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16 décembre 2006

Le Mal !

Par Valderonce.



Vous connaissez les smileys /émoticones.
Vous connaissez le langage SMS/ texto.
Maintenant, vous allez connaître la fusion des deux :


Nous avons face à nous un Djeunz typique dont les fautes d'orthographes sont nombreuses et volontaires (le sms c so cool) et dont l'écriture déjà très peu lisible se voit envahis de smileys de la race des "Mangemots", en clair : lecture impossible.

J'ai donc interrogé une personne différente présentant la même langue pour connaître leurs motivations à apprendre et mettre en pratique cete langue dérivée du troglodyte ancien.


Valderonce : Bonjour.

Topklass (pseudo changé pour souci d'anonymat) : *smiley hideux avec marqué "salut" dessus*

TopKlass : *smiley hideux avec marqué "sava?" dessus*

Valderonce : Ça va très bien, je retourne la question.

Topklass : *smiley hideux en forme de "?"*

Topklass : lol

Valderonce : Aurais-tu du temps à accorder pour quelques questions ?

Topklass : *smiley hideux dont le raccourci clavier est "oui" (sans les guillemets bien entendu)*

Valderonce : Bon, commençons :1) pourquoi utilisez vous autant de smileys dans vos phrases ?

Topklass : c koi s*smiley hideux remplaçant la lettre M*iley *smiley hideux en forme de "?"*

Valderonce : Emoticone si tu préfères.

Topklass : lol *smiley hideux dont le raccourcis clavier est "ok"*

Topklass : c *smiley hideux dont le raccourcis clavier est "cool"*

Valderonce : Yay, ça commence bien... 2)Pourquoi n'utilisez-vous pas, pour vos raccourcis, de mots entre, par exemple, deux étoiles ? Comme *Ok* pour un smiley qui dit "ok".

Topklass : *smiley hideux représentant un "moi" scintillant avec pour raccourcis clavier "je"* fé cke *smiley hideux représentant un "moi" scintillant avec pour raccourcis clavier "je"* ve lol

Valderonce : 3) Ne pensez-vous pas que vos interlocuteurs risquent de ne pas vous comprendre avec cette déferlante de smiley dans vos phrases ?

Topklass : *smiley hideux en forme de "?" signifiant que Topklass n'a pas compris la phrase précédente.*

Topklass : (-Deux minutes plus tard-) *smiley hideux remplaçant la lettre "M"*en fou i conprenn

Valderonce : Si tous vos interlocuteurs sont comme vous, il ne doit pas y avoir de problèmes \o/ . Quel âge avez-vous ?

Topklass : 18 é pa pusso

Valderonce : Merci bien d'avoir répondu à mes questions et au revoir. :)
*ferme la fenêtre*

*bloque le contact*

*supprime le contact*

Comme vous avez pût le constater, le troglody.. heu Djeunz est absolument incompréhensible.

15 décembre 2006

R comme Ridicule

Par Rataime


Reconnaissez cet individu :

Rarement Rébarbatif, il se Révèle être un Rédacteur Racé tant dans ses Reviews que dans ses Réflexions . Ce Rongeur Révolté était un Résistant Radical, maintenant Rangé, contre les Romans Rébarbatifs de pauvres Ratés. Récemment, ce Râleur Redoutable alors Reclus et Résigné devant la Réalité, s'est Réveillé et s'est Résolu à Rapporter sur le Réseau ses Raisonnements.
La seule Réaction Raisonnable est le Ravissement : que ce soit sur ROD, Rei, Rin ou les RPGs, il Remplit son Rôle, tantôt Révérencieux, tantôt Ridiculisant, tout en nous faisant Rire et Réfléchir.

Assez de Rimes : je vais vous Rendre aux Ravages de /Random/ après avoir Révélé qui il est Réellement :

Appelez-le Raton.


Noel aussi pour les reptiles (ou pas)

Par MrHelmut.

Alors que les consoles Nintendo battent des records, on en viendrait presque à oublier la sortie d'autres jeux, ou plus précisément, d'add-on. Sortez les Ouatex, oui, le nouveau Sexy Beach 3 est arrivé. Enfin, nouveau... mouais.

A peine 3 mois après la sortie de la version originale maigrichonne, on n’en attendait pas moins de la part d'Illusion pour redorer le blason de leur jeu. Problème, si tant bien que mal vous arrivez à débourser le prix de la version originale, ce n'est pas moins de 35€ supplémentaire qu'il faudra débourser pour un total avoisinant la centaine de piécettes si la douane est sympa. Mais bon, ce n'est pas les alternatives qui manquent, me diriez-vous.

Attendu par tout otake normalement constitué, l'extension signe le retour de Bael, à qui vient s'ajouter une loli plus généreusement dotée que la moyenne mais dont on oubliera le nom. Soit, une brune de plus tout de même.
Hormis cela, quelques nouveaux maillots et accessoires viendront agrémenter votre penderie mais aussi plus d'options pour la chevelure de vos égérie ainsi que les yeux. Oui, désormais, toutes peuvent être brunes ou taillées à l'image de vos héroïnes de manga. On regrettera un système de customisation mammaire à l'image de celui de la simulation de tripotage de melons. En sus de ces petites nouveautés, une collection de gâteries pour vos tortues chéries: une sorte de ashiatsu pour reptiles mais aussi de l'oppai-astu. Bref! Bien des choses qui n'auraient vraiment pas été de refus dans la version originale.

La où ce disque d'ajout surprend, c'est à son lancement, si on a deja terminé une certaine donzelle (je ne sais plus laquelle), tadam! Surprise! Une fille cachée! Et, [roulements de tambours]... Une furry féline! Pour votre plus grand plaisir et qui est déjà chargée à bloc. Pas de choix de vêtements, pas d'application d'huile, seule l'utilisation des mains et des tortues est autorisée. Cela va sans dire qu'elle n'est pas du tout scénarisée et dépourvue de parole hormis quelques *miaous*. Ca fleure bon la volonté de satisfaire les fans (et/ou de justifier un add-on) mais surtout d'ajouter du contenu sans trop se fatiguer.

J'allais en oublier une nouvelle fonction! Qui n'a pas rêvé de faire comme Neo dans Matrix avec sa tortue?
C'est désormais chose possible grâce à la touche magique, G. Par simple pression, le temps s'arrête, on défini une série d'actions qui ne peuvent être que des jets d'huile de massage et... heuuu... "d'huile de massage"... Puis en ré-appuyant sur la sainte touche, c'est une déferlante qui s'abat sur l'innocente.

Mouais mouais mouais. Pour faire simple, SB3 Plus est SB3 comme il aurait du être à sa sortie. Il n'y a rien à en dire de plus. En espérant qu'Illusion se secoue plus pour leur prochaine simulation sans l'aspect "jeu pas fini".

J'aime pas les histoires qui se finissent... tout court

Par neuro, bien content d'avoir trouvé un endroit où publier ça. Merci Raton !

Ça m'a fait ça la première fois dans les années 90. À l'époque, mes parents m'octroyaient une rente mensuelle de 500 francs afin que j'acquière des ouvragesen rapport plus ou moins lointain avec mon domaine d'études, plus... un bouquin de science fiction, fantasy ou autre domaine fantastique que ma chère maman ne manquait pas de m'emprunter sitôt lu, pour s'écrier peu après dans un râle d'agonie propre à faire passer ne horde de zombis glaireux pour les petites filles modèles "rhaaaaaaa mais quand est-ce que j'aurai la suite ?". Un ouvrage par mois, cela signifie qu'il m'a fallu 10 mois pour lire les Chants de la Belgariade et de la Mallorée, sans compter les petits à côtés, pas dénués d'intérêt, mais qui auraient mérité un peu plus de consistance. 10 mois à suivre avec passion les aventures aventureuses de nos aventureux aventuriers, à frissonner, trembler...

Et à la fin me direz-vous ? Eh bien à la fin, une couverture de couleur grise, en carton souple, affichant crânement le résumé du volume en cours et une courte biographie de l'auteur. Mais non ducon, c'est pas ça qu'on te demande !. Ah oui, c'est vrai.

Eh bien à la fin, un profond sentiment de solitude. En refermant le dernier volume, j'ai été envahi d'une sensation de vide intense, de manque profond, comme si je venais de quitter des amis avec la certitude de ne plus les voir. La fin d'une époque, quand, envahi par une indicible nostalgie et un gros coup de cafard à la clé.

Ça me l'a refait avec la sortie française d'Hikaru No Go. Cet excellent manga que j'avais auparavant lu en scantrad au fur et à mesure de sa sortie au Japon a rythmé mon existence durant pas loin de 48 mois, à raison de 23 tomes et d'une sortie tous les deux mois. 4 ans à me rendre périodiquement chez mon libraire favori, les yeux brillants, la truffe humide et les mains presque tremblantes pour lui demander avec anxiété "avez-vous le Hikaru No Go numéro [insérez un numéro entre 1 et 23 ici]", pour m'entendre souvent répondre "Désolé monsieur, il est en retard". 48 mois à voir Hikaru grandir, et moi avec. Ma vie qui évolue parfois lentement, parfois vite, entre la naissance de mon fils et la fin de mes études, et l'impression de faire un bout de chemin avec un ami, avant de le quitter un beau jour. Foule de souvenirs qui se bousculent dans ma tête, et que je conserve soigneusement une étagère de ma chambre, entre les albums photos de mes ex et un doujin acheté en convention. Mais plus rien de neuf, la certitude de ne plus jamais le voir. Un bout de ma vie qui s'arrête, et moi qui continue.

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que je viens de terminer une autre série. Un shoujo, cette fois, et plus précisément Fruit Basket.

Fruit Basket, pour résumer, c'est le meilleur manga que j'aie jamais lu, et qui a réussi l'exploit de déloger Hikaru de son piédestal, 22 volumes d'émotion pure, un manga très profond, beaucoup plus que ce que les premiers volumes laissaient imaginer. Des personnages humains, variés, et fouillés (Saki trop la classe, non pas celle là), un dessin superbe, et pour moi, la certitude d'avoir les larmezozieux au moins tous les 60 jours. Sans compter les relectures pour bien saisir tous les tenants et les aboutissants d'une histoire finalement assez complexe tant les liens qui unissent les personnages sont denses.

La fin de Furuba m'a fait d'autant plus mal que Natsuki Takaya a du boucler toutes les histoires dans les deux derniers volumes, et l'ambiance "fin d'une époque" s'en ressent encore plus. Même si la fin peut paraître logique du point de vue de l'évolution globale de l'histoire, je l'ai trouvée un peu décevante vue l'intensité globale de l'histoire ; je me serais attendu à "autre chose" (no spoil), ou peut-être à ça en fait. Lecteurs français, savourez bien votre chance, il ne vous reste que 3 volumes de ce bonheur en barre qu'est Fruit Basket. Et note aux éditeurs qui pourraient me lire : j'ai les 19 premiers volumes en ma possession, dépêchez vous de sortir les 3 derniers que je puisse effacer mes scans et rentrer dans la légalité, merci.

Quant à moi, il ne me reste que cette sensation amère de voir partir ces personnages que je voudrais retenir encore un peu, mais dont la main glisse, lâche la mienne, et dont l'image se brouille et finit par disparaître dans un pathétique fondu au blanc.

The Elder Scrolls IV : Oblivion

Par Garric

Oblivion est le quatrième épisode des Elder Scrolls, une serie de RPG à l'occidentale réputé pour donner une grande liberté au joueur, mais aussi pour être truffé de bugs. J'ai dit quatrième, mais en fait, il en est sortit plus d'épisodes que ça. Les autres sont des histoires parallèles dont un dérivé d'Oblivion sortit sur téléphone mobile.

Le scénario principal commence un peu comme dans Morrowind : vous êtes un taullard que l'empereur, Uriel Septim VII finira par "libérer" (comme pour l'épisode précèdent, pas une explication sur votre crime), mais cette fois, il arrive en personne et vous reconnaît dans ses rêves sombres et prémonitoires : des portes d'Oblivion, une dimension démoniaque va s'ouvrir et les Daedras mené par Mehrunes Dagon envahir le monde actuel. Et selon lui, vous êtes capable de les arrêter. Bref, un avenir rose bonbon qui s'offre à vous. L'empereur, escorté par des gardes d'élite appelés Les Lames doivent s’enfuir suite à l’assassinat de ses fils. Le passage se trouvant dans votre cellule (d’où la "libération"), Vous les suivrez donc. Ce passage souterrain servira de tutorial (ou votre chemin devra se séparer d’eux pour un temps) d'ailleurs assez bien foutu qui vous expliquera les bases de ce jeu : les mouvements, le maniement des armes, le crochetage (et bien sur équipement minimum fourni). En fait, la base de chaque "jobs" qui vous aurez choisi précédemment, et vous servira pour augmenter vos compétences dont vous êtres spécialisés. Vous rencontrerez des rats et autres monstres de bases facile a buter pour vous exercer.
Vous finirez par rejoindre l'empereur et son escorte qui se fait continuellement attaquer par des assassins bizarres dans la zone de la crypte, où ce premier fini par se faire tuer. Là, une Lame vous confie l’amulette des rois, destiné à la lignée des Septim a donner un certain Jauffre. Il vous donnera le point de rendez-vous, le prieuré de Weynon, signal de départ de la quête principal.

Une fois sortit de la prison, rien ne vous oblige a suivre la trame principale et vous concentrer dans les quêtes externes. Mais surtout si votre bécane est un peu limite, le passage à l'extérieur va faire mal. Gros choc à l'ouverture de la porte des égouts, techniquement, le paysage est fait de manière splendide est il m'est arrivé de rester rien que pour l'admirer. Le cycle jour/nuit et la météo évoluent de manière saisissante, et surtout pas trop rapide. Le graphisme est fabuleux et les 40 Km² de Cyrodill (la province de L'empire accessible dans le jeu) rentabilisera largement votre carte a plus de 300 brouzoufs. Le moteur Havock fait bien son boulot et ses effets physiques n'ont rien à envier à un Half-Life 2.



On ne se lasse pas de contempler le paysage.


Les villes sont enfin bien peuplées, c'était un des plus gros reproches que je faisais sur Morrowind, des villes désertes même en plein milieu de journée. Les quêtes sont donc plus facilement trouvables. Surtout si vous suivez la principale vous en récupèrerez beaucoup, car elles sont parfois liées entre elles. Sans en dire plus, elles sont bien diversifiés (par exemple celle qui se passe dans une peinture, dans un monde complètement en pastel très cool à voir).
Pas de quoi s'ennuyer. Bethesda a aussi retenu les erreurs passés a propos de la gestion des quêtes. Fini le journal bordelique qui suivait l'évolution des vos quêtes dans un seul et même bloc. Trois pages dans le menu pour gérer ça : une pour la quêtes en cours, les actions fait et à faire pour cette quête. Une pour la description des quêtes active (cliquer vous amène à l'onglet de la quête en cours), et enfin la liste des quêtes terminé. Cerise sur le gâteau, Une boussole vous aide pour la destination par rapport à la quête sélectionnée. Ben oui, dans Morrowind il fallait de demerder seul.
Au passage, à propos des PNJ, le doublage est plutôt de bonne qualité, les personnages parlent avec un ton qui rend bien en fonction des races. Pas sur joué, les voix on un niveau qui reste acceptable. Ce qui gêne, c'est les différentes voix : on se rend vite compte que l'équipe n'a pas du être nombreuse, vous retrouverez souvent les même voix, y compris celles de principaux personnages. Autre petite déception, les discours entre PNJ lorsqu'ils se rencontrent ont du mal à se recycler.

Les phases de combats ne sont pas désagréables. On ne tombe pas contre des ennemis décérébrés, l'IA est bien dosé. Sans être extraordinaire, vos adversaires se debrouillerons plutôt bien (prise a revers, utilisation de sorts adéquat, fuite...). A noter que j'ai trouvé le niveau de difficulté par défaut assez faible, je conseille de le monter un peu. Le gameplay est plutôt simple, en guerrier ou archer, seul la souris sera utilisé avec une touche pour parer (avec l'arme ou un bouclier). Pour les magiciens, une touche pour les sorts, et 8 macros disponibles, un bon point quand on sait que les RPG de ce type peuvent être complexe. Une panoplie gigantesque d'équipement est disponible, plus ou moins utile. Parfois assez farfelue (c’est rare, Oblivion reste souvent sérieux). Elles n’influencent pas endormement. Au pire vous aurez quelques remarques de gardes (j’en ai eu une pour m’être habillé de façon un peu trop voleur/assassin).


En exclu, un screenshoot qui ne servira jamais de bannière pour Maido-rando".


Les villes offriront de nombreux services marchands, et il est même possible d'investir dessus si on atteint un bon niveau de marchandage. Les prix varieront en fonction de votre charisme et de votre comportement. Certaines portes vous seront peut-être définitivement fermées. En vampire par exemple, à partir d'un certain état, presque plus personne ne vous parle, en échange les caractéristiques seront boostées. Le jeu offre un choix énorme, et vous aurez à assumer vos actes.

Coté musique, la aussi, de la grande classe, ça colle bien a l'univers d'Oblivion et au phases que ce soit en combat, en ville, dehors ou dans un donjon. Le boulot fait par Jeremy Soule (qui est déjà présent dans Morrowind) vaut largement sa place dans mon lecteur MP3. "King and the country" est celle qui m'a le plus charmé, écoutez la en vous promenant la les montagnes enneigés près de Bruma avec en prime (s'il fait suffisamment beau) une vue sur la cité impériale. Féerique, tout simplement. Au passage Vous aurez droit à la traditionnelle Arène situé dans la cité imperiale. Tous les Elder Scrolls y ont droit, le premier episode devait être basé dessus.

Avec une description comme celle là, on tient le jeu quasi parfait, et encore j'ai parfois chipoté. Mais maintenant, on va en venir a très mauvais point qui empêche Oblivion d'être justement un jeu parfait : les bugs. C'est le point faible traditionnel de la série, et on y a droit : Retours intempestifs vers Windows (assez déprimant si vous avez un fond d'écran de merde), bugs de traduction (des soldats qui parlent soudainement allemands, sous-titres non traduits bien sur, blocage dans une porte ou une roche (plus rare). Heureusement les très fréquentes sauvegardes auto m'ont sauvés plus d'une fois. Mais quand même c'est terriblement gênant.

En résumé, on a un jeu fabuleux, qui vous éjectera souvent dans la case Windows. J'ai souvent pesté contre ça, mais sa qualité m'a toujours forcé à recharger ma partie. On pourra espérer que Bethesda se bouge les fesses en sortant un vrai patch cette fois. Mais je pense que les fans de RPG ou de jeu de rôle papier trouveront suffisamment leur compte pour passer outre. Les autres ce sera plus difficile.

Héros des mythes et de la magie, 5ème du nom.

Par Smog ShadowSeth.


Comme promis quelque part dans les commentaires de l’éditotaku, voilà un texte causant d’Heroes of Might and Magic V, un des rares jeu de tactique à ne pas avoir de multiples clones sur le marché.

Pour ceux qui débarquent, sachez que la série des Heroes of… se compose de jeux de stratégie au tour par tour dans un univers médiéval fantastique saupoudré de quelques éléments de jeux de rôles. Le principe est simple : développer sa forteresse afin de produire des troupes et d’aller buter le voisin ou de remplir parfois des objectifs un peu plus subtils, comme chercher un trésor enfoui quelque part sur la carte qui vous donnera un bonus considérable si vous êtes le premier à le dénicher, ou encore buter tel héros, aller chercher tel artefact… Le jeu est constitué de trois phases majeures. La première, la carte d’aventure, couverte de monstres hostiles et d’objets ayant des effets divers sur vos héros et vos troupes, mais également de trésors et de mines servant à collecter les ressources nécessaires à votre développement. La seconde phase concerne votre bastion que vous développez avec les ressources amassées qui sont au nombre de 7 : bois, fer, mercure, soufre, cristal, gemmes et or. Avec cela, vous devrez upgrader petit à petit vôtre château afin de pouvoir recruter des troupes moyennant là encore des espèces sonnantes et trébuchantes. La dernière phase concerne les combats, qui se font exclusivement par héros interposés (sauf pour Heroes IV, mais je reviendrais là-dessus), et également en tour par tour. Chaque héros dispose d’une armée, constituée à partie de vos troupes recrutées dans votre fief. Depuis le troisième opus, il y a 7 niveaux différents de créatures dont la puissance va crescendo, ainsi que leur coût. Mais en revanche, il y aura moins de créatures puissantes à recruter qu’une créature inférieure. De nouvelles troupes apparaissent dans vos bâtiments chaque semaine, en fonction du développement de vôtre château. (là encore sur les deux derniers points, Heroes IV fait exception à cette règle.)

Maintenant que tout le monde sait de quoi on parle, abordons le vif du sujet. Qu’a donc de plus que ces prédécesseurs ce cinquième opus ? Déjà, il faut savoir qu’il reprend les bases du troisième, que beaucoup de fan s’accordent à qualifier comme étant le meilleur de la série ; exit les innovations exotiques du IV, dans lequel on pouvait cumuler les héros dans une même armée, faire se balader des créatures sans héros, n’avait plus droit à la sacro-sainte limite des semaines pour recruter ses créatures, ses 4 niveaux de puissance et sont design franchement bof. Les seules choses positives que j’en avais retirées étaient le système de compétence et celui des caravanes qui nous permettaient de trimbaler des renforts sans avoir à recourir au système de parcours classique. Et bien bonne nouvelle, ces deux choses sont présentes dans le V.
Enfin, pour ce qui est du système de compétences, c’est sûr ; pour les caravanes, il va falloir vous munir de l’add-on, Hammers of Fate. Oui je sais, ils auraient pu y penser avant tout de même ; d’autant plus qu’il est d’une simplicité déconcertante en regard de son prédécesseur.
Mais pour ce qui est des compétences, on a droit à six principales (retour aux six du III, contrairement au IV qui n’en proposait que 5 par héros) par héros, pouvant se décliner en trois compétences secondaires distinctes. Contrairement au IV, ces compétences secondaires n’ont pas de niveau (novice, confirmé, expert, etc.…) ; seules les compétences principales en ont.
Petit plus, on peut désormais débloquer des compétences spéciales en combinant deux autres compétences que l’on possède déjà ; par exemple, un héros démon possédant les compétences de déphasage et de logistique pourra choisir la compétence secondaire de déphasage rapide parmi le champ qu’offre la compétence de logistique. Elle lui permettra de réduire de moitié le temps d’application du déphasage. Il existe plein d’autres variantes du genre à dénicher.
Autre petit truc bien pratique : la barre de tour d’action dans les phases de combat. Avant, pour savoir quelle créature allait probablement jouer après la sienne, il fallait y aller au petit bonheur la chance ou se fier à son expérience du jeu ; pour établir des tactiques fiables, ce n’était pas vraiment l’idéal. On a droit à présent à une barre de défilement indiquant l’ordre de passage des unités sur le champ de bataille qui nous ôte cette épine du pied. Les puristes diront que ça enlève un paramètre aléatoire au combat et donc le rendait plus trépignant ; mais étant donné que l’ordre de passage dépendait de paramètres précis, il suffisait de jouer quelques heures et de tâter d’un peu de tous les camps pour se faire une idée. En conséquence, le joueur débutant avait un handicap supplémentaire face à l’expérimenté. La barre de passage a le mérite de mettre tout le monde à égalité et de permettre aux deux parties de pouvoir établir des tactiques rapidement. Ah, et tant qu’on cause du champ de bataille, le jeu nous propose enfin le grillage par défaut ; ceux qui ont joué aux précédentes versions savent de quoi je parle ; il s’agit de l’outil qui permettait de connaître la portée d’une créature sur le champ de bataille, qui était jusque là désactivé par défaut… Leur aura fallu 5 épisodes pour comprendre tout de même XD. On peut également voir, entre parenthèses, celle des créatures ennemies en passant le curseur dessus.
A part ça ? Vous vous souvenez de la semaine de la peste, la bête noire de tous les joueurs, qui se caractérisait par une absence de créatures à recruter dans les châteaux ? Eh bien le concept a été décliné sur un éventail beaucoup plus vaste, car il existe pléthores de semaines ayant des effets divers dans le calendrier. Par exemple, la semaine du festival va être la seconde bête noire des joueurs, puisque son principe est que comme vos bouseux font la fête, ils ne bossent pas donc, pas de production de ressources. D’autres semaines ont des effets bénéfiques, comme celles dédiées à un éléments de magie qui font augmenter les sorts de cet élément de 50% durant toute la semaine, une autre où l’on double ses revenus d’or, certaines boostent la production de ressources, d’autres l’attaque des créatures… Bref, il s’agit de petits bonus aléatoires supplémentaires, et on ne dit jamais non quand ça nous tombe dessus. On a toujours droit en plus aux semaines dédiées à une créature en particulier qui en augmente sa production. Et même les semaines où il ne se passe rien varient ; on a droit par exemple à la semaine de l’angoisse, que le jeu sous-titre comme « la semaine où les étudiant de la grande école de magie passent leurs examens de fin d’année », ou bien la semaine du lion, dixit « pendant laquelle il ne fait pas bon d’être une antilope », ou encore la semaine des corbeaux durant laquelle « on organise le concours du plus bel épouvantail. ». Ou aussi celle qui parodie quelque peu toutes les semaines dédiées aux créatures, dite la semaine des hamster et des hamsters de combat, durant laquelle « la production de hamsters et de hamsters de combat est doublée ». Je vous souhaite bon courage pour trouver une telle créature dans le jeu. XD Ca ne sert à rien, mais ces petites vannes ont le mérite de nous changer des noms génériques données aux semaines qu’on avait pu voir jusque là.


Bon, et sinon ? Rien de plus ? Vous l’aurez compris, il n’y a rien de véritablement neuf dans le V, mis à part le gros lifting graphique qu’il a subit. Le jeu est entièrement en 3D à présent, et la réalisation a été particulièrement soignée. Exit le design space du IV, on revient à des choses plus classiques mais en y apportant la modernité du tridimensionnel. Fini les mouvement en trois images des opus précédents, vos bestioles gigotent dans tous les sens et vous font un petit mouvement inhabituel en passant le curseur dessus lors d’une phase de combat. Les screenshots qui parcourent ce test rendent à peine justice au jeu en mouvement ; et y’en a même pour ceux qui tâtent de l’elfe noire presque apwal (Capture d'écran garantie sans 3D pour bien dégouter les dégoutants qui se pointent sur le chan passé 23h59...XD Comment ça, je me fais des ennemis?) Pour indication, je suis en niveau normal de textures, sans anti-asilaging et avec un niveau de particules moyen, le tout sur une ATI Radeon 9800 pro 128 Mo. Prévoyez une config graphique plutôt confortable pour jouer convenablement; avec la mienne qui commence à dater, je varie de 40 fps à 7 en fonction des scènes que j’affiche sur le jeu (merci FRAPS pour les mesures et merci le hors série Canard PC pour l’avoir recommandé).

Venons-en à quelques aspects propres au jeu qui ne sont pas forcément des nouveautés, mais plutôt des variations classiques qu’on est en droit d’attendre entre chaque opus. Sachez déjà que l’on aura seulement droit à six camps, sept si on prend l’add-on. Le havre (chevaliers, curetons, toussa…), les elfes (nature, dragons vers, toussa…), l’académie (magiciens, Titans, toussa…), les elfes noirs (donjons, dragon noir, et « toussa » ça devient lourd à force), les démons (bon, je vous fait pas de dessin là) et les nécromanciens (non parce que c’est vrai que c’est lourd à force).
Le havre, contrairement à tous les opus précédent, joue dans la catégorie « bourrin ». Si vous êtes un fonce-dans-le-tas avec la sale habitude de mettre votre cerveau sur off, c’est le camp qu’il vous faut. Ca surprend un peu par rapport aux autres opus, où ils n’étaient que relativement puissant et il fallait souvent jouer subtil avec eux.
Les elfes sont plutôt du genre à vous envoyez des pluies de flèches tout en consolidant leurs positions ; avec dans leur rang les deux meilleures unités d’attaque à distance du jeu et le reste étant axé riposte active, avec les danses lames pouvant frapper plusieurs adversaires en même temps, les tréans qui s’enracinent pour bloquer le passage et paralyser tout ce qui passe à coté et les dragon d’émeraude appuyé des licornes qui iront débusquer les planqués du camp d’en face.
L’académie est un camp honorable et équilibré ; les tactiques à distance et au corps à corps se valent tout aussi bien avec ce camp, disposant du légendaire titan, la seule unité de niveau 7 du jeu pouvant attaquer à distance.
Les elfes noirs sont les héritiers du camp Donjon de Heroes III, réputé comme étant le plus fort, mais dans le V, c’est la grosse déception. Il possèdent toujours des unités bien plus puissantes que la moyenne par rapport aux autres camps, mais on en contrepartie une natalité ridicule qui est sérieusement handicapante et nous poussera à économiser nos troupes, à éviter de faire une action « pour le fun » là où on peut se le permettre avec les autres camps. Il est créé au maximum 14 unités de niveau 1 chez les elfes noir par semaine pour un chiffre frôlant la cinquantaine chez les autres… Tout ce joue en début de partie chez eux ; les elfes noirs sont des rushers, qui doivent prier pour que la map ne soit pas trop encombrée de monstres trop balèzes et harceler constamment leurs adversaires s’ils ne veulent pas se retrouver en infériorité numérique trop critique ; de fait, il sera vraiment très rare d’arriver au dernier niveau de créature des elfes noirs lors d’une partie : les fameux dragons noirs, concurrents directs du Titan (et c’est le dragon noir le plus balèze, d’abord !) ; un fait que je trouve franchement dommage…
Les démons sont des brutes moyennes, mais des brutes pouvant faire appel à leurs congénères du plan démonique pour venir se joindre à la baston. Toute la stratégie du joueur démon va être de décider s’il vaut mieux invoquer des renforts ou passer direct à l’attaque, les démons n’étant pas forcément les plus solides du jeu, et ne sont guère performant à distance avec pour seule unité allant dans ce sens les succubes et les maîtresses succubes.
Les nécromanciens eux sont plutôt du genre à appliquer une tactique d’attente. Plus le temps tourne, plus les évènements sont en leur faveur ; car leurs troupes sont les moins résistantes du jeu et qu’ils doivent donc compenser cette faiblesse par des effectifs plus importants. Effectifs qu’ils peuvent gonfler en ranimant les morts adverses à l’aide de la compétence spéciale de leurs héros : la nécromancie. Contrairement aux précédentes versions, elle ne vous permettra que de ranimer des squelettes, unité de niveau 1. Ce qui est franchement bof, sauf lorsqu’on arrive à améliorer la compétence pour que ce soient des archers squelettes, là ça change tout. Si vous abattez régulièrement du monstre, vous pouvez facilement vous retrouver en fin de partie avec plusieurs milliers d’archers squelettes là ou les camps d’en face alignent difficilement un seul millier de leur unité de base… Ils peuvent également ranimer une partie de leurs propres troupes tombée au combat, et le sort « animation de cadavre », qui fait normalement disparaître les créatures ranimée à la fin du combat, permet de conserver les ranimés indéfiniment.

Chaque camp possède une compétence unique que leurs héros auront par défaut. Ce qui est à la fois intéressant et dommage ; intéressant car cela nous force à appliquer des méthodes et des stratégies avec lesquelles nous ne sommes pas forcément familiarisées, mais dommage car cela nous prive de la liberté de créer un héros orienté magie ou combat dans chaque camp, comme on pouvait le faire dans les précédents opus.
Le havre préconisera l’entraînement, puissante compétence qui vous permet de faire évoluer des créatures vers le niveau supérieur moyennant finance ; redoutable quand utilisé pour transformer des légions paysans à peine capables de tenir une fourche en arbalétriers pouvant frapper n’importe où sur le champs de bataille… Pas la peine de vous faire de dessins, le chevalier est clairement un combattant qui devra privilégier les compétences non magiques, à part peut-être la magie de la lumière, une école de sorts de soutient.
Les elfes eux se désigneront des ennemis intimes à qui ils seront capables de faire plus de dégâts. Ils sont plutôt polyvalent en matière d’orientation de carrière, avec toutefois une préférence pour les compétences et magies de soutien.
Les magiciens de leur coté sont orientés à fond sur la magie (O’RLY ?), et peuvent créer des artefacts spéciaux destinés à leurs troupes, permettant de booster les paramètres de combat des créatures comme leurs points de vie, leur attaque, leur défense, leur moral, leur chance, etc. Une des compétences spéciales les plus intéressantes du jeu à mon humble avis ; au niveau maximal, elle permet de faire des artefacts combinant trois effets différents. (Vous pourrez par exemple fabriquer un orbe qui pourra augmenter le moral de 2 points (sur une échelle de 3), le moral de 2 et l’attaque de 5 points, résultant sur une créature qui a plus de chances de jouer souvent durant la phase de combat, qui a une probabilité plus élevée de doubler ses dégâts et qui est dotée d’un bonus d’attaque supplémentaire…
Les elfes noirs sont des sorciers bien bourrins ; leur puissance de feu magique est sans égale parmi les autres camps. Ils peuvent également voir les éléments affiliés aux créatures afin d’augmenter les dégâts de leurs sorts et de leurs troupes. Ils prendrons donc bien soin de se développer dans le domaine des arcanes magiques, mais devront impérativement réserver une place pour la compétence logistique et la sous compétence repérage, qui leur sont vitales au vu de la faiblesse de leur armée. La compétence de tactique pour avoir un coup d’avance peut aussi être envisagée.
Les démons de leurs coté excellents dans l’invocation de leurs semblables des plans démoniques le temps d’un combat, et sont plutôt polyvalents ; on pourra au choix s’orienter vers un compromis magie/force brute ou ne privilégier qu’un seul de ces aspects. Seule exigence minimale : acquérir la compétence de machines de sièges ; impératif si vous voulez avoir le moins de pertes possible lors de la prise d’un fort ennemi. Les démons ne sont pas particulièrement doués pour ça…
Pour finir, les nécromanciens devront aborder un jeu polyvalent ; d’une part pour renforcer leurs troupes faiblardes, et d’autre part pour acquérir suffisamment de savoir afin de faire fonctionner la nécromancie à son niveau le plus optimal, notamment en maîtrisant la magie de l’invocation et le sort clé « d’animation de cadavre ».


Si le jeu en solo ne différera pas trop d’un Heroes III relooké, il en est tout autre chose pour le multi. Les russes de Nival Interactive (décidément entre KDV pour Perimeter et Nival pour Heroes V… On va finir par croire que j’ai l’intension d’empoisonner le raton avec du polonium 210, bordel.), qui ont repris le flambeau laissé par un 3DO plus que mort, se sont attaqué à un problème récurent du multi des Heroes : l’emmerdement.
Car attendre trois plombes que les potes aient fini de jouer, je vous garanti qu’au bout d’un moment c’est pas jojo ; surtout que ceux qui s’emmerdent le plus finissent généralement par aller faire autre chose en attendant, et ça plombe toute la partie… Bref, pour remédier à ce porblème, on a droit à des modes de jeux permettant de s’occuper durant l’attente. Le premier est le mode Ghost ; il permet de diriger durant les tours adverses des unités « fantômes » sur la carte d’aventure, afin soit d’élargir votre exploration, soit d’aller voir ce qu’il se passe chez le voisin. Pas très utile en début de partie où les joueurs sont plutôt rapides, mais jouissif et stressant en milieu et fin de partie, où on fini par jouer le plus vite possible afin de laisser le moins d’opportunités possible d’espionnage aux adversaires, et pour tenter de récolter le plus d’info pendant qu’on est en ghost avant que voisin n’y repasse à son tour.
Autre variante : le mode qui permet de jouer tous simultanément le même tour. C'est-à-dire que tout le monde fait son petit buisness en même temps, et appuie sur le bouton de fin de tour une fois ses actions finies ; dès que tout le monde a déclaré la fin de son tour, un nouveau tour commence. Très rigolo en certaines occasion ; je me rappelle d’une fois où je poursuivais un pote dans un défilé. Ca a duré 3 ou 4 tours au moins ; pas moyen de le rattraper, mais il a fini par se jeter comme un con dans un cul-de-sac, et on en est finalement venu aux armes à ma plus grande satisfaction XD.
Il est possible enfin, de combiner ces deux modes, mais je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer. A noter que pour profiter du deuxième, il vous faudra l’add-on.

Pour rester sur le multi, le nombre de cartes proposées n’est pas faramineux : une dizaine tout au plus… Déjà dans Act of War, on avait à peine de quoi se réjouir de ce coté là, on dirait que ça devient une manie chez les développeurs (prions pour que Chris Taylor déroge à cette tendance…). Mais le plus outrageant pour la communauté de fans : dites adieu à l’éditeur de cartes et de campagnes. Oui, mais aussi j’ai hurlé à l’injustice. Elle est cependant partiellement réparée par l’apparition d’un générateur de cartes aléatoires dans l’add-on.

L’add-on, l’add-on, ça fait un moment que vous le voyez dans ces lignes celui-là, et je suis sûr qu’il doit commencer à vous gonfler, ne serai-ce que pour le peu d’info que je divulgue dessus. Pour la simple et bonne raison que c’est ma foi tout ce qu’il peut y avoir, en mettant de coté une nouvelle faction jouable, les Nains. Chapeau d’ailleurs à l’équipe de Nival qui signe là son premier camp original par rapport aux autres, tous fortement inspirés des opus précédents. Je ne l’ai pas encore suffisamment exploré pour en parler en toute connaissance de cause, mais je peux déjà vous dire que c’est essentiellement un camp de corps à corps, avec une capacité spéciale qui a l’air bien puissante : la magie runique.
Il paraîtrait qu’il y aurait un autre camp supplémentaire, les rebelles du Havre, mais apparemment ils consistent plus en un relookage et un réajustement des unités que havre qu’autre chose…
L’add-on apporte également en plus du générateur de cartes aléatoires, de nouvelles cartes.

Voilà, je pense avoir dit l’essentiel. Je pourrais bien vous parler encore des traînées laissées par les héros sur leur passage, des différences minimes, mais néanmoins honteuses entre la version normale et collector (cette dernière étant pourvu de plus d’options), de la campagne de 35 missions plus 15 en comptant Hammers of Fate, mais je vais m’arrêter là. Juste vous toucher quelques mots sur la config et vous filer des recommandations d’achat.

Heroes V parvient à mettre mon PC vieillissant à genou sur certaines scènes, notamment celles des châteaux où la caméra s’en donne à cœur joie pour vous faire faire le tour du propriétaire. Comme indiqué plus haut, j’ai des écarts importants sur une config à base Radeon 9800 pro 128 Mo, 1 Go de Ram (2x512) DDR 400/3200 et processeur Athlon 64 3000+. Prévoyez au moins une carte graphique de la génération suivant la mienne pour pouvoir jouer confortablement avec mes détails persos (normaux, pas de filtres anisotropes ni d’anti-crénelage, niveau de particule moyen), le reste ne devrait pas poser trop de problèmes. Et je viens de me rendre compte que je donnais déjà cette config pour mon premier article dans le quartier libre d’il y a trois an ; je ne sais dire si c’est le temps qui passe trop vite ou si c’est qu’on a même pas le temps de profiter de son matos vu la vitesse d’évolution des jeux…

Pour ce qui est de vous procurer le jeu, la version de base, je vous recommande fortement de vous dégoter la version collector en ocase. Sinon, orientez vous vers les étalages fourre-tout de votre revendeur, vous en trouverez peut-être un ou deux exemplaires neufs à prix cassés, puisque ça fait un petit moment (comme d’hab ^^) que le jeu est sortit. L’add-on est quasi indispensable, ne serai-ce que pour son mode multi et les caravanes, et le camp des nains qui complètes un panel qu’on était habitué à voir plus étoffé (on avait 8 camps dans Heroes III, voire 9 en prenant l’add-on Armagedon’s blade, 7 dans le II, à peine 6 dans le IV mais lui c’est le vilain petit canard). Comme sa sortie est récente en plus, vous pouvez vous risquer à le prendre neuf.

14 décembre 2006

Petit(s) rappel(s)

Comme on est en pleine semaine Quartier Libre, l'annonce avec le login (ainsi que l'article sur le quoi et le comment) est sortie de la page de garde, d'où ce petit message pour ceux qui débarquent ; jusqu'à dimanche soir, vous pouvez écrire et publier vos propres articles. Plus d'infos sur les liens au-dessus ; en version courte, tapez lectorat en nom d'utilisateur et multiprise dans le mot de passe, puis cliquez sur "Ajouter un billet" et vous y êtes. Voilà voilà.

L'autre rappel, c'est que la version Cube de Twilight Princess sort demain, soit une semaine après la version Wii.



Si j'en parle, c'est parce qu'il y a quelques trucs différents que tout le monde n'a pas l'air de savoir. Déjà, cette version n'est disponible au Japon que par VPC, sortira aux USA courant janvier, et n'existera qu'à un tirage unique de 40 000 exemplaires pour la France. Et comme ils tiennent à ce qu'on fasse la Wiise à jour, il n'y a aucune réédition ou second pressage d'envisagé. A partir de là, deux possibilités : soit le produit devient un objet de collection (quoiqu'on est encore loin de certains jeux - n'est-ce pas, Steel Battalion à 650 exemplaires pour la France ?), soit le disque pseudo-collector moisira rapidement sur les étagères d'occasion, comme ce fut le cas de la version spéciale de Wind Waker.
L'autre truc un peu curieux, c'est que la Wii est un miroir de la version Cube. Je vous préviens, c'est tordu. Vous savez que Link est gaucher, n'est-ce pas ? Même que sur NES, son sprite "tourné vers la gauche de l'écran" était inversé pour faire le "Link tourné vers la droite" afin d'économiser de la mémoire, mais où il tenait alors son épée de la main droite [geek] les Nintendorks feront remarquer que la notice du jeu avait cependant une explication pour faire tenir cette bizarrerie dans le canon, arguant que Link tenait toujours son bouclier tourné vers la Montagne de la Mort, par superstition[/geek]. Mais sur Wii, on tient la télécommande pour donner les coups d'épée de la main droite, car statistiquement, il y a plus de droitiers que de gauchers sur cette planète. Alors Nintendo a inversé tout l'affichage du jeu pour que Link soit droitier, afin de coller au joueur moyen [geek] mais les textes en caractères d'Hyrule, par exemple les pancartes, ont cependant été conservés dans le bon sens ; autrement dit, ce n'est pas une simple inversion bâclée et Nintendo a dû se casser le cul à faire ça[/geek]. Donc, là où un donjon sur Cube vous ferait tourner à droite, c'est un virage à gauche que vous devriez prendre sur Wii. Comme je l'avais fait remarquer il y a quelques temps, les difficultés de tout un chacun à se faire à ce genre d'inversions (par exemple sur les jeux de course) sera un argument suffisant pour que quelques fans [geek]secoués du bocal[/geek] l'achètent une seconde fois.
Enfin, le jeu est uniquement affiché en 4/3, le 16/9 étant réservé à la console blanche. Woaaah, quand je pense que des gens achèteront l'autre version rien que pour ça. Mais si vous n'allez pas avoir de Wii sous le sapin ou que vous tenez à posséder une énième curiosité vidéoludique, n'attendez pas trop. Le conseil vaut aussi si vous tenez à écrire dans le quartier libre, on ferme la boutique dans trois jours ; désolé de l'avoir squatté pour ce petit mot, je vous rends les clés jusqu'à dimanche.

13 décembre 2006

Les 5 lois du parfait petit Narutard en cours de Japonais

Par Presea

Si j'écoutais un des plus grands maîtres à penser du moment, c'est-à-dire le ratounet, je devrais avoir mauvaise conscience en en publiant qu'à peine un billet mensuel au lieu du quota bi-journalier préconisé. Je pourrai effectivement suivre ce rythme avec un petit effort de ma part, ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais les sujets...

Un de mes grands défauts (caprices? qualités?) est de ne pas vouloir faire d'articles "doublons", c'est-à-dire traiter de sujets qui ont été déjà débattus sans rien apporter de concret. Vu que j'ai (au moins) 3 ou 4 trains de retard sur tout ce qui est Japanim', je me vois mal présenter des séries ou des mangas qui ont déjà été critiqués sur toutes les coutures sur d'autres sites ou blogs. Du coup ça enlève pas mal de sujets à disserter.

Même si j'avais tout le temps des idées pour écrire mes articles, j'ai la gosse manie d'en écrire une bonne partie sur un brouillon papier, avec toutes les conséquences qui en découlent : nécessité d'avoir du temps et le risque que le résultat ne me plaise pas et que le brouillon parte à la poubelle au lieu d'être publié sur mon blog.

Seulement je mets pas mal de temps à rédiger un seul de ces brouillons. Par exemple mon billet sur zone interdite m'a pris tout mon week-end pour le rédiger, le taper à l'ordinateur, faire mes recherches de liens et l'idéal aurait été de corriger les fautes d'orthographe qui traînent à gauche et à droite, mais bon honnêtement j'en pouvais plus.

Je me vois mal passer toutes mes journées à écrire des brouillons d'articles (je crois que j'ai beaucoup mieux à faire comme aller bosser par exemple). Une solution serait de raccourcir mes billets pour les rendre un peu plus digestes. Mais voilà, dès que je suis lancée sur quelque chose, je ne peux pas m'empêcher de raconter ma vie faire part de mes avis très inintéressants pour faire la plupart du temps du hors sujet... Enfin bon, je crois que j'ai le droit de faire ce que je veux avec mes articles...

Du coup si vous êtes en train de lire ce fameux article, c'est que quelque chose de spécial s'est passé pour que je sois motivée :
- le quartier libre est à lui seul une bonne raison
- suivre un Narutard en cours de japonais permet de récolter pas mal de matière à écrire
- il faut bien que je tienne au moins un rythme mensuel...

Oui vous avez bien lu, malgré mes trois ans de japonais au lycée (non, je me la pète pas) j'ai daigné m'inscrire aux cours de japonais niveau débutant dans mon école parce que je suis trop gentille puisqu'il fallait au moins douze élèves pour ouvrir une classe de japonais. Mais voilà dans la présentation des cours de japonais afin de me convaincre, on m'a (délibérément?) caché l'existence d'un Narutard...

Bien sûr, le comportement des étudiants en Japonais a déjà été maintes fois décrites, mais je ne pense pas que le cas particulier du Narutard a été étudié comme je l'ai fait.

Les 5 règles du parfait petit Narutard en cours de Japonais

Loi n°5 : En cours de Japonais seulement tu te réveilleras
Fait totalement véridique (en tout cas pour au moins le spécimen que j'ai suivi), le Narutard aime dormir. Peut-être parce qu'il n'arrête pas de relire ses volumes ou revisionner ses épisodes préférés de Naruto la veille... Du coup pendant les cours d'informatique (normal, je suis dans une école d'informatique) le Narutard s'évertue à récupérer son temps de sommeil perdu lorsqu'il n'est pas en train de sécher lesdits cours. Il est hors de question pour lui de dormir pendant les cours de japonais, les raisons en seront donnés par la suite.

Loi n°4 : Tes (piètres) connaissances tu étaleras
Naturellement, le Narutard a quelques bases de langue japonaise, il pense qu'il a donc un très bon niveau, et il ne se prive pas de le montrer. La méthode la plus courante est de rajouter des "desu" à toutes les sauces :
-> No problem desu
-> Je vais aux toilettes desu

Il y aura aussi les variantes avec les mots appris à travers des animes sans citer Naruto par exemple
->Prof : "Appelez-moi Nom du Prof sensei"
Narutard : " Nom du Prof sama!!!"
->Narutard pour marquer le début du cours : "Hajime!!!" (Terme employé dans les arts martiaux pour déclarer le début d'un combat, ndlr).

Bien évidemment, il n'hésite pas à interrompre le prof pour lui poser pleins de questions du genre "Qu'est-ce que ça veut dire Tamagochi?" ou "Comment on dit en japonais?" pour montrer qu'il est bien en avance par rapport aux autres.

On peut se demander quel est le but recherché du Narutard pour qu'il vienne en cours de Japonais... Serait-ce pour comprendre les épisodes de Naruto qu'il aurait illégalement téléchargé?
Narutard : "Ca veut dire quoi Date Bayo?"
Prof : "Quoi?"
Narutard : "Date Bayo"
Prof : "Ça veut rien dire!"
Narutard : "Ça vient de Naruto..."

Comprenant qu'il ne parviendrait pas à apprendre le Japonais en deux leçons et découvrant que certains épisodes étaient fansubés en Français, le Narutard baisse les bras et part vers d'autres horizons.


Loi n°3 : Original tu seras
A force de faire la marmotte durant les autres cours, le Narutard est superactif durant son cours préféré (du moins lorsqu'il est présent). Une de ses manières d'exulter cette joie de vivre est de le faire par voie orale en répétant les phrases du cours ou les hiragana (beaucoup) plus fort que les autres étudiants à la manière d'un poissonier d'Osaka (question à deux centimes comment appelle-t-on un habitant d'Osaka???). Pour ceux qui ne comprennent pas, notre prof de Japonais nous fait répéter oralement cinquante fois dans le cours les hiragana, histoire qu'on les intègre bien, ainsi que quelques expressions courantes.
Parfois dans ses moments de grandes inspirations, le Narutard s'essaie même au chant en utilisant les hiragana pour faire des vocalises quand il n'essaie pas d'imiter les voix de personnages de ses séries préférées.

Loi n°2 : Fin humoriste ta carrière deviendra
Le Narutard fait preuve d'un humour tes subtils, à vous d'en juger :
-> Prof : "On le (hajimemashite = enchanté) dit lorsqu'on voit quelqu'un pour la première fois"
Narutard : "Nice to meet you"
-> Prof : "Hajime mashite"
Narutard : "Hajime m'a shooté"
-> Prof : "Sensei wa..."
Narutard : "Saint Seiya!!!" (enchaîné sur un bon début de générique)
-> à la fin du cours
Prof : "Sumimasen" (Pardon, excusez-moi)
Narutard : "C'est fini masen"

Loi n°1 : Ta série préférée tu glorifieras
Nombreuses de ses interventions (inutiles) font référence à Naruto :
-> Prof : "A I U E O" (premières syllabes du système des hiragana)
Narutard : "Orochimaru!"
-> Prof : "Ka" (6e syllabe des hiragana qu'il nous faisait répéter)
Narutard : "Kakashi sensei!"
-> cf Loi n°4

Vous vous demandez comment le prof fait pour tenir? Moi aussi. Je me demande aussi comment je fais pour tenir dans ce cours ><

Tout cet article s'est basé sur des faits réels (si si je vous le jure!), j'ai donc changé les noms des personnages principaux dans les 5 lois principaux par peur de réprésaillespour ne pas leur porter préjudice.

Rien (j'avais pas d'idée de titre)

Par Kaede


Plantons le décor: on est le 13 décembre, il est 14h10 au moment où je commence ce billet, je suis au taf, je m'ennuie....
j'ai pas pu acheter le coffret de la saison 2 première partie de Grey's anatomy dans le supermarché a coté du boulot, et je retrouve pas mon code sur amazon...
comme j'ai dit a Raton (et ce graumalin doit avoir screené la conversation) que je ferai un article sur l'editotaku, j'vais voir où va me mener le fait de laisser courir mes p'tits doigts boudinés sur le clavier du pécé... comme j'ai pas de blog, ça risque de partir en couille, mais c'est la règle du jeu, hein.


Les femmes sont des hypocrites. Toutes. Surtout celles de mon entourage, avec une prépondérance pour celles avec qui je bosse.
Qu'est ce qui me fait dire ça? Le fait qu'elles soient obnubilés par leur ligne, au point de bouffer du carton estampillé Weight Watchers à midi, et de grignoter des galettes de riz devant leur café (sans sucre, ça va sans dire).

Par contre, dès que quelqu'un apporte des gateaux ou des chocolats, fini les régimes!
Résultat des courses, les morphales se sont tapées la boite de ferrero rocher que j'avais emmenée, et j'en ai meme pas bouffé un quart....
c'est un peu comme quand on pique dans mon pot de nutella, ça me met dans une rage folle....

autre domaine qui m'énerve: la wii.
j'ai joué à cette saloperie à peine 2 heures, et j'ai mal à l'épaule... ce truc aura ma peau! Comme toute fangirl qui se respecte, je suis obligée de faire mon quota, donc: la wii est une révolution, la wiimote c'est trop de la balle, j'attends mario galaxy avec impatience, et zelda m'a arraché des larmes d'émotion tellement j'étais heureuse de voir enfin la pire attente du monde du jeu video a son terme.
Autre truc: la 360 c'est nul, et la PS3 est l'envoyée de Satan.
Sorti de là, pas grand chose, j'ai du mal a coordonner mes mouvements (qui a dit "blonde"?), et j'trouve la wiimote un chouia trop légère (et après on s'étonne qu'elle ait fini encastrée dans la télé chez certains joueurs)
J'attends quand meme de voir si elle ne va pas être victime d'un effet de mode qui sitôt passé, la fera se retrouver aux oubliettes. Enfin, si ça peut permettre de faire baisser le prix, j'veux bien! *radine inside*
La plus grosse menace qui pèse quand meme, c'est la Péèssetrouah, la favorite des djeunsses qui aiment a jouer seuls dans leur salon a GTA ou a MGS (j'l'ai dit, j'suis une nintendo fangirl, et dire du bien de sony n'a jamais fait partie de mon éducation).
A croire que les kevin ont tous 500 euros a claquer dans un gaufrier...

J'aime les kevin, moi. J'avais meme décidé, un soir où, une fois n'est pas coutume, j'avais du boire, de leur consacrer un blog. Car oui, le kevin est notre ami. Car grâce à lui, on se rend compte à quel point non, notre vie n'est pas merdique, et oui, on est intelligent.
Parce que le kevin est con. Il est pas bête, nan nan, juste très con. Y'a une nuance là dedans, assez intéressante. Etre bête c'est plus lié a l'environnement personnel, quelqu'un de bête, on se dit qu'on a de la chance parce qu'il pourrait en plus etre dangereux, mais non, il a juste pas d'éducation.
Le kevin, au contraire, n'est pas bete. Personnellement, je le vois comme ça: il a 15 ans, il vit chez papa/maman, dans un noyau familial classique (il a meme une frangine et un chien, plus traditionnel tu meurs), il va a l'école, il a des notes correctes, et pour fêter sa réussite au BEPC, ses parents lui ont offert un portable.
Bref, c'est un ado normal. Qu'est ce qui le transforme en kevin? Sa faignéantise. Oui, c'est une théorie couillue.
A mon avis, on est un kevin quand on est trop con pour se donner du mal. ça vaut aussi bien pour monter les skills de son perso que pour écrire en chan local. exemple: "ki pour run droknar? g pay bi1"
Le kevin veut se faire runner son perso, parce que ça le fait chier de se taper la route touristique (a force, et vu que les kevin représente un pourcentage de plus en plus important des joueurs, les développeurs vont arreter de se faire suer à essayer de faire des jeux jolis), quitte à payer, puisque de toutes manières il s'achete des pièces d'or sur ebay avec la carte bleue de maman.
En plus de ça, il écrit en sms. Rah, le mot est lâché, la pire hérésie dévoilée. Bon, là j'vais laisser s'exprimer la fille d'immigrée qui sommeille en moi: y'a des gens qui ont tout fait pour s'intégrer dans ce pays, qui en ont appris la langue, et ses subtilités (et Dieu sait qu'il y en a la race), et voila des p'tis cons qui la sacrifient, la spolient. Et pourquoi???? Parce que ça prend moins de temps.
Meme le français ne résiste pas à l'appel de la vitesse. Remarquez, c'est plutot logique, quand on voit fleurir les mac-drive (pas le temps de faire la queue pour acheter mon bigmac), les distributeurs au bord de la route (meme pas besoin de descendre de voiture pour acheter son pain), et l'ADSL de plus en plus rapide (un jour, on aura les films de cul en moins de temps qu'il n'en faut pour les visionner, yay).

Je disais donc, le kevin rend intelligent. Les autres, parce que lui est indéniablement et irrémédiablement con. Et c'est pour ça qu'on l'aime.

(J'ai décidé de m'arreter là, primo parce que ce texte n'a ni queue ni tete, et deuxio parce que je suis meme pas sure d'etre lue en entier.)

*petite musique* Il est 14h55, vous pouvez reprendre une activité normale. soyez rassurés, aucun neurone n'a été maltraité pendant la rédaction de cet article. *petite musique*

11 décembre 2006

FLCL

Par Cassini et Léo_O

Eiffel c'est elle ?
non : FLCL, Fooly Cooly,Fuli Culi...
Ou Furi Kuri...

Bref.

Ne pas avoir un article traitant de FLCL chez Raton est plus ou moins étrange. Surtout qu'il le mentionne, le bougre !
Nous battant pour avoir le clavier, le jouant aux dés, se rappelant qu'on était censé l'écrire à quatre mains (2+2, pas 3+1), nous avons réussi malgré tout à trouver un terrain d'entente (je ne modifierai pas lâchement ce que tu as écrit sauf si tu tournes le dos plus de deux secondes).

Rajoutez à ça un épisode sur l'autre écran, la BO sur iTune et les deux tomes du manga à portée de main, bref, les conditions sont idéales.

Rentrons maintenant dans le vif du sujet

FLCL est une création des studios Gainax connus pour, entre autres, Evangélion (mais si, vous savez, cette série avec des gros robots et un scénario incompréhensible). Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les sentiments à l'égard de FLCL ne sont pas partagés. Soit on adule, soit on déteste.

Ici, le scénar est très simple.

Enfin...

Les 15 premières secondes.
Après, restez au fond de votre siège, ouvrez grand les yeux et essayez de ne pas oublier de respirer. FLCL, ça va vite, très très vite. Passé le cap de ces 15 premières secondes, le héros de l'histoire, Naota, élève de sixième à peu près normal (pour le moment), va "croiser" ('entrer en collision avec' serait plus exact, mais pas de digression excessive) une fille extra terrestre, chevauchant un vespa jaune et qui tente de lui abattre une guitare sur la tête (d'ailleurs, elle y arrive).
Et ce n'est que le début des ennuis.
Grosses (très grosses) bosses suspectes, guitares, mains, problèmes de coeur, oreilles de chat, curry bento, prof hystérique et famille "intéressante" ne sont qu'un échantillon de ce que Naota recevra sur la tête (deux sens possibles, à vous de choisir).
Tête que vous pourrez trouver à Mabase, périphérie presque vide d'habitants, qui abrite l'usine de la Medical Mechanica (répétez plusieurs fois très vite pour vous dire que Walpurgisnacht, c'est pas si dur à prononcer) ; une usine en forme de fer à repasser qui déverse tout les jours un flot incessant de vapeur (comme un vrai fer à repasser géant, quelle coïncidence !). Voilà donc le cadre de l'histoire.

En résumant ce qu'on trouve juste au dessus, on se rend compte que... c'est n'importe quoi !
Voila, vous avez tout compris, FLCL c'est 6 épisode de 20 minutes remplis d'un grand n'importe quoi (très, très grand) : on y croise des robots, des mains, des mains-robots, des agents en noir (comme le MIB, mais en plus drôle), un vespa sub-sonique, un hamster (?!), une 1961 Gibson EB-O... bref, un certain mélange de genres, et ça déchire.

On pourrait compter le nombre de références qu'ont voulu incorporer les développeurs, mais vu que ça part d'Evangélion pour finir à South Park, vous comprendrenez, on a abandonné. A moins d'avoir une culture supra développé, c'est du domaine du divin après (ou alors de l'Otaku en phase terminale).

Quand on vous parle de FLCL, on ne vous parle pas du scénario (ou de l'absence de scénario, ils l'ont perdu en route selon des sous-entendus insidieux), voire même des persos. Non. Quand on vous parle de FLCL, on vous parle de son ANIMATION. (Et de sa BO aussi. Mais moins. Mais un peu quand même.)

OK, les épisodes sont totalement barrés, soit. Mais l'animation est si parfaite que ne pas les regarder relève du crime contre l'humanité. Une rumeur veut que le budget de 26 épisodes soit passé dans ces 6x20 minutes, ce qui est parfaitement concevable, tant la fluidité impressionne (NdCassini : et pourtant je ne suis pas un vrai fan d'anime, c'est dire). L'autre rumeur est que FLCL n'aurait été qu'un champ d'expériences pour de nouvelles techniques d'animation, et on peut dire que c'est de l'expérience réussie, avec un souffle comparable à celle du professeur Nobel. Bref, aucune fausse note, jamais un anime n'a été aussi proche de la perfection, c'est tout simplemenent incroyable. On note meme des passages si bien animés qu'on perd le fil, c'est dire ! (Ou alors ce ne sont que deux passages absolument bordéliques - mais techniquement admirables.)


La BO est signée par le groupe "The Pillows" (NdCassini: Les Oreillers. Non. Arrêtez de chercher.) et s'intègre parfaitement au rythme survolté des épisodes (surtout vers la fin). Déjà que c'etait du bonheur pour les yeux, ça l'est aussi pour les oreilles !

Voila, en gros, ce qu'est FLCL. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, chopez-le de toute urgence, sinon vous passeriez à côté d'un anime unique en son genre, en décalage total avec tout ce qui peut se faire aujourd'hui, et surtout incroyablement jouissif. Si vous l'avez déja vu... Regardez-le encore une fois. Vous savez, pour les détails que vous aviez ratés la dernière fois...



Pour l'article sérieux et en anglais, z'avez Wiki.

Et pendant ce temps-là, un paquet de pains au chocolat se fait éviscérer. Spa comme si j'avais faim mais... Par principe, vous voyez. Question de valeurs morales, tout ça.

Bye !

Mais, au fait... Furi Kuri, ça veut dire quoi ?

... Bonne question.

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