18 décembre 2005
Une petite megastructure à la campagne...
Il y a heureusement un second manga dont j'aimerais parler, qui n'est pas nouveau, mais heureusement hors du temps, et Raton n'en a pas parlé à ma connaissance, du moins pas à sa juste valeur^^ : BLAME!
Si je devais n'utiliser qu'une phrase pour décrire Blame!, ce serait celle-ci :
Pour moi, Blame! est au manga ce que Quake 3 est au jeu vidéo, Strapping Young Lad à la musique, ou encore la Lamborghini Diablo aux saloperies qui polluent :
Des trucs subtiles, certes, mais des trucs que l'on ressort régulièrement (Quake 3) ou non (la Diablo), mais dont on se dit à chaque fois que "p'tain, ça butait sévère à l'époque, et ça bute toujours aussi sévèrement aujourd'hui" (que ce soit d'un point de vue ambiance, design, intensité...).
Un de ces trucs qui nécessitent un minimum d'investissement de notre part pour en cerner la majestuosité (je me rappelle encore avoir feuilleté le 1er volume chez un certain agitateur depuis 1954, m'être dit "c'est moche", et l'avoir reposé... pauvre fou... enfin quand je dis ça, le bouquin ne date pas de 1954, moi non plus d'ailleurs, c'est l'agitateur dont je parle, et dont je ne sais pas trop ce qu'il agite d'ailleurs, mais passons), un de ces trucs sans compromis, qui créent leur propre genre en repoussant les limites de ce qui existait deja, un de ces trucs si différents de la production habituelle que vous ne pouvez pas les apprécier à demi-mesure. Soit vous les élevez au rang de culte, soit vous passez votre chemin. Accessoirement, un de ces trucs si atypiques, qu'il semble difficile pour son auteur de lui créer un successeur ayant la même "aura".
Blame! est donc l'un de ces petits chef-d'oeuvres, dont on se demande encore à l'heure actuelle quelle mouche eut piqué Glénat pour qu'ils l'éditent si rapidement (la version anglaise n'ayant quant à elle vu le jour que très récemment), nous gratifiant même du one-shot Noise, une histoire pré-Blame! (parue entre les volumes 7 & 8 de la série phare), éclaircissant au passage quelques points sur les bases de ce sombre univers.
Mais posons le décor. Ca tombe bien puisque c'est lui la star, avant même les personnages :
Peut-être sur terre, peut-être dans le futur. Du ciel ? Nope. De l'herbe ? Quedal. De l'eau ? Nada. Des gens ? Si peu...
Rien - ou presque - de tout cela, mais des murs, du béton, des constructions gigantesques encore et toujours, à perte de vue. L'univers de Blame! est une mégalopole chaotique et dégénérée dont l'ampleur n'aura de cesse de vous étonner.
Il n'y a tout simplement aucun repère, ni géographique ni temporel. Les rares récitatifs présents distilent des renseignements qui ne seraient guère utils qu'aux photons.
Car Blame! ne se "lit" pas, il se vit. Privé de tous repères, on ne peut que suivre Killy (le héros peu causant) dans ses pérégrinations sans destination précise apparente.
C'est une arme à double tranchant, car si vous accrochez au concept, alors vous voila embarqué dans une "lecture" sans équivalent. Sinon, c'est plutot mal parti, Blame! va vous sembler lent, vide, de la branlette pour fan de SF qui aime bien les guns qui font des gros trous... Car le volume 1 n'est en fait qu'une introduction à l'univers de Blame!. Sur les 240 pages que compte le bouquin, seules 64 contiennent des dialogues. Je dis dialogues, disons au moins une bulle, dans Blame!, un regard vaut souvent mieux qu'un long discours, ou bien ce qui aurait pû être un long discours est abruptement avorté par un coup de gun à positrons.
Le tome 2 permettra d'entrer dans le vif du sujet, quelquechose ayant visiblement foiré à grande échelle pour mettre le "monde" dans cet état. Mais 8 bouquins supplémentaires seront nécessaires pour le savoir, car Nihei distille les informations au compte-goutte, chaque indice apportant finalement plus de questions que de réponses.
Le rythme de la lecture est également au top, alternant phases d'action et d'exploration, alors qu'en arrière plan, l'intensité monte à mesure que les volumes passent et que les persos se grosbillisent, jusqu'à l'apocalypse (et la fin, que certains n'aimeront pas).
Malgrè ma première impression (je me suis longuement flagellé depuis, yeah !), le dessin n'est pas en reste, au contraire. Si les premiers volumes ne sont pas parfaits (les tronches se ressemblent beaucoup et sont parfois - même souvent - franchement moches), le style est deja très brut et spontané, les décors bénéficient quand à eux d'un soin et d'une compléxité sans pareil, Nihei étant architecte de formation. Par la suite, il laisse largement de côté l'utilisation de trames informatiques pour privilégier les nuances à la main, ce qui ne peut que mieux coller à l'ambiance du manga. Les designs - cross-overs entre alien, euh... Alien ,les Cenobites de Hellraiser, des endoskulls et un i-pod - sont à tomber par terre, tous les personnages un minimum importants font preuve de charisme tant stylistiquement que comportementalement, le dessin s'améliore sans cesse, jusqu'au somptueux et Tim-Burton-esque Log 64.
Bref, Blame! est une oeuvre qui sort de l'ordinaire, une sorte de mix entre l'excellent Vampire Hunter D (pour le grosbill asocial) et le sublime Tenshi No Tamago (pour l'ambiance, infiniment froide sans pour autant être malsaine, le poisson étant surement plus qu'une simple coïncidence) le tout à la sauce SF-cyberpunk. Pour les retardataires, ne le loupez pas.
Falk
Par lectorat le 18 décembre 2005, 22:57 - Général aucun commentaire
Ne lisez pas ceci
Si vous lisez ces lignes, c’estque vous n’avez pas lu le titre, donc, je le répète : ne lisez pas ceci. Tout l’article qui va suivre n’est qu’une suite de épétions de la phrase « ne lisez pas ceci »sous toutes ses formes. Inutile donc d’aller plus avant, tout est dit : ne lisez pas ceci.
Bien, visiblement, vous continuez. J’ai affaire à un acharné à ce que je vois. Pourquoi continuer à lire. Je n'ai ni la verve ni la prestance du maître de céans (par contre, j’aime bien utiliser de vieux mots). Je ne vous parlerais ni de Hentai, ni de Japanime, et encore moins de Jeux Video. Quand aux geeckerie qui émaillent parfois cette rubrique, elles restent pour moi une énigme.
Je le répete, ne lisez pas ceci, c’est inutile, useless, inútil, unbrauchbar, nutteloos... grâce à Internet, je sais parler plein de langues… Mais comme vous le voyez, je n’ai toujours rien dit d’intéressant. Et je ne dirais rien d’intéressant de toutes manières. Aussi, je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez, alors qu’il y a tant de choses à voir, à faire, à signer. Par exemple, vous pourriez quitter Firefox (Internet Explorer, c’est le mal, mais en plus vieux) et aller lire les excellents mangas de Hitoshi Iwaaki (ah, Parasite), ou de Naoki Urasawa (ah, Monster).
Vous pourriez aussi lire la grande fresque spatiale (oui, je préfère ça à space opera) de Hamilton, je puis vous assurer qu’il n’y a rien eu de mieux en SF depuis Hyperion.
Tant qu’à faire, en passant, essayez donc de finir R-Type 3, vous savez, le seul jeu qui a réussi à vous faire casser une manette de SuperNes sur le carrelage du salon (sérieusement, si quelqu’un ici me disait qu’il a réussi à le finir, je lui prometerai mon admiration éternelle). Ou, à la limite, si vous tenez à rester sur votre Mac (ou pécé pour quelques-uns d’entre nous), je ne sais pas, faites quelque chose d’utile, Devenez un Jedi, détruisez l’étoile noire, sauvez un petit chat…
Bref, si vous continuez à lire cet article, c’est pour de mauvaises raisons. Vous voyez, je suis arrivé au milieu de mon écrit, et qu’ai-je fait ? Je vous ai donné trois liens tous issus de l’excellent kopikol, et j’ai fait mon malin avec babelfish. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, En plus, comme il y a de fortes chances pour que vous ayez déjà lut Parasite, l’Aube de la nuit et Monster (non ? Et qu’attendez vous au juste ?), la lecture de ce pamphlet aura été pour vous une perte de temps.
Et vous continuez pourtant… Vous espérez en savoir plus sur moi (on peut toujours rêver)? Rassurez-vous, d’ici à la fin du texte, je ne vais que m’interroger sur les différentes raisons qui pourraient vous pousser à continuer de lire et les démonter unes à unes.Vous espérez peut-être que je vais rajouter d’autres liens avant la fin ? Pourtant non, vous voyez bien qu’il n’y a plus de texte en bleu. Visiblement, cela ne suffit pas à vous décourager. Mais alors pourquoi donc vous entêter ? Par jeu ? parce que vous avez juré sur la tombe de Sonic (il est mort à la fin de Sonic 3D si je me souvient bien) que vous lirirez tous les articles qui serons publiés ici. Alors, je vous rassure, Sonic comprendra tres bien qu’on ne lise pas ce qu’a écrit un pauvre type qui n’a même pas réussi à lui faire passer la deuxième zone de ses deuxième aventures (aspirine ?).
Vous vous attendez peut être à une chute spirituelle ? Et bien non, à la fin, je vais seulement dire que si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est que vous n’aviez vraiment rien de mieux à faire, et que si vous vous êtes ennuyés, on ne pourra pas dire qu’on ne
vous aura pas prévenu…
Par lectorat le 18 décembre 2005, 21:34 - Général 4 commentaires
Oh! My dear, 16 o'clock, it's Teatime!
_C'est par ce que j'utilise du Hentai (*) mon petit!
_Comme Raton?
_Ouais, mais en intraveineuse, ca m'évite de compter le nombre de pages sans seins dans Dark Crimson.
_Waaaah... Et t'as pas honte de raconter ta vie sur le blog de quelqu'un d'autre?
_Meuh non... Imagines que je suis William Black, et tout de suite tu me trouveras à ma place!
Comme le patron couvre pas mal l'actu Illusion, je vais parler d'un autre studio de jeux cochon en 3D: Teatime.
Teatime, c'est un peu le coté pile, si Illusion est le coté face (et vice et versa): si Illusion aime les gros seins, chez Teatime, on est plus loli; quand Illusion adopte un rendu plus ou moins réaliste, Teatime se promène dans le cell-shading. Bref, Teatime a tout pour plaire!
Petit tour d'horizon de 3 jeux dont ils sont responsables. Je tiens à noter que leurs jeux alternent souvent phases digico et phases coquines interactives.
Maiden breeder 2:
Vous connaissez Princess Maker de Gainax? Bah le principe est grosso modo le même principe: il faut choisir un planning pour développer les qualités d'une fillette (parmi les 4 demoiselles disponibles); sauf que ces qualités sont... euh... moins visibles sur un trônes et plus perceptibles dans un lit quoi.
Voilà une page du site officiel qui illustre de belle manière le "gameplay" et aussi certaines possibilités qui peuvent choquer, mais on est au japon, hein!
Le système de positions est assez simple: à chaque position, on a le droit à 1 ou plusieurs suites. Un arbre des possibilités sympa sans être immense
RealTime Lovers:
Le jeu le plus aboutit de la branche principale de Teatime (j'y reviendrais après), et un de mes jeux Hentai préféré, je ne pourrais que trop vous conseiller d'y jeter un coup d'oeil; par ce que c'est très beau. Comme (presque) toujours chez ce dev, on a le droit à des phases digico MAIS avec les vrai modèles 3D qui bougent et tout. Et c'est sympa! Egalement des petits effets 3D (hop, une feuille qui tombe, hup il pleut) sympatoches. Tout cela dynamise un peu ces phases de clics massifs.
Pour les phases d'actions, classique mais efficaces; on a droit aux interactions avec les décors (Celle là méritant une palme) les filles/costumes sont variés, y'en a pour tous les goûts, j'oserais même dire qu'en restant très classique, le charadesign est satisfaisant.
Je vous laisse regarder le site de Teatime pour leurs autres jeux (je me suis fait que Sacred plume qui n'était pas terrible, donc j'ai pas envie d'en parler) pour se concentrer sur une branche de Teatime: fulltime.
Fulltime est responsable d'un jeu assez... Dérangeant pour les occidentaux, puis ce qu'il s'agit de viols dans les trains (un grand fantasme japonais inspirer par la promiscuité dans ces boites de conserves roulantes): Chikan Ha Hanzai. Sans être révolutionnaire ni même novateur d'un point de vu gameplay, ce jeu est vraiment bien réalisé; beau et agréable à jouer. Tout se déroule donc dans un train, la 1ere phase consiste à chauffer sa partenaire. Attention cependant à na pas laisser la demoiselle crier car les autres passagers (non représenté à l'écran) interviendrait. Une fois prête, Hop à califourchon (ce qui ne gêne pas le reste du train... hmm) pour des phases dont je ne me souvient plus, malheureusement, et je n'ai pas pu trouver le jeu à temps. Désolé. Donc du classique dans le contenu, mais l'emballage est bien beau, et dans ce genre de jeux, l'emballage fait presque tout.
Leur nouveau jeu semble se dérouler dans un Hôpital... Vivement que je mette la main dessus ^^;
Vala vala, j'espère que les amateurs du genre vont regarder de ce coté, par ce que je l'aime vraiment beaucoup.
A noter que les jeux cités tournent un poile plus vite que chez Illu, mais c'est pas encore la panacée.
(*) si vous trouvez ma prose super drôle, que vous n'avez rien qui pend entre les jambes (si possible, que ce ne soit pas le résultat d'une opération.), que vous êtes célibataire et que vous fréquentez ce site; demandez mes coordonnées au videur. Merci.
Par lectorat le 18 décembre 2005, 19:46 - Général 12 commentaires
Du miel et mon amour (encore un sujet lassif?!)
La plus grande intro inutile de l'éditotaku volume 2: La vengeance!
Vous vous souvenez du studio Gainax? Non, pas gainax, mais Gainax! Ca y est? Ce studio créé par une bande de vrai passionnés (ceux qui avait réalisé l'open de DAICON IV) et qui nous a offert Eva, FLCL, Gunbuster (Top o nerae)... Avant d'abandonner sa majuscule et de produire des robomaids, des bus taureaux, des filles à poils et des séries d'horreurs... Donc avant ces événements funestes, la Gainax sortait des séries pour mâles, avec de l'humour/des jolies filles/du -service service- sans tomber dans l'exagération/et parfois même un scénario! Parmi toutes ces séries se trouvent pourtant UN shojo. Un shojo pour mâles (bah ouais), le seul shojo pour mâles même: Kareshi Kanojo no Jijou (Karekano de son petit nom), adapté du manga éponyme de Masami Tsuda. La série a été récemment publié chez vous par Dybex, vas dépenser ton argent, vas...
Tout ça pour dire qu'en 2005, 7/8 ans après, PAF, le retour du shojo pour mâles (virils, poilus, qui luisent grâce à la sueur.. Les vrais quoi)! Ce retour est assuré à la réalisation par J.C. STAFF, qui avait travaillé avec Gainax sur Karekano (mais alors, ton intro n'était pas SI inutile que ça?). Il s'agit de -roulement de tambours, trompettes et confettis- Honey and Clover!
Au menu, pas de sentimentalisme à l'eau de rose, mais des histoires presque possibles; pas de scènes de beaux mâles androgynes qui prennent la pose, mais un dynamisme graphique qui soutient très bien le scénario; pas d'ennuis ou de prévision à long terme, mais un humour qui sait se camoufler quand c'est nécessaire pour laisser place à des rebondissements intéressants. Un chara-design excellent; assez de personnages pour éviter de se lasser. Bref, la même recette que karekano, et même si la réalisation est un peu moins couillue (hum... l'épisode 16 de karekano était quand même mémorable) ca DOIT faire partie d'une culture animé.
Le manga (8 volumes + un fanbook volume 0) est tout aussi sympa sans pour autant valoir la série télé: comme pour "elle et lui", le punch donné par l'animation est un peu absent. A voir tout de même. Envoyez vos lettres de menaces à Tonkam, c'est bien leur genre de shojo.
PS pour les filles (pas velues, pas viriles et pas luisantes... pas portugaise?): vous pouvez quand même regarder, c'est bien pour vous aussi!
Par lectorat le 18 décembre 2005, 19:19 - Général 2 commentaires
Gameuse et fière de l'être... ;-)
Mais puisqu'il nous a donné quartier libre, j'ai décidé de pondre un petit article, comme ça, en invitée et non en chef, au sujet, indirectement, des gameuses... Et je profite des dernières heures pour le faire. Donc, reprenons. Raton nous avait déjà parlé du phénomène, mais de manière plutôt amusée / moqueuse / désespérée au vu du contexte.
Moi j'ai envie d'être sérieuse. Non, pas trop, quand même, mais un petit peu... Et de vous proposer de réfléchir un peu, même, en prime. Quels jeux plaisent aux filles, d'abord. Non, je ne pense pas à un jeu précis, ni à Sims (j'aime pas), pas non plus à Nintendog (mouais) et surtout pas à Barbie (eeeeeeeeeeek). Je pense à tous les jeux *bien* qui existent sur le marché, et où, si possible, on trouve des personnages avec une certaine épaisseur psychologique (je précise, sinon on pourrait croire que je parle de Tifa :-P )
En fait, le critère principal de choix est en réalité très simple, et totalement identique entre filles et garçons: un jeu c'est pour le plaisir, donc ça doit plaire. C'est bête hein ? :-) C'est une des raisons pour laquelle je n'ai aucun problème avec le fait que certains garçons jouent à Oppai Slider: si ça leur plaît, c'est l'important. Maman disait "chacun ses goûts, en amour comme en ragoût", je suis bien d'accord avec ça !
Donc je vous propose de réfléchir à ça, et lorsqu'on vous dit que les jeux vidéos c'est pas pour les filles, rétorquez que non, les jeux vidéos, c'est pas pour les crétins qui ne savent pas se faire plaisir (à part avec l'onanisme), ni pour les gens fermés, bornés, .. Finalement, jouer aux jeux vidéos, mais pas seulement aux grands titres que tout le monde connait, c'est donc faire preuve d'ouverture d'esprit.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez une fille (mais si, ça arrive :-P plus qu'on ne le croit), ayez une pensée pour elle, pour chaque vendeur borné, parent buté ou voisin réprobateur qu'elle a dû supporter si elle a osé mentionner les jeux vidéos... ;-) Et si vous avez le temps, faites lui découvrir quelques "perles", de beaux jeux, ...
Ben voilà, je rends la clé au Raton, et je pense qu'on se revera dans un an... ou avant !
Midori
Petit PS: on me demande des noms (oui, mais n'est-ce pas contraire aux conventions de Genève de donner des noms, hein ? bon, ok.): Xenosaga, Suikoden(s), Arc the Lad, Growlanser Generation, Magna Carta pour la PS2. Fire Emblem, Tales of Symphonia, Baten Kaitos, Animal Crossing pour la gamecube. Pour la DS, Mario Kart, Kirby, Bomberman, et ce en attendant les Xenosaga, Lunars, Animal Crossing, ... Et quand à la Gameboy Advance, du Golden Sun, du Final Fantasy ou encore du Kingdom Hearts.
P.P.S.: Les filles aiment souvent les beaux graphismes et les persos sympathiques, mais ne tombez pas dans la caricature ;-)
Par lectorat le 18 décembre 2005, 18:54 - Jeux vidéo 5 commentaires
Keio Flying Squadron 2
Pour l'article de cette année, j'avais envie de parler de ce jeu que j'ai reçu il y a un petit moment.
Dispo pas longtemps après la sortie de la Saturn, ce jeu est la suite d'un shoot sortit sur MegaCD. On pouvait le trouver dans le CD demo de la Console, et c'est comme ça que je l'ai connu.
L'univers est particulièrement délirant, on va commencer par le scénar, vous allez comprendre : Le méchant du premier épisode, un Raton laveur (ca tombe bien) nommé Docteur Pon trouve un manuscrit d'un trésor avec une orbe magique, s'il trouve les cinq autres, il sera riche. Séquence cinématique d'intro, le perso principal Rami se fait piquer son orbe pendant l'heure de la bouffe par un certaine Himiko. Notre héroïne (la plus cinglée d'entre toutes dixit le dos de la boite) tente de récupérer son bien. Transformation façon magical girl en bunny girl (après une tentative foiré du grand père), ne me demandez pas pourquoi : j'en sais rien. Remarque au passage, elle est complètement plate, 68 cm Selon le manuel. Pon intervient pour s'emparer à son tour de l'orbe, mais se fait exploser son vaisseau. Il parvient a s'enfuir avec les deux orbes (la premiere trouvé avec le plan et celle piqué à Rami, merci pour les deux qui suivent), mais laisse tomber le manuscrit. Ce dernier récupèré par l'héroïne lui permet de contrecarrer les plans du Raton (ha ha).
Bon, le jeu. Graphiquement, c'est très correct (surtout pour l’epoque, en 1996). Les décors, colorés et de qualité vont bien avec l'ambiance : kawaï et délirante (surtout les boss, qui sont certainement parmi les plus idiots que je n’ai jamais vu dans un jeu). Les sprites en revanche sont un poil pixellisés, mais bon, encore une fois, pour l'époque ça reste largement acceptable, et même après plus de 9 ans, ça ne choque pas.
Coté gameplay, cette fois, c'est un jeu de plate forme, mais avec des phases de shoot. Très simple, on saute sur les Sbires de Pon pour les éliminer, ou plutôt les faire passer a travers le décors, classique, ou encore en leur balançant des objets (qui servent aussi pour avancer dans le jeu, comme une main énorme pour appuyer un bouton afin d’ouvrir une porte). On récupère aussi des lapins dorés, 100 = une vie, classique aussi. Mais on peut également récupérer des armes, telle que le marteau, ou encore un parapluie, ils serviront aussi pour se protéger, à la manière d'un Sonic avec ses anneaux.
Par contre, on a droit a des scores assez bizarres, la première fois, j'ai eu un peu de mal a comprendre le principe, on peu en gagner comme en perdre, et si vous jouez comme un pied, vous passez à un niveau de la température de Pluton en plein hiver (je n'ai pas atteint la limite). Ils serviront pour débloquer des scènes.
Les séquences shmup sont vraiment cool et me font penser à la série des Parodius, la musique y est vraiment très proche d'ailleurs.
Le seul petit point noir du jeu est la maniabilité, Rami glisse et parfois c'est dur a contrôler, déjà que le jeu est plutôt difficile (les continues aident beaucoup) ce qui est parfois énervant.
Un bon jeu donc, bien délirant (surtout si vous avez envie de casser du raton laveur :p), même si il peut être un peu frustrant certains moments.
Par lectorat le 18 décembre 2005, 02:01 - Jeux vidéo 2 commentaires
La nonce
Et comme je prédis un boycot assez général la semaine prochaine (pour cause de fête intempestive), ça sera probablement la dernière occasion en 2005 pour casser du raton à coup de carapace dans une party organisée.
Alors non, je ne vous dirai pas d'entrer votre pseudo dans la case prévue à cet effet sur la gauche, le codage ayant toujours des ratés via cette interface.
Téléchargez plutôt Opera et entrez irc://irc.worldnet.net/editotaku dans la barre d'adresse. Ou bien prenez mIRC (pas de sav pour mirc, mais une légende raconte que les mots magiques #editotaku@irc.worldnet.net ouvriraient un portail vers un monde inconnu...allez savoir)
La semaine quartier libre finira aussi comme elle a commencé, lors de la session irc du dimanche, alors il ne vous reste que quelques heures pour poser vos empreintes...
Par James314
Ps : j'aurais aimé pouvoir placer quelques mots en italique, vous dire de jouer à kururin, à Psobb et (surtout) à Super Monkey Ball ! Et bien comme ça, c'est chose faite.
Par lectorat le 18 décembre 2005, 01:53 - Général un commentaire
17 décembre 2005
La quoi ?
Semaine quartier libre ? Aaaaah... Je ne suis pas drogué aux poils de raton depuis assez longtemps pour connaitre (c'est ma première semaine quartier libre :x). Et ma consommation est assez irrégulière : je prend la dose d'une semaine en une journée. En semaine je bosse en prépa à 45 km de chez moi (appart), et le week end je rentre chez moi faire le plein de vêtements propres, de nourriture et de poils de raton. Et entre le boulot qui mine de rien s'accumule et les concours (l'école d'informatique Epita m'intéresse, je vous laisse deviner une des raisons) qui approchent (et moi ayant totalement oublié la semaine quartier libre), je n'ai aucun sujet de discussion.
Les seuls sujets sur lesquels je suis un tant sois peu calé sont les maths et la japanimation. Si je parle de polynômes de Tchebychev ou du procédé d'orthonormalisation de Gram-Schmidt, je vais passer pour un cinglé. Si je parle de japanimation, je risque de raconter au mieux des banalités, au pire des conneries. Et puis faut le trouver, l'anime qui n'a pas été disséqué par le raton (disséqué ou viviséqué selon la qualité d'ailleurs ^_^) et sur lequel je trouve suffisamment de choses à raconter. (oui je sais, je peux traiter de ce que je veux. Par exemple de My HiME qui se laisse regardé quand on veux pas réfléchir et qu'on s'est habitué aux animaux robots qui semblent venir de Liveman).
Maintenant que je n'ai vraiment plus rien à dire, il ne me reste plus qu'à remercier Raton pour raton-laveur.net et les sessions IRC (ainsi que Keul ^^), souhaiter au site un bon anniversaire et une bonne continuation.
Merci !
PS : Raton, ne fait pas semblant de culpabiliser pour les jeux H, de toute façon on en redemande :D
Par lectorat le 17 décembre 2005, 23:23 - Général un commentaire
20th Century boys ou l'entrée en scène ratée
J’ai vu de la lumière alors je suis rentré. Même si je ne savais pas vraiment dans quoi je venais de me fourrer. Parce qu’ici c’est l’antre d’un Raton-laveur qui, mine de rien, devient de plus en plus célèbre. Alors quand il autorise son lectorat à laisser une trace dans sa tribune numérique, forcément on fouette un peu des harpions. Au point qu’on bafouille et qu’on ne sait même pas de quoi on pourrait bien parler. C’est que c’est une grosse responsabilité de tenir un lectorat éveillé ! Mais bon ça vaut le coup de marcher dans les traces du tanuki.
J’entre donc. Je suis un long couloir, qui mène aux abords d’une scène mal éclairé. Un micro comme unique décor est posé au centre de la scène. Au dessus de moi, j’aperçois des néons rouges, qui tracent le slogan de ces lieux : « In Raton we trust ». Ils projettent une lumière tremblotante qui donne une ambiance glauque à la pièce. Une voix derrière moi me presse : « vas-y c’est à ton tour » Je crois deviner qu’il s’agit de Keul, le régisseur du lieu. Je m’avance donc à pas mesurés vers le micro pour me retrouver au centre de la scène éclairé par la lueur blafarde d’un unique projecteur. Face à moi une salle sombre remplie de vapeurs éthérés et de visages fermés, qui me regardent avec méfiance. Au fond de la pièce j’entrevois un trône où siège la silhouette d’une épaisse fourrure Entouré de deux jeunes filles portant les plugs suits d’Asuka et de Rei. Je ne vois pas ses yeux mes je sais, je sens qu’il me fixe intensément. Je regrette déjà d’être venu, mais je n’ai plus le choix. Je me lance.
-Euh… Bonsoir… Je suis venu vous parler de la playstation qui est une console formid…
Je me baisse juste à temps pour éviter une cuvette de chiotte lancé sur moi. Même pour rire, il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas.
-Je plaisantai… Euh… En fait je voulais vous parler d’un manga que vous connaissez peut-être déjà, et qui s’appelle 20Th Century Boys. C’est réalisé par Naoki Urasawa, vous savez, celui qui a fait le génial Monster (qu’on aura peut-être l’occasion de découvrir en anime sur canal + au printemps 2006). Ben là c’est encore plus génial. D’ailleurs 20Th Century boys (20th pour les intimes) a reçu le prix de la meilleure série au festival de la BD d’Angoulême en 2004. Je le sais, j’y étais. En Fait Naoki reprend les mêmes ingrédients mais à plus grande échelle. La ou le méchant de Monster entraînait juste son entourage dans sa chute, dans 20Th c’est le monde entier qui est concerné.
L’histoire ? C’est la ou ça se complique car elle est très difficile à expliquer. Ca se déroule sur plusieurs époques, entre l’enfance des protagonistes jusqu’à leur vieillesse. En 1970, Kenji et sa bande (moyenne d’âge : 10 ans) rêvent du XXIe siècle. Ils imaginent qu’une organisation secrète cherchera à détruire le monde la veille de l’an 2000, à l’aide de gros robots, et d’autres méthodes. Ils se voient alors comme les futurs héros du monde en danger. Ils notent tout ce scénario sur un « cahier de prédictions ». 25 ans plus tard ces mêmes enfants ont grandit et vivent une vie bien rangée. C’est alors qu’autour d’eux des meurtres mystérieux se réalisent, accompagnés du symbole de leur ancienne bande. Jusqu’à l’an 2000 toutes leur prédictions vont se réaliser points par points. Qui d’autres qu’eux connaissaient leurs cahiers ? Comment arrêter le massacre ? Comment lutter face à une mystérieuse secte qui semble être derrière tout cela, et dont le gourou, au visage perpétuellement caché, semble avoir un lien avec leur enfance ? Autant de questions auxquels devra répondre Kenji et ses acolytes. (Je suis pas doué pour les résumés)
20Th est vraiment une excellente série, ou Naoki Urasawa apporte des révélations au compte goutte, sans jamais lasser. Ce type possède un sens du scénario étonnant, et garde les surprises jusqu’au bout. Le manga est encore en cours de parution en France : on en est actuellement au 18e tome, et l’identité du mystérieux gourou est toujours inconnue. Les protagonistes, toutes des personnes banales, se révèlent finalement prêtent à surmonter les pires difficultés. L’auteur ajoute aussi un zeste de paranormal, pour troubler encore plus le lecteur.
Je me rends compte que 20th est un manga dont il est très difficile de parler. On suit plusieurs destinées en même temps et à travers plusieurs époques, ce qui le rend difficile à expliquer sans spoiler. Mais l’histoire ne s’embrouille jamais. Malgré que ce manga soit un peu cher (9€ et des poussières. D’oh !) Je vous le conseille vraiment si vous aimez les scénarios bien fouillés, le mystère et les personnages haut en couleur. En résumé 20th c’est d’la balle.
Aucune réaction de la salle. L’air continue de stagner. On ne me conspue pas, c’est déjà ça.
-Voila, j’aimerai beaucoup vous parler d’autres mangas, tel que Say Hello to BlackJack sur la vie médicale du Japon. Non seulement c’est passionnant mais c’est instructif. Et ça balance tellement que ça aurait entraîné des réformes dans les hôpitaux japonais. Enfin je n’ai plus le temps d’en parler, mais je vous le conseille tout autant.
Toujours pas de réaction de l’assemblée. Je n’ai plus rien à dire donc je quitte lentement la scène. Entrer dans le cercle très fermé de l’Editotaku, c’est vraiment une expérience unique. Mais il y a même pas de borne d’arcade dans la pièce. Faudra y penser pour la prochaine fois.
Merci à vous si vous avez lu jusqu’au bout. Désolé, je ne sais pas programmer en HTML, donc j’ai pas mis de lien dans ce texte rébarbatif. Je remercie aussi Raton, en tant que lecteur assidu depuis trois ans, ses textes m’amusent toujours autant. Même si à force de parler de seins on va finir par faire une overdose de silicone !
Voila, j’ai laissé ma trace sur l’éditotaku. Bien boueuse la trace.
Par lectorat le 17 décembre 2005, 20:23 - Japanime 2 commentaires
En Hommage à l'animal fouilleur de poubelles
Ceci dit, je voudrais porter un toast à ce fichu animal à la queue épaisse (interprêtez comme bon vous semble) cet amateur de hentai et de nutella, ce croisé qui part en guerre contre les fanboys et qui m'a fait découvrir bien des choses. C'est vrai qu'on partage plusieurs amours avec ce cher sac a puces, et puis trouver quelqu'un qui vous pond un petit guide sur Oppai Slider sans la moindre honte (Je suis sur que tu fais semblant d'avoir des remords), ça mérite un mot sympa.
Bon, maintenant que j'ai bien léché comme il fallait (Malheureusement, c'est pas avec Raton que j'aurais mon poste à la direction des programmes jeunesse chez Europe 2 TV, fuck fuck fuck, vous devrez attendre pour du hentai non censuré.), il est temps de remplir un peu et meubler avec deux trois trucs à la cons.
Je tiens absolument à dire que Captain Jack est mort, à la suite d'une hémorragie cérébrale, à l'âge de 43 ans en espagne... cet homme, à l'origine de plusieurs reprises plus ou moins dance, sévissait sur DDR. Mes jambes se rappelent encore de la 1ère fois ou j'ai claqué "Captain Jack Grandale mix" en expert sur Dancing stage Euromix. Mes freestyles (genre crapaud écrasé qui danse) sur des ziques comme "Drill Instructor", ou sa reprise de "Only You", "Dream a Dream", autant de souvenirs qui font que Captain Jack représente pour moi un énorme pan de ma culture Bemaniesque.
Pour le coup, pas mal de monde s'en foutra pas mal, mais je tiens quand même à vous filer ce lien. J'aurais aimé trouver une musique plus représentative de Captain Jack, mais bon, c'est mieux que rien. (oui, le bougre fait fureur au japon, c'est quand même autre chose que Gwen Stefani et ses harajuku girls).
Merci Raton, Merci Captain. Sur ce, je crois que je vais jouer à DDR moi.
Captain Yamato, fan des Village People.
Par lectorat le 17 décembre 2005, 16:48 - Général un commentaire
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