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Je l'ai fait pour les lolz

07 septembre 2006

Les 5 lois des parfaites petites 5 lois

Ce gimmick est en train de marcher du tonnerre, au point que je suis en train d'en reparler au lieu de publier mon article sur le retard de livraison de la ps3 en Europe (annonce qui me laisse profondément hilare, soit dit en passant). Pour résumer, tout commence avec FFenril qui pond "Les 5 lois de la parfaite petite mahou shoujou". Je me propose pour répondre à la demande de Matt qui veut voir "Les 5 lois de la parfaite petite infirmière hentai", puis demande à Axel de faire "Les 5 lois de la parfaite petite maid" - qu'il considère comme une provocation, mais s'exécute quand même. Au passage : provocation, moi ? Même pas. C'est juste qu'avec le trio maid - mahou shoujou - infirmière, la trilogie selon Seifuku Shojo est accomplie :



Axel fait passer le relais à Shikaze pour "Les 5 lois du parfait petit Mecha" ([geek]ou plutôt "Mech", vu qu'il n'a parlé que de robots humanoïdes[/geek]), qui les met sur un blog jusqu'ici en friche. Pour la victime suivante, il hésite. Matt se propose pour "Les 5 lois de la parfaite petite héroïne de Leiji Matsumoto", mais ce serait tricher que de choisir son propre sujet et son ordre dans la chaîne, non ? Ces considérations (personnelles) sont quand même bien étriquées, comme la suite va le prouver. Shik' choisit finalement Mdt pour "Les 5 lois du parfait petit professeur hentai", qui les poste sur une page web, faute de blog.

A ce stade, l'activité des "5 lois du parfait petit..." commence à se voir. Skav a référencé l'entrée de Shikaze en l'ajoutant à Blogchan, et Presea a spontanément répondu à une demande de Keul pour faire "Les 5 lois du parfait petit geek(ette)".
Donc on va arrêter de la jouer élitiste, et ouvrir la partie à tout le monde. Oui Matt, poste tes lois de l'héroïne selon Leiji Matsumoto. A présent, plus besoin d'attendre qu'on vous désigne (même si c'est plus rigolo), postez vos 5 lois du parfait petit stéréotype de la Japanime... en suivant ces 5 petites lois :

loi N°5 : De 5 à 1 tu compteras, et non pas de 1 à 5, encore moins de 1 à 4, et surtout pas jusqu'à 3, si ce n'est pour aller à 2, car dans le sens inverse tu iras.
Loi n°4 : Avec une jolie image chaque loi tu illustreras.
Loi n°3 : La prochaine victime et les prochaines lois que tu aimerais lire, en fin d'article tu préciseras.
Loi n°2 : Pour faire vivre la blogosphère, l'article qui t'as précédé ou inspiré tu linkeras. Et quand la personne à qui tu passes le flambeau a relevé ton défi, un lien vers son texte également tu ajouteras. Et un trackback, ou un commentaire sur son blog, je sais pas moi, le but de tout ce joyeux bordel étant de ne pas rester dans son coin.
Loi n°1 : "Les 5 lois du parfait petit..." ta liste tu titreras. Car à 5 lois tu te limiteras.



J'oubliais... Pour la chaîne principale, Mdt - qui est une grosse pute - a désigné Skav comme prochain compagnon de jeu, en lui demandant "les 5 règles du parfait petit viol hentai" (>_>)... ou du "parfait petit héros de combat shonen", au choix. Je mettrai à jour cet article avec la suite des évènements.

[Mizajours]
Hop, Matt a bien mis ses 5 lois de la parfaite petite héroïne de Leiji Matsumoto (avec de belles images en plus).

05 septembre 2006

Les 5 lois de la parfaite petite infirmière hentai <img src="./nsfw.png" />

Avant-propos : suite aux "5 lois de la parfaite petite mahou shoujo" de FFenril, Matt a demandé dans les commentaires à voir ce que donneraient "les 5 lois de la parfaite petite infirmière hentai"... Devinez qui s'est dévoué.


Accessoirement, vous savez déjà que vous donnez définitivement votre âme à Lucifer en personne si vous continuez à lire ce texte.

Lire la suite...

03 septembre 2006

Une vie à moitié jouissive et à moitié déprimante

La saga Half-Life est une série de jeux déprimants. Je dis pas ça pour être polémique : par exemple, ils sont déprimants parce que presque deux ans après la sortie de HL2 (arrivé après six années d'attente et de retards fort déprimants), aucun jeu n'a fait aussi bien. Allez, peut-être F.E.A.R., quand même. Mais déjà, qui avait dépassé la qualité du premier HL ? Rien qu'en leur cherchant un maître, je dois penser à une flopée de jeux qui furent attendus comme des bombes et qui ont été décevants - Unreal 2, DooM 3, Quake IV, Pariah et tant d'autres qui ont été oubliés comme Return to Castle Wolfenstein, Serious Sam ou, *soupir*, Daikatana -, et ça me déprime.


(Je suis tombé sur un mauvais sachet ou ils ont changé la recette des M&M's pour une coque de sucre plus dure ?)


Même leurs fins sont déprimantes. Vous vous souvenez du premier épisode, avec le choix à faire après le boss final ? Est-ce vraiment une victoire ? Tu parles. Et dans HL2, où l'on se jette dans la gueule du loup avant d'être interrompu de la pire manière possible dans l'accomplissement de notre "mission" ? Non, chers lecteurs qui n'avez pas terminé ce jeu, je ne viens pas de vous révéler que HL2 vous colle une non-fin en queue de poisson à la Halo 2 (*), puisque ce n'est pas le cas ; c'est une conclusion un peu abrupte, mais que je trouve vraiment maîtrisée et magistrale. Car elle est précisément à moitié joussive et à moitié déprimante : on explose le boss final, on saute sur sa chaise, et soudain, Half-Life 2 vous colle un arrière-goût dans la bouche, tant votre victoire est de courte durée. Avons-nous gagné, avons-nous perdu ? Est-ce qu'on jouait du côté des gentils, au moins ? Dans Half-Life, il y a tellement de camps différents : plusieurs races extra-terrestres et des humains aux motivations fort divergentes (on apprend même dans Opposing Force que les équipes chargées de faire place netteaprès la catastrophe étaient ennemies, les Marines se mettant sur la gueule avec les Black Ops). Et chez coté homo sapiens sapiens, c'est pas la joie.
Half-Life 2 est déprimant, parce que même si c'est le meilleur FPS de ces dernières années, on entend encore des arguments à la con pour ne pas l'acheter. Gnagnagna Steam va manger mon ordinateur et c'est un spyware, gnagnagna le Source Engine ne sait pas précacher les données alors y'a temps de chargement par zones, gnagnagna le jeu est un couloir... Un couloir ? En tant qu'expert en dirigistocratie, Half-Life 1 et 2 sont certes linéaires (pas de choix affectant le déroulement du jeu), à l'opposé de jeux "bacs à sable" genre GTA ou Zelda (où le joueur peut se promener librement, même si toutes les portes ne sont pas ouvertes dès le début). Cependant, un jeu dirigiste est un titre qui casse l'immersion avec des scripts trop "visibles" (les alarmes se déclenchant toutes seules dans Splinter Cell, l'histoire de Grandia qui n'avance pas tant qu'on a pas parlé à chaque villageois, etc). C'est le principal défaut que je fais à Phoenix Wright, et pourquoi je n'adhère pas complètement à l'enthousiasme général qui entoure ce titre : même s'il y a de beaux morceaux, il suffit que le joueur "s'accroche" sur un moment où le jury refuse obstinément une preuve avec une réponse absconse pour que la magie s'envole, rappelé à un script bien frustrant.
Si un jeu est linéaire mais que le joueur a l'impression de faire librement des choix (Metal Gear Solid ou les Super Mario jusqu'à l'épisode N64 qui est passé à une architecture en "hub", avec le château en point de départ et d'arrivée dans les niveaux), on oublie que c'est un couloir. C'est le cas des HL : le sens du détail dans l'architecture et le game design est tel que la suspension de l'incrédulité ("suspension of disbelief", un terme littéraire souvent utilisé pour les jeux vidéo) tourne à plein régime. Pour moi, Half-Life 2 et Unreal Tournament 2004, c'est un duo un peu comme Cowboy Bebop et Neon Genesis Evangelion : j'ai passé plus de temps sur le second, mais je sais que le premier est supérieur. Si on me demande de trouver des défauts à Eva ou à UT2004, je peux en citer ; si on me pose la même question pour HL2 ou CBBB, je reste muet. Si vous pensez qu'il y a mieux dans leurs registres, je vous écoute. Il s'agit d'oeuvres unanimement saluées dans le monde entier, et pourtant, je trouve encore des gens qui n'ont pas vu Cowboy Bebop ou joué à HL2. Et ça me déprime.



(*) Oui, chers lecteurs qui n'avez pas terminé Halo 2, je viens de vous révéler que ce titre se termine sur une non-fin. J'adore le terminer en coopératif avec des gens qui ne l'ont pas fini rien que pour voir la gueule de quinze mètres que tout un chacun tire quand le générique de fin défile au moment où on s'y attend le moins.



Session IRC en cours depuis 21 heures, comme chaque dimanche, mais avec 130 % d'animaux congelés en moins. #editotaku@irc.worldnet.net, ou passez par le menu à gauche. En fait là, on parle de pourquoi "Turning Gate", un film coréen absolument méconnu, est la preuve par trois femmes que les coréennes sont tout simplement meilleures que les japonaises. Enfin, c'est que mon avis, hein.

31 août 2006

Comment se débarrasser de la colle qui colle

- Qu'est-ce que tu as essayé de dire pendant que tu regardais l'épisode 21 d'Higurashi ? Tu serrais tellement les dents que j'ai pas compris.
- Ah ? Je voulais pousser "EXISTENZ IS ON PAUSE", mais apparemment, ça n'a pas marché. Pendant l'épisode 20, j'ai tenté "JUMANJI !", mais que dalle.
- Faut dire qu'ExistenZ était quand même un gros navet.
- Vrai. Mais ça reste quand même une phrase qui mériterait d'avoir un culte plus poussé, au même titre que "Légitime Tronchage" ou "Gaijin Smash". Il n'y a même pas de ytmnd sur ce motto...
- J'en conclus que cet anime continue à faire son effet ?
- Un peu trop, même. Je pense à cette vendeuse dans ma mangathèque de choix, qui avait recommandé Zetman dès le premier volume à tous les ados mâles qui passaient dans la boutique. Un bon shonen par un des maîtres du shonen, pensions-nous. Et au fur et à mesure que les nouveaux tomes sortent et deviennent de plus en violents, le manga étant clairement seinen, elle ne cesse de regretter sa propagande originelle. A l'heure qu'il est, Zetman est vendu sous cellophane et cette gentille marchande craint chaque matin que la police du karma vienne la coffrer.
- C'est quoi le rapport ?
- Higurashi a commencé comme la série d'horreur qu'elle est. Sauf qu'au point où nous sommes, on tape dans un registre glauque-gore-ultraviolent-malsain rarement atteint pour un anime aussi largement diffusé et apprécié. J'en viens à souhaiter qu'il ne soit pas licencié et diffusé dans notre pays.
- Oro ?
- C'est pas compliqué. Avec sa recette de lolita tueuses que Télérama aurait qualifiée de "Candy exilée dans l'enfer des villes (Tokyo tentaculaire), à demi-folle, qui sort un flingue de sa blouse d'infirmière et dézingue le petit prince des collines d'une balle dans la tête tout en susurrant un poème lyrique", Higurashi est suffisamment trash pour ramener les préjugés français sur la japanime 15 ans en arrière. Si une association de pseudo-défense des tits n'enfants met la main sur un DVD de cette série, même estampillé d'une recommandation d'âge pour les grands personnes, on est foutus. Pour éviter ça, l'éditeur local devrait tenir une campagne publicitaire aux petits oignons pour éviter tout malentendu, mais il faudrait encore qu'il soit assez sûr de son succès pour financer ça... Et je ne crois franchement pas que ce soit possible. Cet anime est de la nitroglycérine. Et même si c'est cool de faire exploser des trucs, je préfère autant que ça ne nous pète pas à la figure.




Je suis tombé sur des gens qui ne connaissaient pas l'astuce, alors autant la mettre ici pour ceux qui ne sont pas au courant.

Je n'aime pas acheter en neuf. C'est rarissime. Quand ça m'arrive, c'est par acte citoyen envers le développeur/éditeur (Psychonauts) ou parce que je suis un veau qui ne peut pas garder son pantalon en place (Mario Kart DS). Le reste du temps, on doit se taper ça :



Des saletés d'étiquettes qui collent et qui sont super chiantes à enlever. Ne faites pas attention au prix de NOLF 1, bande de niaiseux : évidemment qu'à côté du second épisode à 5 €, ils m'ont fait une réduction appropriée. Oh, on est pas au Virgin ici !



>_< . Pendant des années, j'ai essayé toutes sortes de substances pour retirer les résidus de papier et de colle. De l'éther (ça bouffe le plastique), du citron (pas si efficace), du solvant (conseil d'ami : ne tentez pas le coup), du savon (nul)... La liste est sans fin. Puis un pote fan de moto m'a refilé le truc :



De l'essence à briquet. C'est le nec plus ultra. Ca ne sent rien, ça n'attaque ni le papier ni le carton ni le plastique ni rien du tout, ça agit super vite, le surplus s'évapore sans laisser de traces, et ça vire toute colle en 10 secondes après une tentative d'arrachage foirée.



Mais ce n'est pas simplement pour nettoyer vos échecs, ça marche aussi pour tout enlever sans ongles et sans prise de tête. On attend une minute (poireautez pas trop ou ça va s'évaporer)...



Et voilà !



Que vous soyez en train de collectionner des mangas, des DVD, des jeux vidéo ou n'importe quoi d'autre qui puisse être victime d'étiquettes sauvages, faites-vous une faveur : gardez un bidon de ce truc à disposition. En plus, c'est sniffable pour ces jours pluvieux où vous attendez devant la porte que papa revienne après toutes ces années... et combiné à une boite d'allumettes, ça peut résoudre tout problème d'invasion d'animaux, imaginaires ou pas. Indispensable.

28 août 2006

Mon Mech à moi

Vous avez déjà lu ce titre quelque part ? Moi aussi.

Qui a inventé les gros robots de 30 mètres qui se mettent sur la gueule ? Les japonais ? Peut-être, qu'est-ce que j'en sais moi, je suis pas méchaphile - au sens du terme qu'il y a des gens qui fantasment sexuellement sur la mécanique bien huilée de ces engins. Sans déconner.

En tout cas, si ce ne sont pas les ricains qui ont inventé ces engins, métaphores freudiennes "compensatrices" qui font notre bonheur depuis si longtemps, le studio FASA est responsable de quelques morceaux de bravoure en la matière. Ca a commencé avec MechWarrior sur pécé, un simulateur "sérieux" de robots où leur pilotage se voulait réaliste et jouissif. Puis la série MechCommander, de la stratégie temps réel dans le même univers avec les designs de robots faisant à présent office de chair à canon. Et enfin, les deux MechAssault sur Xbox, simples et funky pour froisser de la tôle. Entretemps, ces coyotes ont pu concevoir les jeux de rôle (papier-crayon) Mech-machin, et la franchise Crimson Skies (si vous cherchez un vrai successeur à StarFox 64 après la déception StarFox Assault, allez voir le Crimson Skies sur Xbox - vous ne le regretterez pas). Tiens, les MechCommander sont devenus gratuits et Microsoft ouvre leur code source !

Mais maintenant que la grosse console noire de Microsoft a été mise à la retraite, on peut trouver les deux MechAssault pour moins de 10 euros. Le premier épisode m'avait moyennement plu, mais je viens de me faire le second et il est excellent. La Xbox carbure sans tousser, c'est beau, rapide, efficace, les situations multiples du modo solo sont jouissives, les décors sont variés comme on les aime (urbain, neige, jungle, désert), on sortir de son robot pour se promener à pied ou voler d'autres machines... En plus, le perso principal souffre du syndrome de GTA 3 : sous prétexte d'immersion du joueur dans l'aventure, le bonhomme à l'écran que vous dirigez est un type complètement muet. Oui, Half-Life faisait déjà ça, mais il était à la première personne ; quand on voit le héros, je me pose des questions sur la pertinence d'avoir un mannequin à la bouche fermée comme une huître, surtout quand il est entouré de personnages bavards comme des pies. Bah, c'est qu'un détail ; au pire, ça porte à sourire. J'aimerais vous faire un article détaillé sur ce jeu, mais je ne sais pas quoi écrire sans vous gâcher le fun à part vous garantir - mes gonades sur la table - qu'il s'agit d'un des meilleurs titres de la console.
Sorti fin 2004, donc complètement occulté par Halo 2, son mode multijoueur a été rapidement déserté. FASA avait cependant imaginé un monde "Conquête" en plus des modes classiques (DeathMatch, Capture du Drapeau...), qui générait une guerre à grande échelle à partir des escarmouches entre joueurs. Autrement dit, les parties étaient entre équipes de factions différentes, et les résultats affectaient une grande carte mise à jour en temps réel. Exactement comme Steel Battalion Line of Contact ou ChromeHounds. D'ailleurs, ce genre de méta-jeu (chaque petit combat affecte une cause plus grande) est une méthode ingénieuse d'investir le joueur dans un monde massivement multijoueur sans faire un jeu qui soit un authentique MMO - Guild Wars est une autre application de cette idée. Enfin, on s'en fout, y'a personne sur le XboxLive, mais le modo solo vaut largement la galette. Après tout, n'oublions pas que les modes multijoueur sont parfois bâclés pour ajouter artificiellement une durée de vie à un jeu solo qui n'en a pas forcément besoin - et c'est le cas de MechAssault 2 - Lone Wolf. Pour citer une présentatrice d'iTélé (ce matin) qui parlait de la saison 4 de 24 Heures Chrono, "c'est de la balle". Aussi surpris que nous, son collègue a lentement répété ces mots, comme s'il tenait à s'assurer que sa potiche de voisine venait d'inaugurer la saison 2006-2007 de la chaîne avec une expression aussi juvénile à l'antenne - ça promet.

26 août 2006

Du Paradis aux Enfers en 2 secondes chrono

J'adore les filles aux longs cheveux sombres. Je vous laisse les blondes.



Dans Welcome to the NHK!, j'adore Hitomi. Pour ceux qui ne suivent pas, c'est un anime (censuré jusqu'à l'os) basé sur un excellent manga que j'attends impatiemment sous nos latitudes, narrant les déboires d'un reclus de la société nipponne - un hikkikomori, quoi. Et donc, ce gars a récemment retrouvé une ancienne copine de collège, ladite Hitomi. Personnage complètement secondaire qu'on ne fait qu'entrevoir, tiens. Exactement comme la copine du héros de Rescue Wings... A croire que je suis condamné à préférer les seconds rôles. J'aurais dû me passionner pour Naruto, manga dans lequel tout le casting a une horde de fans plus développée que celle du perso principal.

Dans l'épisode 7 de NHK, nous avons droit à une séquence de pur fan service pour les hans d'Hitomi :



Peignoir ouvert sur son délicieux corsage. C'est clairement autre chose que la loli sur laquelle le héros mouille son pantalon.



Quelle princesse. Regardez cet appartement. Belle, lettrée, friquée, et avec un sérieux problème de toxicomanie pour contrebalancer une image qui pourrait sembler trop lisse. Je suis amoureux. Elle est la reine de l'ombre de cette histoire, celle que le héros séduira quand il aura terminé son voyage initiatique.

En tant que fan de la belle, j'étais complètement loco devant ce cadeau du studio Gonzo. Il s'agit là d'une véritable et authentique scène de fan service, au sens le plus pur du terme : pas vulgaire pour un sou, destinée aux accros, presque désintéressée. Ca durait deux secondes en tout et pour tout. Suffisamment longtemps pour que je me mette à piailler comme un idiot devant mon écran en brassant de l'air ; quiconque aurait filmé la scène était assuré de détenir le NHK kid, successeur du N64 kid. Je repasse ces deux plans en boucle une bonne dizaine de fois, le temps que le rush de dopamine s'estompe, puis termine mon épisode. Allez, encore une, pour la route. Et là, c'est le drame. Car sans mes cris de groupie, ce moment prend tout son piment.

Là, ici, juste à gauche. On entend la douche. Elle n'est pas seule. Phoque phoque phoque. Ca me tombe dessus comme 10 couches de puyos sur la gueule. Je passe les cinq minutes suivantes à hurler "NOOOOON", comme si cet échec était le mien. Pourquoi je réagis ainsi sur un perso fictif ? Cet échec est vraiment celui du fan. C'est cette déception classique de courtiser une demoiselle et qu'un matin, on la voit embrasser son mec : on reste socialement acceptable et, le regard vitreux, on sort une Nintendo DS de la poche pour faire semblant de s'occuper l'esprit. Mais ici, on est devant un anime, et on évacue cette frustration à l'abri des regards indiscrets, cette petite douleur accumulée qui s'évade ici d'un coup. Libérateur, mais pas rassurant : Hitomi est condamnée à disparaître de la série. Tatsuhiro ne la séduira jamais. A tous les coups, le mec qui vient de se la faire est un salaud de première classe. C'en est tellement déprimant qu'il y a de quoi devenir hikkikomori.



(Au fait, félicitations à neuro pour avoir fermé son blog. Enfin, un de ses trois ou quatre blogs, tout du moins. Alors oui, cette note n'est pas sans rapport avec le texte au-dessus, vu que tonton neuro avait tendance à un peu trop parler gonzesses.)

24 août 2006

Des images terribles, mais il y a FEAR

Tiens, encore une nouvelle méthode pour (tenter de) relancer les ventes d'un jeu vidéo. On compte déjà la sortie d'un add-on, la baisse de prix (retirez un s pour les premiers acheteurs si le changement d'étiquette s'est fait rapidement), les packs de cartes (genre Halo 2 ou UT2004), la mise à disposition gratuite de l'épisode précédent pour promouvoir la sortie d'une suite (Tribes 1 et 2 "gratuisés" pour Tribes Vengeance, pareil pour Hidden&Dangerous à l'arrivée de H&D2) ou plus marginalement, la publication des outils de développement ("SDK" et éditeur de niveaux) ou du code source - mais sans le jeu proprement dit, avec ses textures, etc ; ainsi, lorsqu'un joueur tient à se refaire Duke3D sous Windows XP et qu'il a perdu son disque, 3DRealms se fera un plaisir de lui en vendre un autre (mais ça sert surtout à attirer l'attention pour que quelqu'un lise un communiqué de presse "moui moui on est pas morts et on va sortir Prey avant Duke Nukem Forever").
Là, c'est Sierra/Vivendi Universal Games qui s'y colle (et qui avait précédemment tenté l'offre Tribes citée plus haut), en offrant toute la partie multijoueur de F.E.A.R, le shoot flippant et difficile de chez Monolith Productions (à ne pas confondre avec les Xenomachins de Monolith Software). En pratique, on va chercher son numéro de série pour le mode multi - renommé F.E.A.R. Combat pour l'occasion - et on télécharge le client multi avant de nom d'un petit Jésus polygonal sur une croix en cell-shading ce fichier pèse 1,76 Go. A l'exception d'ISOs de systèmes d'exploitation et de clients de MMORPG, ça doit être le plus gros téléchargement qu'une compagnie ait pu offrir sur le Net. Ce doit être une sorte de filtrage des Kevins ; comme c'est gratuit, on se débarasse des abrutis susceptibles de gâcher le jeu avec un fichier plus gros qu'un pad Xbox première génération... et une configuration matérielle requise éliminant 90 % des bécanes sur le marché. Quoi qu'il en soit, 1,76 Go pour le client multijoueur d'un FPS, merde quoi.

Ceux qui lisent cette colonne depuis des années doivent avoir un vague souvenir de mon appréciation des jeux Monolith Productions. Pour preuve, je viens tout juste d'acquérir des versions originales de No One Lives Forever 1 et 2 (config recommandées : 300 MHz pour le premier et 1 GHz pour le second, yay pour le retrogaming), et je suis content. Et oui, j'aime toujours Shogo M.A.D., un des seuls jeux occidentaux inspirés par la Japanime qui a bien fait les choses - sans parler de la narration, du choix de la fin et du gameplay à pied et en Mech. Monolith fait des jeux vraiment fun et inspirés, qui transpirent la passion de leurs auteurs, le soin du travail bien fait et l'inspiration permanente de la vieille école. Sauf que là, faut pas déconner : j'avais déjà parlé des niveaux du jeu solo qui sont architecturalement tordus... Mais FEAR Combat accomplit l'exploit d'être fourni en ce XXIème siècle avec une configuration des touches par défaut sans touche de saut assignée, le crouch toggle activé et autres aberrations du même genre qui n'encouragent vraiment pas le novice à rester plus de deux minutes. Et pour les utilisateurs d'Xfire, la fonction de discussion ingame a été retirée "parce que ça ne marchait pas très bien".

Pourquoi c'est si important, alors qu'il suffit de chercher un peu dans les options pour changer tout ça ? N'oubliez pas le but de cette opération : un coup de publicité pour booster les ventes du mode solo de FEAR, toujours vendu à 40 €. Le joueur doit être tout mouillé en voyant ça avant d'aller acheter le reste du produit... mais là, on ne fait pas grand chose pour l'encourager. Et comme il est susceptible de payer pour l'histoire, ne va-t-il pas télécharger la démo solo ? Si, sauf qu'elle est restée en version 1.0 pas trop optimisée, mettant à genoux des bécanes sévèrement burnées. Bien sûr, VUGames va avoir les yeux rivés sur les ventes du jeu pour voir si cette méthode va donner une nouvelle vie au titre (en attendant l'add-on Extraction Point), vu qu'ils ont déjà diffusé le SDK et la baisse de prix de 50 à 40 €... Je résume : réduction de la facture, SDK, mode multijoueur offert, add-on sur les rails... En fait, l'éditeur de FEAR essaie toutes les méthodes connues pour garder le jeu sur les étagères des magasins. Ce dont on est loin de se plaindre, vu qu'il s'agit quand même d'un (très gourmand mais) excellent jeu.

22 août 2006

Les invincibles filles sandwich, manga

(motherfucking snake ate my motherfucking post)

Joyeuse découverte lors de mon dernier passage dans une boutique : Muteki Kanban Musume, anime déjà abordé dans cette colonne, voit son manga originel paraître sous nos latitudes aux éditions Taifu sous le nom de Noodle Fighter. On se demande quand même pourquoi Miki arbore de fort peu seyants boutons d'acné sur la couverture du premier tome (sur un total de 17).

Franchement, ça ressemble plus à un manga que n'importe quel autre manga. Il y a tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une bande dessinée japonaise, et rien de plus car l'auteur n'est vraisemblablement pas du genre à se prendre la tête. Ca alterne à toute vitesse entre les canons graphiques du genre, à coups de super deformed, autoréférences avec des persos qui parlent des évènements "de la première page", et même un chapitre génial en slapstick muet. Miki la vendeuse de nouilles et Megumi la boulangère sont irrésistibles sur certaines pages, et on réalise combien l'anime et son character design sont fidèles à l'oeuvre originale. D'ailleurs, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que l'anime a fait un choix drastique dans les histoires adaptées ; la bonne, c'est que ce ne sont pas les pires qui ont été "retirées" de la télé, loin de là. Ca aussi, c'est typique de l'industrie visuelle nipponne : le manga doit donner envie de voir l'anime (et vice versa) - mission largement accomplie dans le cas présent. On peut reprocher à la bande dessinée de sacrifier dans certaines pages son humour simple et détonant aux dépens de quelques cases trop chargées graphiqement, "défaut" qui est corrigé dans l'anime qui a épuré le trait au profit d'une animation plus que soignée pour un projet au budget vraisemblablement réduit. Un vrai manga, pur sucre, tellement marrant que je crois avoir trouvé le nouveau Dr Slump, rien que ça. Que du bonheur.

20 août 2006

Edition Limitée



(si vous ne connaissez pas Dream Land, j'ai fait un article avant la parution du premier volume et c'est édité chez Pika)



Ce soir, c'est la session IRC qui commence, ben, maintenant, sur #editotaku@irc.worldnet.net - ou vous pouvez passer avec la case prévue à cet effet dans la barre de menu. Avec un programme spécial, intitulé "t3h shame", où je posterai en direct un article trop honteux pour paraître en bonne et dûe forme dans cette colonne. Si vous ne pouvez pas être là ce soir, des fourbes posteront sans doute le log.

18 août 2006

Black is beautiful



Les commentaires, c'est super : après la remarque de Spartan sur cet article, j'ai essayé d'éditer la palette de couleurs de Mai Shiranui dans KOF 2002 (Xbox)... D'accord, ça marche. Mais maman, comment je fais pour jouer avec ces teintes contre papa ? C'est pas possible mon chéri, je t'ai déjà dit qu'il est parti acheter des cigarettes. Mais maman, ça fait plus de dix ans que tu me dis ça. C'est parce qu'il est allé acheter des cigares cubains chez monsieur Castro qui est malade, alors ça prend du temps. Mais mama-silence mon fils, prends ces pièces et va jouer aux bornes d'arcade du multiplexe, maman doit travailler très tard ce soir.
Je ne suis pas sûr, mais cette conversation a dû débuter à l'époque où j'ai découvert miss Shiranui. Tout ça pour dire qu'on peut éditer la palette, mais impossible de trouver comment jouer avec les couleurs ainsi modifiées... C'est toujours rigolo d'éditer du pixel, mais autant que ça serve un minimum, non ? A croire que cette fonctionnalité est réservée aux tordus qui dessinnent des Shermie lépreuses et des Iori avec une couleur de peau anormale. Ah merde, SNK l'a déjà fait avec les versions Orochi de ces personnages.

Au fond, pourquoi se casser ainsi le cul ? Tecmo a déjà tout prévu dans Dead Or Alive, vu que Kasumi - le clone de Shinarui totalement assumé, ou si peu - dispose de la ténébreuse garde-robe qui va bien. Sauf que voilà :
1) DOA is shit
2) quand j'y joue, voilà le résultat,
3) extrait de mon profil XboxLive sur Dead or Alive Ultimate :



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