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Vous. Me. Haïrez.

29 janvier 2006

cIRCulez

Yay, c'est le dimanche soir, moment de la session IRC hebdomadaire. Ca commence dans moins de 10 minutes sur #editotaku@irc.worldnet.net, avec parties de Mario Kart DS, squattage du serveur Trackmania Nations de Push-Start, et explication de la théorie des cordes en une phrase (*). Alors cessez de faire cuire du fromage à raclette sur l'alimentation de votre Xbox 360 et rendez-nous visite, au moins ça fait pas grossir.



(*) L'explication de la théorie des cordes en une phrase est susceptible d'être annulée.

27 janvier 2006

Trackmania Nations !

C'est gratuit et c'est par ici. D'après Nadeo, ça tournerait même sur le PC à Pipomantis, donc à part pour les mangeurs de pommes, c'est du tout bon. Sûrement qu'on s'amusera dessus dimanche soir...

Initiales

Jusqu'ici, quand on disait "j'ai une DS", les gens croyaient que vous parliez d'une voiture.

Maintenant, Nintendo annonce la DS Lite, bien évidemment un mois après Nowel, comme lorsqu'ils avaient annoncé la GBA SP deux mois après Nowel 2002. Comme ça n'avait pas empêché les gens de se mettre à jour, pourquoi pas recommencer ?

Et quand vous direz "j'ai une DSL", les gens croiront que vous parlez de votre connection à Internet.



Y'en a qui apprennent jamais.

26 janvier 2006

Audition

Ca y est, depuis le temps que j'avais envie de voir un film de Takashi Miike, le réalisateur tout secoué dans sa tête de la trilogie Dead or Alive (aucun lien de parenté), c'est chose faite.

C'est l'histoire de Shigeharu, un gars veuf et riche, qui décide de se remarier. Profitant du conseil d'un pote bossant dans le cinéma, il profite des auditions de ce dernier pour un projet foireux afin de se trouver la femme parfaite. Il flashe sur une beauté glacée : Asami Yamazaki. D'ailleurs, je sais que je fais une mise en abîme, mais la production a dû se casser le cul lors des auditions pour le film afin de trouver l'actrice qui jouerait ce rôle : Eihi Shiina a un visage qui correspond parfaitement à la définition de l'ami du héros, absolument parfait mais avec un tout petit quelque chose de pas rassurant.
Tout le film est centré sur leur relation, du point de vue de l'homme. Asami est heureuse de quitter son passé pas très heureux pour rencontrer cet homme mûr et généreux. Shigeharu est transi par cette yamato nadeshiko, perfection de l'épouse japonaise, qui parle toujours la tête légèrement baissée, a été une danseuse pendant toute sa jeunesse, et semble presque tombée du ciel dans ce pays qu'il dit envahi de femmes bêtes et vulgaires. La scène du casting prend d'ailleurs un malin plaisir à faire défiler une farandole de pouffiasses et d'idiotes avant de montrer Asami, qui arrive comme un nuage.
Audition est très délicat dans sa manière d'aborder le spectateur. Il distille d'infimes indices qu'en effet, quelque chose cloche. Au milieu, Asami s'évapore dans la nature, et Shigeharu part à sa recherche. On continue à croire que la machine ne tourne pas rond, mais on peut penser qu'il se fait des idées. Le doute est même sur la jaquette du film : cette fille doit être complètement chtarbée. Et pourtant, ça n'est sûrement qu'une impression, ou une fausse piste. On hésite.

Jusqu'à la fin.

Dans un sens, l'incertitude qui plane sur le film fait que, quelle que soit la réponse à nos questions, on ne s'y attend vraiment pas. Mais en plus, la réalisation du final pousse vraiment loin les limites du tolérable. Ou les dépasse. Pour ma part, j'en ai eu l'estomac noué. J'ai dû me lever et faire quelques pas pour faire passer le goût de bile dans ma bouche, et c'était pas fini. J'ai demandé à voix haute à Takashi Miike de ne pas aller plus loin. Il y a quelques siècles, afin que le peuple chinois reste pur et chaste jusque dans ses pensées, l'empereur avait eu l'idée du "supplice chinois" : une torture si atroce qu'elle était indescriptible, et la seule imagination de cette dernière était suffisante pour dissuader toute mauvaise idée. Je crois qu'on en a un aperçu à la fin d'Audition.

En fait, ce film est comme une décharge électrique : tension plate pendant toute la bobine, où l'on suit simplement un couple qui a du mal à croire à son bonheur, puis un homme qui tient simplement à revoir cette femme qu'on connait si peu. Puis arrive le finale : Takashi Miike pousse un interrupteur, et bzzzt, on se prend une grosse chataigne qui vous serre les tripes. Puis le générique défile, et c'est complètement passé, on respire à nouveau. Les souvenirs restent bien gravés dans la tête - aussi bien pour l'histoire que pour son dénouement si efficace - mais à moins qu'on le regarde à nouveau, la tension ne reviendra pas.
Je ne sais pas si je peux vous recommander de voir Audition. On réalise bien que le rythme est volontairement mou, et peut-être même que le seul but du film est de mieux vous désarmer pour vous surprendre de plus belle au dernier moment qui, je ne le dirai jamais assez, est à réserver aux estomacs solides. En tout cas, c'est un monument de construction d'ambiance et de mise en condition du spectateur ! Dans les vidéo-clubs et les endroits où l'on croit utile de classer les films par genre, celui-là est rangé dans la catégorie "Horreur"... et je crois qu'il y a sa place, puisque j'ai été véritablement horrifié.

RSS Commentaires

Comme maintenant, il n'y a presque plus de spam sur les commentaires, Keul a ajouté un feed RSS pour ces derniers, en plus de celui déjà existant pour les articles. Soit une nouvelle susceptible d'intéresser les 14 % de visiteurs qui utilisent le RSS classique ^^ .

24 janvier 2006

Shintaisou Shin

Ceux qui lisent ce site depuis quelques temps doivent encore avoir en mémoire l'article sur Shintaisou. Enfin, je me mets à leur place, parce que c'est pas demain que j'oublierai cet anime hentai ; pervers au-delà du supportable et incroyablement bien réalisé, c'est un véritable crash-test sur lequel beaucoup de consciences se sont explosées. Je dis "beaucoup", parce qu'allant contre tout sens moral et humain, des américains ont cru bon d'éditer ça chez eux, sous le titre de "Princess 69" - ça ne s'invente pas. Et puis, il était bien spécifié dans le texte que son but était de vous dissuader de le regarder, en vous informant de la manière la plus claire possible, afin que vous ne le regardiez pas après avoir téléchargé aveuglément quelques épisodes. Sauf qu'évidemment, je n'ai fait qu'attiser la curiosité de beaucoup et causé l'inverse de l'effet escompté... J'ai un message pour ceux qui ont regardé Shintaisou après m'avoir lu : bien fait pour votre gueule.

Petite parenthèse : si vous n'avez jamais vu d'animes hentai, faites-moi plaisir, commencez par Kite (Tanuki Award 2002 du meilleur H-anime).

Dimanche soir, j'ai appris lors de l'hebdomadaire session IRC que Shintaisou venait d'avoir une suite. Shock. J'ai pas dit grand-chose ce soir-là. Après une bonne nuit de sommeil, la conscience du travail bien fait et le sens de l'exhaustivité ont repris le dessus (???). J'ai regardé les deux épisodes de Shintaisou Shin, et contre toute attente... y'a rien de spécial.

En fait, cet anime est tellement quelconque qu'on est presque en droit de se demander quel est le rapport avec son odieux prédécesseur. Deux épisodes avec un seul personnage qui fait son come-back, et, tenez-vous bien, une histoire plutôt développée. Résumons Shintaisou, puisque le scénario y était tellement quelconque que je n'avais pas jugé utile de l'aborder à l'époque : dans un collège, une fille-à-papa recrutait un adipeux professeur de GRS pour utiliser quelques membres du club et les former au Yami No Shintaisou, la GRS des Ténèbres. Ca ressemble à un argument foireux pour justifier les multiples scènes hentai, n'est-ce pas ? C'était évidemment le cas : on ne voyait jamais le livre enseignant cette obscure pratique (on apprend pourquoi à la fin de Shintaisou Shin), et le scénario était tout à fait accessoire. N'empêche, lors des Jeux Olympiques d'Athènes, je n'ai pas pu regarder les épreuves de GRS avec l'esprit tranquille.
Maintenant, tout change : l'histoire suit le petit frère d'une des demoiselles de la première série, qui est manipulé par la même fille-à-papa pour "éduquer" une élève du club de gym et pour laquelle il aura bien entendu des sentiments amoureux. Toute l'histoire suit leur relation (et il y a pas mal de développement des personnages, mine de rien), et les scènes de sexe - pas toujours consentant - sont relativement normales. J'entends par là que nous sommes à des années-lumière du sado-masochisme détraqué de Shintaisou, et que finalement, Shintaisou Shin est dans la norme de la production hentai. Pareil pour la réalisation : c'est bien en-deçà du premier opus, sur tous les points.

Au final, on se demande presque ce qui a motivé la production de cette suite. D'habitude, une suite, ça doit faire mieux que l'original, plus gros, plus fort, plus whizz, non ? Ben là, non. A l'inverse, les H-animes qui ont depuis surpassé Shintaisou sur le critère de la perversion y sont arrivés en utilisant un character design plus réaliste et carré, causant un malaise encore plus accentué (oui, c'est à Bondage Game que je pense). Comme ils avaient déjà fait le pire avec le premier opus sur ce design, la production a décidé de se concentrer sur l'histoire et ce fameux Yami No Shintaisou. Sauf qu'on s'en fout. C'est comme si lors de ces films pornos avec le scénario "bonjour, je suis votre nouvelle voisine", on faisait une suite où on avait affaire à la belle-mère de la nouvelle voisine ! Enfin, les scènes hentai n'ont franchement rien d'original ou d'intentif. Je me répète, mais il faut bien ça pour que je l'intègre : Shintaisou Shin est tout à fait fade et normal. Shock.

22 janvier 2006

Résultats du sondage

Je commence à comprendre pourquoi les jeux vidéo ne sont plus que des suites d'anciens jeux vidéo, au lieu d'avoir un peu de sang neuf avec de nouveaux noms. Pas parce que la prise de risque est trop grosse pour tenter quelques millions de pétro-dollars, mais parce que c'est pas facile de faire du neuf. En témoignent les résultats du sondage de raton-laveur.net version 2005, qui est à peu de choses près la copie carbone de l'édition 2004.

Ben oui. La proportion mâles/femelles/intelligences artificielles, la moyenne d'âge (majorité : 20-25 ans), la fréquence des visites (majorité : tous les jours), le navigateur Web préféré (Mozilla et ses dérivés), la consommation de Nutella parmi les lecteurs (majorité : jamais. Vous me dégoûtez), même la façon par laquelle les nouveaux venus ont découvert l'éditotaku (majorité : par un lien d'un autre site, puis par Google, puis par un ami en chair et en os qui vous a parlé du site. Merci beaucoup !), tout pareil par rapport à l'an dernier. Comme quoi, ça confirme ce que je disais sur ce sondage : son seul but est de vous faire marrer pendant un petit moment, parce que les données qu'on en tire confinent à l'inutile... A lire le contenu de la grosse case où vous pouviez vous exprimer à loisir, c'est réussi. Merci à Keul pour le codage, et merci à tout le monde pour avoir répondu !



En ce moment même, c'est la session IRC hebdomadaire qui est en cours sur #editotaku@irc.worldnet.net, avec les occupations habituelles : Smog qui nous tient à jour sur les OS-tans, du Mario Kart DS, et moi qui suis dans un état de stupeur horrifiée parce que je viens d'apprendre que Shintaisou, l'anime hentai qui rend fou, a eu droit à une suite.

Oui, vous avez bien lu. Shintaisou a une suite. Le Troisième Impact doit être prévu pour la semaine prochaine.

La séance a commencé à 21 heures et durera jusqu'à ce qu'il y ait mort d'homme (généralement, c'est minuit ou 1 heure du matin).



Le rien à voir du jour : en ce moment, à 0h29, sur le chan IRC :
SmogShadowSeth: raton --> stoi qui avait fait un article saignant sur Mai Hime, non?
raton-laveur: ouais
raton-laveur: c'est pour me parler de Mai Otome ?
raton-laveur: non parce que si vous avez pas vu Mai Otome je vous résume en une phrase hein
SmogShadowSeth: destiné à l'anime lui même
SmogShadowSeth: résume, donc
raton-laveur: bah tiens je vais résumer Mai Otome en une phrase
raton-laveur: alors Mai Otome, ce sont des filles qui se battent dans une sorte de tournoi avec leurs pouvoirs magiques, mais les hommes sont leurs pires ennemis car le chromosome XY détruit les nanomachines qui sont responsables de leurs pouvoirs magiques.
raton-laveur: "C'était Mai Otome résumé en une phrase par raton-laveur"
Legion: je crois que je viens de perdre un neuronne
raton-laveur: "La semaine prochaine, résumé en une phrase de la quadrature du cercle"
Makura: ...
raton-laveur: "Ne manquez pas la collection "La théorie des cordes résumée en une phrase par raton-laveur", disponible sur les réseaux Peer2Peer."

(pour une fois que je dis un truc pas trop con, c'était à signaler)

20 janvier 2006

Rencontrez gratuitement des Kevins

Guild Wars, occupation vidéoludique également connue sous le sobriquet de la réserve à Kevins que l'on aime détester (ce qui ne nous empêche pas d'y jouer, ou si peu), est ouverte gratuitement tout ce week-end. C'est pour avoir un avant-goût du premier add-on payant qui sort ce printemps (nouvelles compétences, deux nouvelles classes de persos, le bordel habituel, quoi), mais si vous n'y avez jamais joué, c'est l'occasion pour voir si l'ambiance y est vraiment si prépubère que je l'affirme, ou avoir la confirmation que je ne suis qu'un frustré.

Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, l'installation est vraiment zéro prise de tête : un tout petit fichier de moins de 100 ko télécharge uniquement les données nécessaires, et pendant que vous jouez. Si vous avez envie qu'on s'amuse ensemble, laissez le nom de votre perso dans les commentaires...

19 janvier 2006

Keishicho 24

C'était quand, la dernière fois qu'un manga m'a fait rire au premier coup d'oeil, juste en le feuilletant ?

Ah ! Je m'en souviens. C'était l'histoire d'un mangaka, et au début, il avait un assistant qui fonçait vers son studio, se cassait la gueule de son vélo, se mettait à saigner comme un porc, mais continuait son chemin en voyant que ses mains étaient intactes et qu'il pourrait donc dessiner. Une fois arrivé à l'atelier, le mangaka disait qu'il devait dessiner une scène de meurtre, mais pour se mettre dans l'ambiance, il devait visiter les lieux d'un véritable assassinat qui avait été commis quelques jours plus tôt. L'assistant repartait sur son vélo... Quelques instants plus tard, le téléphone sonne à l'atelier : le gars venait de tomber sur "mieux" : un meurtre tout frais au sang encore chaud - et évidemment, le mangaka se demandait si l'assistant quelque peu zélé n'avait carrément pas saigné lui-même quelqu'un pour faire du bon boulot...
Ce manga, je n'ai même pas retenu son nom, tellement j'avais feuilleté négligemment la chose avant de la reposer, au lieu de la ramener à la maison. Quelques mois plus tard, j'ai décrit la scène auprès de mon crémier pour qu'il m'aide à retrouver sa trace, et la nouvelle tomba comme un couperet. Glop glop : ça s'appellait "La Plume de Feu". Pas glop pas glop : les éditions qui l'ont sorti se nommaient Muteki et ont coulé corps et biens après avoir sorti un grand total de quatre livres. Maintenant, à moins d'avoir un coup de cul monumental chez un bouquiniste, ce manga qui m'a fait marrer au premier coup d'oeil, je peux me le carrer bien profond. Bien joué, champion ; alors que tu passes ton temps à dire que les décideurs de ce monde ne comprennent que l'argent et qu'il faut prouver la rentabilité de ce qu'on aime, voilà que tu ne peux justement plus te procurer un truc qui t'a plu parce que tu ne l'as pas acheté. Nan franchement, bien joué.

La couverture du tome 2 de Keishicho 24 m'a fait rire. Une couverture ! Depuis la Plume de Feu, ça m'était pas arrivé, un premier contact si franc. Hop, je vais pas me faire avoir une nouvelle fois, je passe ni une ni deux à la caisse avant de le lire. Et vous savez quoi ?

C'est du caviar.

Purée, c'est à hurler de rire. J'ai même pas envie d'essayer de me souvenir de la dernière fois qu'un manga m'a vraiment fait hurler de rire (Dr Slump ? Non, il doit bien y avoir eu plus récent quand même), mais Keishicho 24 s'offre ce luxe, et pas qu'une seule fois. Le scénario, c'est du Kochikame, mais sous acides, portant un tutu et se baignant dans les restes déchiquetés d'une tarte à la fraise géante cuisinée par des martiens. Au fait, Kochikame, c'est pas sorti en France, non ? C'est un manga qui dure depuis 1976 (!) et raconte les aventures assez comiques d'un commissariat. Keishicho 24, c'est l'histoire d'un jeune flic qui croit commencer une carrière pourrie à la circulation, mais qui se retrouve embarqué dans une brigade d'élite où les agents ont tous les pouvoirs - et je parle aussi bien de pouvoirs juridiques que de pouvoirs limite-super-héros, quoi. Arrêter le ministre des affaires étrangères parce qu'il a pris un sens interdit avant de le passer à tabac, neutraliser à mains nues un missile nucléaire (le général américain responsable du tir : "on nettoyait le missile et le coup est parti tout seul"), enseigner aux enfants de maternelle qu'il ne faut traverser la route que lorsque le petit bonhomme est vert, rien ne leur est impossible.
Et pour ne rien gâcher, c'est techniquement très bon : certains décors ou visages font un peu "dessin industrieux craché par un assistant certes attentionné mais qui en a déjà tracé quelques millions tout aussi soignés et industrieux", mais pour le reste, le rythme est rapide, le trait est sauvage, les caricatures sont au poil, bref, c'est fait avec amour et on se laisse volontiers porter par ce délire non-stop. Du caviar, je vous dis.

C'est signé Hideki Ohwada et édité chez Kurokawa, éditeur tout jeune (à ne pas confondre avec les éditions Kadokawa qui doivent se soucier de la France comme de leur premier sushi) qui a l'avantage de ne pas nous rouler dans la farine, puisque le volume est à 6,5 €, et dont le choix éditorial est cité par Grégoire Hellot (le Greg du Joypad à la grande époque ou du Gaming à sa courte époque) et qui emploie Fabien Vautrin (le Fab du Sugoi, de la Push-Start Radio et du GameFan) au Photoshop pour lettrer les pages sans abîmer le manga. Donc oui, la version française est bien faite.



Mise à jour : à propos du tome 5...

17 janvier 2006

Les plus beaux gadins de Nowel

La liste des soldes chez Micromania a quelque chose de super intéressant : elle permet de voir quels sont les jeux qui étaient à 60 zeuros y'a même pas deux semaines et qui se prennent un coup de hache bien sauvage dans l'étiquette. Au passage, d'autres titres qui attendaient leur baisse y ont enfin droit, genre Far Cry Instincts ou Forza Motorsport. Tout arrive !

- Gun, sorti le 25 novembre, déjà à 40 €. Pas mal, pas mal.
- Rainbow Six Lockdown, la grosse licence juteuse d'Ubi. Ah, plus tant que ça, vu qu'il est sorti en septembre et qu'il est déjà à 30 €... Faut croire que les gens en ont marre de ces jeux scriptés jusqu'à la moelle. Vite, appelez les Fragdolls à la rescousse !
- Quake IV : 21 octobre à plus de 60 €, janvier à 30 €. Ca, c'est un de mes préférés dans le genre "fin de règne".
- Mais le gagnant du plus gros gadin, c'est incontestablement Shadow The Hedgehog, le spin-off sorti le 15 novembre à plein pot qui ne s'est vendu qu'auprès des fans les plus hardcores (aveugles ?) du hérisson (ils avaient l'air d'y croire, la pub a été assez massive) et qui est déjà à 30 €. Bien dégoûtés, les gars. Comme d'habitude, Sega trouve la meilleure méthode pour s'aliéner ses propres fans en premier, le reste du monde passant après. Mégabouse. Accessoirement, pour ceux qui se demandent encore comment ils ont pu ressortir Shadow après la fin de Sonic Adventure 2 (parce qu'à la fin de SA2, il meur--oh pardon, spoiler alert un peu tardive) : le jeu propose une dizaine de fins possibles (!), mais la "vraie" dit qu'il aurait été sauvé par Robotnik. Voilà, c'est tout ce qu'il y avait d'intéressant à tirer de cette galette.

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