29 octobre 2006
Le Tiers-Beta, épisode 5 - Ryzom
Ah, Ryzom. Celui-là, j'en avais rapidement parlé il y a plus de deux ans et demi (une éternité à l'échelle du Net - on se fait vieux), au détour d'un article où je faisais remarquer avec dégoût qu'on y tuait des ratons laveurs. Vous savez, l'animal. C'est mignon comme tout, hein, mais la première fois qu'on en voit un, c'est bien plus gros qu'on le croirait, de la taille d'un chien moyen en fait.
Ryzom (anciennement The Saga of Ryzom) est un RPG sorti avant WoW, lors d'une époque que les historiens du MMORPG ont décidé de qualifier "l'avant-WoW". Replaçons-nous dans le contexte politico-économique, comme dirait un politicien du siècle dernier (Michel Rocard) : fidèle à son habitude, Blizzard est en retard sur la livraison de WoW. Du coup, plein de jeux massivement multijoueurs en profitent pour (espérer de) peupler le creux de la vague formé par EverQuest qui commence à se dépeupler et WoW qui n'arrive pas. [ D'ailleurs, nous vivons une période de quelques mois qu'on appellera "l'avant-BC", où des MMO fleurissent pour profiter de l'hémorragie de WoWeux qui lâchent le jeu; lassés d'attendre Burning Crusade ; dire qu'il y en a qui paient sur eBay jusqu'à 400 € pour s'offrir ce privilège débile. ] Je vous gâche le suspense : c'est City of Heroes qui a alors remporté le pompon, tant les joueurs se sont laissés tenter aux collants de super-héros (note : si cet article est posté en retard, c'est parce que j'ai maté Forever Red en boucle - au moins, dans les remakes US de séries sentai, ils n'essaient pas de se travestir pour sauver leurs potes). Bien sûr, nous étions naïfs ; certains se mettaient même à penser que CoH était tellement cool qu'ils ne le quitteraient pas une fois que WoW serait là. Ben voyons.
Un autre challenger était donc Ryzom, dans un univers ni médiéval (avec des châteaux) ni cyberpunk (avec des nanomachins), juste fantastique - depuis la sortie de WoW, Dieu sait combien il est impossible de tenter un univers qui puisse être qualifié de médiéval-fantastique, ou d'un seul de ces mots. Français, orienté sur des activités pacifiques (on n'y parle pas de guerrier mais de chasseur), avec un encéphalogramme posé sur la communauté de joueurs pour exaucer leurs souhaits, et des développeurs amoureux de l'open source. Hein ? Ben oui : alors que les jeux vidéo sont de véritables coffres forts du code, le studio Nevrax utilisait des outils libres et redistribuait ses améliorations à ces derniers. Le jeu lui-même n'était pas ouvert, mais la politique de la maison faisait sa fierté. A l'époque, j'avais participé à la beta, la vraie, qui faisait généreusement ramer ma bécane de gamer. De tous points, Ryzom était original : design un peu freak, craft à tous les étages, sans parler de Ryzom Ring, l'addon récemment sorti, dont la principale nouveauté est d'ajouter un éditeur de monde, pour que chacun puisse devenir Maître de Jeu sur son pré carré. Les mauvaises langues diront qu'à la manière du créateur de missions de Face of Mankind, il s'agit d'une manière un peu cheap d'ajouter plein de contenu avec l'aide des joueurs, sans que les développeurs originaux aient à bouger le petit doigt... et elles n'auraient pas tort, tant Ryzom est fatigué - j'en parle au passé, quand même. Mais il est toujours ouvert, et il est possible d'accéder librement à une "newbie zone", pour une durée illimitée. Allez, qu'est-ce qu'on attend ? Allons jouer tout de suite !
Euh, pas tout de suite, finalement. Je vais aller me refaire un peu de café. Ah zut, j'avais oublié que je ne bois pas de café.
Haruhi bénisse Free ADSL : le temps que je finisse Turtles in Time pour la milliardième fois en quinze ans, le jeu avait fini de se mettre à jour. Bref, voici l'interface quand on débarque dans Ryzom : phylactères masqués par les menus, fenêtres géantes, options à tout-va... Et on parle de la zone tutorial, hein. Est-ce qu'un jeu complexe doit avoir une interface complexe ? Ryzom répond oui. EVE-Online répond non. Anarchy Online répond avec une interface pour chimpanzé sous neurotoxines. Mais entre nous, je crois qu'on s'en tape. Le plus important, c'est de savoir si on violente toujours des animaux de bas niveau qui ressemblent à des ratons laveurs.
Ben oui. Leur museau est bizarre, quand même, avec la colerette et les grosses narines, ça me fait penser à, euh, regardons-les de face...
... "Minus, est-ce que tu penses à ce que je pense ?"
Non, sérieusement, on s'en fout. Ryzom Ring a été le dernier sursaut, fort divertissant pour les deux ou trois maîtres de jeu en herbe qui n'ont pas encore attrapé un guide pour pondre sa propre quête dans Neverwinter Nights ou Vampire The Masquerade. Le fondateur de Nevrax a quitté les lieux quand les difficultés financières de Ryzom mettaient en danger sa "liberté artistique" pour fonder Mekensleep, où bosse un autre raton. Bien sûr, avec les mêmes idéaux, l'open source, l'attachement au joueur, la vision alternative du design, tout ça. On attend encore de voir si ça fait un jeu, parce que Ryzom, c'est quand même assez chiant.
Dimanche soir, c'est la session IRC ! Ca commence comme d'habitude à 21 heures, ou alors cette fois, à 22 heures si vous n'avez pas encore remonté vos pendules. Et vos montres. Et vos consoles de jeux vidéo. Et vos magnétoscopo-graveurs à disques durs. Et votre four micro-ondes. Purée, quelle corvée. Ensuite, connectez-vous sur #editotaku@irc.worldnet.net, ou tapez votre pseudo dans la case à gauche, dans le menu. On parlera de ce qu'on a fait durant la 49ème heure de ce week-end. Ou de hentai, mais seulement après minuit. Ou une heure du matin, c'est selon. Ou si vous n'avancez pas votre montre et qu'elle indique minuit, lâchez un message du genre "c'est la hentai hour !" et je vous ferai aveuglément confiance et ça commencera à 23 heures et on mettra ça sur le dos de la force du temps.
Par Raton-Laveur le 29 octobre 2006, 01:18 - Jeux vidéo 14 commentaires
26 octobre 2006
"Manga" n'est même pas un mot français
L'idée de base, c'est que la narrative selon le manga, privilégiant le développement des personnages sur l'histoire à proprement parler (et parfois, il ne se passe rien du tout) est une mécanique moderne que la bédé franco-belge doit intégrer, sous peine de bouffer les pissenlits par la racine. M. Morvan se prend à rêver de grandes collaborations franco-belgo-nipponnes, avec des mangakas qui bosseraient sur de beaux albums en couleur et des frenchies qui exposeraient leurs idées exotiques au pays qui bouffe le plus de bandes dessinées au monde. Ce qui serait peut-être possible, si l'industrie du manga n'était pas obnubilée par son propre nombril. Et comme je l'ai dit plus haut, Télérama a bien fait les choses, puisqu'ils sont allés recueillir l'avis de Frédéric Boilet, qui ne croit pas trop (comprenez : pas du tout) à ce genre de projet ; il raconte même qu'un éditeur l'a carrément interdit de visiter ou contacter Jirô Taniguchi, auteur quelconque en son propre pays qui vend des albums en France par charters entiers, précisément grâce au travail de M. Boilet...
Il y a de quoi dire sur les franco-belges qui, après avoir fait preuve d'un bon gros racisme caractérisé, finissent par (tenter de) s'adapter à une forme de bédé qui leur bouffe à présent la moitié du marché. Un autre exemple cité par l'hebdo est Shogun Magazine, projet des Humanoïdes Associés que j'ai reçu dans le courrier pour y avoir corrigé quelques textes. En fait, c'est tout con : c'est un excellent clone de Shonen Jump ou n'importe quel autre pavé nippon de 300 pages gavées de bédés à qualité variable (imprimées sur un papier tout aussi variable) qui entrent et dégagent par référendum des lecteurs. Les auteurs y sont français, bossent comme tels (seuls, quoi) mais sont tenus de suivre un rythme de parution "japonais" (comprenez : stakhanoviste). Il y a énormément à lire et le style se veut évidemment manga, mais on sent bien que certains projets tiennent du franco-belge assimilé manga avec quelques gouttes de sueur et autres mimiques ajoutées sur une bédé qui aurait parfaitement eu sa place dans un Echo des Savanes. Certes, ce n'est que le premier numéro, mais ça représente bien le dilemme qui frappe les Humanos, Spirou et les gens qui sont derrière : c'est dur de se prendre pour ce qu'on n'est pas.
Hors sujet : Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, dites au revoir à Lik-Sang et dites bonjour à Firefox 2.
Autre chose : le mois dernier, Goldy, l'auteur du podcast NipponActu, partait en voyage au Japon avec la ferme intention de nous faire des vidéos de ses aventures une fois de retour et un blog sur place sur ses mésaventures. J'avais alors invité les lecteurs vivant sur Tokyo à prendre contact avec lui pour le guider sur place (ou revendre sa chair de gaijin à un yakuza, au choix). Alors qu'il partait le lendemain, vous avez bravé le décalage horaire pour lui filer quelques adresses et conseils lors de la session IRC du dimanche soir.
Il rentre ce week-end en France, et à travers la dizaine de billets qu'il a écrits, on comprend surtout qu'il a eu de sérieux problèmes de bagages perdus et que Poshu lui a bien rendu service. Je crois qu'il en a profité pour rencontrer d'autres lecteurs de l'éditotaku... Enfin, tout ça pour vous remercier d'être aussi géniaux et généreux ; même à l'autre bout du monde, vous êtes prêts pour aider un touriste à acheter des doujins hentai alors qu'il n'a même plus de vêtements propres à se mettre. Je crois que là, c'est le moment où je devrais vous serrer fort dans mes bras.
Par Raton-Laveur le 26 octobre 2006, 01:32 - Japanime 65 commentaires
19 octobre 2006
Sexy Beach 3
Et regardez sur la boite : même Donald Duck utilise Ouatex !
Ouatex vous souhaite une agréable lecture de cet article !
Vous savez, le jour où un personnage de jeu vidéo vous accueille par un "ah, voilà le pervers" est à marquer d'une pierre blanche. C'est comme le jour où vous arrivez enfin à faire vos lacets ; tout content, vous vous relevez en annonçant la bonne nouvelle à vos copains qui vous attendent sur le pas de la porte, qui vous répondent d'un regard qui signifie "c'est pas trop tôt !" et "bienvenue au club !" Là, c'est pareil : seul avec un programme informatique, où une créature fictive vous traite d'obsédé sexuel.
Avec Sexy Beach 3, c'est la première fois que le studio Illusion (particulièrement apprécié dans cet éditorial) revisite un de ses produits. Au fond, à quoi bon ? Sexy Beach 2 a "seulement" trois ans, et ses modèles 3D restent tout à fait louables (comprenez : bandants). Il y a du contenu, le "gameplay" consistant à masturber sa souris reste toujours aussi hilarant, et le produit reste égal à lui-même : une exacte copie de Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball qui ose ce que l'original n'osera jamais. D'ailleurs, à comparer Sexy Beach 3 aux premiers visuels de DOA Xtreme 2, on finit d'ailleurs par se demander qui, de Tecmo ou Illusion, pompe sur l'autre... Il faut dire que dans les deux cas, le concept ne tient pas vraiment du prix Nobel : un jeu vidéo de vacances, sans prise de tête, où l'on mate de jolies filles faire du farniente sur une île paradisiaque. La seule chose sur laquelle on réfléchit, c'est le choix du bikini.
Forcément, c'est dur d'innover sur une idée aussi simple. Tecmo ajoute de nouvelles activités en sus du beach volley, Illusion met à jour son moteur 3D et ajoute la gestion des traces de bronzage. Yay. Explication sur ce dernier point : dans DOAXVB, il était possible de changer le teint de l'épiderme de ces demoiselles en leur achetant une lotion "bronzante" ou "écran total", suivant votre fétichisme actuel... Cependant, il n'y avait pas de marques de bronzage si on passait du body à un bikini, la peau étant uniformément colorée. Dans SB3, c'est géré. Re-yay. En fait non, on s'en tape complètement, d'autant plus que je n'ai aucune attirance pour ça. A part ça donc, nouveau moteur 3D. Et ça, c'est bien : les peaux luisent quand elles transpirent, les décors sont très réussis, les animations sont excellentes, et surtout, ça tourne parfaitement sur n'importe quelle config' ; comparé aux anciens jeux d'Illusion qui ramaient sur les machines les plus puissantes sans afficher autant de polygones que bien des jeux vidéo "classiques", il y avait de quoi exiger un peu d'optimisation. Voeu exaucé. A part ça, rien de nouveau sous les cocotiers.
En fait, on sent qu'Illusion est à l'écoute de ses joueurs, tant les ajouts, tous parfaitement mineurs, semblent être des requêtes lues sur des forums : maniabilité un peu moins nerveuse sur la souris (sachant que généralement, l'utilisateur s'excite déjà sur autre chose que le périphérique USB), raccourcis clavier pointant la caméra sur des points stratégiques (quand vous laissez E enfoncé, c'est caméra nichons, T pour caméra cucul, R pour caméra foufoune - avec nausée garantie si mademoiselle est en train de se déhancher), ou... trois profils de sauvegarde sélectionnables à l'ouverture du soft. Sérieusement, je crois que c'est une première pour un jeu hentai, et ça m'a tout simplement fait hurler de rire : qui est assez pervers pour installer un jeu vidéo hentai et le partager avec d'autres utilisateurs de son ordi ? Est-ce qu'il ne s'agit pas, par design, de produits "mono-utilisateur" ? Si vous laissez d'autres gens y jouer sur votre machine, est-ce que vous n'aurez pas une appréhension en attrapant la souris, ne serait-ce que pour se demander si les autres joueurs font preuve d'hygiène après utilisation ? Je ne comprends pas, mais je trouve ça hilarant.
Un autre truc qu'on sent de façon récurrente chez Illusion, c'est cet attachement quasi-protectionniste à vendre son produit uniquement au Japon (rien de spécial) et à faire en sorte qu'il ne soit utilisable que dans l'archipel (ça, c'est un peu moins commun). Ca va du site web dont les textes sont incrustés dans des images pour faire chier les traducteurs automatiques à toute l'interface japonaise jusqu'aux ongles. Gag typique : le fameux écran de sélection des profils inclut un bouton pour effacer une sauvegarde, mais sans demande de confirmation - allez expliquer ça au kevin qui clique partout. Ben tiens justement, on va leur expliquer ça.
Pour le launcher, lisez ça, c'est pareil que dans Oppai Slider 2.
Pour le menu principal, c'est bête comme chou : Jouer, "Appreciation Mode" (mater les images et scènes déjà déverrouillées), options, retourner à l'écran de sélection de la sauvegarde, quitter.
Pour les options, les trucs importants : trois onglets, celui en rouge étant pour adjuster les scènes hentai. Alors, ça va en faire rigoler, mais il est (enfin) possible d'adjuster séparément la visibilité du modèle masculin et de son organe. Une bite volante ? Oui, c'est possible. En fait, c'est super utile pour voir un truc dans le machin sans être gêné par la vue du reste du corps, si vous voyez ce que je veux dire.
Pour le menu de l'hôtel (celui où vous pleurez de ne plus pouvoir toucher Bael, qui est devenue réceptionniste ;_; ), c'est "attendre la prochaine période" (pour passer du matin au midi, etc), "attendre jusqu'à demain", "sauvegarder" (yay), "revenir au menu", et "retourner à la carte".
Pour l'interface de jeu : une fois que vous avez choisi une demoiselle, elle vous colle aux basques jusqu'à ce que vous retourniez à l'hôtel. Choisissez un endroit pour socialiser, et hop, scène 3D. C'est là que ça devient drôle.
Le studio Illusion a un sens de l'humour discret mais tordu. Nintendo cache la chanson de Totaka dans ses jeux, Illusion se contente de faire des icônes débilissimes. Résumons : la colonne de gauche contient les contrôles de la caméra : automatique ou manuelle, centrée sur un point en particulier... Mais franchement, la seule chose à savoir, c'est qu'en maintenant CTRL enfoncé, vous pouvez la diriger sans avoir à annuler l'action en cours : utile quand on a les mains pleines.
La colonne de droite change selon ce que vous faites. Ici, c'est le menu lorsque mademoiselle vaque à ses occupations. La première icône vous permet d'accéder à la garde-robe, où vous trouverez toutes sortes de maillots de bain et d'accessoires fort coquets : on passe d'une catégorie (maillots, gadgets, coiffures, enregistrer une configuration) à une autre avec les onglets supérieurs, chacune étant organisée avec les onglets de gauche (exemple pour les accessoires : broches à cheveux, bagues, bracelets, boucles d'oreilles, etc). L'icone suivante est celle du bronzage, que j'explique dans le paragraphe suivant. Le coeur permet de déchaîner la fureur de la jungle, pour peu que mademoiselle vous connaisse suffisamment (j'explique ça plus bas). La dernière icône vous ramène à la carte.
Bronzage : vous avez le choix entre la lotion bronzante (flacon rouge) et l'écran total (tube de crème blanc). La seconde icône sélectionne l'action : soit application de la crème (bah oui, c'est ça le jet), soit la main pour masser un peu. L'icône suivante vous permet d'inviter mademoiselle à changer de position : debout, assise, couchée.
Fureur de la jungle : Vous savez, à ce stade de l'article, je crois que j'ai fini d'épuiser tout espoir de (re)devenir un jour un citoyen modèle. La grosse flèche bleue est basiquement "jam it in", où vous choisissez votre fleur de choix : soit le joli soleil tout rouge, soit la petite fleur toute serrée qui ne pousse que das un sol boueux. L'icône suivante est relativement évidente (à n'utiliser que lorsque votre barre de furie en bas de l'écran est au maximum). Vous pouvez aussi changer de position (parmi seulement six, tsss) et passer à la tortue. C'est quoi la tortue ?
Tortue : dans Oppai Slider 2, le p0n0s était représenté par une sorte de crochet pour gant de salle de bains, ce qui en dit long sur la taille potentielle de l'organe japonais. Vous savez, si les pornos japonais sont censurés, c'est juste parce que ce sont des gens très, euh, timides, ils n'osent pas trop montrer leur appareillage. Dans Sexy Beach 3, ils ont choisi une petite tortue:
Comment mademoiselle peut-elle cajoler votre tortue ? Regarde maman, avec ou sans les mains, et de cinq façons différentes - plus un "pilotage automatique", symbolisé par une tortue très contente. Franchement, les autres dessins pour symboliser les différents traitements appliqués à votre tortue sont tellement décalés que je n'ose même pas les mettre ici : pour vous donner une idée, l'un d'entre eux représente une tortue posée sur une énorme balle de tennis.
Ainsi, c'est tout pareil que dans l'opus précédent : passez du temps avec mademoiselle. Au début, on ne peut que la regarder vaquer à ses occupations : corde à sauter, lecture, douche... La journée se partage en cinq périodes : matin, midi, après-midi, soirée, nuit. Choisissez une fille à une période, et elle fait sa petite activité. Pas besoin de laisser tourner le jeu avant de retourner au menu : même si vous la regardez sauter à la corde pendant 2 secondes, c'est bon, vous avez bien passé la matinée avec elle. Après deux jours, votre "relationnel" avec elle passe au niveau 2, et vous êtes autorisé à lui étaler la crème solaire (bronzante ou pas, au choix) sur le dos ou le ventre, mais pas les "zones sensibles". Niveau 3, mademoiselle vous rejoint dans votre lit, yay. Niveau 4, elle se dévergonde un peu plus la nuit et vous pouvez lui étaler la crème solaire sur tout le corps. Niveau 5, c'est buffet à volonté nuit et jour et vous pouvez, euh, emprunter une route alternative ; on peut dire que vous avez terminé la partie avec elle, vous pouvez passer à la suivante.
Il n'y a donc aucun défi : elles ne deviennent pas jalouses si vous passez du temps avec une autre, votre relationnel ne peut pas baisser, il n'y a aucune limite de temps (il y en avait une dans SB2). C'est un peep-show interactif, pas un jeu vidéo.
Là où le bât blesse - c'est le cas de le dire -, c'est que SB3 a finalement moins à offrir que SB2. Ben oui : FIFA 07 sur 360 a moins d'équipes que les versions "current-gen", The King of Fighters '99 avait moins de combattants et de systèmes de jeu que '98 (je fais volontairement ma pute : '99 était un écrémage nécessaire d'un '98 qui devenait obèse, mais vous voyez où je veux en venir), Wind Waker semblait presque petit à côté d'Ocarina of Time... SB3, lui, a cinq filles là où SB2 en avait six (mais s'il s'agissait de trois corps avec deux têtes différentes), toutes partagent les mêmes positions sexuelles, les mêmes occupations et les mêmes animations alors que chaque demoiselle de SB2 avait un "mouvement spécial"... Comble du foutage de gueule, le jeu est sorti fin septembre, et Illusion annonce un add-on pour fin novembre avec deux nouvelles filles - en fait, une seule, vu que Bael, ma chouchoute de SB2, était dans la démo ! Et parmi le cheptel de SB3, la sélection est étrange : une loli-planche-à-pain asthmatique à qui on donne 12 ans maximum (euuurk), une gros-seins chatain (yay) et... trois blondes ?! Mais ça contredit toutes les lois des animes, ça ! Normalement, on trouve bien UNE blonde pour remplir le quota exotique, et le reste du harem se doit d'arborer des cheveux sombres ! Les hommes préfèrent peut-être les blondes, mais je carbure aux brunes, alors c'est la dèche. Bien sûr, il y a de quoi satisfaire les otaques : une blonde bien énergique se nomme Esk Andersson - prononcez "Isuka" - et se promène avec de jolies broches rouges rappelant une pilote d'Evangelion réputée, une autre vous invite à reluquer son corsage, et la troisième a apparemment des pouvoirs psychiques. Mouais.
En bref, Sexy Beach 3 a fini par hériter des défauts de son "modèle" DOAXVB : très beau, mais pas assez de contenu. Graphiquement au top, il trouve le moyen de régresser avec moins de choses à faire et une sévère crise de recyclite, sans parler de l'add-on qui se pointe deux mois après la sortie du jeu. C'est bien simple, même Oppai Slider 2 avec ses trois gonzesses avait plus de trucs à "faire" que les cinq demoiselles de SB3 qui se comportent comme des clones, même si paradoxalement, les poitrines de ce dernier sont techniquement supérieures. M'en fous, je reste sur le simulateur de nichons et délaisse SB3. Déception.
Par Raton-Laveur le 19 octobre 2006, 23:36 - Jeux vidéo 245 commentaires
15 octobre 2006
C'est toujours mieux à trois
Tout ça pour dire que j'ai un gros rectificatif à faire sur la saga Splinter Cell. Le premier épisode était scripté dans tous les sens, tellement constipé dans son déroulement et ses niveaux que j'en avais fait un article pour le couronner maître de la dirigistocratie, un mot inventé pour l'occasion. Pandora Tomorrow était un add-on paresseux, toujours aussi coincé et scripté à mort qui n'était intéressant que pour son multijoueur asymétrique. Et là, je prends Chaos Theory chez un Micromonio qui le brade à 9 € - 20 % (c'est bien de vider les rayons pour faire de la place en prévision de Noël) pour arrondir mon compte, et c'est la claque. Le premier niveau est inintéressant sur le gameplay (de l'avis d'un level designer, le début d'un jeu est souvent chiant parce qu'on doit éduquer le joueur tout en montrant les nouveautés aux habitués), mais graphiquement, on est assez surpris par ce que la première Xbox a encore dans le bide. Ensuite, c'est que du bonheur : les excellents niveaux s'enchaînent, architecturalement cohérents, bourrés de chemins alternatifs et de possibilités pour tous, qu'on se la joue bourrin ou furtif. Les gardes ont des tonnes de phrases pour toutes sortes de réactions à vos idioties ou à vos interrogatoires forcés, le jeu ne vous punit pas par un game over si vous refroidissez tout le monde, et l'histoire - une invasion surprise de la Corée du Nord sur le Sud - offre sa dose de suspense.
Cependant, il faut quand même avoir subi un épisode passé de SC pour s'en sortir, tant le jeu reste complexe et ne prend pas les néophytes par la main. Mais il y a tellement de contenu sur ce disque qu'on sent vraiment le gros budget : des niveaux énormes sans temps de chargement, des heures de dialogue, le multijoueur qui est un jeu complètement indépendant, et le génial mode coop jouable en local (écran splitté et LAN) ou sur le Live, dont le scénario s'intègre avec l'histoire du solo ! Tout est aux petits oignons : le moteur 3D, les cartes, l'intégration XboxLive, le coté grand spectacle, le scénario, l'IA des ennemis... Tout ce que je peux lui reprocher, c'est l'absence de sauvegardes automatiques à l'intérieur des niveaux.
Donc voilà, c'est dit. Splinter Cell Chaos Theory est tellement bon qu'à lui seul, il pardonne les deux épisodes complètement foireux. Je ne sais pas comment Ubi a fait ; peut-être qu'ils se sont décidés à montrer à l'équipe de Montréal les critiques négatives sur leur travail, peut-être qu'ils se sont remis en question, j'en sais rien, mais ils l'ont fait. Surprenant.
En ce moment, session IRC sur #editotaku ! Si vous n'avez pas de client IRC, pensez à utiliser le menu sur votre gauche. En ce moment, ça parle de figurines en plastique photographiées sous trop d'angles pour être honnêtes, d'animaux morts et de hentae. Oui, le public est en forme ce soir.
Par Raton-Laveur le 15 octobre 2006, 22:57 - Jeux vidéo 23 commentaires
12 octobre 2006
Zone Maudite
pré-crises-de-la-trentaine qui assument mollement leur attirance pour ces créatures "presque légales" - juste pas assez pour vous sauver de la prison, d'où le terme anglais de jailbait. Ou pour les otaques, on dit "lolicon" pour "lolita complex".
Bref, M6 a mis le paquet, et je les en félicite puisque ça a marché - la preuve, on en parle. On en a parlé toute la soirée de dimanche pendant la session IRC, où les habitués étaient rivés devant leur téloche, allant jusqu'à faire des captures en temps réel pour que tout le monde puisse admirer le spectacle. J'hésitais à préserver leur anonymat, mais merci à Nefka et Mdt, dont les images ont été récupérées moins de 24 heures plus tard par notre copain JpopTrash. Qui a ensuite retiré ladite page, M6 semblant ignorer le droit à la citation et à la parodie, mais on s'en charge. Chacun son boulot, après tout : JpopT défonce les loligothopouffes, Boulet se fait les chats, je m'occupe des fansubbeurs mentalement régressifs... Mais au fait, qui s'occupe des kevins ? Il y a bien ce type, mais il y a un problème ; sur le même blog, il poste des articles anti-Kevins et des photos où il se travestit (note : si vous avez cliqué sur ce lien, vous n'avez que ce que vous méritez), je cite, "après avoir fini mes devoirs". Notre chère Kaede essaie de s'y coller, mais la tâche s'annonce rude. Tiens, pendant qu'on en est à poster des blogs, vous avez déjà vu le plus court blog nymphomane au monde ?
Perso, j'ai pas vu le reportage : pour aussi dingue que ça puisse paraître, la Freebox a toutes les chaines musicales de M6 et même W9, mais pas M6 proprement dite. Mais rien que les récits ont suffi à me rappeler pourquoi le seul usage acceptable de la "télévision" est d'y brancher une console de jeux vidéo. Certains utilisateurs parlaient carrément à leur poste via IRC :
Mdt: y'en a une laide et une pas mal
Mdt: omg la maid elle ferait rever poshu
raton-laveur: screenshot !
Nefka: (elle a 14 ans et elle existe en vrai)
somnambule: bien sur que c'est de la provo conasse t'as 14 ans
raton-laveur: jailbait
Mdt: elle a des gants de dentelle blanche
[...]
Nefka: "nous sommes en pleine régression"
raton-laveur: qui ?
[...]
raton-laveur: PUREE DANS LES RUES DE PARIS WTF
kraken: tain j'en ai jamais croisé moi
Legion: HOLY JUMPING JESUS CHRISTMAS BISCUIT
raton-laveur: purée mais ce visage de BJD
Legion: Dieu existe !
raton-laveur: (ball jointed doll)
raton-laveur: Whisky Tango Foxtrot
kraken: tête à bukkake ça
raton-laveur: tete de poupée oui
[...]
somnambule: ils ont prononcé cosplay "cosplaie"
somnambule: yay
Forcément, c'était trop tentant, et il a fallu que ma conscience me pousse à brûler 815 Mo de mon disque dur...
... pour vous épargner la fantastique stupidité de ce document, si dense qu'on pourrait la couper avec une scie. Je pourrais jurer devant une cour de justice que je n'ai pas regardé M6 depuis plus de sept ans, mais là... Mentalement, c'est comme si on vous coulait du béton dans la boite crânienne, vous sentez vos neurones qui s'étouffent les uns après les autres. Bien sûr, la "rédaction" s'en tape : ils ont certes un forum sur lequel les téléspectateurs pratiquent des activités aussi intellectuelles que "se lancer des excréments à la figure" ou "crier au fake toutes les 5 minutes", et que personne chez M6 ne lit. Radios-télés-journaux réalisent que le Web leur bouffe leur part de temps de cerveau disponible, et un marketeux débloque le budget pour concocter un site internet avec les trucs à la mode, genre Web 2.0, podcasts - et une masse de publicités pour essayer de rentabiliser la chose, on est pas les Soeurs du Bon Secours. A votre avis, pourquoi ont-ils demandé à JPopTrash de virer leur page ? Symptômes d'une fuite en avant des médias traditionnels qui n'ont rien à cirer du Net et n'y comprennent rien, si ce n'est qu'il sera l'architecte de leur chute.
Je résume : on voit trois lolis qui s'habillent comme dans une version dégénérée d'un manga Clamp et croient que c'est la norme au Japon. On a même droit à un cosplay en plein Paris d'une maid (sincèrement M6, merci pour ça)... vous la voyez, la boucle infinie ? Les maids nipponnes sont basées sur les soubrettes françaises du XIXème siècle ; nous avons donc une française qui arbore un assimilé japonais d'un costume français. Rien que d'y penser, j'ai mal à la tête. Juste après ça, le "reportage" (je continue à utiliser ce terme avec une grande tolérance) s'offre un passage à la Japan Expo. Et la voix off s'en donne à coeur joie : "des jeunes qui refusent de grandir, [...] nous sommes en pleine régression."
Les chambres des filles sont couvertes de posters, mais elles sont autrement vides. On aperçoit une petite étagère avec les classiques Nana/Fruits Basket, mais ça s'arrête là ; merde, ce qu'il y a en ce moment sur mon bureau suffit à dépasser toute leur collection. Par contre, y'a une constante : l'ordinateur, son MSN, son skyblog (l'émission était pas terminée qu'un épitaniméen me refilait les skyblogs d'une demoiselles du reportage) et, sans faire la langue de pute, les softs de peer 2 peer. Ma wé chuis une ado jé po d'argent alors j'vé chez Junkuuu et j'regard mé j'achét pooo car jé les scans, bé oué.
"Mon idéal est de ressembler à une japonaise, ils ressemblent à des anges". "M'habiller comme ça me renvoie à mon image du Japon". "Les Japonais respectent [les fringues excentriques]". Nom de Dieu. Vous n'êtes pas japonais. Vous ne parlez pas un gramme de japonais. Vous écoutez de la musique aux paroles que nous ne comprenez pas. Vous fringuer comme des créatures marketing pondues pour une industrie concentrée sur son propre nombril nationaliste ne vous enseigne rien sur la culture millénaire d'un des pays les plus riches au monde. En fait, si quelqu'un doit bander en voyant ce "documentaire", c'est bien les socio-économistes nippons ; leur culture visuelle moderne est si répandue que des jeunes à l'autre bout de la planète en oublient la leur. La preuve.
Après ce "reportage", Erwan Yuki Kario de Kermalek a disparu de la circulation, mas reste activement recherché. Si vous avez des informations à son sujet, contactez le camion de CRS le plus proche.
Erwan alias Yuki : il a le prénom le plus breton de ce côté de l'équateur, sa famille - comment a-t-elle pu laisser faire ça ? - a clairement une fierté péninsulaire qui doit arborer un nom avec plein de sons en K genre Kermalec ou Kario, et ce garçon se surnomme "Yuki", en référence à Dieu sait quelle créature artificielle inventée à l'autre bout du monde. Son héritage breton pleure, les crêpes bretonnes pleurent, les demoiselles bretonnes avec leurs généreux corsages levés à la crème pleurent. Même les gars qui faisaient du rap celtico-breton étaient plus authentiques que ce type, avec leurs HEY HO LE NOUVEAU SON DE MANAU !
Bien sûr, ces erreurs de la nature sont présentées comme la norme : de nos jours, les lolitas se promènent dans la rue fringuées en maids, se scarifient des logos ésotériques et invoquent la magie noire. Y'a de quoi se la couper et s'engager dans les ordres religieux... Peut-on parler de reportage ? Les gars qui ont filmé ça ont dû envoyer quelques mails à des gamins qui tiennent un skyblog pour trouver des volontaires. C'est une émission-maronnier du niveau de la rubrique des chiens écrasés, rejouant ad nausea le sujet "ah, les jeunes d'aujourd'hui" - qui sont donc otakus (ils ont utilisé, ou plutôt inventé, le terme de "japan maniac"), anorexiques et/ou gothiques. Ah, la télé d'aujourd'hui.
Mais au fond, en quoi sommes-nous différents, nous autres otaques plus ou moins assumés, de ces dénégations vivantes de la théorie évolutionniste de Darwin ? Okay, déjà on écrit pas en SMS. Ensuite, on a quelques années de plus - mais si peu ! A leur âge et même avant, nous étions tout aussi accros aux mangasses, non ? Mais est-ce qu'on croyait que les robots géants arpentaient les rues de Tokyo ? Est-ce qu'on croyait que penser trèèès fort à une boule d'énergie générait un Kamehameha ? Est-ce qu'on se mettait à hurler "TETSUOOO" en arrivant sur un stade pour un évènement sportif ? Est-ce que nos seuls achats se limitaient aux hors-séries spécial posters de Kogaru ou Japan Vibes et à quelques CD HK ? Sous-entendu : on avait déjà un peu plus de plomb dans la cervelle - et le temps passant, on a bien pris conscience que nous sommes des objets du marketing. Jusqu'à cet article, puisque comme je l'ai dit en ouverture, M6 a fait en sorte qu'on parle d'eux et ça a marché. Les studios nippons font en sorte qu'on achète leur came et ça marche. Tous ces arguments "culturels" sont un artifice économique, on le réalise, mais ça n'empêche pas la machine de tourner.
Ces gosses s'habillent plus mal que Séverine Ferrer, gobent sagement une image foireuse d'un pays dont ils ignorent tout, et même s'ils passent leur temps à pirater, ils sont les gentils petits soldats d'une invasion économico-culturelle qui se déroule sans le moindre accroc. Vous avez vu l'état de la bédé française ? Du cinéma d'animation américain ? Le marché du jeu vidéo ? La Chine s'éveille, le Japon endort les jeunes esprits occidentaux. "Invasion", "petits soldats" ; j'utilise ici des termes assez rudes, oui. Est-ce une guerre culturelle ? Pas besoin de choisir son camp, il suffit juste d'être conscient de la situation... et nous le sommes, à grands coups de textes quelque peu réfléchis. Ces jeunes se feraient sauter avec une ceinture d'explosifs chez les éditions Dupuis pour arrêter le manga Spirou sans avoir compris qu'ils étaient de purs résultats d'un marketing efficace. Avant d'appuyer sur le détonateur, il est bon de réaliser que ce qui régit votre vie se résume à une liasse de billets.
Bonus : JPop-Trash s'est donc fait menacer par le service juridique de M6 après leur article sur cette émission, amenant les trasheurs à retirer la page de leur site. Sauf que l'éditotaku a une copie, et elle est ici !
Par Raton-Laveur le 12 octobre 2006, 23:54 - Japanime 65 commentaires
08 octobre 2006
Ninja Golf
- Oui ?
- Tu pourrais venir voir un instant ? C'est pour vérifier un truc à propos du jeu dans cette vitrine.
- Quoi donc ?
- Est-ce que tu vois la même chose que moi ?
- Je crois, oui.
- Une cartouche avec un ninja qui fait du golf.
- En effet.
- Avec un nunchaku qui dépasse du sac de golf.
- On ne peut rien te cacher.
- Qui s'appelle Ninja Golf.
- Logique.
- Pour Atari 7800.
- Affirmatif.
- Avec un copyright en 1989, soit l'année de la sortie de la Mega Drive hors Japon.
- Et elle était déjà disponible au Japon depuis 1988.
- (prend une grande respiration) Combien ça coûte ?
- 1 euro 99, s'il vous plaît. Mais tu as une Atari 7800 ?
- Si tu savais. Tout ça pour un jeu qui doit être un truc de golf classique avec de gros pixels noirs pour faire un sprite de ninja...
- Tu sais, ça n'en a pas l'air, mais la 7800 était une console de jeux avec des pads à deux boutons.
- Sans déconner ?
- Et Start et Select étaient sur la console.
- Irrationnel !
- Tu parles de cette cartouche ou de la machine ?
- Mets l'une dans l'autre, j'ai pas que ça à faire.
- ...
- On s'est pas trompés de jeu, là ?
- Nan, Asteroids est intégré dans la mémoire de la console, qui ne doit donc pas détecter la cartouche.
- Elle marche pas, quoi.
- Attends un peu. *VLAM*SCROUNTCH*
- Comme disait mon grand-père, aucun problème ne peut résister à quelques pains de plastique et un bon détonateur.
- Euh, le copyright indique 1990. Un jeu des nineties !
- Le logo continue à me faire penser que nous avons affaire à du matériel recyclé. Là, je suppute que nous allons avoir affaire à un jeu de golf avec des golfeurs tout noirs pour les faire passer pour des ninjas, et que cet écran-titre devait à l'origine apparaître sur un clone de Shinobi auquel on a ajouté un club de golf.
- Allez, arrête de faire ta langue de pute et avoue que tu aimerais avoir cet écusson sur un blouson de cuir.
- Tout est dit.
- Même si la logique derrière ce scénario doit être cachée dans un caillou de coke.
- Ou plutôt, dans cette période étrange qu'était la fin des années 80- début des années 90, où tout était possible... Même des rappeurs qui portaient leurs fringues à l'envers. Tu m'étonnes qu'il y ait tant de nostalgiques de cette époque.
- Oh bonne mère, c'est vraiment un jeu de golf avec un ninja. La pub ne ment pas.
- Au moins c'est original.
- Ah oui... Comme mon copain James. Il aime le golf, mais pour ce qui est des jeux vidéo de golf, il ne prend que les "atypiques" : le Monkey Golf dans les Super Monkey Ball, les Outlaw Golf, Pangya/Albatross18/ShotOnline... L'idée, c'est que tant qu'à faire du golf un jeu vidéo, autant que ce soit plus marrant qu'un Tiger Woods en 3D qui fait la grimace.
- Expliquons le gameplay : pour ce qui est du drive, on dirige la balle sur la carte en bas, et on appuie une fois sur le bouton pour taper, en dosant sur une barre de puissance. Le ninja tape, on ne suit pas la balle (de la taille d'un pixel), qui arrive toujours là où on veut.
- Donc c'est vraiment un palette swap avec des golfeurs tout noirs pour justifier le titre ?
- Oh que non ! Ensuite, il faut rejoindre la balle à pied. Et là, on passe à un jeu de baston où l'on trace sa route, harcelé par des ninjas et les forces de la nature. Un bouton pour sauter, un autre pour taper et lancer des shurikens. On trouve des bonus en chemin, comme de la santé ou des shurikens en plus. C'est vraiment du ninja golf tel que ce sport devrait exister : du putt et des combats.
- Si les japonais avaient envie de faire un manga pour encourager les enfants à se mettre au golf, sport réputé chiant et ringard, c'est exactement le scénario qu'ils pondraient : un jeune ninja doit subir les épreuves du Ninja Golf, combattant les meilleurs représentants du Ninja no Juutsu sur les meilleurs gazons du Japon. L'image du golf prendrait un sacré coup de jeune avec ce manga.
- Ils appelleraient ça Hikaru No Golf.
- Là où ça devient dingue, c'est que le type de terrain sur lequel la balle atterrit influence vraiment le jeu de baston : à l'instar des RPG, mettre la balle dans le fairway, le gazon, le bunker ou les arbres change le décor dans lequel notre ninja court pour continuer à jouer. Et les ennemis changent !
- Dans le sable : des serpents !
- Dans le gazon : des crapauds !
- Oui, mais ils semblent buggés : on peut souvent courir "à travers" eux sans être incommodé.
- Dans la forêt : des oiseaux !
- Notez le ninja camouflé : suivant leur couleur et le fond de l'image, certains sont planqués dans le décor !
- MEME DANS L'EAU ! Des requins ! Tant qu'on ne tombe pas au combat, on ne peut pas perdre sa balle !
- En fait, la feuille de score n'influence pas le score proprement dit. Même en tapant 40 fois dans la balle, il suffit de casser du ninja en chemin pour faire un high score.
- Pour le putt proprement dit, ben il n'y en a pas... Quand on arrive au trou, on doit affronter un dragon qui ressemble à Shenron de Dragon Ball qui aurait fumé un joint. Le combat se joue avec notre ninja vu de dos et en déplacement latéral, comme dans les boss fights de Rambo 3 sur Mega Drive.
- Techniquement, on a donc un jeu de golf, un jeu d'action avec scrolling latéral et un mini-shoot avec de gros sprites. Je suis assez impressionné par ce que cette cartouche fait avec l'Atari 7800 !
- Je le sens mal pour la suite, alors on va prendre un cliché de ma carte de score avant de claquer.
- Qu'est-ce que je disais ! High score : 30100 points, mais j'ai bien l'intention d'y revenir.
- Dans le coin de l'image, c'est pas une balle de base-ball ?
- Mais comment peut-on s'impatienter en exigeant de nouvelles consoles alors que celles que nous avons déjà nous offrent des trucs pareils ? Hein ? Hein ?
Hey hey hey ! Ce soir, session IRC comme chaque dimanche dès 21 heures. Ca se passe sur #editotaku@irc.worldnet.net, ce qui veut dire "le canal editotaku sur le réseau Worldnet" ; ou alors, tapez votre pseudo dans la case du menu à gauche. Et pensez à avoir une télévision à proximité, car M6 nous fait un Zone Interdite spécial lolicon ! Prenez un clavier de rechange, ça va chier.
Par Raton-Laveur le 08 octobre 2006, 19:16 - Jeux vidéo 36 commentaires
04 octobre 2006
Loco Roco est un jeu raciste
La version complète de Loco Roco est tout comme ce que j'ai déjà écrit pour la démo, mais plus j'avance dans ce(t excellent) jeu, plus je réalise que le plan de design se résume à une cartouche de Yoshi's Island. Ces deux jeux ont tant en commun : ils font office de killer app sur leur console respective, ils ont des thèmes musicaux qui vous trottent dans le crâne toute la journée, ne contiennent pas de scène de sodomie, ne sont pas à l'origine de débats débiles sur leur traduction... Pourquoi Sony a-t-il autant pompé sur les aventures du dinosaure vert ? Réponse : par racisme anti-Nintendo. CQFD.
Bien sûr, ces Locos sont disponibles en différentes couleurs, et se relaient pendant tout le jeu pour sauver leur petit monde, une planète qu'ils pacifient par portions idéalement découpées dans la carte. Tout comme chez le voisin, en fait... Ah, pas tout à fait : sony a ajouté une faute de conjugaison.
Ca commence avec la mélodie des Loco Rocos, qui chantent avec les mêmes voix nasillardes que les Yoshis dans Yoshi's Story ou les niveaux de Super Smash Bros Melee. Et à la queue-leu-leu, ils font penser à la farandole d'oeufs qui suit Yoshi. Voilà une preuve, mes frères plombiers ! Voilà une preuve que l'homme à la Station vous exploite et viole vos femmes ! L'homme à la Station vous ment et vous jette dans une guerre contre Bill Gates, une guerre qui ne nous concerne pas ! Wiivolution !
Cotonou Prout Prout !
Evidemment, le score de fin de niveau, évalué par trois éléments. Dont le nombre de Locos, seule information à l'écran pendant que vous jouez, à l'instar des secondes dans Yoshi's Island. Et dans les deux cas, ce nombre équivaut à vos points de vie : si ça tombe à zéro, c'est Game Over. Frères plombiers, dites non à la suprémacie de la console noire, dites Wii à la console blanche !
Le meilleur pour la fin, ou plutôt pour la faim : Yoshi et Loco Roco se font manger par une grenouille et se débattent pour sortir - bien évidemment, par la porte de derrière. Frères plombiers, dites non au plagiat ! Aujourd'hui, nos dinosaures sont copiés, et demain ? Pourquoi n'oseraient-ils pas voler un concept innovant, comme un capteur de mouvements dans la manette ?
Et j'ai un dossier gros comme ça sur les similarités avec Guy Carlier, sûrement en raison d'un racisme anti-cons. Peut-être pour la prochaine fois...
Par Raton-Laveur le 04 octobre 2006, 23:25 - Jeux vidéo 21 commentaires
01 octobre 2006
Radio-Laveur, épisode * - Transcription de l'émission
- Et bien, j'ai utilisé des bons de réduction pour m'acheter Tetris DS et Metroid Prime Hunters.
- Ce sont des jeux que tout le monde a achetés, ça, alors on ne va pas forcément passer beaucoup de temps dessus !
- Ah ! Pour Metroid, passe encore vu que tout le monde a joué à la démo qui était fournie avec les premières DS, mais Tetris n'est pas forcément aussi répandu...
- C'est justement un peu le débat : est-ce que ça vaut le coup de racheter un jeu que nous avons tous pressé comme un citron ?
- Certes, il y a de nouveaux modes, mais Tetris reste Tetris... On le prend surtout pour le challenge et pour le mode online.
- Le challenge ?
- Il y a le mode Marathon. Celui que tu avais déjà abordé au sujet d'Utada Hikaru.
- Hummm. Mais en fait, une fois la vitesse maximale atteinte, le jeu continue à tourner jusqu'à ce que tu craques. Or, cette vitesse max n'est pas si rapide que ça, et on peut littérament rester des heures sur la même partie sans perdre. Voir Utada Hikaru taper dans les 8 millions de points, ça prouve surtout qu'elle a maintenant un emploi du temps de has been, vu qu'il faut quand même compter 5 heures de jeu pour en arriver là.
- Et le compteur ne coince même pas à 9 999 999, ça continue au delà !
- J'ai une pensée pour Flo. Il m'a raconté que sa maman ne joue qu'à un seul jeu : Tetris. Le soir, une fois que la cuisine est rangée, elle sort un Game Boy premier modèle et elle fait une partie, et ce manège dure tous les jours depuis des années.
- De mon côté, j'ai acheté la Gradius Collection sur PSP, qui est récemment sortie en France. Mon avis est déjà en version longue sur shmup.com, donc rien à ajouter.
- Et en anime ?
- Ah ! Alors là, il y a la nouvelle production qui a l'air de beaucoup plaire : Flag, par un nouveau studio, Ansa, dont c'est la première série originale. Techniquement, ça tient donc de la démo, pour que ces coyotes montrent de quoi ils sont capables. Mais même le pitch est très intéressant ; ça part d'une guerre civile dans un pays oriental, on pense au Timor et à d'autres points chauds du globe. C'est presque idéaliste, quand même : les civils s'insurgent et reprennent leur capitale, avec l'aide des Casques Bleus qui se servent de leurs armes au lieu de jouer les boucliers humains ! En signe de victoire, les résistants érigent un drapeau fait à la va-vite, qui est celui de l'ONU un peu taggé. Une jeune photographe fait un cliché de la scène (*), dans une image qui rappelle d'autres photos cultes, comme le drapeau russe flottant sur le Reichstag. La photo fait le tour du monde et ladite photographe devient célèbre pour ce symbole... L'anime joue énormément sur cet emblème et l'usage médiatique, vu que c'est précisément le point de départ du scénario. Le drapeau de la photo a été volé par de méchants terroristes, et pour que les négociations de paix se déroulent sans accroc, l'ONU assemble un petit régiment d'élite pour retrouver le bout de tissu.
- En effet, c'est très symbolique... Comme dans Il Faut Sauver le Soldat Ryan, où des soldats vont risquer leur peau pour ramener à la maison un type, uniquement pour que sa maman ne pleure pas parce que ses autres enfants sont déjà morts.
- Bah voilà, là c'est pareil. Des soldats vont risquer leur peau pour un morceau de toile, aussi symbolique soit-il. Et la p'tite photographe est engagée par l'ONU pour couvrir cette opération de récupération. Voilà, c'est Flag.
- Et c'est bien ?
- Oui. Un autre poncif intéressant dans cette série... Lorsqu'un nouveau studio américain naît, on a pour coutume de dire qu'il doit avoir pour oeuvre fondatrice un film biblique : il y a eu Ben Hur ou Les Dix Commandements à l'âge d'or du cinéma, mais cette règle semble toujours suivie - ainsi, Le Prince d'Egypte pour DreamWorks. Pour le Japon, je me demande si un studio d'animation se doit de mettre de gros Mechas dans sa première grande production... Presque sorti de nulle part, Flag s'orne d'un Mech original, à la Transformers, monté sur roues et modulable en bipède. L'histoire étant une ode pacifique, il y a de quoi être curieux sur l'usage de cette machine de guerre... Et là encore, les auteurs semblent être conscients de ce dilemme, utilisé dans tant d'oeuvres avant eux. Anime intéressant, et en plus, le générique de fin était dans Lumines.
NipponActu en pause puisque Goldy est au Japon, Push-Start Radio à l'encéphalo plat... Mais n'est pas podcasteur qui veut, et le son de cette conversation était inutilisable. Revenons aux classiques : ce soir, session IRC hebdomadaire dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net, ou vous pouvez aussi passer en tapant votre pseudo dans la case à gauche. En attendant, ne regardez pas GameOne.
Par Raton-Laveur le 01 octobre 2006, 17:21 - Général 16 commentaires
27 septembre 2006
LameOne
Pendant ce temps, le Big Show, qui méritait son nom tant il était davantage dédié à ses présentateurs qu'aux jeux vidéo et gadgets qu'ils présentaient, dégage pour laisser place à un "JT". Ledit JT est d'ailleurs lui-même assez dégagé : Juju le Gogol, comme il est affectueusement surnommé dans les cours de récré des écoles primaires de France et de Navarre, est seul devant un fond bleu - ça y est, ils n'ont plus de studio ! A l'époque de la Game Zone, G1 se vantait d'avoir un "rendez-vous quotidien du jeu vidéo", à ce détail près que tous les épisodes de la semaine suivante étaient enregistrés en une journée - bonjour les news fraîches. Je regarde le JT : Julien ne parle pas, il hurle. Il ne se tourne pas vers la caméra, regardant sur le côté en criant des vannes du genre "et les gens dans la rue ils sont prêts à me taper pour avoir des ps3, mais on a pas de consoles nous on est pas les constructeurs !" Il dit ça en tendant une main, l'autre enfoncée dans la poche. Il fait du Jamel Debbouze et il se croit marrant. Si je prends un chrono, je pense que le temps d'antenne du bouffon est égal à celui des sujets qu'il est censé envoyer.
Au moins, les news semblent fraîches ; sur fond de belles vidéos (certaines toujours pompées sur le Net, c'est fou ce qu'une inscription payante sur IGN peut vous fournir comme contenu quand on est une chaîne de télé), une voix off parle du retard de la ps3 et du port HDMI qui fait son apparition sur le modèle bas de gamme de la console. Mais qui va chercher ces news aussi récentes, sans ironie aucune dans ma phrase ? Ca, c'est facile à dire : sur le blog de l'émission, Julien cherche un stagiaire. Ce qui est une bonne nouvelle en soi, puisque ça veut dire que la tache qui faisait office de stagiaire à la pseudo Jacky-Berroyer a été dégagé - ou alors ils lui ont offert un contrat plus stable, ce qui est une mauvaise nouvelle en soi. Morceaux choisis de l'annonce :
Mission : La personne aura pour mission principale :
- La recherche d'informations pour les news
- Le suivi du montage des news (Banc cut ou Avid)
- La gestion de dubs
- Aide à l'élaboration des émissions (NdRaton : recherche d'infos, suivi du montage audio et vidéo... C'est moi ou le gars fait tout sauf présenter l'émission ?)
Profil :
- Connaissance du jeux vidéo (sic) et des nouvelles technologies
- Avoir de bonnes notions d'anglais à l'oral et à l'écrit,
- Etre organisé, rigoureux, dynamique, autonome.
- Avoir des connaissances de montage (Banc cut ou Avid)
- Accepter d'etre appelé "le bleu" dans les locaux (nan là je déconne lol) (NdRaton : là encore, sic transit)
ON ATTEND LES CV à julien@GAMEONE.NET
Là encore, laissez-moi répéter : nous avons affaire à un gars qui bosse pour GameOne depuis plus de trois ans et met un x au singulier de "jeu". Oh puis merde ; je pense à ce gars qui a passé 24 heures d'un week-end devant G4TV, l'équivalent ricain de G1, et je me dis qu'au coût de quelques points de SAN, je devrais faire de même ici. Quand je pense que j'ai commencé à mater cette chaîne à l'époque où elle s'appelait "C:" et que j'y avais découvert Neon Genesis Evangelion en version sous-titrée...
Par Raton-Laveur le 27 septembre 2006, 23:59 - Général 55 commentaires
25 septembre 2006
Message à caractère professionnel
Extrait de l'éditotaku, édition du 20 août 2006 :
"Vous savez déjà que j'ai perdu une dizaine de kilos avec DDR (15 kilos en 2 mois pour etre précis)"
Le "vous savez déjà" est une référence à la présentation de raton-laveur.net, où l'on peut lire :
"Pour rappel, raton-laveur.net n'est qu'un site amateur tenu par un type dont le principal accomplissement dans la vie a été de perdre 15 kilos en deux mois uniquement en jouant à Dance Dance Revolution et sans limiter le Nutella (véridique)"
Extrait du magazine Joystick n°185, édition d'octobre 2006 en page 30, actuellement dans les kiosques :
Extrait de l'éditotaku, édition du 28 août 2006 :
"Mon Mech à moi"
"Tiens, les [jeux vidéo] MechCommander sont devenus gratuits"
Extrait du même magazine Joystick n°185, édition d'octobre 2006 en page 26, actuellement dans les kiosques :
Aucune mention dans la liste des sites web sympathiques et aucun gentil mail dans ma boîte aux lettres - une aimabilité que le magazine Game Fan avait pris la peine d'observer. En tout cas, la boucle est bouclée : avant, c'est moi qui lisais Joystick (depuis le numéro 15), et même si l'équipe originale est à présent en train de publier Canard PC, c'est à présent Joystick qui me lit.
Alors, autant en profiter.
Messieurs de chez Joystick,
Comme vous semblez avoir découvert l'éditotaku depuis peu, laissez-moi me présenter. Ce site existe depuis presque cinq ans, et cette colonne éditoriale offre un nouvel article environ tous les deux jours au lectorat génial dont vous faites partie - et ça dure depuis quatre ans, pour un total de bientôt 1200 textes. Je rends donc mes textes en temps et en heure, sans fautes de français, et avec un humour qui semble vous plaire suffisamment pour que vous jugiez bon de piocher dedans. Ca parle de jeux vidéo PC et console et d'animation japonaise, et même Erwan Cario en recommande la lecture.
Depuis un an, j'écris aussi quelques piges pour les éditions Japan Culture Press / Coconut Agency dans Game Fan et RetroGame, où je m'occupe régulièrement des news, des bouses (rubrique "Garbage Factory"), des jeux pour adultes (rubrique "Ecchi", avec un ton sérieux et décalé)... Si ce que vous avez pu lire sur l'éditotaku n'a pas fini de vous convaincre de mes compétences, je vous invite à piocher dans vos kiosques le Game Fan n°14, où j'ai également fait six pages sur l'Epitanime (convention de japanime et jeux vidéo que je couvre depuis cinq ans), texte et photos. Soit un total de 14 pages sur un mag' qui en compte 132. D'ailleurs, si vous tenez à voir ma bouille pour coller un cliché sur ce CV improvisé, regardez la page d'ouverture de ce dossier, c'est moi sur la gauche, avec la peluche, le Nikon D70 et le badge VIP estampillé "Raton-Laveur" à la ceinture (merci somnambule pour ce cliché).
Enfin, Game Fan étant actuellement en standby et ce pour une durée indéterminée, je vous annonce ma disponibilité quasi-immédiate et ma capacité à me reloger où et quand bon vous semblera. J'aime les FPS, les jeux d'aventure, de réflexion, le hardware... J'ai tenté de postuler il y a un p'tit bout de temps en envoyant les docs qui vont bien à l'adresse prévue à cet effet, mais sans avoir reçu de réponse ; si vous avez un autre mail à me proposer, je vous enverrai sans tarder CV et lettre de motivation en bonne et dûe forme. Je reste à votre disposition pour de plus amples détails.
Veuillez agréer, messieurs de chez Joystick, mes salutations distinguées. J'en profite pour vous remercier de lire mon site, vous et l'ensemble de mon génial lectorat. Quand on voit les commentaires dépourvus de kikoolol, les super articles que vous faites lors des semaines Quartier Libre, les autres blogs qui me lisent, les mails qui me disent que Joy s'inspire de ma prose, et justement, quand on voit que même Joy me lit, je comprends pourquoi je ne me suis pas encore collé la tête dans le four. C'est pour vous que je fais ça ; alors, merci à vous pour votre fidélité.
Par Raton-Laveur le 25 septembre 2006, 20:26 - Général 30 commentaires
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