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OUAI VRMENT

25 juin 2007

Du sexe et des filles....

Article totalement SFW rédigé par Kaede, parce qu'on est lundi, et que, d'après moi, le lundi déchire sa race.

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And now, for something different...

(Attention, cet article est rédigé par Shikaze)

Les avertissements d’usage ayant été lancé, on peut passer à la suite, qui, comme vous vous en doutiez, est .

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24 juin 2007

De feminae Otakae

Par Mdt



Otakette (n,f) : femelle Otaku. Passionnée par la culture japonaise, spécifiquement ses univers graphique, musical et vestimentaire.

Cette définition arbitraire posée, je vous propose donc, à l'occasion de ce quartier libre d'été, une petite réflexion impertinente sur le phénomène de l'otakette. J'entends par là la montée en puissance récente des individus de sexe féminin dans un milieu jadis traditionnellement masculin.

Les plus anciens d'entre vous, sans toutefois remonter à la guerre du Vietnam, se souviennent des premiers temps de l'internet. Windows 95, des sites en HTML, des pages persos ridicules blindées de .gif animés, ICQ et IRC. Sur ces chats, une population à 99% masculine, où les seules filles étaient des fakes honteux du type "jesucepour10cents" ou "grosseins93". En passant, je parierais volontiers qu'une bonne moitié d'entre vous a un jour incarné un de ces cyber fantasme.

La suite, tous le monde la connaît : le PC à 4000F, Windows XP, Free RTC gratuit, l'ADSL, les sites internet en PHP, les egoblogs blindés de .gif animés et MSN. Une génération entière se connecta à internet, changeant radicalement le visage de la toile. Le progrès n'ayant pas que des aspects négatifs, notons l'immense progrès que constitue la possibilité de downloader du porn en bonne qualité rapidement.

Ainsi, l'otaku, autrefois un homme regardant le soir des épisodes d'EVA mal subbés téléchargés sur Kazaa en quelques jours, trouve désormais son pendant, l'otakette, une femme regardant le soir des épisodes de Fruit Basket mal subbés téléchargés sur Emule en quelques heures. Mais, plus encore, ces jeunes filles vivent japonais, s'habillent japonais (Visual Kei, Gothic Lolita -que Nabokov me pardonne-, etc.), écoutent de la musique japonaise (aka J-Music, la pire abomination musicale jamais crée par l'homme après la variété française). Les esprits chagrins me rétorqueront qu'il s'agit plus d'un Japon fantasmé que du Japon réel, mais ce n'est pas le sujet de cet article.

Ce que je désire ici, c'est établir quelques vérités sociologiques sur l'otakette. En bon scientifique, je me propose d'aborder trois points fondamentaux, à savoir "qui", "pourquoi" et "comment" l'otakette.

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Quartier Libre ouvert!

Par mdt


J'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture de la semaine quartier libre. Chacun peut partager avec les lecteurs de l'édito un ou plusieurs articles. Sujets libres, précisez votre pseudo/nom en début de texte.

Pour vous connecter, c'est sur la gauche, avec lectorat et samantha comme login et pass. Puis, "admin zone".

Vous pouvez ajouter votre article, l'éditer après coup, via une interface classique et assez simple.

Si vous avez des images, hebergez-les sur votre espace perso, imageshack, flickr, whatever.

Ce n'est pas un wiki, donc vous êtes priés de ne pas éditer les articles dont vous n'êtes pas l'auteur.

Enjoy.

22 juin 2007

Nouvelles de l'éditotaku et d'ailleurs

Warning : article introspectif

Chaque vendredi, Daniel Schneidermann fait une chronique sur les médias dans Libé. Alors que son émission Arrêt Sur Images (déjà cité dans cette colonne ici ou , ce dernier texte datant de novembre 2002 !) est euthanasiée après 12 ans de diffusion, il a publié aujourd'hui un article à fleur de peau et à lire.

Grand Tournoi des Maids, mise à jour (épisode précédent): dans la poule 3, Mikuru est largement gagnante alors que dans la 4, Emma, qui partait largement perdante, est à présent en deuxième position, à égalité avec Mariel d'Hanaukyo Maids. Ne relâchez pas la pression, surtout que nous avons de nombreux adversaires en face ! C'est déjà la guerre ouverte, et on n'a même pas terminé les poules éliminatoires...

Animint, facilement le plus vieux site francais traitant de Japanime, vient de lancer officiellement son aggrégateur de blogs, Sama. C'est comme notre cher Blogchan (lui-même inspiré des américains Blogsuki et Animenano), mais avec du Waibe Depouinzérau partout : extraits des articles, ou ajout d'un lien des articles vers Sama pour faire grimper la popularité du texte. Mais surtout, la sélection des blogs est excellente.



Demain, l'éditotaku fête ses cinq ans. A l'époque (2002), les blogs, c'était une interface de publication en un clic, profitant du tout nouveau système PHP, pour laisser tomber le HTML et son "fais ton fichier et mets-le sur FTP". Il y avait plein d'applications possibles, mais la seule qui a survécu est celle du "journal pas du tout intime", à mon grand désarroi. A l'époque, WordPress et DotClear n'existaient pas. A l'époque, Loïc Le Meur et Laurent Gloaguen n'avaient pas encore ouvert leur blog. Est-ce que l'éditotaku est un des premiers blogs francais ? Je n'en sais rien.
Il y avait raton-laveur.net qui existe depuis décembre 2000, hébergeant quelques pages HTML. Ras le bol de passer par le FTP pour mettre à jour le site, j'installe un système de blog. Au début, c'était une page Blogger. Les quelques lecteurs (des fous rencontrés sur des forums) demandent à poster des commentaires, alors on passe sous Nucleus. Un changement d'hébergeur un an plus tard, l'éditotaku obtient son nom et sa promesse de faire un article tous les deux jours.

Pendant quatre ans, quoi qu'il m'arrive, l'éditotaku passait avant plein de choses pour tenir ce rythme auto-imposé. Ca a donné lieu à des situations surréalistes : parfois, les articles "antidatés" pour être postés avant minuit mais réellement publiés quelques minutes après l'heure, juste pour qu'on arrête de me spammer sur Xfire dès 0h01 s'il n'y avait rien de posté. Ou faire passer la rédaction d'un article pour l'édito avant celles d'articles pour des magazines papier, qui m'avaient découvert par ce site web. Les articles postés pendant les vacances. Les entretiens d'embauche avec raton-laveur.net cité sur le CV, alors que le site affichait une série d'articles sur Oppai Slider 2 ("-Je suis allé visiter votre site web, j'ai trouvé ça... intéressant. - Merci."). Je ne me plains pas, loin de là ; à chaque fois que je rencontre des lecteurs - et pour peu que ces derniers ne coupent pas toute relation après ça -, j'ai affaire avec des gens fantastiques. De vrais créateurs, des joueurs d'élite, des personnes brillantes et sympathiques, et des journalistes qui demandent au producteur de Final Fantasy XII pourquoi le village du héros brûle au début des RPG japonais (réponse : "pourquoi pas ?"). Mais lors de cette cinquième année, j'ai appris à relativiser : si je suis malade au point de voir des Totoros danser sur le clavier ou en manque de sommeil avec des pécés en rade, le monde ne s'arrêtera pas de tourner si on saute une journée. La faute à la vie réelle et aux ninjas golfeurs.

Bah, on s'en tape. Cinq ans, 1257 articles avec 7329 liens hypertexte et illustrés de 485 images, pour une moyenne de 446 mots par texte et un grand total de 560 264 mots avec une infinité de conneries et une peluche. Et vous avez posté 13 400 commentaires ! Merci énormément à vous toutes et tous et merci de votre fidélité. Merci de prouver qu'on peut être otaque et avoir un certain niveau de réflexion, culture, orthographe, sens critique, enfin, je sais pas ce que vous prouvez, mais vous le prouvez. Qu'il y a des sites sympas en francais - pourquoi croyez-vous que j'ai parlé des aggrégateurs en début de texte ? Qu'on a les lecteurs qu'on mérite, car vous prouvez qu'une certaine qualité de parution amène un lectorat génial. Qu'il est possible d'influencer les choses, à en croire les visiteurs qui me disent qu'ils ont commencé quelque chose après avoir lu l'éditotaku. Ce site est autant le vôtre que le mien, puisqu'il n'aurait pas tenu aussi lontemps sans vous.

Cet anniversaire est aussi le vôtre ! Alors, on va faire comme le Comiket qui a deux éditions par an. Il y avait le Quartier Libre d'hiver, celui à Noël, alors tentons un Quartier Libre d'été, pour l'anniversaire du site. Si vous êtes un lecteur récent, je rappelle le principe : pendant une semaine, un login réservé aux lecteurs est ouvert, et vous pouvez poster librement vos propres articles, pour parler d'un anime ou d'un jeu vidéo que j'aurais honteusement survolé. Fin 2006, la quatrième édition avait apporté plus d'une vingtaine de textes, et autant en 2005. On ouvrira les hostilités dimanche soir, pendant la session IRC, et ça durera toute la semaine prochaine : pour vous préparer, les détails techniques sont racontés ici. D'ici là, bonne fête de la musique.

Et encore merci à vous !

World In Conflict - Beta privée

Cet article n'entre pas dans la rubrique du Tiers-Beta, même s'il aborde bien un beta test. Comme son nom l'indique, le Tiers-Beta est consacré à la plèbe vidéoludique, à ces jeux qui sentent le sapin dès que les joueurs ont pu mettre la main dessus, avant même que le produit soit en vente, invités qu'ils sont par un éditeur/producteur/développeur qui aurait mieux fait de rester couché ce jour-là. Mais aujourd'hui, on va parler d'un jeu qui déchire sa race, comme on dit dans le sérail. Toutes les captures d'écran sont faites maison.


Et en plus, c'est bô.

Mon copain masskot avait demandé une explication sur le jeu de mots "Tiers-Beta". Il aimerait savoir si d'autres personnes ne l'ont pas compris.

La beta privée de World In Conflict s'est donc terminée ce mardi, et le contrat de confidentialité est levé. Comme d'habitude, il ne fallait pas sortir la moindre info ou capture d'écran (on ne pouvait même pas dire qu'il y avait une beta en cours), mais on trouve aisément des vidéos sur YouTube. Une beta ouverte aura lieu à la mi-juillet, et j'espère qu'on pourra jouer ensemble. Allez sur la page Vidéos du site officiel et récupérez les deux annonces faites avec le moteur du jeu, et laissez tourner le téléchargement pendant que vous lisez cet article. Quand vous aurez l'occasion de les regarder, sachez que je vous garantis que le jeu a vraiment cette gueule-là ; ils font juste les kékés avec la caméra, mais graphiquement, c'est pas du chiqué.

Vous vous souvenez de Ground Control 1 et 2, les jeux de stratégie temps réel auxquels vous n'avez pas joué ? Sortis du studio suédois Massive Entertainment, on s'occupait purement d'une stratégie d'attaque pure, sans aucun bâtiment à construire, les ressources étant fournies avec la capture des territoires sur la carte. La caméra était libre et atypique, pour suivre les unités sur leurs chenilles ou obtenir une vue très large du champ de bataille. Seul défaut : la deuxième mission de la campagne solo de Ground Control II était trop difficile, et la majorité des joueurs se concentraient sur l'excellent mode multijoueur, soutenu par la Massgate, un super système de chat/serveur/recherche de parties similaire au Battle.net de Blizzard. WiC reprend tout ça dans un environnement récent (années 90), dans un contexte de Guerre Froide virant au chaud-bouillant. On trouve donc des armes réelles dans un scénario réalistiquement flippant, surtout en cette période d'engueulades US/Russie sur les boucliers anti-missiles.

Et ça tombe bien, puisque la beta de WiC était uniquement en multi. C'est donc de la stratégie temps réel, mais radicalement différente de ce qu'on connait. Vous allez me prendre pour un dingo, mais c'est de la STR qui se joue comme un shoot à la première personne. J'explique le flow habituel d'une partie : les serveurs hébergent beaucoup de joueurs, généralement de 8 à 16 (le maximum), jouant en équipes USA (ou OTAN) et Russie. Chaque joueur choisit un rôle, les rapports de force étant en pierre-ciseaux-papier : infanterie (la chair à canon, forte contre les hélicos et faible contre les tanks), blindé (fort contre les fantassins, faible contre les hélicos), aérien (faible contre les soldats, forte contre les tanks), ou soutien (réparation des tanks, Croix Rouge, etc). Puis on commande des unités, sauf que chacun ne dirige que quelques unités : trois ou quatre tanks ou hélicos, ou de petits régiments de soldats, avec des renforts aisément accessibles si on se prend un bombardement de napalm dans la face. C'est là toute la finesse de WiC : beaucoup de joueurs manageant à fond leur petit carton de jouets, ça donne une sacrée bande de tarés dans la cour de récréation, chacun bien concentré à sa tâche.

Le gameplay principal consiste en la capture de territoires, à la manière du mode Domination des Unreal Tournament. Chacun achète ses unités comme dans Counter-Strike, les reçoit 20 secondes plus tard en livraison par avion, et fonce sur les points à choper.


1 : Au fond, les parachutes d'un largage de renforts.

Une partie est généralement chronométrée sur 10 ou 15 minutes, le gagnant étant le camp qui tient la plus grosse part du gâteau. Il y a aussi un mode similaire aux Assauts d'Unreal Tournament 2004, où une équipe protège une zone de l'adversaire pendant un certain temps, avant d'inverser les rôles au round suivant.


2 : Ici, les USA défendent le village et les Russes attaquent.

Chacun ayant son trio de tanks lourds ou son quatuor d'hélicos, il joue comme s'il tenait son squad dans Rainbow Six mais en le pilotant comme dans n'importe quel jeu de stratégie, en cliquant sur la destination ou les cibles à la souris. Et la caméra se déplace non pas avec les touches fléchées, mais avec ZQSD... Vous comprenez la métaphore de tout à l'heure ? Un vrai RTS nerveux pour les fans de FPS, je vous dis.


3 : Quand on joue bien, on gagne des points qu'on peut dépenser pour des "coups spéciaux", comme ce bombardement en bas à gauche.

Massive Entertainment tenait à faire un jeu de stratégie qui ne demande pas une soirée entière pour faire une partie, et ils y sont largement arrivés. Les captures d'écran numérotées sont tirées d'une même partie.


4 : Et pendant qu'on joue tranquillement...


5 : ?


6 : Les interférences sur l'écran sont un effet spécial quand on est au milieu de...


7 : ... ça. On ne l'entend même pas arriver.


8 : Cette saloperie ne gaspille même pas d'énergie à faire du bruit. Le caisson de basses émet juste un léger souffle et tous les autres effets sonores sont étouffés.


9 : Même l'annonce est froide : on a juste une voix off qui dit un truc du genre "capitalist nuke launch detected".


10 : Il faut bien trois minutes avant que tous les effets spéciaux liés à cette attaque disparaissent : fumée, filtre du compteur Geiger, sourdine... Le canon à ions de Command and Conquer 3 peut aller se coucher.


11 : Pour la bonne mesure, on en a collé une seconde sur les Russes, gagnant largement le premier round où nous défendions la zone. Notez les rayons de bombardements devant le champignon atomique.


12 : Voici le début du second round, où nous jouons les attaquants. Tout le monde commande ses unités, ambiance "vol au-dessus d'un nid de coucous". Les cratères du premier round sont toujours là... Les fumigènes verts sont les points de ravitaillement choisis par chaque joueur en début de partie.


13 : Le jeu n'a aucun problème si on tient à rester collé à l'action pour voir l'action de près - et ça reste super détaillé, il suffit de voir les traces de chenilles.


14 : J'adore ça.

Même les développeurs sont adorables. Le game designer principal et le PDG de Massive ont organisé une discussion avec les beta-testeurs et ils ont gentiment répondu à tout le monde. Oui, une version Xbox 360 est en préparation, mais c'est une équipe séparée qui s'en occupe et ils ont pour ordre de ne pas y toucher pour ne pas prendre de décisions influencées par le monde des consoles. Et ils admettent eux-mêmes qu'en effet, le niveau 2 de Ground Control II était trop dur. A suivre de très près.

19 juin 2007

Les jeux de 10 minutes - Episode 1 : Act of War - Direct Action

Yay, une nouvelle rubrique ! Après le Tiers-Beta, le Quartier Libre ou la semaine des doublons, on commence une nouvelle série d'articles qui reviendront de temps à autres : les jeux de 10 minutes. C'est ainsi que je dénomme les jeux vidéo qui, pour une raison ou pour une autre, s'éjectent mystérieusement de la console (ou du pécé, ne soyons pas sectaires) en moins de dix minutes. Parfois, c'est parce qu'on a la nette impression que les développeurs se foutent de nous, ou il y a un truc tellement tordu qu'on se demande comment le jeu a pu sortir ainsi... Le délai éliminatoire n'est pas forcément de dix minutes, mais on a à la fois l'impression d'avoir perdu trop de temps dessus tout en sachant que le jeu était à peine commencé. Paradoxalement, j'accorderai donc bien plus de temps à écrire sur ces jeux qu'à y avoir joué.

Act of War, on sait tous ce que c'est ; stratégie temps réel, studio francais, plus qu'inspiré par les Command & Conquer, et Smog en parle fort bien ici dans un article posté durant un Quartier Libre, justement. Autre bon point : le disque est multilingue et on peut donc y jouer en version originale si on est allergique aux doublages francais - car oui, le jeu a finalement été développé en anglais, même s'il est d'origine francaise. C'est cinématique, l'installation est planquée derrière un débat télévisé bien foutu, y'a des tites vidéos dans le coin de l'écran quand on est sur le terrain, ça fait boum partout, on s'amuse. Jusqu'à la mission 2.
Voilà, c'est ici. On a une première base, on apprend à gérer les bâtiments tout en essuyant quelques assauts. La voix off, super importante, aide à décharger l'écran en vous aidant à repérer les attaques - et tant pis pour les sourds. Mais c'est précisément là que j'ai arrêté de jouer.



La voix dit que des ennemis arrivent "south east from your position".



Les carrés blancs représentent ma base, le rond rouge, les ennemis. Désolé, voix à la con, mais pour moi, l'Est, c'est à droite, pas à gauche. Tous les points cardinaux Ouest-Est sont foireux, et j'ai d'autres chats à fouetter que de surveiller ces conneries à chaque fois qu'on me donne des infos bidon dès la deuxième mission. Personne n'écoute les voix pendant un beta test ? Ils sont pas allés chez les scouts quand ils étaient petits ? Qu'est-ce qui m'attend dans les missions suivantes ? Méchant jeu, retourne sur l'étagère tout de suite.

Voilà pour le premier épisode des jeux de dix minutes. N'hésitez pas à parler des vôtres dans les commentaires ou sur votre propre site, hein. Avec ces rubriques, on essaie de lancer une tendance, vous voyez, pour montrer la réactivité du Ouèbe DeuPoinZéro. Un peu comme avec la série d'articles des Cinq Lois, par exemple. Offrez un peu de joie à un raton-laveur, faites connaitre vos écrits.



Grand Tournoi des Maids, mise à jour : En parlant des sites d'à coté et de la réactivité-patati-patata, Axel Terizaki continue son concours de popularité des maids dans les animes, avec les résultats des deux premiers rounds et l'arrivée des poules 3 et 4. L'Editotaku avait donné des consignes de vote pour les triplées nymphomanes d'Hanaukyo Maids et Siesta de Zero No Tsukaima, les personnages les plus ecchi du concours... La philosophie est simple derrière ces incitations au vote : primo, éjecter tous les personnages de péteux, genre les maids de He Is My Master qui rappellent les heures les plus noires du studio Gainax. Secundo, éjecter la team Mahoromatic, pour les mêmes raisons et aussi parce que ce serait faire trop de plaisir à Axel - qui n'a pas pu s'empêcher de mettre Mahoro en première place de la première poule, tssss. Tertio, aider les les persos les plus dévergondés et les outsiders pour égaliser la balance.
Et au vu des premiers résultats, il y a de quoi t'aimer très fort, lectorat adoré. Les triplées obsédées ont été qualifiées sur un ex-aequo à la voix près , et Siesta gagne haut la main la seconde poule avec 60 % des votes ! Nos deux favorites passent donc aux huitièmes de finale, aux côtés des deux Mahoropouffes que nous éliminerons par la suite. Je vous adore.
Consignes de vote pour les rounds 3 et 4 : Mikuru du SOS-dan et Emma de l'oeuvre éponyme. Mikuru pour des raisons évidentes, et elle est présentée au concours avec une image peu aguicheuse : consultez mikuru.haruhi.fr pour les arguments de campagne. Pour Emma, Kain et Animint en parlent merveilleusement bien ici et . C'est un manga délicat, pas trop nunuche, édité en France chez les gentils messieurs de Kurokawa et qui change radicalement des autres maids de ce concours, puisqu'il se déroule en Angleterre du XIXème siècle. Pour Mikuru, le round est déjà plié, et c'est surtout Emma qui va avoir besoin de votre aide. Après la team Mahoro des poules 1 et 2, les vraies ennemies de ces deux rounds sont les écervelées de He Is My Master, un kyste parmi tant d'autres dans l'histoire récente de la Gainax qui doit également dégager de ce concours.

17 juin 2007

Le réalisateur de l'anime Bokurano n'aime pas le manga... et alors ?

C'est marrant, ça. Le mois dernier, il y a eu une polémique assez monstrueuse autour de l'épisode 4 de Gurren Lagan. Je résume, pour ceux qui ont autre chose à foutre dans leur vie que de suivre les psychodrames du Net :
- la Gainax, qui produit cet anime, lance un blog où l'on peut poster des commentaires. Ce qui 1) est sévèrement burné, 2) est important pour la suite.
- l'épisode 4 de Gurren Lagan sort, et est techniquement déplorable.
- 2ch, le forum nippon qu'on adore détester (à l'origine des OS-tans, Densha Otoko et de tant d'autres tumeurs du Web), se lâche dans lesdits commentaires du blog cité plus haut.
- Accessoirement, les 2channeurs découvrent des commentaires du réalisateur dudit épisode 4 qui considère que "2ch est comme un anus" et un autre membre du studio qui souhaite que tous les otakus crèvent la gueule ouverte.
- la version américaine de 2ch, dont le nom ne doit pas être cité, se rend également dans le même blog.
- 2ch étant japonais, il est xénophobe par nature. S'ensuit un choc des civilisations - au sens propre du terme.
- Le réalisateur quitte le staff et son nom disparait du générique.
- ?
- Profit !

Etrangement, personne ne semble en avoir parlé sur la (soupir) blogosphère francaise ; j'avais hésité à poster là-dessus, mais bon, Epitanime, tout ça. Par contre, la déclaration du réalisateur de l'anime Bokurano (produit par Gonzo) sur les lourdes modifications par rapport au manga, là, tout le monde semble en parler. On va refaire une liste à puces, parce que c'est idéal pour résumer un truc sans tomber dans des phrases tordues comme j'ai le chic pour les pondre (la preuve !) :
- L'auteur de NaruTaru, un des pires mangas de l'Histoire, si atroce que Glénat a stoppé sa parution après avoir sorti seulement trois tomes, pond une nouvelle horreur, Bokurano.
- Parenthèse : NaruTaru parlait de gamins qui récupéraient une sorte de bestiole à eux, qu'ils ne comprenaient pas et qui était assez portée sur la destruction. Certains se servaient de leur ersatz de Pokémon dégénéré pour tuer des gens, d'autres essayaient de l'apprivoiser, pour un résultat généralement sanglant. Il y avait des scènes de tueries, de tortures (dont un viol), et il y a eu un anime en 13 épisodes orienté pour les tits n'enfants. Ca se finissait en sous-End of Evangelion pour le manga et en queue de poisson pour l'anime. Fin de parenthèse.
- Bokurano parle d'une quinzaine de gamins qui pilotent à tour de rôle un bon gros Mecha des familles pour sauver le monde. Sauf qu'après chaque combat, même en cas de victoire, le pilote crève et laisse place au suivant. Certains y vont presque de bon coeur parce qu'ils en ont déjà marre de leur vie de petit japonais, d'autres deviennent fous en réalisant ce qui les attend.
- Bref, Kitoh Mohiro, l'esprit malade qui engendre ces mangas, est un argument vivant en faveur des autodafés.
- Bokurano est adapté en anime par le studio le plus commercial de l'archipel, j'ai nommé Gonzo. Ca fait quelques années qu'il n'y a plus un gramme d'originalité ou de passion dans leur travail : ils se contentent de faire le strict minimum pour ne pas énerver les fans tout en produisant un anime facilement exportable (sauf Gankutsuou qui fut un coup de chance de Rouge Citron Productions, c'est Déclic Images qui achète leurs licences à la chaine pour la France).
- Ainsi, le réalisateur de la version animée parle des changements auxquels les lecteurs du manga doivent s'attendre - à savoir, pas de morts de gamins.
- Kitoh Mohiro donne son point de vue de l'entretien avec le réalisateur, concluant que ce dernier n'aime pas le manga et que ses fans ne devraient pas allumer leur télé.

Il y a un instant, je disais que Gonzo produit des animes prêts pour le marché international. Regardez Welcome to the NHK : Gonzo est arrivé à "internationaliser" des passages assez adultes, comme les évènements sur l'île déserte. Toutes leurs adaptations, faciles à digérer, visent des publics adolescents, orientaux ou occidentaux. Pareil pour le bad boy Gantz : version censurée ou pas, le malaise psychologie du manga s'est envolé dans l'anime - il ne reste qu'une violence graphique qui excite les teenagers. Mais pour faire rentrer le détestable Bokurano dans ce moule, il y a du boulot ; comme pour le reste de leur catalogue, Gonzo fait des modifications. La seule différence, c'est qu'ils le font savoir par une voie (ou voix) peu commune : le blog du réalisateur, qui ne fait que parler de son boulot, aussi peu créatif soit-il. Ce n'est pas la première fois qu'ils apportent des changements importants à l'histoire d'un manga pour mieux l'animer. Tout le monde parle de cette histoire et réagit comme si c'était nouveau, comme si toutes les adaptations étaient (et se devaient d'être) fidèles à la page.

Sauf que ce manque d'inspiration, cette production à la chaine, a fini par assécher le studio de ses talents. En témoigne Origine, long métrage réalisé sur un scénario original, faisant carrément office de démonstration technique des talents graphiques de Gonzo : l'histoire n'était qu'un prêchi-prêcha écolo sous-inspiré par Hayao Miyazaki. C'est comme le Peintre de Nicolas Gogol (dans sa nouvelle "Le Portrait") qui a passé sa vie à gâcher son talent pour de l'argent facile, réalisant trop tard qu'il y a sacrifié son art et sa passion. Ce qui répond peut-être à ceux qui se demandent pourquoi le réalisateur aurait "choisi" d'adapter un manga qu'il n'aime pas... Et aussi pourri Gonzo soit-il, on ne peut que les défendre pour essayer de rendre Bokurano potable - ou tout du moins, "accessible au plus grand nombre". C'est pas de l'art, juste un business.



Ce soir, y'a une session IRC sur #editotaku@irc.worldnet.net, comme chaque dimanche à 21 heures, mais avec double ration de frites !

16 juin 2007

Saloperies d'allergies

Raison de plus pour rester enfermé. Je vois des étincelles là où je sais parfaitement qu'il ne devrait pas y en avoir.


Ouais, taux d'allergènes plus de six fois supérieur à la moyenne. High score !


Promis, je poste quelque chose demain.





PENDANT CE TEMPS : Dans le concours de popularité des maids sur le site d'à coté, les triplettes nymphos d'Hanaukyo Maids sont juste derrière Mahoro dans la poule 1, et la poule 2 est dominée par Siesta. Nous sommes forts, nous sommes nombreux, nous sommes Anonymes.

12 juin 2007

Grand Tournoi des Maids, poules 1 et 2 : votez pour les triplées et Siesta

Les concours de popularité des personnages d'animes, c'est toujours une bonne blague. Vous vous souvenez de ce sondage de popularité des personnages d'HaruhiYuki avait gagné grâce au soutien d'un site que l'on ne nommera pas ? Qu'est-ce qu'on avait rigolé.

Ou encore, au sujet d'Higurashi : on ne peut pas inclure Shion dans ces sondages. C'est un personnage secondaire qui est fait pour être aimé, en contraste avec les quatre autres tarées. L'inclure au même niveau que Rika/Satoko/Mion/Rena, c'est mettre le lait chocolaté au même niveau que le sucré/salé/amer/acide. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais c'est le genre de détail qui me tape sur le système.

Bref. Axel Terizaki, notre clone de Big Boss (saga Metal Gear) à nous, a lancé son concours de popularité à lui, à ce détail près qu'il est orienté maids. Qui s'en plaindra ? Moi. J'aime les maids, hein, mais toutes mes propositions de participantes ont été refusées, au prétexte que ces prétendantes au titre étaient tirées d'animes hentai.
Bref, le tournoi vient de commencer, et les deux premières poules contiennent - quel hasard ! - les deux chouchoutes d'Axel, les Mahoromatic Girls. Ainsi donc, nous allons tous ensemble, dans la joie et la bonne humeur et une fois de plus, rétablir la vérité. Le plan a été établi hier soir sur #editotaku@irc.worldnet.net (le seul chan IRC qui vous garantit un neurone grillé par seconde écoulée), et il est simple : Mahoro et Minawa, les deux favorites du boss, doivent tomber.
Nous avons soigneusement choisi nos candidates dans les deux premières poules, le but secondaire étant de faire gagner les concurrentes les plus tordues. Pour la poule 1, nous voterons donc pour les triplées d'Hanaukyo Maids, qui sont bien les seules du tournoi à faire une fellation au personnage principal dès l'intro du second épisode (véridique). Pour la poule 2, mettez la nympho Siesta ou l'inintéressante Sayoko de Code Geass, selon votre humeur (je vous conseille Siesta).

A l'heure actuelle, Mahoro mène la poule 1 et Siesta tient la poule 2. Mahoro must die, mais si on ne la dégomme pas à ce round, on a toujours une autre chance par la suite. Allez, on a deux androïdes de combat déguisées en soubrettes à descendre, on compte sur vous !

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