que celà semble pourris comparé à PSO ça a l'avantage de changer rapidement de sorts (on change de rod et hop! je suis equipé de Resta). Les TP n'existent plus (fini les monofluids, difluids et Trifluids), maintenant ce sont les armes qui stockent des points de technique/magie! Vous etes à court de magie? Alors changez d'arme. Les ataques puissantes disparaissent, les ataques speciaux sont customisables au même titre que la magie, ça tombe bien car il n'y avait pas de coups tournoyantes pour abattre 4 ennemies en même temps dans PSO avec des dagues ^^. Enfin bonne nouvelle pour les debutants, plus besoin d'apuyer en rythme, on peut bourriner un bouton pour faire des combos de ouf!

Niveau graphismes, ça reste beaucoup plus beau que PSO mais on peut dire que la version PC a été bridé pour ressembler à la ps2 (chargements trop frequents, ralentis bizards en gardant la framerate constant). Et enfin niveau estetique, il est rare de vouloir porter des vêtements fluo apres avoir joué...

Enfin bref, pour resumer : Avant d'acquerir Phantasy Star Universe il faut avoir joué à Phantasy Star Online et ne prendre en compte que les evolutions entre ces 2 jeux. La press "specialisé" se contente uniquement à le comparer à ce qu'il n'est pas: un MMORPG. Comment peut-on atribuer une bonne note à un jeu puis totalement casser un jeu qui est une evolution en tout point superieur?? Comment peut-on noter Metal Gear Solid comme etant un excelent jeu alors que ce n'est qu'un film (on une animation flash évolué)?? Y'a de quoi devenir parano!

Pour l'Histoire - Lettres de Narutards aux ayant-droits de leur série favorite.

(Compilé par ElNarez pour le lulz et écrit par cette joyeuse bande de comiques-troupiers de Puissance-Naruto)

Il y a quasiment un an, raton évoquait le cas des narutards. Pour résumer, Kana leur demandait gentiment via un mail d'arrêter leur merde et de virer les scantrads de Naruto et eux geignaient. Si il semble que les mails de Kana soient perdu à jamais dans les tubes de l'Internet, il reste les mails de nos amis, que j'ai conservé soigneusement. Si la situation n'a pas changé un an après, à la plus grande consternation des hommes de goût que nous sommes, les deux courriers de nos amis sont pitoyablement drôles, tels un Waluigi à chacune de ses apparitions. Voici donc l'imbécilité humaine exposée au seul jugement de vos commentaires que vous trouverez en cliquant le lien ci-après.

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25 juin 2007

Docteur Raton-laveur ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer l'animation japonaise

Par Mdt


Cet article est une réponse à celui de Nixou, lisible plus bas. N'ayant pas prévu de le faire et manquant de temps, je m'excuse par avance pour son caractère brut et mal fini.


Cette semaine quartier libre sous le signe astrologique du Troll. Après mon humble participation sur les otakettes, Nixou fit encore plus fort : il conspua non plus le tier de la proportion de la communauté otake (proportion de fille inventée par moi-même à l'instant), mais sa totalité. Ou, du moins, le spécimen qui constitue le coeur de cible de l'éditotaku, à savoir l'otaku éclairé.
Il part du postulat que notre génération, celle qui a grandit devant Jackie, Corbier et Dorothée, appréciait alors des animés japonais de qualité médiocre, moqués par la société adulte. Et explique le cycle infernal que constitue ce curieux retour aux origines : les otakus désormais adulte tentent désormais de justifier leur passion enfantine, en décernant aux animés récent diverses palmes : scénario intelligents, réalisations osées, thèmes fédérateurs, portraits soignés d'une société, d'une civilisation qui n'est pas la notre. De censuré, l'otaku serait devenu censeur.


Cette vision des choses n'est hélas pas totalement faussée. Le passage où il explique la vile méthode qui consiste à comparer le meilleur d'une culture au pire d'une autre pour glorifier la première et descendre la seconde est plutôt pertinent.
Cette méthode, en jargon scientifique, est définie comme hypercritique. Elle permet par exemple à de sombres connards de nier les génocides nazis. Point de Godwin ici, cette précision est uniquement présente pour votre culture personnelle.
Ce qui est plutôt amusant, c'est l'utilisation par Nixou de cette même méthode qu'il dénonce pour démonter les tentatives d'analyse des animés par les bloggeurs. Il prend ainsi quelques exemples isolés pour appuyer son propos, ignorant les nombreux articles et analyses de qualité qui peuvent exister ailleurs sur blogs ciblés. Appliqué à un film, cette méthode reviendrait à condamner un chef d'oeuvre pour une minuscule erreur de montage à la 4eme minute. J'ai même un exemple en tête : dans Blade Runner, en figeant l'image du DVD à un moment clef, on peut voir les câbles soutenant la caisse d'Harrisson Ford. Mais OMG quoi, ce film est une bouse!


Il me vient plusieurs objections. Tout d'abord, présenter les jeunes ados que nous fûmes comme des consommateurs décérébrés d'animés bousesques est une généralisation abusive. Nombreux parmi nous connaissions totalement la faible valeur artistique d'un DragonBall ou d'un Ranma, tout en passant outre.
C'est la dichotomie entre goût personnel et sens artistique qui se crée lors de la formation d'une personnalité, et explique qu'on puisse adorer une série, un film, un livre, tout en estimant sa valeur comme oeuvre à zéro. Certes, tous ne sont pas capables de cette distance. Mais la plupart des otakus possède ce minimum de bon sens qui leur permet de trier le plaisir brut du plaisir intellectuel. Un anime chiant peut être excellent (Miyazaki), un anime intéressant peut être excellent (Cowboy Bebop), un anime intéressant peut être mauvais (Evangelion), un anime chiant peut être mauvais (Naruto). Tout oeuvre peut s'apprécier à deux niveaux, le plaisir immédiat lors de sa vision, et l'analyse qu'on en fait à posteriori. Cette dernière est facultative mais nécessaire.


Nixou moque cette propension à trouver dans chaque animé bateau des trésors d'intelligence. Je ne suis pas d'accord. L'analyse, même non maîtrisée, est toujours préférable à l'absence d'analyse.
Prenons d'abord le cas de celles du Raton, qui sont en général très intéressantes et justes. Décortiquer un animé, ce n'est pas forcément glorifier la culture dont il est issu. Différents éléments s'offrent au spectateur, chacun pouvant être d'inégale valeur. Ainsi, Death Note, pointé par nixou, présente un scénario plutôt malin, voir intelligent. Si l'on précise cette vision, ce scénario est très intéressant sur sa moitié, puis s'essouffle dans sa dernière partie. Mais l'animé n'est pas que scénario. On peut ainsi pointer une réalisation moyenne, une mise en scène décevante, une narration passable. Au final, l'animé discuté se voit éclairé, le revoir avec ces éléments provoque un plaisir différent, une plus value par rapport à la première vision émotive.
Et, me direz-vous, dans le cas d'une analyse mauvaise? L'erreur, l'imprécision menace chacun d'entre nous. Au plus haut niveau, dans les plus hautes spécialisations, dans les domaines les plus précis, l'erreur existe. Je le constate souvent quand je parcoure certains libres écrits par des sommités. L'erreur n'est pas condamnable, car ce qui importe est la démarche : la volonté de comprendre (intelligere en latin) et de rendre ce qu'on pense savoir par écrit. Les skyblog sont peut-être une catastrophe orthographique et stylistique, mais au moins c'est de l'écriture. Lire Harry Potter ou un Manga est préférable à une absence de lecture. Un article analytique moyen est plus souhaitable qu'une absence de pensée.


Il ne s'agit donc pas de doter le hobby de lettres de noblesse, mais de reconnaître en chaque chose ce qui est bon et mauvais. Raton le fait régulièrement n'hésitant pas à pointer ce qui fait tâche dans l'animation et plus largement la culture japonaise.
Socrate, la base de notre culture occidentale, nous a transmis l'importance du questionnement, du doute, de la remise en cause. Ne pas exercer cet arbitrage nous rapprocherait au fond du Japon, ou la philosophie est bien différente. Peut-être est-ce votre souhait. Mais, en attendant, amis bloggeurs, continuez à écrire. Du flot de billets naîtra bien une petite lumière.

Vous allez me détester. Mais pas plus que moi. (Version 2.0 avec les images)

(Pour les procès, envoyez vos lettres à ElNarez)
(Vous pouvez également peter la gueule de Rukawa, puisqu'il héberge les images)

Lors du dernier Quartier Libre, j'avais parlé de You Don't Know Jack, dont raton avait parlé mais dont il n'avait jamais osé aborder le cas. Cet été, je vais continuer dans la série "raton en a révé, Arez l'a fait". Sauf que là on va aller dans le cauchemar. Je fais ça pour que vous n'ayez jamais à le faire, mais fuyez tant qu'il est encore temps, on va parler de CA. Les 4 personnes qui auront compris, faites fuir les autres. Il est encore temps de partir en courant, d'exploser votre ordinateur, de détruire votre écran à coups de massue, de vous crever les yeux, de déclencher à distance des erreurs 500, de partir loin. Très loin. Car personne n'est prêt à ça. PERSONNE. Même ceux qui savent de quoi je parle en connaissance de cause savent qu'ils ne sont pas prêts. L'editotaku va enfin posséder son maître étalon de la honte, son pire article jamais écrit, bref, on va taper dans le lourd, voici enfin un article sur le PIRE. Et pour la peine, on va mettre ça en NSFW. Et faire continuer ça dans un lien isolé. Parce que vous faire cliquer un lien pour ce genre de trucs, c'est ça aussi la honte 2.0.

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Élitisme animesque ou comment l'Otakie devint snob avec l'âge

Par Nixou



On a tous connu ça: à neuf-dix ans, encore écolier(e), devant sa console ou en train de mater des DA, des adultes débarquent et demandent quel intérêt y a-t-il à jouer ou à regarder "toujours les mêmes trucs répétitifs et sans intérêts". C'est l'époque des discours de Télérama et de Ségo pour la version soft et un tant soit peu argumenté, et des délires de Famille de France pour la version hard et réac. C'est l'époque où les divertissements originaires du pays du soleil levant n'ont pas encore été remplacés par l'Islam dans le rôle d'incarnation de la peste du multiculturalisme métissé et décadent, l'époque où quelques sketchs vraiment drôles surnagent dans un océan de considérations petites bourgeoises que nos soixante-huitards vieillissants de parents s'échangent d'un air entendu dans leurs discussions du dimanche après-midi (c'était avant que Drucker ne prenne possession de ce créneau). Bref, l'époque où nous autres joueurs de jeux vidéos, consommateurs d'animes passés dans les programmes jeunesse (voir les deux à la fois) sommes soumis à l'anathème de ces vieux cons qui se définissent par leur droit de vote et leurs engueulades pseudo-idéologiques entre la poire et le fromage.

À l'époque, nos réactions d'enfants, puis d'adolescents furent des plus simples: on a tous décrété que les adultes étaient des andouilles qui n'y pigeaient rien et qui nous pompaient l'air par simple perversité et envie de nuire. On s'est dit "fuck les vieux cons", et on a pas changé nos habitudes. Des groupes de personnes partageant les mêmes goûts se sont formées, et avec le temps, de drôles d'institutions ont vu le jour



L'ennui dans l'histoire, c'est que les vieux cons avaient raison, en tout cas, qu'ils n'avaient pas complètement tort: Oui, DBZ était un DA de merde, Oui, les jeux d'arcades étaient souvent des gadgets répétitifs avec de jolis couleurs, Oui, une bonne partie de la production des jeux vidéos se composait de produits de qualité discutable auxquels on jouait sans avoir de véritable recul critique, Non, les mangas n'étaient pas forcément une analyse fine et subtile des travers de la société japonaise, et oui, il y avait là dedans beaucoup de trucs répétitifs et sans intérêts.



Et finalement, on en vint au 21ème siècle: Ben Laden devint l'homme le plus célèbre du monde, Le Pen nous fit défiler en criant "Chirac président" (Quand j'y pense...) George Lucas oublia d'engager scénariste et metteur en scène pour sa seconde trilogie, bref, l'époque aidant, nous fumes obliger de devenir nous mêmes ces adultes honnis.

Sauf qu'une fois adulte, il fallait bien se pencher à nouveaux sur nos loisirs d'enfants, surtout si on ne les a pas complètement abandonné. Et là, les années, la "culture" et le comportement pavlovien de l'adulte aidant, il faut désormais rationaliser à tout crin, donner un verni intello à la moindre de ses activités. Et voilà comment, après avoir secrètement conspué la bande à Téléramoche, l'otake, authentique ou simplement consommateur occasionnel, finit par se Téléramaïser à son tour.

L'une des méthodes les plus simples pour intellectualiser un loisir, c'est de comparer les meilleures productions de sa branche du divertissement aux pires productions des médias concurrents. C'est vrai: pourquoi avoir des complexes d'infériorité devant la ménagère fan des feux de l'amour quand on a Logh? Pourquoi ne pas comparer Jin-Roh à l'inflation de tortures patriotiques de 24 heures? Il y a bien quelques héroïnes qui peuvent renvoyer les Buffy et compagnie aux vestiaires, quelques héros autrement plus intéressants qu'un Navaro vieillisant et même le chien de Télé Z est battu. D'ailleurs, en fin de compte ça a à peu près les même mécanismes qu'un anime de "tranche de vie" et en fin de compte, même les pires produits venu du Japon n'ont pas vraiment à souffrir de la comparaison avec des produits occidentaux, tels la Star'Ac et compagnie. Bref, il est aisé de ce dire que ces vieux cons qui critiquent animes, JV et consorts ne regardent pas mieux, quand ils ne regardent pas pire. D'où la terrible tentation de s'autoproclamer élite intellectuelle de la société de consommation:

Voyez le Raton, qui parle de "son" agrégateur et de "ses" lecteurs comme d'une forme d'élite intellectuelle des matteurs d'animes. Il n'est pas le seul d'ailleurs: d'autres parmis ses relations peuvent revendiquer un loisir "complexe" qui pousse à réfléchir (pour citer Death Note en exemple, boum, douche froide) ou parler de profondeur scénaristique à tout bout de champs, ou encore pour plonger dans des exercices d'auto-justification aussi convaincantes qu'un jeune sarkozyste n'osant pas avouer qu'il veut obliger l'épicière du coin à payer ses frais de succession à sa place.

Tout cela procède d'un même mouvement: le jeune Otaku devenu adulte ne pouvait plus se contenter de dire "fuck le monde des adultes" et à vouloir donner un verni rationnel à ses loisirs, il a fini par se fabriquer une forme d'idéologie au rabais, associée à un discours faussement intellectuel, qui a même maintenant ses propres gauchistes crétins et ses minorités visibles l'ensemble essayant de se donner une apparence de posture dépassionnée et distanciée (via les alibis de l'auto-dérision), apparence qui ne tient pas quand on voit la tendance des uns et des autres à s'autocongratuler et à rejeter toute forme de remise en cause.

Bien sûr, il y a quelques exceptions: des spécimens rares capables d'avoir la bravitude de dire: "Oui, je Matt (haha) des gamineries et j'assume" mais dans le fond ceci reste l'exception.



En fin de compte, l'Otaku, le vrai, celui qui n'a pas de vie hors de ses loisirs, comme le très abâtardi qui a une existence sociale hors de son ordinateur, est un animal qui vieilli très mal: jeune, il est solitaire ou clanique (ce qui revient au même, un clan d'otakus étant à la base le même individu en dix exemplaires), adulte, il s'embourgeoise et devient persuadé qu'il est plus futé que la moyenne: devenu aussi élitiste qu'un néo-con ou qu'un scientologue, il affirme avoir découvert des vérités inaccessibles au commun des mortels vautré devant la chaîne du temps de cerveau disponible qu'il méprise, oubliant le temps qu'il a pu passer à rendre son cerveau disponible devant le club do.



[Note de raton-laveur : Toujours dans le cadre du Quartier Libre, cet article a eu un droit de réponse le lendemain par mdt, lisible ici.]

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