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31 décembre 2005

Michelle Dessler est de retour ! W00t !

Oui, je suis un petit garçon sage qui attend que 24 passe sur C+ au lieu de télécharger les épisodes US. Et vous savez quoi ? J'aime ça. Fox a pour habitude de sortir des adaptations merdiques de ses séries en jeux vidéo, mais 24 The Game me fait saliver, (oui, je sais que c'est une exclu ps2).
Et puis zut, c'est toujours bon pour l'hygiène de vie que d'avoir un homme qui vous serve de modèle pour aspirer à être une meilleure personne. J'ai commencé avec Gaston Lagaffe, puis je suis passé à Sonic, puis Fox Mulder, et actuellement, c'est Jack Bauer. J'ose espérer que d'ici cinq ans, ce sera maître Jacques Vergès. Non, je ne suis pas étudiant en droit. Non, pas avocat non plus, c'est juste que cet homme est grand, c'est tout. Ecoutez, parlons d'autre chose... Euh, vous avez répondu au sondage ?

29 décembre 2005

Sonic Rush m'a tuer

Sonic Rush est le jeu polémique de ce Noël. Shadow the Hedgehog est nul, Mario Kart DS est le meilleur de la série, tout ça, on est d'accord. Mais Sonic Rush, c'est ce que j'appelle un "jeu Mortal Kombat" ; je définis ainsi les titres où il y a deux camps inconciliables - on aime ou on déteste, mais on ne les trouve pas "corrects" ou "sympas". Les "jeux Mortal Kombat", on en trouve partout : Dead or Alive et Tekken (généralement, les détesteurs de l'un sont adorateurs de l'autre), Ghost Recon, Super Mario Sunshine, Final Fantasy VIII, Streets of Rage 3, Animal Crossing... A cause de ces titres polémiques, des couples sont brisés, des enfants déshérités, des rideaux tringlés.

Sonic Rush, donc, est de ceux-là. Il y a ceux qui aiment, ceux qui détestent, et ceux qui lui mettent un 9 par fanboyisme avant de se faire retoquer à 8 par leur webmaster. Même des gens de goût se déchirent : Cormano de shmup.com est pour, iGrekkess de SegaKore est contre, CBL de Push-Start est pour, Poshu est contre... Il y a quelques temps, ce genre de débat ne m'aurait pas effleuré, puisque j'achetais aveuglément les jeux du hérisson - jusqu'à Sonic Heroes, qui vient d'ailleurs d'obtenir une place dans la dernère édition de la Garbage Factory. J'ai ainsi évité le cas Shadow, mais le débat autour de Rush me laissait perplexe. Et détracteur ou admirateur, quel que soit mon choix, j'étais bon pour me faire royalement ignorer par le parti d'en face... Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir, ainsi Sonic Rush atterrit-il sur la liste à la mère Noël. J'ai passé la nuit à veiller devant la cheminée, guettant la diffusion de Tokyo Godfathers à 5h40 sur Canal Plus en fouillant dans mes jeux Sonic : Sonic Adventure 2 Battle sur GameCube alors que j'ai déjà l'édition 10th Anniversary sur Dreamcast, et la Sonic Mega Collection + sur Xbox alors que j'ai déjà toutes les cartouches sur Mega Drive. Comme une forme de petit pèlerinage nocturne, une remémoration de ce qui fait un Sonic : la verticalité des niveaux qui inspirera d'autres titres comme Rayman, la jouabilité à un bouton, les musiques entre le classicisme des thèmes de jeux vidéo et les expérimentations de Richard Jacques et consorts... Comme la plupart des 25 décembre passés (je garde un délicieux souvenir de celui où j'ai mis mon Sonic 3 terminé dans la fente de Sonic and Knuckles), j'étais paré pour découvrir une nouvelle aventure du hérisson bleu. D'ailleurs, j'ai également reçu la Sonic Gems Collection.

J'ai rarement fait des intros aussi longues que ça.

Il m'a fallu un moment avant de comprendre que Sonic Rush a une jouabilité à deux boutons, et j'ai dû ouvrir la notice (pour un jeu Sonic, c'est la première fois que j'en ouvrais une avant d'avoir fini le jeu ! elle tutoie le lecteur !) pour découvrir que le bouton R était également utilisé. Notice contenant par ailleurs des spoilers sur le scénario - bien aimable à elle - et se terminant sur une publicité en espagnol pour Sonic Riders. Bref, la deuxième touche permet de lancer Sonic en boule avec une grosse accélération, et ce même s'il est à l'arrêt... Attendez une minute, ça ressemble pas au Spin Dash qui existe depuis Sonic CD ? Ben si, et il est toujours présent. Il est d'ailleurs trop faible pour être vraiment utile, et c'est ainsi qu'on nous force littéralement à utiliser ce "nouveau" pouvoir. Il est dépendant d'une jauge occupant toute la longueur de l'écran et dont le fonctionnement me laisse encore perplexe ; la seule chose à savoir, c'est que certains mouvements réalisables avec les trois touches sont obligatoires pour terminer des niveaux, qu'ils ne sont expliqués nulle part dans le jeu (d'où lecture nécessaire de la notice même pour finir le premier monde), et que si cette jauge est vide, vous pouvez tout aussi bien jeter Sonic dans le vide pour recommencer au dernier checkpoint.
Et parlons-en, des divers trous sans fond : c'est bien simple, même dans un Mario, il n'y en a pas tant. Comme je le disais plus haut, Sonic a inventé les niveaux verticaux : on pouvait explorer toute la zone en longueur ET en largeur, et si on se cassait la figure, il y avait toujours un plancher des vaches. S'aventurer vers le haut du niveau faisait partie du fun, et pas du fonctionnement du jeu : ce n'était pas nécessaire, quoi. L'architecture était suffisamment élégante et les pièges suffisamment bien pensés pour ne pas avoir à caser des trous partout dans le seul but de faire la nique au joueur. Dans Sonic Rush, les trous sont purement punitifs : ils sont là, et si vous cherchez à vous aventurer dans le niveau ou à fouiller un peu, vous tombez dedans. On se surprend à avancer lentement, à pas mesurés, par peur de se faire avoir... Un comble pour un Sonic, une série de jeux où le but est justement de se laisser porter par ses pas !



C'est peut-être l'élément le plus gênant de Sonic Rush : c'est un jeu punitif, au design méchant, qui a pour unique objectif de vous empêcher d'arriver à la fin de chaque niveau. Précision sur ma personne : je n'ai rien contre ce genre de jeu vidéo (masochisme ?), mais j'aime bien être au courant sur ses motivations. Si j'ai envie de jouer à un jeu dont la seule ambition est de me pousser à faire une partie de tennis avec une manette pour balle et monsieur Mur comme partenaire, si j'ai envie de jouer à un jeu dont le seul mantra est de m'enculer à sec, si j'ai envie de jouer à un jeu dont la seule raison d'être est de me faire hurler de manière quasi-bestiale devant l'écran, j'aime autant être au courant pour brancher mon crâne sur le mode "hardcore". Dans ce cas, je mets Ninja Gaiden, Ikaruga ou Metal Slug 4 dans la console. En tout cas, je n'y mets pas un Sonic. La photo ci-dessus montre la première cicatrice de ma DS (en dehors des rayures verticales sur l'écran tactile, merci Meteos), et elle a été causée par Sonic Rush. Mise à jour : pendant le combat contre le boss de la Huge Conflict Zone (un remake du boss de la Leaf Storm Zone avec une attaque one-shot-kill, youpi), j'ai jeté contre le sol la même DS. Sachant qu'elle a été achetée neuve il y a un mois, je m'étonne moi-même.

Pour en revenir à cette verticalité architecturale : jouer sur les deux écrans de la DS semble parfaitement approprié, non ? On passe de l'un à l'autre sans prévenir (regardez la vidéo sur le site officiel pour vous faire une idée), mais il ne s'agit finalement que d'un gadget. La preuve : dans la Mirage Zone (le nouveau nom de la Sandopolis de Sonic and Knuckles, la plupart des pièges étant en provenance directe de cette dernière), il y a un moment où des rochers tombent du plafond... vous jouez à ce moment sur l'écran du bas, mais la plupart des éboulements n'apparaissent pas sur l'écran du haut, complètement vide à cet instant !
Il y a ainsi des tas de petits détails qui trahissent Sonic Rush, qui montrent que le jeu n'est pas aussi millimétré et peaufiné que ce qu'on est en droit d'attendre de la part de Sega : les personnages qui se coincent entre un booster et l'angle d'un mur, les blocs à pousser qui se remettent à leur place et les ennemis qui réapparaissent dès qu'on les quitte des yeux (et qui passent à travers les blocs suscités), le thème musical de noyade qui semble être en provenance directe d'une Game Gear, le calcul du score à la fin d'un niveau qui affiche des chiffres aléatoires pendant le décompte pour faire joli au lieu de simplement augmenter de zéro jusqu'au score atteint, la rencontre entre Blaze et Cream qui est tellement irresponsable pour un éditeur de jeux vidéo que je n'oserais même pas la montrer à un jeune joueur... Attendez, je vous raconte. Alors on a un nouveau perso, Blaze (j'en reparle plus bas) qui rencontre Cream, la petite lapine qui fait tapisserie dans Sonic Adventure et monopolise le détestable anime Sonic X. Cream adresse immédiatement la parole à Blaze, lui demande de devenir amies, l'invite chez elle et lui colle au train pendant le reste de son scénario (UK:R en a une autre narration). Autrement dit, en plus d'être un exemple latent de paresse scénaristique de la part de la Sonic Team, Cream observe là un comportement antinomique à tout ce que les familles enseignent à leurs enfants, du genre "ne parlez pas aux étrangers"... Ce n'est clairement pas de bon secours aux parents de jeunes joueurs, surtout si on se rappelle qu'une écrasante majorité d'entre nous ont fait connaissance avec le hérisson bleu et le reste des jeux vidéo à un moment de notre vie où nous ignorions tout de la masturbation (façon alambiquée de rappeler que nous étions nous-mêmes des enfants, quoi). Si vous cherchez un exemple pour démontrer que les divers syndicats et autres organismes de classification ne sont que des fromages, vous l'avez - autrement, comment auraient-ils laissé passer ça ? En face, Nintendo distille toutes sortes de messages positifs dans ses titres... Et dire que nous parlons du même Sega qui a viré la trilogie Streets or Rage de la Sonic Gems Collection occidentale dans le seul but de ne pas coller une limitation d'âge aux plus de 12 ans sur la jaquette, c'est complètement navrant !

Passons sur Cream pour parler de Blaze, le nouveau perso jouable. Après les hérissons, les echnidés, les renards à deux queues et tout le reste de la ménagerie du monde à Sonic, Blaze est une chatte. Pour le look, pensez à Rouge la chauve-souris en moins pute ; pour le reste, elle saute moins haut que Sonic, court moins vite que Sonic, et fait penser à Knuckles - elle peut même planer ! D'ailleurs, les deux persos ont beaucoup en commun : relation rival/ami avec Sonic, embobiné par Robotnik, perso énigmatique au premier abord... Vous voyez le genre, et ceux qui pensaient que Shadow était déjà un doublon de Knuckles en seront pour leurs frais avec un nouveau clone. Digression : depuis Sonic Adventure 2, les potes à Sonic commencent sérieusement à monopoliser l'écran aux dépens du hérisson. Avant SA2, les jeux gravitaient autour de sa personne : l'histoire de SA était certes jouable avec tout le monde, mais il gardait la part du lion - ou du hérisson. Dans l'épisode suivant, Sonic n'a pas eu beaucoup de temps d'antenne - et tout a empiré à partir de là, Sonic Heroes arrivant sur ce fait. Autrement dit : avant, Sonic pouvait sauver le monde à lui tout seul, mais avec le temps, il est devenu incapable de se démerder tout seul... La logique inverse a pourtant tendance à légèrement mieux fonctionner (cf. Dragon Ball Z). Et ça n'a rien à voir, mais une autre mauvaise habitude a tendance à persister dans les Sonic post-SA : le perso qui saute en boule pour tuer un ennemi, puis retombe avec les membres bien écartés dans une pose vulnérable après éradication de la menace, bien évidemment sur un autre ennemi qui vient le cueillir au sol : énervant au possible (on voit ça contre les boss fights dans ce jeu). Bref, un énième nouveau perso débarque dans Sonic Rush.
Par ailleurs, ça parait dingue, mais on dirait que l'histoire de Blaze pour la version française semble plus fournie en fautes d'orthographe que celle de Sonic ! Les niveaux étant les mêmes (mais dans un ordre différent, son premier niveau étant par exemple le quatrième de Sonic) pour les deux persos, l'aventure de Blaze semble finalement plus difficile parce que le perso est moins "efficace" que le hérisson, un peu comme Resident Evil joué via Jill ou Chris. Et à l'instar de RE, Rush est un jeu difficile, tout du moins pour un Sonic. Sûrement le plus dur de tous, en fait : autant je ne sais même pas à quoi ressemble l'écran de Game Over de la plupart des épisodes, autant je peux affirmer que celui de Sonic Rush est très moche. Seulement, une grande partie de la difficulté de ce jeu est dûe au fait que contrairement aux autres opus du hérisson bleu, il n'est pas réglé comme une horloge suisse ; les niveaux sont certes énormes, mais ils n'ont manifestement pas été élaborés sur du papier à musique. Et je vous jure que quand on a Gunstar Future Heroes dans le port GBA de la DS, ça saute aux yeux ! En parlant de musique, j'aime bien celles du jeu (là encore, le site off' est généreux en extraits) : après tout, c'est Hideki Naganuma qui est aux platines, donc le résultat ne peut être que bonnard - et il l'est.

Vous l'avez compris depuis le titre de l'article : Sonic Rush est une énorme déception. C'est un jeu de plate-formes tout juste correct à la difficulté épicée, ce qui est à peu près l'inverse de ce qu'on attend d'un Sonic, série de jeux au gameplay poli comme un diamant, à la courbe d'apprentissage inexistante, et à la progression parfaite pour jouer sans la moindre prise de tête. C'est peut-être un bon jeu (en tout cas, je me refuse à aller au delà de "correct"), mais ce n'est pas un bon Sonic. Ce qui n'est pas le cas des autres aventures récentes en 3D de la clique à la Sonic Team, qui sont elles de véritables ratages... Bien maigre consolation.

27 décembre 2005

Sondage annuel !

L'an dernier, les lecteurs de l'éditotaku (c'est vous) avaient eu comme cadeau de Nowel un sondage particulièrement con. La semaine Quartier Libre avait eu lieu à la mi-janvier, pour aucune raison bien précise (mais c'était pendant mon anniversaire, tiens).
Je ne vais pas vous cacher que la nouvelle version du sondage aurait dû être publiée pour la nouvelle année, mais comme vous allez sûrement être "indisposés" durant cette période, on va le mettre maintenant et le laisser courir jusqu'à la sortie de Pompoko en France (18 janvier). Pourquoi ? Parce que.

Comme d'habitude, toutes les questions sont facultatives. Pas besoin de répondre si vous n'avez pas envie, et vous pouvez très bien ne répondre qu'à une seule question si ça vous chante (si si, y'en a un qui a fait ça l'an dernier). Vous avez une grosse boite à la fin pour m'y raconter en toute intimité ce qui vous passe par la tête, mais les statistiques seront publiées. Le but n'est pas tant d'en savoir plus sur vous que de vous offrir un article interactif et de vous amuser un petit moment. Comme d'habitude, merci à Keul qui a codé le tout.



Mise à jour : résultats postés !

25 décembre 2005

Enfin une occasion de regarder la télé

Parce que mine de rien, je suis du genre à déprogrammer TF1 sur les téléviseurs pour être accueilli par la neige statique avant d'allumer une console... Ce soir, la suscitée chaine hertzienne (celle du temps de cerveau disponible, vous savez) passe Casino Royale. Autrement dit, le film de 007 non-officiel et sérieusement parodique (oxymore ?), puisque le producteur de l'époque n'avait pu acquérir les droits du roman auprès de Ian Fleming. Cependant, la situation va être normalisée sous peu, puisqu'il s'agit du prochain James Bond en cours de réalisation, avec au passage la retraite de Pierce Brosnan. Enfin bon, comme on est sur TF1, ça passe à 0h 25.
Ce Casino Royale nouveau, c'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Mauvaise, parce que mine de rien, ce film officieux et désaxé était un joli pli dans le costume parfait de l'agent secret, une imperfection qui ajoutait au mythe. Bonne, parce qu'ils se sont enfin décidés à renvoyer Bond au temps de la Guerre Froide ; depuis GoldenEye, l'ennemi est petit, fauché, ou vire carrément à la SF ridicule dans des châteaux de glace. C'est pas William dans l'album "La Couleur de l'Enfer" de Lapinot (Lewis Trondheim) qui fait la remarque ? A un moment, ils vont au cinéma, et il se plaint qu'au lieu d'avoir vu des russes dans des tanks qui explosent, il a dû regarder des serbes dans des camions qui se plantent - ou un truc dans le genre, faudrait retrouver ce passage. Même Electronic Arts avait compris ça, puisqu'ils viennent de sortir Bons Baisers de Russie ! Il était temps, parce que dans Quitte ou Double, Q avait une nouvelle assistance en la délicieuse personne de Misaki Ito (*). C'est sympa, mais la manoeuvre pour écouler des disques chez les japonais se voit quand même un peu. En même temps, je m'en fous, je joue pas aux jeux EA. Et je regarde pas TF1 non plus, mais on peut quand même faire une exception...



Ah, ça n'a aucun rapport, mais si les menus de Sonic R dans la compilation Sonic Gems Collection sur GameCube font n'importe quoi, c'est parce que vous avez des bongos DK connectés à la console. Voilà, c'est dit. Un jour, ça aidera bien quelqu'un via Google d'avoir écrit ça ici.

24 décembre 2005

Soirée Libre

Comme James314 l'a indiqué la semaine dernière et comme je l'expliquais cette semaine à une de nos adorables participantes, il n'y aura pas de sesssion IRC dimanche soir, et encore moins la semaine prochaine. Non pas parce que nous (vous et moi) soyons des figures de proue d'une jeunesse décadente branchée et overbookée, mais parce que les derniers fragments d'amour-propre subistants (là par contre j'espère parler pour moi tout seul) interdisent de rester planté devant un invite IRC... et par conséquent, autant libérer votre agenda pour que vous puissiez profiter de vos cadeaux de Nowel, ou de votre entourage, ou trouver autre chose à faire. A l'inverse, ça aurait quand même été la grosse loose de vous dire "bon, pour ceux qui sont déprimés en ce jour de Noël ou de la Saint-Sylvestre, au lieu de vous mettre la tête dans le four, il y a une session IRC".

Mais si vous tenez à fuir le petit cousin pyromane et la grand-mère hépatique, y'aura quand même un article - yay pour le service minimal.



Cadeau de Nowel d'Ubi Soft : Aucune nouvelle des Fragdolls françaises. Voir un cliché de groupe photoshoppé d'un girls band artificiel (pléonasme) et faisant l'apologie du dernier Prince of Persia sur leur blog d'entreprise n'aurait pas vraiment compté comme un point fort de cette saison de fêtes. Merci Ubi, on en attendait pas moins de votre part.

23 décembre 2005

Grouiiik

Cadeau de Nowel des développeurs de Storm Region : S.W.I.N.E. passe en freeware. Non, pas de Nux ou de Maque, mais version française dispo.

21 décembre 2005

Christmas Emergency Shopping Guide

Pour ceux avec une GBA : Gunstar Future Heroes, yeah ! Ou Mario and Luigi Superstar Saga. S'il s'agit d'une GBA première génération, la SP ne vaut plus grand chose et économisera quelques rétines.

Pour ceux avec une Xbox : un starter pack XboxLive ou n'importe quel titre de l'hiver dernier, trouvable en occase pour (au pire) la moitié de son prix - cette règle vaut pour toutes les plate-fomes, peut-être à l'exception des portables. Les deux Halo sont vendus ensemble, OutRun2 ne coûte plus rien, Jade Empire est un peu court mais super, Unreal Championship 2 est sauvage mais demande d'être très concentré sur le pad... Ah et s'il vous plaît, donnez ses ailes à un ange en vous trouvant Otogi 2.
Il faut aussi absolument noter l'initiative de Nobilis, qui a sorti quelques jeux SNK cette année pour pas cher : Metal Slug 3 (Xbox) ou le pack KOF 00'+01' (ps2), et le mois dernier, Metal Slug 4 et KOF '02 pour le prix neuf de 30 € ! Petite attention adorable : les versions Xbox de ces deux-là sont activées XboxLive : on ne joue pas online, mais il y a un ranking et vous avez accès à votre liste d'amis (MS3 n'a que le ranking). Metal Slug 3 était sorti à 40 €, et ils ont compris que ça ne marcherait pas s'ils baissaient la barre de 10 € - ce qu'ils ont fait. Pour s'acheter une conscience après avoir téléchargé les roms quelques années plus tôt, faire l'éducation d'un petit cousin ou plus généralement redécouvrir des jeux d'arcade réalisés par des orfèvres de la 2D qui nous font réaliser la médiocrité de la production de cette année, yapamieux !

Pour ceux avec une psp : une batterie supplémentaire.

Pour ceux avec un Cube : Faute de Twilight Princess, les hits de la saison dernière. Paper Mario 2, Tales of Symphonia (préférez le premier au second), Viewtiful Joe 2... ou pourquoi pas, Killer7. Mettre à jour des manettes filaires avec des Wavebirds est également simple et sans risque de décevoir : grosse autonomie, système fonctionnant à la perfection, et des manettes, on en a jamais assez - au fait, ça devient pas dur à trouver ces Wavebirds ?
A 60 € pour un bongo et un jeu, les packs Donkey Konga sont également un excellent rapport fun/prix : Donkey Kong Jungle Beat est vraiment bonnard, et on est jamais à court de potes pour un Donkey Konga, peu importe la version. Je pourrais aussi recommander Dancing Stage Mario Mix, mais bon : 20 chansons c'est maigre, limité à deux joueurs, tapis Gamecube pas faciles à trouver (Nintendo France en vend au compte-gouttes par correspondance pour 20 €), donc c'est à réserver à un novice ou un collectionneur de DDR.

Pour ceux avec une DS : franchement, vous avez besoin d'aide ? Cette console n'est pas loin de l'époque d'or des 16-bits où on pouvait prendre n'importe quel jeu sans risque de faire une connerie... Kirby Power Paintbrush, Advance Wars DS (attention, il est corsé), Meteos, Nintendogs qui est - paraît-il - introuvable, et bien sûr, Mario Kart DS qui se vend par charters entiers. Si vous ne l'avez pas, il y a le pack avec la console (grise) pour 150 €... Pour les fans d'import, Ouendan, mais à moins de le trouver dans votre boutique spécialisée, c'est un peu tard pour la livraison par correspondance.

Pour ceux avec une ps2 : La Redoute a une sélection de produits pour eux. Cherchez l'erreur.

Pour ceux avec un pécé : Half-Life 2 si ce n'est pas déjà fait, Act of War qui vient de baisser, Ground Control 2 à 15 €, un Guild Wars qui vient d'être réédité dans une boîte toute pleine de jolies choses aux conditions expresses de déjà avoir une petite communauté dans le jeu pour accompagner le nouveau et que ce dernier ne soit pas fan de Sega, une ou plusieurs cartes pré-payées de World of Warcraft si vous cherchez quelque chose pour votre pote drogué (selon le niveau de gravité, vous pouvez préférer un bloc de savon). Enfin, Trackmania Sunrise Extreme, mais ne vous fiez pas à la config minimale sur la boîte, il est plus gourmand qu'on ne le pense.

Pour les mangas : règle de base : regardez sur l'étagère de la personne, cherchez les séries non terminées, et achetez les tomes suivants. Ou alors, commencez-lui une nouvelle série : Monster ou 20th Century Boys, Transparent, GTO, ou n'importe quelle série qui vous a tapé dans l'oeil et que vous n'avez pas encore eu l'occasion de faire découvrir à votre cible.

Pour les parents : un manga de Jirô Taniguchi.

Pour ceux avec un lecteur de DVD : le premier digipack Samurai Champloo avec 13 épisodes (c'est pas commun de la part de Dybex) pour 40 € (oula, c'est vraiment pas commun !). Et tiens, Dybex fait pareil pour Licenced by Royal ?! Ensuite, c'est comme les mangas : on regarde ce qui manque sur l'armoire et on complète.

Pour vos ennemis : Astérix - Le Ciel lui tombe sur la tête. Vous vous souvenez quand je parlais du racisme latent des fans de bédé franco-belge ? Voilà ce que ça donne quand un auteur s'y met. Effet secondaire garanti : souvenirs d'enfance envoyés aux chiottes.

20 décembre 2005

Troisième Semaine Quartier Libre - Aftermath

Woaw. Franchement, woaw. Toute la semaine dernière, vous, chers lecteurs, avez eu l'occasion de poster vos propres articles, comme ça, sans filtrage. Et cette occasion, vous lui avez déchiré ses vêtements, vous lui avez fait porter du cuir, vous l'avez fouettée et vous en avez fait votre esclave attitrée. D'un dimanche l'autre, vous avez écrit 24 textes, soit une moyenne d'un peu plus de 3 par jour. Je vous aime. Non, sérieusement, je me sens tout chose.

A peine une heure après avoir ouvert les portes, Poshu - un des lecteurs qui vit au Japon, ben oui - a inauguré la semaine avec un article sur Sengokushi Taisen, le jeu de stratégie-temps-réel-arcade-avec-cartes-à-collectionner (!), photos à l'appui. Comme vous aviez droit aux crédits illimités, le même Poshu a ensuite récidivé avec un résumé des principaux jeux du studio Teatime, l' "autre" boîte qui fait des jeux hentai en 3D, et une présentation de Honey and Clover, le premier"shojo pour mâles" depuis le fabuleux KareKano. La Gainax a toujours le vent en poupe, puisqu'il a été le déclencheur de pérégrinations mentales chez Rataime (qui signe là un triple combo de quartiers libres). Dans le genre "ma psyche fait du freestyle", il y a aussi TetraDavid qui se lamente de ne pas avoir de sujet, Feufollet qui ne veut pas qu'on le lise, ou Antlia et son truc qui parle qui ont tenté de caser le plus de liens tordus dans le même texte, et Légion qui a ouvertement avoué qu'il avait relevé le même défi lors de sa participation au sujet de RealArcade (tout en indiquant que son article sur l'économie du manga en France était à l'origine prévu pour ce quartier libre). Tant qu'on est dans les aveux éhontés et à en croire mes logs Trillian, c'est l'article d'Ichigo qui a soulevé le plus de réactions en privé. D'ailleurs, ce fut le seul texte publié le 14 décembre et le 15 a carrément été silencieux. A l'opposé, Pipomantis m'a chopé dans une ruelle sombre et m'a démonté une rotule avec son Opinel tellement il était dégoûté d'avoir eu si peu de commentaires sur son papier au sujet de Killer7. Comme quoi, le "lâchez vos coms" a ses supporters, contrairement à ma jambe droite qui elle ne peut plus me supporter.
Nous avons également eu la chance d'avoir un agent infiltré dans la beta très select de Dark And Light, le MMORPG encore plus overhypé que Daikatana et (presque) aussi décevant : je parle de mtd, qui a rappelé de quoi il s'agissait tellement le jeu traine depuis longtemps dans un premier texte qu'il a rédigé depuis son sac de couchage pour tromper l'attente de l'ouverture de la beta, et un autre après avoir goûté cette dernière et avant de se trancher les veines tellement le résultat était déprimant. Je compatis, vu que je suis empêtré dans celle de Face of Mankind. Le quartier libre, c'est surtout l'occasion de parler de choses que j'ai injustement ignorées : QCTX présente l'anime Kurau Phantom Memory qui est complètement passé hors de mon radar, Smog ShadowSeth qui avait abordé l'an dernier le RTS Perimeter revient avec le superbe Act of War. D'ailleurs, au retour de l'Epitanime 2005, Keul regardait son DVD de Midori No Hibi avec le suscité QCTX, et il lui a dit : "j'ai trouvé mon sujet pour le prochain Quartier Libre". Six mois plus tard, il tient sa promesse. Et dans la même convention, Adoru me fit jouer à Keio Flying Squadron 2 sur Saturn (le méchant étant un raton laveur nommé Docteur Pon avec un QI de 1400 qui ne se sépare jamais de la rubrique "Emplois" de son journal, allez comprendre), qui avait tapé dans l'oeil de Garric qui est trop content de nous en parler après avoir enfin trouvé un exemplaire. Peu après, le même Garric a fait un petit webcomic sur Nintendogs titré "Simon Belmont est un con" ! L'an dernier, il nous avait parlé de 20th Century Boys et m'avait carrément offert les deux premiers volumes tellement il était convaincu de la toute-puissance de ce manga ; le temps semble lui donner raison, puisque cette année, Klepto fait un nouvel article sur cette oeuvre de Naoki Urasawa (sa secte existe vraiment ou quoi ?). Tant qu'on est dans les dieux vivants, Pharaoh nous écrit une lettre d'amour à l'attention de Takeshi Kitano et tient à prendre la défense de Dolls (personnellement, ce film m'a abasourdi), et Yamato nous apprend la mort de Captain Jack en nous invitant à se recueillir sur une vidéo pleine de fesses (pas celle-là, une autre), et enfin Falk, qui aborde Blame! parce qu'il fait partie de ces gens accros à Tsutomu Nihei - et on les comprend. Et parce qu'après avoir autant parlé de hentai, il ne faut pas oublier que les lectrices de l'éditotaku sont merveilleuses, Midori prend le micro pour rappeler que comme pour les garçons, les femmes jouent aux jeux vidéo qui sont bons, tout simplement.

Et comme cette semaine était la vôtre, c'est James314 (le nombre sur le pseudo étant les premières décimales de Pi parce qu'il arrive à en mémoriser une bonne centaine) qui s'est chargé de faire spontanément le rappel pour la session IRC hebdomadaire, en précisant que c'était la dernière de l'année puisque les deux dimanche prochains seront assez chargés sans nos discussions sur la littérature congolaise du XVIIIème siècle. Enfin, à deux minutes de la fermeture, Rataime a bouclé le quartier libre avec cette illustration qui nous vaudra un procès pour violation de copyright, mais ô combien appropriée. Cette édition est tellement bonne que je ne sais vraiment pas ce qui se passera lors de la prochaine. Bravo et merci.

18 décembre 2005

1000 articles et rien n'a changé...

Par Rataime

Simon Belmont est un con

Par Garric

Comment draguer avec Nintendogs.



Et en plus, c'est pas drôle.

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