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Je ne sais pas si tu existes, mais aide-moi Superman

04 juillet 2006

Le Tiers-Beta - Neocron2

Lors de l'épisode précédent du Tiers-Beta, nous avions abordé le cas PlanetSide, que je présentais comme étant le seul FPS massivement multijoueur... A tort. Pour preuve, il existe aussi Neocron, qui lui aussi ne date pas d'hier (2002), et qui a subi tellement de mises à jour que les développeurs ont jugé utile de le renommer Neocron2. Vous savez, un peu comme quand EA Games ou Ubi sortent un nouveau jeu de bagnoles ou d'infiltration avec les mêmes adversaires, la même IA, mais une interface menu relookée et trois modèles 3D en plus et appellent ça une "suite", étiquetée 60 €. Mais ils ont conscience de leur acte odieux : ils n'osent généralement pas changer le numéro, et se content de mettre un "Revenge" ou un "Pandora Tomorrow" derrière le nom au lieu de coller un gros chiffre. Mais dans le cas des jeux de sport, ils changent l'année. L'année. L'ANNEE.

[interlude]
La scène se déroule aujourd'hui, dans ma mangathèque favorite. Il y a des cartons, genre gros cadeaux de schtroumpf farceur entre les rayonnages. C'est quoi ? "C'est ce qu'on va solder". Roooh. J'ouvre un paquet au hasard, rempli de calendriers 2006 estampillés Bleach ou Naruto. "Ah oui mais on met ça en vente que demain, on a pas le droit avant." Ah. Et comme on est en juillet, les calendriers 2006 ils sont logiquement à 50 % hein ? Oui oui. Et quand ce sera décembre, ils seront à 90 % ? Ah non, on les vendra plus cher, parce que ça sera collector, que le vendeur il me répond avec un sourire. Que je lui réponds, surtout que si l'année 2006 revient, vous serez riches.

Et c'est là que l'idée me frappe. Un pur mindfuck des familles.

L'année 2006 est déjà passée une première fois, et nous vivons dans la seconde année 2006. Celle d'après Jésus Christ. Donc, ces calendriers ont déjà été utilisés une première fois et nous avons affaire à leur recyclage. Mais raton, Bleach et Naruto n'existaient pas il y a 4000 ans. Je sais. Mais pour rentabiliser la chose, il suffit de faire en sorte que l'année 2006 revienne encore une fois.

Je m'explique. Le Messie arrive, et on remet le compteur à zéro. Donc, il suffit qu'il y ait un nouveau Messie, et paf, on reviendra une nouvelle fois en l'an zéro. Imaginez les gars qui savaient que Jésus arriverait : ils ont fait des calendriers de l'an 1. Puis JC est venu, donc on était en l'an zéro, ils ont attendu une année, et paf, ils ont pu continuer à vendre leurs calendriers de l'an 1.
Si ça se trouve, les gars qui montent des sectes ne font pas ça que pour les gonzesses, le fric et les suicides collectifs. Peut-être qu'eux aussi sont des imprimeurs de calendriers qui ont pigé l'astuce. Si c'est leur messie qui remet les compteurs à zéro, ils peuvent vendre deux fois la même année de calendriers sans risquer les invendus. C'est génial.

[fin de l'interlude]

Ainsi donc, Neocron2 est un shoot tellement conceptuel que ses captures d'écran ne montrent que des lieux et pas un gramme d'action. Ou alors, à l'instar de Face of Mankind, c'est juste parce que le jeu est vidé de toute présence humaine. Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir : en téléchargeant le soft (2 Go) et en utilisant un compte d'essai. Sauf que d'un point de vue physico-quantique, si je me connecte, le jeu ne sera plus vide, vu qu'il y aura un joueur. Bah, je laisse ces considérations aux chats mort-vivants.



Mauvais signe universel : vous n'êtes même pas inscrit que déjà, on vous prévient que l'ambiance entre joueurs et maîtres de jeu est tellement dégueulasse que les modérateurs sont soupçonnés de violer les autres participants dans les fesses. Bonne nouvelle : ça veut dire qu'il reste encore des gens sur les serveurs.



Il faut donner des informations de paiement pour une pauvre période d'essai de dix jours ? Je vous demande pardon ? Tous les "trials" de ce siècle ont appris à se passer de cette information. Et même les fossiles ont su se mettre à jour : en ce moment, vous allez dans un magasin Micromonio, et ils vous filent gratuitement un dévédé de Dark Age of Camelot et ses deux add-ons (pas un cédérom hein, un dévédérom - pas besoin d'avoir une carte de fidélité) avec un numéro de série de 14 jours imprimé sur la jaquette. Ils distribuent ça comme des prospectus, donc pas besoin que Kevin doive demander la MasterCard de maman pour devenir Legolas8536. Je déconne pas, et je pense que vous pourrez confirmer ce que je raconte : à l'instar de Counter-Strike, DAoC a servi pendant quelques années de MMORPG à Kevins et fut même surnommé de "trou à pokémons" par les rôlistes du Web. Après la sortie des films de Peter Jackson, il était monnaie courante de croiser des Legolas[insérez ici un nombre à trois chiffres] ; en-dehors de ces rejets masturbatoires de la société, les seuls habitants de Camelot encore présents restaient sur place par dépit des centaines d'heures passées sur leur personnage. Les autres joueurs, eux, étaient passés à City of Heroes en attendant World of Warcraft. A présent, les Kevins ont migré sur le seul jeu pseudo-MMO qui ne demande pas de carte bancaire, j'ai nommé Guild Wars. DAoC, continue à agoniser, habité de joueurs tous devenus vétérans à ce point - même les Kevins suscités qui sont restés après leur lourd investissement de temps. Quant aux mises à jour du contenu, vous pouvez faire une croix dessus, maintenant que le studio à l'origine de cette camelote (ha ha ha) s'est fait bouffer par EA. Pour ainsi dire, le disque qu'ils distribuent comme des frisbees contient le code final de ce jeu. Si je me sens d'humeur particulièrement sombre et si cette période d'essai n'expire pas avant, je ferai sans doute un Tiers-Beta sur DAoC.

Donc, les périodes d'essai "avec un lien bancaire", c'est fini depuis longtemps. Excuuuse me Princess, mais je n'ai pas envie d'avoir un chronomètre mental pour penser à vous envoyer un email en espérant qu'un être humain de l'autre côté de la chaîne daignera le lire et fermer mon compte. Peut-être que votre procédure est automatisée, mais il n'y a qu'un seul moyen de le savoir - en vous filant mon numéro de carte bancaire. De nos jours, ça devrait être interdit... Et personne chez le studio 10tacle n'a pensé à enlever cette demande ridicule. L'essai de Neocron2 s'arrête là.

(mince, l'Italie vient de marquer.)

(merde, deux fois.)



Le rien à voir du jour


Haruhi est enfin terminé, donc je vais enfin pouvoir écrire quelque chose dessus... après m'être collé la tête dans un seau de glace. En attendant, votez Yuki. C'est tonton raton (dessiné par James314) qui vous le demande et qui vous remercie déjà de votre coup de main. Même si vous n'avez pas vu cet anime, cliquez sur ce lien et ajoutez votre voix à Yuki ; sans le savoir, vous aiderez à régler un problème récurrent une bonne fois pour toutes. On en reparlera quand j'aurai pondu mon article.



Pendant qu'on y est
Keul, gars de la maintenance de l'édito, a réactivé la fonction de mise en cache du site. Autrement dit, y'a de quoi espérer que les performances soient améliorées... Si ça rame toujours, tenez-nous au courant. Vous avez déjà l'habitude de ce site qui manque de plumage, mais quand même, désolé pour ces ramages.

02 juillet 2006

Transformers The Movie - Teaser Trailer



Pourquoi continuent-ils à mettre ce logo ? Pour rappeler que la MPAA fait autre chose que traîner des quidams devant les tribunaux pour téléchargement de divx ? Tous les films, même les plus violents, ont systématiquement une "bande-annonce"for all audiences". Et même les trailers les plus explosives s'ouvrent sur ce petit écran vert.



Oh, les bonnes vieilles images d'archives. Même pas besoin de les salir avec quelques filtres si chéris des monteurs de bande-annonces ; le grossissement nécessaire pour les envoyer sur un écran de cinéma doit suffir à encrasser l'image.



Ah, le pitch. Beagle 2 qui s'était planté sur Mars - et qui était un programme spatial britannique, à ne pas confondre avec Mars Surveyor américain qui s'était viandé par confusion de mesures entre le système métrique et le système anglais. Forcément, ils n'allaient pas choisir un échec américain... 'fin bref. Beagle 2 aurait donc atterri avec succès, mais sa transmission aurait été classifiée, thème mystérieux, tan tan taaan.



Non mais regardez ça ; une antenne récupérée sur une parabole satellite TPS trouvée dans une décharge montée sur un rouleau de papier-cul. ET LE CIEL EST BLEU. On dirait qu'ils sont allés filmer ça dans un désert à côté de Los Angeles sans se casser le cul outre-mesure.



Vous vous souvenez quand j'avais parlé des porte-jarretelles de KOS-MOS de XenoSaga ? Genre, c'est un androïde censé sauver l'humanité, mais ses concepteurs trouvent le moyen de l'affubler de lingerie affriolante. Okay, c'est plus glamour que le Master Chief de Halo, autre espoir de l'humanité qui n'a pas trop le sens de la mode, mais ça fait quand même perdre un peu de crédibilité. Et là, regardez les roues de Beagle : il a perdu ses chenilles de tank pour arborer des roulettes de trottinette avec un enjoliveur en spirale argentée sur fond rouge. Et alors qu'il était censé bouger à la vitesse d'un centimètre toutes les cinq secondes, on croirait voir un skate-board.
Pourquoi est-ce que c'est important ? Parce qu'on parle de Transformers. S'ils nous sortent un simili-scénario, autant faire en sorte qu'il puisse être gobé par les quasi-trentenaires qui s'amusaient avec les figurines dans les années 80 (et qui ont vu le premier long-métrage). Les petits enfants qui aimaient Transformers et qui ont encore suffisamment d'intérêt en la matière pour blaster une dizaine d'euros dans un ticket de cinéma sont devenus des geeks. Ils connaissent Beagle-2, ils savent à quoi il ressemblait, et ils sont tous en train de pousser un gros soupir en voyant ce résidu de R2-D2 (avec enjoliveurs !) se promenant dans un tas de boue séchée.



OPTIMUS PRIME ! W00000T !

Dites, vous connaissez ce moment irrésistible dans les films comiques que vous avez déjà vus et que vous faites découvrir à des potes ? Genre, ce moment. Celui où le mec à l'écran va faire le gag le plus hilarant du film, et où vous tenez à être absolument sûr que tout le monde va bien le voir au lieu de comater lentement devant l'écran, alors soit vous tendez le doigt vers la télé, ou vous soufflez un "ça y est, il va la sortir" pour éveiller l'attention des autres spectateurs. Par exemple, dans les Aventures de Rabbi Jacob, quand le mec moustachu se fait tabasser par des terroristes et qu'il joue les héros en disant héroïquement "la révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe !" et que Louis de Funès s'exclame "Eddy Mercx !" et qu'un terroriste le corrige "Non, Che Guevara !" Bon ben voilà, il va y avoir le moment le plus marrant de cette teaser, alors imaginez-moi en train d'éveiller votre attention en pointant l'écran :



Michael Bay, le réalisateur le plus épileptique du cinéma. Celui où le plan le plus long dans ses films n'excède pas trois secondes. Celui qui a réalisé des incunables de propagande américaine, comme Independence Day, Godzilla (avec une quéquette, on la voit bien sur certains plans) ou Armageddon, le film où ils envoient des mineurs sur un astéroïde en les équipant d'un buggy avec une mitrailleuse montée à l'arrière. Michael Bay, où dans l'épisode de South Park où Kyle se laisse mourir de ses hémorroïdes, il justifie son dépérissement volontaire par "nous vivons dans un monde où Michael Bay continue à faire des films". Michael Bay, le Uwe Boll américain. Michael Bay va faire Transformers le Film en live action.



4 juillet 2007. L'Independence Day, bien évidemment. On a le temps de voir venir.



Un producteur exécutif a reçu une enveloppe de cash en échange de l'autorisation de caser son nom dans le générique afin de (tenter de) rassurer les détracteurs du film. Sauras-tu le retrouver ?



"Based on action figures". C'est la première fois qu'on voit ça.



Ce soir, comme chaque dimanche, session IRC sur #editotaku@irc.worldnet.net - ou vous pouvez nous rejoindre avec la petite case dans le menu à gauche en y tapant votre pseudo. Non, on ne parlera pas de foot, ou alors juste un peu de PES. Ca commence à 21 heures et ça finira pas trop tard, parce que demain faut que je me fasse faire un lifting.

30 juin 2006

On refait le match

Même si l'abonnement annuel pour le Xbox Live est de 60 €, je viens de payer ma troisième année, et l'addition depuis le début ne dépasse pas une quarantaine d'euros. Première année trouvée dans une carte de 12 mois non grattée avec un Rainbow Six 3 d'occase chez Raikoh, seconde année offerte par Lama Himself, et là, troisième année dans un pack poussiérieux soldé chez Micromonio. Le prix de l'abonnement a beau être incompressible, les jeux qui les accompagnent, eux, sont victimes de leur vieillissement. Alors on a un joli disque tout neuf offert avec un 12 mois à moitié prix, ou l'inverse. Et pas de la merde, ces jeux, hein.

Ce n'est que sur le chemin du retour que j'ai réalisé la coïncidence : ohhh, Microsoft m'offre Pro Evolution Soccer 5, et on est en pleine Coupe du Monde. C'est quand la dernière fois que j'ai joué à un jeu de foot ? Sega Soccer Slam ne compte pas. Raikoh avait tenté de m'enseigner PES 5, et quand il a compris que je ne savais pas ce qu'était un pressing, il a laissé tomber (on était encore au menu principal). Du coup, j'en profite maintenant que la notice du jeu me l'a appris : un pressing, c'est quand un joueur adverse se "presse" contre le porteur du ballon pour le déstabiliser et récupérer la balle.
Non sérieux, c'était quand la dernière fois ? C'était sur Super Nintendo, je crois. Masskot, qui n'aime pas le foot, avait quand même acheté International Superstar Soccer parce que toute la presse, de Player One à Consoles + en passant par Super Power et les autres, lui collait des notes énormes. Sauf qu'en bon petit con que je suis, j'ai vite mis court à la session en faisant wé wé jeu de foot wé wé bouh les mecs ils se protègent le zizi quand on fait un coup franc.
En fait, la vraie dernière fois, c'était Kick Off sur Amiga. La balle qui ne colle pas au pied, caméra à 90 ° au-dessus du terrain, maniabilité à un bouton. Ah, et World Cup sur Game Boy, un vrai Shaolin Soccer avant l'heure, où on reconnaissait le capitaine parce qu'il portait des lunettes.

M'en fous du foot, je veux juste un bon jeu. Et c'est unanime, PES 5 est ze référence. Konami va jusqu'à créer un skyblog officiel pour en faire la promo, c'est dire. J'ai d'ailleurs découvert cette perle en essayant d'apprendre à jouer. Une fois le disque dans la Xbox, c'est quand même du grand jeu : intégration au Xbox Live absolument parfaite (avec classement et liste d'amis accessible en permanence avec la touche Back), ça rame pas, et ça pue pas la conversion PS2 bâclée.
Bon jeu, peut-être, mais purée, c'est super difficile. Courbe d'apprentissage super raide. Sans doute par opposition aux FIFA de chez EA Sports, où il paraît que les matchs à 5-0 sont légion ? Aucune idée, je n'y ai pas joué. Je vous ai dit qu'on en chie ? Pour découvrir les règles du foot, ça va, le tutorial super bien fait pour les n00bs a dévoilé toutes les ficelles, même que j'ai pigé la règle du hors-jeu. Mais pour le jeu vidéo, c'est une autre paire de manches : l'ordi monopolise la balle, les coups francs tombent comme des feuilles de platane une fois l'automne venu, l'arbitre ne laisse rien passer, le mécanisme de tir est ultra-sensible mais la manette ne gère que huit directions...
L'autre truc, c'est que quand même, ça ne ressemble pas foncièrement à un match à la télé. Non pas pour les sponsors sur le bord de l'écran ou les noms des joueurs, j'en ai rien à cirer. Mais pour le déplacement de la caméra, la colorimétrie terne, les mouvements des joueurs... En comparant le feeling entre la télé et le jeu, on sent un décalage. Jusqu'à cet après-midi, avec Allemagne - Portugal, dont j'ai vu la fin presque par hasard : là, les allemands se comportaient comme des persos de PES. S'ils voulaient renvoyer la balle après un tir de distance moyenne, ils faisaient systématiquement une tête. S'ils se frottaient trop longtemps au porteur de la balle (c'est du pressing), le gars finissait par tomber et l'arbitre accordait régulièrement un coup franc pour ça. Ils se déplaçaient mécaniquement sur le terrain en gardant bien en tête leur position. Le goal ne laissait rien passer, sauf au moment où on s'y attendait le moins. Tout comme dans PES. Une sélection de vraies petites intelligences artificielles bien huilées, cette Mannschaft.
Mais PES reste super ardu. On dirait que c'est l'orientation de Konami depuis quelques années ; entre ses Bemani et ses Metal Gear Solid, le développeur semble s'être définitivement orienté vers les hardcore gamers, laissant tomber les "nouveaux joueurs" ou les "casual gamers" - mouvement antinomique à la direction de toute l'industrie qui ne juge plus que par M. Tout-le-monde. Est-ce un mal ? Sûrement pas - "nous" (eux en tout cas) avons un havre de paix garanti le jour où tout le monde fera du tennis avec sa télécommande et que "nous" râlerons contre ces produits trop faciles dépourvus du moindre challenge. Purée, c'est pas facile à maîtriser.



Rien à voir mais c'est cool quand même : depuis la mise à jour d'hier, Xfire supporte enfin Albatross18, la version américaine de Pangya. Yay.

28 juin 2006

Sega : fournisseur de rires gênés depuis 1952



On a appris récemment que par définition, les Segamaniaques sont des branleurs. Mais en plus, ils seraient tous des ohta-kus et des branleurs du "sexe au milieu" ? C'en est trop. Si on aime Sega, c'est parce que Sega a toujours pris des décisions semi-foireuses semi-débiles, et de tous temps, nous avons regardé Sega avec un visage semi-WTF semi-on-y-croit-à-mort en serrant fort nos peluches Sonic, assistant malgré nous à sa lente chute. Et c'est maintenant que je réalise que tout était écrit sur leur adresse postale. Ca arrive.

27 juin 2006

agent Laveur au rapport, mon général

Ce qui est passé hier soir au jité était parfait, une vidéo de moins de deux minutes taillée sur mesure. Comme s'il s'agissait d'un code secret de la DGSE ou des RG pour réactiver un agent dormant à travers un message diffusé dans les médias.
- banlieue française middle-class ? Check.
- noms "populaires" de gamines de 16 ans ? Jennifer et Laurie = check.
- écran de tchat' sur caramail ? Check.
- écran de portable avec un SMS contenant "jtm jtm jtm jtm jtm foor" ? Check.
- "le mal-être de deux adolescentes et le rêve de connaître le Japon, le pays des mangas, ces bandes dessinées japonaises qu'elles adorent". Ohoohhohohhhh cheeeck.

C'est très précisément le scénario de "Gackt en bus" A L'ENVERS. Le gouvernement m'appelle, c'est évident. Plus qu'à localiser mon contact qui doit probablement avoir laissé, dans un buisson à côté de l'école maternelle, une enveloppe contenant un sac de nounours et des instructions sur un MiniDisc vidéo qui grillera tout seul après visionnage.



A part ça, NipponActu.net vient de sortir sa nouvelle émission, avec de vrais morceaux de Reset et de God Knows dedans. Ceux qui sont restés tard sur la session IRC de dimanche dernier sur #editotaku ont même suivi en direct l'inclusion de NipponActu dans Blogchan, ce qui en fait le premier podcast inclus dans cet annuaire. iTunes semble prendre un peu de temps pour se mettre à jour, ce qui a tendance à se voir quand il s'agit du seul podcast que j'écoute... alors j'utilise le lecteur RSS de la PSP. Au moins, elle sert à quelque chose.

25 juin 2006

Roule ton blog

La dernière fois qu'on a parlé de la vacuité intellectuelle du web francophone, c'était pour essayer d'aménager une porte de sortie de cette situation. Ca tombait bien, il y avait un menuisier qui essayait d'en construire une, mais il aurait bien aimé la faire connaître pour qu'on s'en serve un peu ; je parle de Skav avec son projet Blogchan, version française de blogsuki. En pratique, c'est un annuaire publiant les mises à jour de blogs choisis à la main, comme mémé faisait au bon vieux temps : pourvu que la sélection soit draconienne, on est garanti de lire autre chose que de la prose écrite par une chasse d'eau.

L'autre truc, c'est que derrière les textes, il y a les gens qui les écrivent - et qui les lisent. Il faut donc jouer les entremetteurs, inciter tout ce beau monde à sortir de son petit coin de Net pour aller voir chez les autres et former une boule toute gluante qu'on appelle blogosphère. Première étape : chacun fait connaitre Blogchan dans son coin. Ca, c'est fait. Deuxième étape : lier le tout pour faire grossir la boule. Démonstration.

Axel dit que Girls High, anime fanservicesque où le grand Yasuomi Umetsu est impliqué jusqu'au cou, "repousse toutes les limites de fanservice qu'[il a] vu jusqu'à présent". Euh oui mais non ; la série la plus blindée en fanserv à l'heure actuelle, c'est sans aucun doute la deuxième saison "Katsu!" d'Amaenaideyo (*). Nom d'une pipe, il y a une fille en nuisette qui se tripote dès le premier épisode. Non, ce n'est pas moé, c'est tout simplement dépravé.

Toujours dans la catégorie "y'a pire ailleurs", Skav a sorti une critique assez extensive de Gundam Seed. A le lire, on sent que contrairement à certains méchaphiles qui hantent l'éditotaku et son chan IRC, il n'est pas trop habitué aux séries avec des robots de 30 mètres qui se mettent sur la gueule. Ce n'est pas parce qu'il est néophyte que son avis devrait être pris avec moins de considération, mais c'est surtout qu'il en profite pour pointer tout un tas de trucs débilos qu'on prend presque pour acquis - et qu'on retrouve par ailleurs dans les lois des animes. Genre, gueuler des ordres au robot donnera un résultat plus puissant, ou les lasers qui font piou-piou dans un espace dénué d'oxygène. On ne peut pas vraiment reprocher à Gundam Seed de traîner ces marques de fabrique qui font qu'un mecha anime est un mecha anime, surtout quand on est la dernière itération de la série qui a révolutionné le genre. Quand on s'appelle "Gundam machinchose", ce n'est plus une marque de fabrique, mais carrément une marque de naissance.

Exemple pratique d'une blogosphère qui tourne : lors de l'Epitanime 2006, Presea achète Manhole après avoir hésité entre ce dernier et Reset. Puis elle lit mon article, et laisse un commentaire où elle dit qu'elle ne manquera pas de choper Reset. Peu après, elle poste un article sur son propre blog (avec un lien vers l'éditotaku, merci) où elle recommande à son tour ce manga. Yay pour le social networking !

Pendant qu'on y est : Free.fr passe la taille maxi des espaces perso à 10 Go. Pour vous donner une idée de l'échelle, les cinq ans et demi du site que vous avez sous le nez tiennent sur 66,6 Mo. Atypique : Nintendo France laisse en direct download, officiellement et jusqu'au premier juillet, deux cédés du live de la Cosca Team, un collectif de rap français. Okay, c'est du gros poisson vu qu'il y a IAM ou les Chiens de Paille, mais euh, Nintendo ? En fait, ils ont fait voyager des kiosques de DS Lites avec la tournée du groupe.
Et en ce moment même, c'est évidemment la session IRC hebdomadaire sur #editotaku@irc.worldnet.net, que vous pouvez rejoindre avec la p'tite case à gauche si vous n'avez pas de client IRC. Ca a commencé par une discussion sur les valeurs artistiques de la J-Pop (qui a "dégénéré" sur un débat autour des héritages ou inspirations entre les différents courants musicaux ou picturaux), ça a continué sur "peut-on désirer Haruhi Suzumiya en plaidant le légitime tronchage ou est-on en train de commettre un blasphème compte tenu de son statut ?", et là j'en sais rien, parce que j'ai été kické. Keul a codé le bot pour qu'il éjecte quiconque parlerait de foot, et quand j'ai tapé "à ce stade c'est miss à gros seins en kimono", j'ai été viré pour avoir mis "stade". Pouêt.

23 juin 2006

2002 - 2006 : qu'est-ce qui a changé ?

2002 :



2006 :



Joyeux quatrième anniversaire, Editotaku !



(et Sega nous rappelle qu'aujourd'hui, c'est aussi l'anniversaire de Sonic. Yay !)

22 juin 2006

Le Tiers-Beta, épisode 3 : PlanetSide

(épisode 1 : Face of Mankind, épisode 2 : Shadowbane)

Pour ceux qui n'ont pas lu les épisodes précédents de cette rubrique, le Tiers-Beta est là pour aborder tous ces jeux "massivement multijoueur" qui surfent sur la vague. Faut comprendre les producteurs : si on leur dit "le joueur ne paie plus seulement une boîte et un CD mais doit nous verser un pécule tous les mois", ils deviennent tout mouillés dans le pantalon. Sauf qu'une majorité de ces titres sont tellement mauvais que personne n'y joue (ce qui casse quand même un peu le concept du "massivement" dans "massivement multijoueur"). Ils auraient dû rester à l'état de version Beta... quoique : Face of Mankind fait partie de ceux qui sont en Beta test depuis des années, les auteurs ayant bien conscience que sa commercialisation est vouée à l'échec. Voilà pour la présentation, passons à la viande.

PlanetSide a au moins quelque chose pour lui : un concept original. Vous vous souvenez de Mankind, un des premiers MMO (1998) qui était le premier MMORTS, autrement dit de la stratégie temps réel massivement multijoueur ? Okay, le jeu est à chier et je ne suis jamais arrivé à construire un bâtiment, mais bon, il fallait oser. Pour en revenir à PlanetSide, il s'agit du seul et unique MMOFPS, le shoot à la première personne massivement multijoueur. Serveur en monde persistant, des milliers de joueurs, trois clans qui se mettent perpétuellement sur la gueule, véhicules sur terre et dans l'air, au mépris de tous les dangeeers, Cat's Eye, signé Cat's Eye... Sorti il y a trois ans, les serveurs ont fusionné pour ne faire qu'un seul monde accessible par différents miroirs mondiaux. Ensuite, ils ont ajouté un système pour faire apparaître des publicités à l'intérieur du jeu, sur des pancartes disposées dans les bâtiments (à la manière d'Anarchy Online ou SWAT 4). Puis il y a trois mois, l'éditeur a ouvert une offre pour accéder gratuitement au jeu, sans carte bancaire. Les comptes gratuits sont limités jusqu'au niveau 6, étant ainsi limités dans l'apprentissage de nouvelles compétences ou l'utilisation de véhicules lourds. Sauf que je n'ai jamais ressenti ces restrictions, puisque j'attends encore de gagner un niveau.

A la création du personnage (moche), on doit choisir entre trois camps : les bleus, les jaunes caca d'oie et les mauves (arborant une teinte de violet que je croyais interdite depuis les seventies). Largage dans un camp pour un tutorial fort bref, et on fonce vers la navette la plus proche.



C'est toujours agréable de voir un jeu sorti depuis trois ans qui arbore encore des bugs graphiques bien baveux. Oui, mes drivers sont à jour, je suis vacciné et je n'utilise pas de 3Dfx du siècle dernier, merci d'avoir demandé. Les polygones qui clignotent sont ominprésents, je vois à travers les murs et je chope une crise d'épilepsie après un quart d'heure de jeu.



Ah, les voilà, ces fameuses pubs. Tous les panneaux sont dédiés à la promotion d'un seul jeu vidéo... PlanetSide. Ah, mais euh, j'y joue là, merci de me le rappeler, le sentiment d'immersion vous remercie. Personne d'autre n'a voulu acheter ces pancartes ? Tant mieux.



Au moins, ça a de la gueule. Ca tourne à 60 images/seconde sans férir, on voit loin, les robots sont mignons, la distance d'affichage est énorme, les environnements sont assez variés. Oui, j'ai fait ce screenshot moi-même. Joli, hein ?



Par contre, c'est toujours aussi foireux côté vérification des bugs. Il est joli ce scooter, mais le moteur physique le fait glisser leeentement sur la pente, et impossible de monter dessus tant qu'il bouge, même si c'est centimètre par centimètre. Dites, ce genre de problème avait pas été éradiqué avec le XXème siècle ?



Bon, comment ça marche ce bordel ? Plusieurs planètes et trois camps. A la façon du génialissime mode Onslaught du toujours aussi méga-cool Unreal Tournament 2004, on capture les bâtiments en piratant leur ordinateur, le faisant basculer dans notre camp. On peut alors voyager vers ce point, puis on suit le réseau pour atteindre la base ennemie. Certaines zones ont une allégeance définie, voire neutre. Les endroits où ça pète sont indiqués par de petits soleils jaunes, comme au journal télévisé. Sur cette image, je suis la flèche en D9, et il faut rejoindre le combat au Nord.



Sauf que parfois, ces indications sont foireuses. Ici, par exemple, un joueur s'amuse avec une zone de neutralité : symbolisées par ce bouclier énergétique géant, il est impossible de tirer quand on est à l'intérieur, et les persos à l'extérieur ne peuvent atteindre ceux qui sont dedans. Sauf que ce kéké garde son perso la tête hors de l'eau, faisant croire qu'on peut lui tirer dessus, alors qu'en fait, ben non, il est bien au chaud. Il se fout des autres en courant le long de la ligne Maginot. Tous ses adversaires lui tournent autour et le canardent en espérant qu'il sortira ; alors comme il y a du grabuge, la carte générale indique l'endroit comme zone chaude. Sauf que non. Et ça peut durer longtemps.



Très longtemps.



Quand tout le monde a pris les rares véhicules, on a l'air con. Donc on marche. Sans arme dans les mains, sinon on court moins vite. Cette "règle" de gameplay du "on court moins vite avec un truc dans les pattes mais si on le porte dans le sac à dos ben on va plus vite" est apparue dans Counter-Strike, mais je ne comprends toujours pas la logique qui l'anime. Oui, pour le gameplay, ça rajoute de la tension d'être obligé de courir avec un Opinel plutôt qu'avec son AWP, mais c'est pas cohérent. Dans PlanetSide, on court donc les mains dans les poches, et comme on ne voit pas d'arme qui se "balance" à l'écran pour simuler la course, on réalise que notre valeureux soldat glisse sur le sol.
Ces séances de jogging sont inévitables, interminables, insupportables. MMO ou pas, PlanetSide est le premier FPS avec une touche "Toujours Courir", pour que votre avatar trotte sans toucher au clavier. Sacrilège !



En chemin, j'en profite pour quitter le petit groupe et hacker un bâtiment pas trop loin. Pas d'activité, mon capitaine.



Euh... C'est vraiment vide, en fait. Sans couverture, sans ennemi, je grimpe tout seul à l'ordinateur du bunker, et le pirate sans difficulté. Aucune indication à l'écran pour annoncer un quelconque gain de points d'expérience. Du coup, on tombe quand même sur un gros défaut du jeu : massivement multijoueur, peut-être, mais du coup, tous les points névralgiques ne peuvent pas être surveillés. On entre comme dans un moulin dans des bases désertes alors que le combat fait rage à l'autre bout de la carte, et on grappille sagement de nouvelles zones pour son propre camp. Les développeurs ont tenté de limiter les dégâts en "fermant" certaines planètes au fil des horaires internationaux pour éviter les mondes vidés, mais ça ne marche pas trop... Et du coup, on se met à regretter un bon "petit" serveur de 32 ou 64 joueurs, où tout le monde sait où sont les autres, où les objectifs sont bien définis, où l'on ne se cherche pas pendant des heures. Une des règles de base du level design d'un shoot multijoueur, règle qui remonte à l'époque des éditeurs de cartes pour DooM : il ne faut pas que les joueurs se cherchent. Raté.
J'en profite pour remarquer un autre défaut majeur, hérité des MMORPG : tout prend du temps. BEAUCOUP DE TEMPS. Hacker une porte prend une trentaine de secondes. Hacker un bâtiment, même avec des compétences de piratage élevées, prend une bonne minute. Prendre une fusée ou se téléporter pour voyager fait apparaître un joli chronomètre à l'écran. sony online entertainment applique son cahier des charges soigneusement rédigé à l'époque d'EverQuest : il faut que le joueur reste connecté longtemps, alors tout doit être lent. EverQuest est sans doute le jeu qui a le plus souvent été accusé d'avoir été conçu avec l'aide de spécialistes du comportement pour créer un sentiment d'addiction. Allez savoir si World of Warcraft est amusant parce qu'il est bien fait ou parce qu'il est taillé pour que vous y passiez vos nuits...



Enfin arrivés à la base ennemie ! Pourvu que ce soit pas vide...



W0000 ! Il y a du monde ! Comité d'accueil droit devant !



Et tant pis si je continue à avoir des polygones stroboscopiques !



Wheee ! Mon cerveau filtre les bugs et j'ignore le graphisme absolument hideux ! Nous allons tous mourir parce qu'à l'extérieur, il y a un tank énorme et que nous avons trois petits flingues ridicules !



Qu'est-ce que je disais. Ils sont arrivés avec des armes surpuissantes, on n'avait aucune chance. Ils ont fait irruption avec des Gatlings et d'autres armes sans doute réservées aux joueurs avec un abonnement. C'était pas ma guerre, colonel.
Dire que j'ai marché aussi longtemps pour être haché en moins de deux par un type avec un flingue plus gros que lui. Allez, on y retourne.



Vous voyez le petit "25 s" au-dessus de ma base ? C'est le temps à attendre avant de pouvoir ressusciter. Pas de respawn immédiat, et plus on meurt, plus ce délai s'allonge. Et donc, plus nos compères au combat doivent attendre longtemps pour les renforts. Conclusion : quand on perd, on perd encore plus.
Mais ce ne sont que des considérations de gameplay à la limite de l'intelligentsia. Parce que nous parlons d'un FPS, et donc, d'un genre avec lequel nous avons pour habitude de poser notre cerveau à côté du clavier avant de jouer. On veut que ça aille vite, on veut que ça bourrinne. En l'occurence, que dit le petit raton-laveur affamé en apprenant qu'il va devoir loucher sur une barre d'attente pendant 25 secondes en guise de pénalité avant de devoir repartir en trekking dans la jungle ? Facile : il hurle "25 SECONDES DE PUTAIN D'ATTENTE ?! PAS AVEC MOI, PLANETSIDE ! VA SUCER UNE PENICHE, PLANETSIDE !"



Même le logoff est plus ou moins long selon la position du joueur : être dans une zone amie ou ennemie fait plus ou moins grimper le compteur du délai de déconnexion - 30 secondes dans zone ennemie, afin que le joueur remarque du grabuge et soit ainsi incité à jouer un peu plus, surtout que déplacer le perso suffit à annuler le décompte. Il est également impossible de se déconnecter quand on est mort. PlanetSide est un honteux ersatz de Tribes 2, qui battait déjà un record d'affluence avec des serveurs pouvant accueillir jusqu'à 256 joueurs. Et Tribes 2 est tout aussi technique que PlanetSide, sinon plus. Et Tribes 2 est un vrai FPS, nerveux, tactique et à grande échelle. Les similarités entre les deux jeux sont évidents, au point d'affirmer que PlanetSide n'est qu'un Tribes 2 avec un abonnement. Une façon comme une autre de s'autoproclamer "jeu massivement multijoueur"... Encore faudrait-il qu'il soit jouable.

20 juin 2006

dead raccoon day

Voilà voilà, shit happens, et pas possible d'écrire un article décent pour aujourd'hui. Désolé. A la place, je vais vous dire pourquoi je hais Megatokyo, puisque certains lecteurs semblent quand même se demander pourquoi au milieu de mon torrent de liens débiles, je semble n'avoir aucune considération pour ce webcomic.

En fait, je le lisais depuis sa création - je l'avais pris en cours alors que les personnages n'étaient même pas arrivés au Japon. Puis un jour en novembre 2001, alors que les USA vivaient en plein traumatisme post-11 septembre et allaient casser de l'afghan pour se calmer les nerfs, Largo (un des deux auteurs qui ne participe depuis plus à ce projet, mais peut-être qu'il est revenu ou qu'il est mort, j'en sais rien et je m'en tape) avait remarqué qu'un lecteur avait posté sur le forum un photoshop d'un bombardier américain avec "3vil l33t" - un des "slogans" du site qui servait à vendre des T-shirts - écrit sur un missile. Son commentaire : "The idea that one of the bombs dropped on Afghanistan has one of our catch phrases, or even our site url - is too funny too comprehend. If this was ever the case, I'd kill for a photo of it." Autrement dit : "L'idée qu'une bombe larguée sur l'Afghanistan avec une de nos signatures ou l'URL de notre site est trop amusante pour l'entendement. Si jamais cela venait à se produire, je tuerais pour en avoir une photo". Hummm. Continuez sans moi, merci.

Encore désolé pour l'absence d'un texte plus cohérent aujourd'hui ; Satan ne doit pas m'avoir à la bonne en ce moment. Un suppôt et au lit !

18 juin 2006

Trois bonnes raisons d'aimer Microsoft

- Une bonne raison de chourer la carte d'étudiante de votre petite soeur : tout plein de logiciels gratuits en échange d'une (longue) vérification auprès de l'université. Oui, ils font ça chaque année et je sais que ce genre de geste généreux cache un embrigadement des cerveaux en encourageant les jeunes à apprendre leurs technologies plutôt que d'installer Linux - j'ai déjà lu le Hold-Up Planétaire, merci bien.
Notez qu'on peut aussi profiter de la licence MSDN Academic en allant voir le département informatique de votre université, pour peu qu'elle soit inscrite à ce programme - et hop, par ici le numéro de série original pour Windows ou Office.

- Variante : des versions de Visual Studio 2005 allégées, gratuites, doc fournie. Pas besoin de se laisser pousser la barbe pour se faire passer pour un étudiant inconnu allant rendre visite au service informatique de la fac du coin.

- Psychonauts sur Xbox 360 : Tim Schafer (l'auteur du jeu et de deux trois autres machins inconnus comme Monkey Island ou Day of the Tentacle) a lancé un appel sur son blog pour qu'on envoie des mails à Microsoft en demandant à rendre Psychonauts (au fait, j'ai écrit un article sur ce jeu dans Game Fan 13) rétrocompatible sur la 360. Quelques jours plus tard, Microsoft confirme que le jeu sera pris en charge. Youpi ! Plus qu'à m'acheter une 360. Si vous n'avez pas déjà ce bijou, on le trouve sur ps2/PC/Xbox pour 20 € en neuf.



Session IRC du dimanche soir : il est 21 heures, donc ça commence maintenant. #editotaku@irc.worldnet.net, ou tapez votre pseudo dans la p'tite case à gauche. Et chez les voisins de #epitanime, ils disent qu'Haruhi 12 va arriver ce soir sur le Net. Ces gens sont bizarres.

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