17 décembre 2005
Quartier Libre
''J'ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête.
- "Alors, on ne salue plus ? a demandé le commandant.
- Non, on ne salue plus, a répondu l'oiseau.
- Ah bon. Excusez-moi, je croyais qu'on saluait, a dit le commandant.
- Vous êtes tout excusé, tout le monde peut se tromper, a dit l'oiseau".''
par Jacques P.
Pour un lecteur du Raton, la semaine quartier-libre est un moment attendu entre tous. L'occasion pour nous, damnés de la terre, prolétaires du web, d'acquérir enfin notre quart d'heure de gloire.
Et quand vient le moment, le doute nous assaille. Tout au long de l'année, les idées ont été nombreuses, et l'imagination féconde. Mais, une fois mis devant le fait accompli, arrive l'impensable : la panne.
Alors que faire : renoncer ? Non, pas notre genre. Gloser ? Peut-être, mais cela a déjà été fait . Impasse, porte bloquée, on passe à la suivante.
L'épigraphe ci-dessus est la réponse que j'ai trouvé pour résoudre mes problèmes. Il s'agit de revenir aux fondamentaux même du quartier libre, et d'invoquer les mânes de nos glorieux ancêtres.
Futilité, tout n'est que futilité. Et tout ce que j'écris n'a aucun sens. Donc, veuillez laisser le képi dans sa cage, et sortir l'oiseau.
Avec de la veine, il fera plus que jouer aux jeux H. Paie ta conclusion ratée.
Par lectorat le 17 décembre 2005, 12:39 - Général aucun commentaire
Midori no Hibi (Midori Days)
Par Keul
Noël approche, certains attendent leurs cadeaux, d'autres prennent des vacances et moi, je rédige cet article avant de passer au codage du prochain sondage.
Cette histoire a en fait commencé lorsque je suis allé à Epitanime avec QCTX. Donc après m'être pris une branlée à un tournoi Mario Kart sur GameCube (Faut dire, j'ai surtout joué à la version Snes de MarioKart), après avoir explosé sa voix au karaoké, on décide d'aller aux projections d'animes. J'y ai vu le premier épisode de Last Exile, qui m'a confirmé par sa qualité que je pouvais m'acheter l'intégrale en 2 coffrets (donc un gracieusement offert par Raton, en remerciement au boulot effectué ici et sur #editotaku). Une autre projection que j'avais vu avant fut celle de Midori Days (Midori no Hibi).
Après ces quelques projections, nous arrivions, QCTX moi et le raton, enfin, quand on arrivait à le rencontrer (pas étonnant que j'ai dû lui offrir un téléphone portable), au forum de la convention. Et il y en a des choses à acheter, des mangas (Duds hunt), des posters (Mr Mur a enfin droit à une belle décoration chez moi, il n'a jamais eu de clavier/souris, le pauvre, il devrait se sentir moins seul maintenant), des figurines (que je n'achète jamais, la seule que j'ai est elle offerte avec le coffret collector de Mononoké Hime), de superbes marque-pages, de fanzines, du HK, du Hentai...
Au stand beez, le vendeur m'ayant confirmé que la série Midori Days étaient en trois DVD et que les deux DVD restants sortiraient cet été 2005, j'ai donc décidé d'acheter le premier DVD.
Et là, comme pour UnrealTournament 2004, je n'ai pas regretté mon achat, le produit vaut son prix et mérite d'être acheté (dire qu'un pote m'a déjà greulé dessus parce que je l'avais acheté après qu'il m'ait refilé la version complète crackée, ça ne m'étonnerais pas de trouver ça chez lui).
Mais ça parle de quoi alors cet anime? C'est du hentai? Encore un truc tout moche comme Transparent, sans aucun fight, sans meca, yankee, écolières... ?
Ce n'est pas du hentai mais l'on a de quoi se rincer l'œil quand même. L'histoire est originale et ce n'est même pas moche, regardez le chara design, en plus, il y a du fight, des écolières, mais pas de méca (on va pas refaire un Mai Hime non plus), il y a même des otaku de figurines (vous allez adorer).
Sinon, le personnage principal est un "délinquant", appelé le "chien enragé" qui se bat avec la "main droite du démon". Problème: avec une telle réputation, il a du mal à trouver une copine et enchaîne les râteaux. Arrive alors une chose inexplicable: A son réveil, il se retrouve avec une fille en guise de main droite, oui, ça surprend:
Et là, le cauchemar commence pour lui, parce que bon, c'est petit, mais costaud et surexcité comme ma sœur. Imaginez une fille qui débarque dans votre chambre quand c'est le vrai bordel, et que de trucs pas très catholiques traînent:
En plus, on voit bien les sous-entendus faits par rapports à sa main droite, que du bonheur.
Donc, si vous avec BEAUCOUP de thunes à dépenser (ils ont augmenté le prix: 20€ à Epitanime, 22€ à la sortie, 26,22€ aujourd'hui, je viens de voir le prix en écrivant cet article, snirf), et que vous ne savez pas quoi acheter pour noël, vous savez quoi prendre. Si vous n'avez pas de thunes, priez pour qu'ils sortent bientôt un pack intégral en promo, je peux pas faire plus. (Et après, les éditeurs se plaignent qu'on n'envoie pas les lettres au père noël).
Heureusement, il y a une bonne surprise: le manga.
Bien que le manga sois licencié aux US, j'ai réussi à récupérer une VA avec la RAW(VO), donc je vais pouvoir vous traduire le manga, vu qu'il n'est malheureusement pas encore disponible en France (à un prix à se faire défoncer le cul bien entendu, mais bon, j'ai déjà dépensé 1899€ en mangas, je suis plus à ça près) (d'ailleurs, je me demande comment fait le Raton pour payer ses achats de jeux vidéos, animes, mangas & co, moi, je dois recourir au fansub, mes étude/loyer me coûtent cher).
Je vous informerai donc ultérieurement en ce qui concerne ma traduction (et je vais voir si le FRAG est encore assez vivant pour leurs demander de relire)
EDIT: le manga a été licencié, et les volumes sont désormais disponibles (3 sur les 8 sont parus à ce jour).
Voilà, j'en ai fini pour cet article sur Midori Days, il reste encore de la place dans cette case? Ouais! (Pour info, la limite est de 65000 caractères par article/commentaire).
Donc, je vais vous parler d'un anime que... Bah, le raton n'a pas apprécié à première vue: Suzuka.
Et là, on dirait en effet du Love Hina à première vue : Le mec qui tombe amoureux d'une fille dès le premier épisode, et qui vie chez sa grand-mère qui a une résidence de bains publics. Avec bien entendu des filles comme clients (tiens, ça ne dépasse même pas les 3 en plus), alors on imagine le pire, le scénario qui pendant 24 épisode durant stagne, que rien n'avance, que ca va encore être le gros bordel.
Eh ben non, ce n'est pas un gros bordel avec de personnages qui ont le QI d'une huître, et il y a un vrai scénario, c'est agréable, et les personnages sont pas bouchés du cul.
Par contre, ca traîne encore un peu, les 22 épisodes que j'ai vu auraient pu êtres résumées en 12 épisodes sans trop de problèmes, la preuve, Midori Days est un vrai concentré, il se passe beaucoup de choses pendant ses 13 épisodes.
En conclusion, le début fait peur, ça avance ensuite très bien, mais ça tire en longueur et reviens dans un scénario trop banal et trop prévisible vers la fin.
à l'année prochaine, vous pouvez maintenant fermer cette page (ou poster un commentaire) et retourner à vos activités... normales.
Par lectorat le 17 décembre 2005, 00:48 - Japanime 17 commentaires
16 décembre 2005
itemid=1000
Ah tiens... Elle danse.
(3 minutes pour 7,8 Mo, WMV. Si vous ne pouvez pas le télécharger parce que vous êtes en bas débit ou le visionner parce que vous êtes sous Linux, bref, si vous ne pouvez pas voir ce fichier... Vous ne savez pas combien vous avez de la chance. Vraiment. )
Merci encore à toutes et à tous pour votre fidélité ! Cinq ans de raton-laveur.net (et hop, je viens de renouveler le domaine une fois de plus), trois ans d'éditotaku, 1000 textes, merci, merci, merci !
La semaine quartier libre continue ; si vous débarquez ou si vous n'avez pas vu ce texte qui contient toutes les infos, ça veut dire que vous pouvez publier vos propres articles jusqu'à dimanche soir.
Par Raton-Laveur le 16 décembre 2005, 19:11 - Général 18 commentaires
Les tribulations d'un Maje en Ganareth
Certains d'entre vous seront déçus, mais ce billet ne parle pas de Terry Pratchett. Pour les autres, qui se demandent s'il y a une faute à Maje, ce n'est pas le cas.
Il y a quelques jours, je vous résumais rapidement les promesses d'un MMO maintes fois retardé, Dark and Light. N'en déplaise à ses pires détracteurs, ce jeu n'est pas un varporware, et éxiste bel et bien. N'en déplaise aux fans acharnés, cette avant-goût de DnL fait peine à voir, au point que les fans acharnés se comptent désormais sur les doigts d'une main de Mickey.
Settlers of Ganareth, le nom pompeux de cette béta qui ne s'assume pas, devait ouvrir ses portes lundi matin à 11 heures. Votre serviteur, en diligeant testeur de MMO, s'était donc levé à 10h50. Naturellement, il aurait mieux fait de rester couché, car, de repport en repport, le serveur n'ouvrit ses portes qu'à 22 heures. Pour planter vers une heure. Le lendemain, votre courageux reporter a eu l'immense honneur de pouvoir se connecter deux heures dans la journée. Depuis, c'est un peu mieux, avec une moyenne de trois heures non consécutives par jour.
Alors, que vaut-il ce jeu?
En l'état, pas grand chose. Les premières impressions sont catastrophiques. Les devs ont l'idée géniales de faire poper 10 000 joueurs dans une zone de 500 m². Imaginez le lag. Bien sur, les esprits techniques expliqueront que c'est bel et bien une performance : il faut à DnL 10 000 joueurs pour faire lager le serveur, là où quelques centaines suffisent à Ironforge (Wow) ou Coronet (SWG). N'empèche, pour un jeu censé supporter 100 000 joueurs sur le serveur, ça la fou mal.
Seconde mauvaise impression, les graphismes. Les devs ont là aussi eu une idée forte : faire poper les joueurs dans la zone la plus laide du jeu. Forcément, tous avaient la mort au début, mais au moins ça s'améliore vite. Le moteur graphique est mal configuré, il faut bidouiller un .ini à la main pour lui faire rendre quelque chose de potable. Quand ça ne lage pas (c'est à dire quand vous êtes trèèèès loin de la zone de départ), le jeu est assez beau. Sur une grosse, mais alors très grosse config, c'est même très beau. Sauf...
La troisième mauvaise impression, la modelisation des avatars. Peu d'options, mal foutue, des modèles qui feraient passer ceux d'Everquest premier du nom pour de la Playstation 3. Heureusement, les créatures diverses sont bien mieux modelisées.
Il est un peu tôt pour juger du contenu en lui même, et pour cause, il y a rien. Quelques skills par classe, aucune quète, aucun PNJ, aucun craft. Il faut chercher une heure le moindre mob, et quand le serveur d'auth plante, le pop des mobs est planté aussi. Bref, la cata.
Au niveau des points positif, nous avons la distance de vue, completement hallucinante : plusieurs km. Montez sur un dragon, envolez vous à plusieurs centaines de mêtre d'altitude, et observez le monde se dévoiler devant vous. Rien que pour ce vol en Dragon (un dragon a été offert à tous les pré-acheteurs), cette alpha vaudrait presque le coup d' oeil. Le monde est immense, 200km par 200km (faites le calcul), et il est réellement bluffant de s'y promener : on se sent enfin dans un univers palpable, pas dans un gigantesque parc d'attraction comme peut l'être Wow.
Peut-on encore laisser à Dark and Light le bénéfice du doute? Est-il humainement possible que les devs fassent en 6 mois ce qu'ils n'ont pas fait en 3 ans (un système de craft, des modèles de persos potables, des quètes)? Je n'en sais rien. Visiblement, SoG est actuellement en phase de test système. Quelques beta testeurs, au péril de leur vie, brisant la NDA, m'ont revellé qu'en beta il y avait "un peu" plus de features. Peut-être les quètes arriveront-elles d'ici quelques semaines, peut-être la dispersion des joueurs rendra-t-elle le jeu jouable niveau lag. SoG doit durer jusqu'en avril 2006, est gratuit, d'autres vagues d'inscriptions seront ouvertes tous les mois, alors testez le si vous en avez l'occasion, et faites vous une idée. Et puis achetez au passage n'importe quel bouquin de Terry Pratchett, là au moins vous serez pas déçus.
Ouais, je sais, y'a pas de screens. Parce qu'en fait je suis pas resté connecté assez longtemps pour avoir le temps de faire des screens. Et que ma config c'est de la merde. Si vous voulez des screens, envoyez moi une carte graphique récente!
Par lectorat le 16 décembre 2005, 17:34 - Jeux vidéo aucun commentaire
Act of War
Et une année de plus pour l'Editotaku. Cela fait un peu plus de deux ans que je suis les chroniques de notre ami le tanuki, et que j'y vois toujours un défaut récurent dans la rubrique des jeux vidéos: les RTS, oukisoooont?
Cette année ne fera pas d'exception à la règle, puisque à part nous parler d'un cul, d'un jeu qu'on a tous oublié d'y jouer et d'un screenshot débile, la tactique n'a pas fait vraiment d'émules sur ce site...
J'avais, l'année passé pendant le quartier libre, tenté de réparer cet affront en parlant un peu d'un OVNI du genre. Rien de particulièrement original n'étant sortit cette année, du moins à ma connaissance, je vais rabatre sur quelque chose de plus commun: Act of War.
Vous voyez Command&Conquer Generals? Remplacez son backgroud Bushiste (et en plus, c'est un jeu EA) par un conflit avec des problèmes de réserves pétrolières en fond de toile, virez les Chinois et la GLA et remplacez-les par une division futuriste de l'armée américaine nommé Task Force et le méchant Consortium à la tête duquel se trouve un ponte russkoff du pétrole qui veut imposer ses prix à la pompe au reste du monde, le tout en conservant les amerloques de base, en ajoutant quelques élément de gameplay et un moteur graphique qui déchire pour un RTS, et vous avez Act of War.
Oui, je sais, c'est moyennement original, mais faute de Perimeter II, on mange du Age of Empire III (3 monitors impériaux ou 5 Mortiers impériaux + 100 Mousquetaires impériaux = victoire), du Civilisation 4 (en parlant de ce jeu de tour par tour mythique, faites un tour par là. Franchement, ceux qui sont tapé la progra de ce truc, je les admire) qui est au tour par tour, ou bien du Act of War.
Comme à l'accoutumée dans le monde du RTS, tout se fait par petits changements, et Act of War n'est qu'une étape de plus vers le RTS ultime, même s'il semble s'en approcher pas mal sur certains points. Les habitués ne seront pas désorientés en début de partie contrairement à notre ami le périmètre: bâtiment principal, bâtiments spécialisés dans la production de certaines unités, défenses, améliorations... C'est du grand classique de ce côté là.
Pour ce qui est de ce qui fera marcher votre machine de guerre, autrement dit la source de vos revenus, ce sera du pétrole répartit sur la carte dans des puits. Comme dans la vraie vie, s'assurer du contrôle d'un maximum de puis de pétrole vous donne presque d'office la victoire, pour peu que vous ne soyez pas manchot avec le fric; les parties se déroulent en grande partie autour de batailles pour le contrôle de ces puits, à moins que votre adversaire ait décidé de faire le chacal en se faisant du blé avec vos prisonniers.
Les prisonniers sont un élément original du jeu; il s'agit de soldats ennemis gravement blessés immobilisés ou de personnel de conduite d'engin qui se retrouvent comme des cons à pied et sans armes face à l'ennemi une fois que celui-ci lui a éclaté son tank l'air bien fendard. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est se rendre ou utiliser leurs gambettes pour aller voir ailleurs si le temps est plus clément. Les blessés, eux, sont des unités d'infanterie normale qui se sont prises assez de balles dans la tronche pour voir leur barre de vie passer dans le rouge. Dès que cette couleur est atteinte dans la barre de vie de n'importe quelle unité, elle est inapte au combat, et seuls les véhicules peuvent espérer s'en tirer en prenant la poudre d'escampette, mais l'infanterie voit son sort reposer entre les mains de l'ennemi: soit il se sent d'humeur sociale et envoie ses troupes pour arrêter les blessés et les foutre en tôle, soit il les laisse crever sur le champ de bataille, soit il les achève à coup d'obus pour rire. Dans le premier cas, vous gagnez immédiatement 500$ pour la capture de tout prisonnier, et 50$ toute les minutes environs par tête si vous avez assez de prisons pour les héberger. En construisant plusieurs prisons et en les remplissant, on arrive à se faire un joli pactole. Le fait de toucher de la thune pour des prisonnier peut sembler un peu surréaliste dans la vraie chienne de guerre, mais dans un jeu ou tout est axé sur une ressource très rapidement épuisable (si les joueurs sont bon, tous les puits sont à sec en a peine une heure), c'est une alternative intéressante pour prolonger les parties sans se risquer à un plan de conquête de récupération de quelques malheureux dollars. On peut également récupérer ponctuellement de la thune si on parvient à récupérer ses propres blessés sur le champ de bataille via une unité de transport de soins, mais contrairement aux prisonniers, ceux-ci ne fournissent pas de revenus réguliers. Néanmoins, ça reste plus intéressant que de les abandonner à l'ennemi, et ça peut aussi expliquer la raison du geste cruel écrit plus haut: si vos tôles sont pleines, vous pouvez toujours aller les chercher pour vous faire 500$, mais s'ils sont loin de vos défenses, vous risquez de vous faire canarder par l'ennemi; alors autant ne pas lui apporter de prisonniers supplémentaires et ne pas lui laisser d'occasion de se faire du blé en récupérant les siens: deux coup de mortier ou deux balles de snipe dans la tronche et on en parle plus. Ce système vous force également à faire plus attention à vos unités: fini les rush suicide pour estimer les forces adverses ou l'assaut à l'aveuglette d'une horde de tank, car c'est alors autant de dollars que vous lui apporterez sur un plateau d'argent pour reconstruire rapidement ses forces. Sauf dans le cas de la Task Force, qui possède un force basée en grande partie sur des drones de combats ; donc les prisonniers, nada. Ils ont en « contrepartie » une infanterie d’élite bien meilleure que celle des autres camps qu’il sera plus tentant d’utiliser qu’en face.
En parlant de l’infanterie, celle-ci est enfin considérée à sa juste valeur dans un RTS ; entendez par là que ce ne sont plus des unités faibles que l’on abandonne rapidement au profit de quelque chose qui a plus de gueule, ils ont maintenant leur mot à dire face aux tanks et au unités aériennes, et pas seulement des dégâts un peu plus élevés. Ce jeu est basé sur la logique au niveau de la « vie » des unités ; si un tank de base se prend une seule roquette d’infanterie, au mieux il devient inapte au combat, au pire il en crève d’un seul coup. Les tanks avancés peuvent résister à deux coups maximum. Ajoutez à cela la possibilité de planquer l’infanterie à des endroits où les canons des chars ne pourront pas forcément les atteindre, comme les toits d’immeubles, par exemple, et vous pouvez facilement vous faire une escouade de tanks imprudents qui passent dans une rue un peu trop étroite avec trois malheureux lance roquette. Même topo pour les n’avions et les n’hélicos : des unités stinger ou assimilés existent dans tous les camp, et décrocher un seul missile portatif sur un avion a vite fait de l’envoyer rejoindre le plancher des vaches. Comme dans la vraie vie, quoi. Comme pour les tanks, les avions les plus avancés peuvent résister à seulement deux coups. L’infanterie peut également se planquer derrière un obstacle sur la carte pour augmenter sa puissance de feu, et les snipers peuvent se comporter en vrai fourbes en se plaquant au sol pour ne pas se faire repérer dans un certain champ de vision, et vider des bâtiments entiers occupés par des gens assez bêtes pour se mettre aux fenêtres.
Pour ce qui est des unités aériennes, leur contrôle est un peu différent dans Act of War que dans ce qui se faisait jusqu’alors ; ici, vous commandez des avions via les tours de contrôles que vous construisez, et vous assignez ensuite un objectif de frappe à un type d’appareil que vous avez en réserve. Chaque appareil à des capacités d’attaque différente réparties sur trois compétences : l’attaque au sol par bombardement, l’attaque air-air pour contrer l’arrivée d’appareils ennemis ou l’attaque air-sol pour dégommer du véhicule. Une fois son objectif assigné, il va aller s’y rendre tout seul hors de votre contrôle en suivant une ligne faisant l’axe entre la tour de contrôle qui a sa charge et son point de frappe. Donc oui, s’il y a des défenses sur le chemin, il ne pourra pas les contourner ce con là. Mais c’est encore un mal un pour bien ; la puissance des frappes n’a pas été diminuée par rapport à leurs dégâts « réels » pour rééquilibrer le jeu, les développeurs ont juste ajouté une contrainte de commande pour qu’on ne se sente pas déçu par des tirs de pétards à mèche en guise de bombes, comme dans C&C Generals avec les patétiques migs chinois.
Terminons les unités avec les tanks qui ne sont pas en reste dans le jeu, même s’ils y perdent ici leur statut d’unité de référence ; contrairement encore une fois à C&C, si un tank arrive à placer un obus en pleine tronche d’un fantassin, celui crève sur le coup ; on a plus de paradoxes troublants comme un malheureux travailleur de la GLA presque à poil qui pouvait résister à 5 tirs directs radioactif de char Empereur chinois au noms du sacro-saint équilibre entre les camps et les unités. Act of War a trouvé un autre moyen de tenir cet équilibre, pour notre plus grand plaisir, car toutes les unités sont désormais exploitées à leur potentiel réel ; un combat tank contre tank ne tourne pas forcément en faveur du modèle possédant la plus grande puissance de feu, mais souvent envers ceux qui ont dégainé en premier, car pour eux aussi, un obus dans tronche n’est pas qu’une simple égratignure sur leur barre de vie. Sachant que les petits chars ont souvent une cadence de tir plus élevée que les gros, ça reste très équilibré.
Un de mes préféré est le Drone Spiner de la Task Force : un tank lourd téléguidé multiconfigurations : il peu à tout moment passer en mode anti-aérien, anti-char ou en mode drone kamikaze, sa fonction la plus rigolote, la tourelle du tank de détache de se dernier pour aller voleter là ou vous le lui indiquerez et d’aller se faire pèter la margoulette contre une unité adverse ; très pratique pour la reconnaissance sans risques ^^, d’autant plus que la tourelle explosive se renouvelle à chaque fois que l’ancienne explose sans frais supplémentaires. Par contre, ne laissez jamais un spiner en mode drone kamikaze au milieu d’une colonne de chars ; si jamais il explose sous les coup ennemis, ça fait très mal à vos chars adjacents, je l’ai appris à mes dépends… XD.
Finissons pour de bons avec l’évocation des classiques armes ultimes uniques par camps (pudiquement nommées "armes tactiques" dans le jeu), mais dont la suprématie absolue se voit réduite par la présence de contre mesures efficaces pour chaque camp également. Si l’ennemi sort ces contre mesures, on sera plus tenté de faire une frappe stratégique sur ces centrales histoire de désactiver lesdites contre mesures quand il s’agit de bâtiments ou d’essayer de trouver un autre moyen moins bourrin de vaincre quand se sont les drones mobiles de la Task Force qui gardent une base et qui sont eux même bien gardés en règle générale…
En résumé, ce jeu apporte assez de nouveautés pour être intéressant au niveau des batailles, mais c’est tout ce qu’il a, même si ce n’est déjà pas rien, il est vrai. La campagne solo est plutôt courte et uniquement jouée du coté des américains ; pas d’histoire coté Consortium. On a bien le mode escarmouche pour se dégourdir, mais la version de base du jeu propose un nombre ridicule de map dont on a vite fait le tour… Il existe également une gestion de profil avec carrière militaire du joueur qui gagne des gallons au fur et à mesure de ses victoires en campagne ou en multi/escarmouche. Mais vu que ça n’apporte rien de concret, entendez par là, pas de bonus quelconques, ça sert surtout à flatter l’ego du joueur, qui peut facilement prendre du grade sans se casser la tête en ne jouant que contre des IA de niveau facile…
Ca vaut tout de même le coup de le dégainer en multi avec les mécanismes nouveaux qu’il apporte à un genre qui vieillit.
Pour son moteur graphique par raport à ce que consomme le jeu, ça reste relativement convenable et ne vous demandera pas un PC de luxe: le jeu n'a jamais émis l'once d'un lag sur ma bécane (Athlon 64 2Ghz, 1 Go de Ram 400 et Radeon 9800 pro 128 Mo) avec quelques détails au max, mais pas tous.
Si vous cherchiez de quoi assouvir vos ambitions de général en herbe pour cette période, prenez ce jeu; ça fait un moment qu'il est sortit et donc qu'il est moins cher en vente, et en plus, les éditeurs ont eu le bon goût de ne pas faire offense au possesseurs de lecteur de DVD en distribuant leur jeu sur ce support. Quand je pense que monsieur Microsoft lui-même reste sur trois gallettes CD pour son dernier Age of...
Par lectorat le 16 décembre 2005, 15:05 - Jeux vidéo un commentaire
14 décembre 2005
C'est qui ce mec ?
Y’a beaucoup de guillemets dans mes phrases, et pas beaucoup de majuscules, mais au moment ou j’écris « ça » j’imagine faire péter le code HTML de son site avec un rire de mec caché derrière son écran prêt à conquérir le monde en appuyant sur ENTER. Même si je suis une bille en HTML et que je me doute profondément que ce ne sont pas quelques « guillemets » qui feront que tout va exploser, ça me réconforte un peu dans l’idée avant de me lancer dans le vif su sujet de ce « truc » que j’ai écrit avec les pieds. D’ailleurs, comme j’y connais rien en HTML, je vous annonce dès à présent que ce « truc » n’aura aucun lien hypertexte, aucune image, pas de gras ni d’italique et encore moins de trucs qui facilitent la navigation. « Old school design » c’est écrit sur le « site ». « Old school » « truc » alors. Jusqu’au bout, ou pas du tout. Y’aura des gros mots aussi, p’tet même des attaques personnelles. Si vous voulez savoir à quoi je fais référence, vous avez une barre de recherche sur le coté. Si ça vous ennuie, j’en ai rien à branler.
Mais alors de quoi diable va t’on parler ? Au moment présent, j’en sais trop rien, j’avais envie de parler de « raton », parce que c’est son « site », que j’ai pas spécialement envie de parler d’autres chose et que ben, franchement, qui le connaît ce mec ? Moi, perso, je le connais pas. Je le connais que par cette page, par ses liens qu’il laisse traîner un peu partout sur le net, par les articles de et sur « gamefan », comme je l’ai dit plus haut et parce que j’ai un peu « travaillé » avec lui. De ci de là. Mais je l’ai jamais vu. Je lui ai brièvement parlé sur MSN. Je l’ai même raté la fois où il est venu à « gamefan ». C’est con parce que bon, j’aurai aimé être là. Je l’ai aussi raté à « l’epitanime », mais ça je m’en fous parce que de toute façon j’aime pas y aller. Mais à part ça c’est qui ? Est-ce que c’est un homme ? Est-ce qu’il est humain ? Comment fait il pour écrire autant sur des choses qui finalement, n’intéressent pas grand monde ? Qu’a t-il fait dans la vie ? Est-ce un con ? Un connard ? Comment et pourquoi se permet-il de critiquer des choses ? Implore t’il le droit de l’expression partout où il passe ? Du combien chausse t’il ? A t’il une petite amie ? Joue t’il vraiment aux jeux vidéo ? Se lave t’il les mains après avoir fait caca ou pipi ? Est-ce le Paparazzo de l’Internet vidéo ludique français ? (Je l’aime bien celle-là) Un fouille merde ? Est-ce une seule personne ? Ou bien plusieurs ? Quel genre de musique il aime ? Est-ce que c’est pour la hype qu’il met des liens et dit qu’il aime le hentai ? Est-ce qu’il se caresse en regardant de jeunes japonaises dans la fleur de l’âge se faire sexuellement maltraiter par des « trucs » ? Toutes ces questions méritent des réponses. Je ne suis pas là pour les donner. De toute façon je peux pas, je le connais pas.
Vous, que je ne connais pas non plus mais qui venez souvent sur ce « site ». Vous vous êtes déjà posé ce genre de questions ? Vous avez peut-être des réponse à apporter alors, non ? C’est qui ce mec bordel de merde ? Est-ce qu’il est dangereux ? Si non, pourquoi est-ce que certaines personnes lui proposent une place dans leur magazine pour qu’il ferme sa gueule ? Est-ce que c’est pour qu’il ferme sa gueule ? Est-ce que c’est parce qu’il a du talent ? Moi je trouve pas qu’il ait spécialement du talent. Pas plus qu’un autre. Il le sait, je lui ai déjà dit. Si c’est pas le cas, ben maintenant il le sait. Je trouve pas son « style » particulier. C’est pas mal hein, attention. C’est meilleur que sur Skyblog, c’est meilleur qu’un peu partout en fait, mais c’est pas LE TRUC DE TUEUR. Des fois avec moi, ses blagues tombent à l’eau. C’est bête parce que les blagues généralement, ça fait rire. Pourquoi est-ce qu’on parle de lui partout ? Est-ce parce qu’il bouffe à tous les râteliers, en enchaînant les cross over zarbos ou en signant des éditos pertinents mais finalement bof bof ? Parce qu’il inonde les fora de jeu vidéo français de sa présence ? Pourquoi diable ce mec est soit disant important ? Je dis important, parce qu’apparemment, si des gens (dont moi) viennent échanger un p’tit quelque chose dans son « quartier libre » c’est que ça doit apporter un certain standing non ? Je veux dire, qu’est ce qui a poussé les trois quatre d’en dessous à venir participer à cette farandole de conneries ? S’ils avaient créé un skyblog et posté la même chose, ils auraient eu tout autant de satisfaction, non ? Il est si lu que ça « raton » ? Tellement lu que les trois pèlerins en bas sont venus signer un petit article sur son « site » ? Il critique les « articles » du « quartier libre » par e-mail ou en privé ? Donne t’il des conseils ? Je cherche à comprendre qui est ce mec et pourquoi. C’est tout.
C’est quand même prétentieux aussi, le « quartier libre » non ? Je sais pas combien il a de visites/fidèles par jour, mais « quartier libre », ça fait pas genre supériorité ? Grade du dessus ? Moi je le vois comme ça, c’est mon avis et s’il te plait pas, je t’emmerde bien profond.
Ca fait un peu genre « oh mon brave fidèle aujourd’hui c’est ta semaine, t’as le droit d’écrire sur mon « site » et t’écris ce que tu veux ». Ce que tu veux, c’est tout ce que j’ai retenu. Ca me fait penser à une secte. Ou aux Saturnales du temps des romains. Vous savez pas ce que sont les Saturnales ? C’est rigolo que tout ceci se passe en cette période, parce qu’en fait, c’est un peu l’ancêtre de Noël. J’ai pas spécialement envie de faire un cours d’histoire Romaine là maintenant, alors je me contenterai de dire que, dans l’temps, pendant les Saturnales, outre le fait que l’on fêtait le dieu Saturne, les esclaves étaient dispensés de leur travaux quotidiens, et certains maîtres, qui jouaient le jeu jusqu’au bout, échangeaient leurs casquettes avec leurs serviteurs. Evidement, les esclaves pouvaient pas faire ce qu’ils voulaient, parce qu’au lendemain de la fête (du 17 au 19 décembre si mes souvenirs sont bons), les maîtres ayant la rancune tenace se vengeaient. Triste non ? C’est p’tet ce qu’il va m’arriver avec « raton ». Je me ferai défoncer en règle dans pas longtemps. Pas grave, je prends le risque. J’ai pas de réputation à tenir, ni de carrière à entretenir. Quoi qu’il en soit, Google est le meilleur ami de l’homme alors si jamais vous voulez en savoir plus sur l’ancêtre de Noël, vous savez quelle recherche faire. Parce que outre le Père Noël de Coca cola, le White Christmas des Wham et la bûche inventée par Miko, y’a plein de trucs intéressants à connaître sur Noël.
Mais on s’égare là, je vous sens dissipés, limite vous n’avez plus envie de venir m’insulter avec la fonction commentaire. Alors on va essayer de remettre un peu d’huile sur le feu, parce qu’on a toujours pas réussi à répondre à la question existentielle. C’est qui ce putain de « raton » ? Moi je le vois comme un bonhomme, grand, avec de l’embonpoint, comme moi, pas autant hein, cheveux coupés court, avec des lunettes, derrière son ordinateur, regardant un peu l’Internet, se demandant quelle tranche de vie il va pouvoir étaler sur sa page blanche. Il aime pas les Blog ou les gens parlent d’eux. C’est nombriliste, exhibitionniste et nihiliste. Mais il le fait lui nan ? En tout cas moi, j’ l’ai déjà vu faire pas mal de fois. Il a le droit, vous emballez pas, c’est son « site », il fait ce qu’il veut hein. Mais bon, je croyais avant tout avoir à faire à un BUP, blog d’utilité publique. Ah mais c’est pas un blog en fait. C’est un site qui a la gueule d’un blog. Mille excuses !
Il a « promis » d’updater son « site » tous les deux jours. Et il le fait l’enculé ! Des fois, il feinte, comme au foot, passement de jambe, roulette, zizounette et but. En laissant un lien vers un truc qu’il a écrit ailleurs (voyez il s’étale !). Des fois il écrit des tartines, sur un truc à la con. Ca l’intéresse lui, une poignée de visiteurs et les curieux qui sont tombé dessus par hasard. Ce mec est un gourou. Toujours en changeant de style en plus, genre agressif, avec des gros mots, des tournures salaces, des dédicaces à qui n’en veut, en racontant des histoires nulles et aussi des trucs genre, vous savez, « rentre dedans » comme on dit. Polémique me dit Robert. Des fois ça marche pas mal. Il se fait pas que des amis. On le voit dans les commentaires laissés ici et là. Des fois c’est bof. Mais il en a rien à foutre lui. Finalement, on parle un peu de lui comme ça. Il a pas tort, c’est p’tet même comme ça qu’il l’a eu sa « notoriété ». Mais ça nous dit pas qui c’est et ça m’emmerde un peu. On arrive pas à cerner le personnage, enfin, quand on essaye, on essaye dans un sens, dans l’autre, on essaye de comprendre et puis au bout d’un moment, on se dit qu’on en a rien à foutre et on laisse tomber. Mais je reste persuadé que plein de personnes veulent savoir. Il travaille dans quoi « raton » ? Je me le suis toujours demandé. Il doit avoir un boulot. Ou ses parents sont acteurs. Il aime pas qu’on copie des jeux, donc il doit pas non plus les copier. Mais il parle de plein de jeux, donc il les achète ? S’il les achète, il est pété de thunes, c’est pas possible autrement. Il les vole ? Il se nourri aux poubelles de Mac Donald’s ? Ou alors il a un boulot qui paie bien, mais c’est certainement pas « gamefan ». Il fait quoi dans la vie bordel de merde ? Il habite encore chez ses parents ? Il a quel âge ? C’est quoi son nom de famille ? C’est quoi son numéro de sécurité sociale ? Est-ce qu’il existe en vrai ? C’est qui putain ?
J’ai beau me relire, et outre le fait que je trouve mon « truc » pas bien écrit, je peux pas m’empêcher de me dire qu’il faut que je laisse une trace de ça quelque part. Je vais lui envoyer, au « raton ». Je vais même lui dire dans le mail joint, qu’il le publie s’il en a envie. Il trouvera p’tet pas ça intéressant. Vous trouverez p’tet pas ça intéressant non plus. Mais moi je m’en fous, j’avais envie de le dire. Il sert pas à ça le « quartier libre »? Comment ça un anniversaire ? Ben merde alors, « raton » t’es qu’un sale con !
Attention, avant de vous précipiter sur la fonction commentaire, pour m’insulter de tous les noms d’oiseaux, faut éclaircir un petit truc. J’ai rien contre « raton ». Rien de spécial. Rien de plus qu’un autre. Je pourrai mais pas trop. Je cherche juste à comprendre, en fait. Quand vous comprenez pas quelque chose, vous posez des questions ? Moi je fais pareil. Vous avez aussi des questions ? Entrez dans la ronde. Ce sera cool, vous verrez.
Igo.
Par lectorat le 14 décembre 2005, 11:08 - Général 17 commentaires
13 décembre 2005
La main invisible de Real™
À la seule mention de mon nom, les lecteurs de l'Editotaku qui ont la malchance de me connaître plus qu'ils ne le voudraient tremblent de tout leur corps, tachons de les rassurer en restant soft.
Lors de la première session de quartier libre sur l'Editotaku, j'avais, en réponse à Raton qui se désolait du faible nombre de participation, commis ce thuriféraire(*) mais néanmoins drolatique petit texte.
Lors de la deuxième session de quartier libre (cette fonction "rechercher" est super pratique, mine de rien), je n'ai pas participé, car mon ordinateur était en panne.
Pour cette troisième session de quartier libre, je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler (en fait je me demande surtout si je vais ériger le coup du "résumé des épisodes précédents" en running gag pour les épisodes à venir).
Je ne vais pas vous refiler mon article expliquant comment libre-échange et manga ont fait bon ménage en France, car bien qu'il fut en théorie écrit spécifiquement pour cette scéance de quartier libre, il commence à dater.
Je ne vais pas vous parler de l'histoire controversée d'Arial et d'Helvetica, car je ne suis pas sûr que cela interresserait tant de monde.
Je ne vais pas non plus vous parler des underdogs puisqu'à mon grand désarroi, le sujet à déjà été abordé ici même.
Mais je vais rebondir sur cette dernière idée, car c'est justement via un lien sur les site des underdogs que j'ai trouvé le sujet dont je vais maintenant vous entretenir.
D'abord un constat d'ordre général : Les jeux vidéos sur PC restent chers, jusqu'à 60 euros pour un titre neuf (le prix d'un très beau livre illustré, ou bien de quoi acheter à bouffer pendant un mois en se serrant un peu la ceinture), et je ne parle pas des éditions collectors (vous savez, celles qu'on peut recycler en boite à biscuits - ils sont fous ces néerlandais). La conséquence de cela, c'est qu'il existe deux types de joueurs sur PC : ceux qui ont des sous, et ceux qui téléchargent des jeux rippés.
Je vous ai menti.
En fait il y a un troisième type de joueur : Les joueurs peu fortunnés mais ayant quelques scrupules à se procurer des jeux piratés.
Vous connaissez Real, cette petite société familère de ceux qui ont connus les temps reculés où le divx et le mp3 n'existaient pas, et où on regardait les vidéos pirates dans des fenêtres de la taille d'une boîte d'allumette avec un son d'une qualité à peine supérieure à celle du téléphone.
Et bien Real a pensé à la troisième catégorie de joueurs sus-mentionnée, en créant un service dénomé Real Arcade. Cela ce passe en deux temps :
Dans un premier temps, on télécharge l'interface Real Arcade et on se crée un compte (ces deux opérations sont gratuites). On a alors accés à plusieurs centaines de jeux semi-professionels, à des prix allant entre 15 et 20 dollars, et avec un système de démo assez interressant : La démo n'est ni plus ni moins que le jeu complet limité à 60 minutes de jeu ... en théorie. En effet, une fois les 60 minutes écoulées, vous ne pouvez plus lancer le jeu, mais, si vous êtes en cours de jeu alors que les 60 minutes arrive à expiration, le jeu n'est pas coupé et vous pouvez continuer à jouer tant que vous ne quittez pas (les gens qui ont plusieurs ordinateurs perçoivent donc déja là une opération très rentable).
Dans un second, on se voit proposer (ça n'a rien d'obligatoire) un abonnement payant d'un peu moins de 9 dollars par mois, en échange duquel on a droit ... a un jeu gratuit par mois (sans restriction, n'importe lequel des jeux proposés est éligible) et une réduction de 5 dollars sur tout autre jeu acheté. Ce qui revient à dire que vous avez droit à un jeu à 9 dollars par mois, plutôt sympa ! Ah oui, j'oubliais : Le premier mois d'abonnement est gratuit (et en plus, si vous voulez céder à la mode débile du moment, le sudoku fait partie des jeux proposés).
Seul défaut dans cette histoire : La page de téléchargement de Real Arcade est vilainement allergique aux navigateurs autres qu'Internet Exploreur, mais ce n'est qu'un problème mineur puisque que le service utilise par la suite sa propre interface (détails amusant : l'interface détecte également les jeux déjà présents sur votre ordinateur (principalement les jeux windows implémentés, mais chez moi il a aussi détecté ... Total Annihilation) et les ajoute à la liste des jeux possédés, si bien que vous pouvez les lancer depuis l'interface).
Alors, elle est pas belle la vie ?
(*) Thuriféraire : Mot qui se trouve dans le dictionnaire à la lettre "t".
Par lectorat le 13 décembre 2005, 23:42 - Jeux vidéo 6 commentaires
Pour quelques fanboys de plus...
Bonjour à tous ! Pour la troisième année consécutive, je répond à l'appel du tanuki. Cette année, la semaine quartier libre va correspondre à notre jubilé à nous (le 1000ème article !). Je vais donc être fidèle à moi même en parlant d'anime et en tapant sur les imbéciles qui nous entourent.
Notez que cet article (titre compris) fait exactement 1000 mots, la classe !
Comme l'éditotaku a pour unique vocation d'aller toujours plus haut, toujours plus loin (enfin, si l'on oublie conquérir le monde au nom de Sega et cracher sur Sony, les Kévins et Elfen Lied), je vais faire la démonstration de mes über-pouvoirs de disciple ratonien télépathe via internet . Vous allez sélectionner le blanc ci-dessous et suivre très rapidement l'ordre qui va apparaître. Prêt ?
PENSEZ A UN OUTIL ET A UNE COULEUR!
Bien. Je pari que vous venez de penser à un............. marteau rouge ! Fortiche, hein ? Cette réponse a été générée par un script php omniscient. Si, je vous jure !
Maintenant, je vais vous demander de penser à un studio d'anime qui a révolutionné le monde de l'animation. GO !
...
Vous avez probablement répondu Gainax. C'est sûr, un studio qui a pondu NGE et plein de bonnes choses, ça marque. Et pourtant, si la question avait été « Citez un bon studio d'anime japonais actuel », auriez-vous répondu la même chose ?
Voilà la triste vérité : Gainax, c'était mieux avant. Mais si, souvenez vous ! Nadia, Otaku No Video... En 1988 sortait Top o Nerae!, c'est à dire viser le sommet (d'où l'accroche du 3ème paragraphe, merci à ceux qui suivent...) plus connu chez nous sous le nom de Gunbuster. Un bon petit space opera (attention : mp3) sympathique réalisé par Hideaki Anno, alors réalisateur débutant, avec un fond de SF bien construit. Quelque part, le symbole de l'anime bien mené made in Gainax. C'est donc avec un certain intérêt que j'ai accueilli l'annonce de la Gainax de faire une suite pour fêter ses 20 ans. J'étais d'autant plus impatient qu'une gemme nommée Hoshi No Koe était sorti en 2002 En gros, c'est un OAV de 30 mn dans la lignée de Gunbuster et qui a la particularité d'avoir été écrit, réalisé, animé, effettroidé et mis en musique par un seul homme. Ca lui a pris 5 ans et le résultat est assez impressionnant, alors imaginez ce que la Gainax aurait pu produire ! Bon d'accord, leurs anime précédents étaient pas tous bon, mais certains valaient le coup (Abenobashi !) et puis un anniversaire ça se fait en beauté, pensez Karas. Quelle crédulité de ma part...
Je crois qu'il est temps d'arrêter le suspense à 2 woolongs : cet anime est le Mal. Ils l'ont appelé Diebuster, la bonne blague. Ca n'est même plus de l'abrutissement, façon Elfen Lied ou Naruto (Au passage, on est mal), non, cet anime est là pour mettre en pièce votre âme d'otaku et vous proposer un avant-goût du retour de Chtulhu. Je suis resté comme halluciné devant le premier épisode, sans pouvoir faire autre chose que de maudire Dieu lui-même (toi, si tu existes, j'espère que tu as une bonne excuse !). Vous savez, comme quand vous allumez votre ordinateur et que windows ne boote plus, ou que vous êtes aux toilettes et que y'a plus de papier, ou encore qu'il est 22h31 et que vous pouvez pas venir à la session IRC hebdomadaire parce que vous avez pété votre clé wifi. Ou alors Boromir vient encore de dire une connerie. Bref.
Maintenant j'ai peur. J'ai peur pour le film NGE, qui était déjà mal parti. J'ai peur pour le monde de l'animation : si ceci est passé, imaginez ce qu'ils nous réservent. NGE 2 ? Oh, et ne croyez pas en la mauvaise passe : l'anime suivant de la Gainax s'appelle « He is my Master », tout un programme...Quelle ironie que Gunbuster soit justement l'anime qui a introduit les fameux bounce, ces mouvements de poitrine à la base du fan-service, autre mot provenant directement de la Gainax. Bouffé par le fan-service, quelle triste fin : « quand tu regardes dans l'abysse, l'abysse regarde en toi » disait un philosophe vachement intelligent qui se pourrait bien être Nietzsche.
Ce monde serait-il en pleine crise ? Tout le monde tient un journal / blog pour exposer une vie dont tout le monde se fout, Chrono Trigger Resurrection est à jamais gelé, Children of an Elder God 25 est toujours pas sorti, et je me prépare déjà au prochain impact : Naruto va bientôt passer sur GameOne. Mais si, la chaîne qui ne se regarde plus que pour « DVD sur canapé ». Sans vouloir jouer la pythie, je vois déjà les hordes de Kevins/Lucs2 dans les rues, les fleuves qui se teintent de sang, les morts qui se lèvent de leur tombe, les chiens qui couchent avec les raton-laveurs...Je sais, Superman est un gland, mais que fait Batman ?
L'espoir se trouvant au fond de la boîte de Pandore, je citerai quand même la nouvelle saison d'Hellsing directement adaptée du manga. 50 mn pour le premier épisode, et ça sort en janvier au lieu de ce mois ci pour permettre à l'équipe de le terminer. La majorité des seiyuu semble être de retour, mais avec celui de Vicious qui devient la voix d'Alexander, yay !
Pour finir, je voudrais féliciter Raton qui, depuis plus de 2 ans que je le suis, a quasiment réussi à tenir son rythme d'un article tout les 2 jours sur des sujets aussi variés que distrayants. Raton kanpai !
Allez, c'est fini pour cette année. Je vous souhaite donc une année pleine de Révolution (la xbox360, vous savez ce que j'en fais ?), pleine d'article de japanime , moins remplie en évènements tragiques, bon mindfuck et tout et tout.
A l'année prochaine avec moins de lien vers Uncyclopedia, si Chtulhu le permet !
N'oubliez pas : chaque fois qu'une suite est décidée pour exploiter un anime qui a bien marché, Dieu tue un chaton. Ou un Raton, qui sait ?
Rataime
Par lectorat le 13 décembre 2005, 20:11 - Japanime 5 commentaires
Another Shonen - Double (Phantom) Memory
Bon, voilà, c'était mon jeu de mots obligatoire, maintenant, redevenons sérieux. Surtout qu'il n'est jamais fait mention de fantôme ou de mémoire perdue dans le reste de l'article.
Après s'être endormi sur One Piece, pris la tête sur HxH ou avoir vomi sur Naruto, ça fait du bien de retomber enfin sur un bon gros "shonen des familles" qui se respecte et qui reste propre sur soi. Pas de violence exacerbée, pas d'évolution physique du héros, pas de fan-service, un univers crédible et proche, des mystères mais sans aller jusqu'à du Evangelion ou du Lain, des super-pouvoirs mais utilisés de façon discrète, pas de guimauve dégoulinant par les oreilles (ou si peu) et pour finir une paire d'héroïnes avec une belle plastique mais qui ne sont pas lesbiennes. Introuvable, vous pensez ? Et pourtant...
Et pourtant "KURAU Phantom Memory" est un anime en 24 morceaux qui arrive à regrouper tous ces avantages. Destiné au tout public à partir de 12 ans, selon mes estimations personnelles (il faut quand même attendre le 12° épisode avant de voir un meurtre), on s'immerge facilement dans cette histoire. De quoi ça parle ? Heu... Ben... c'est assez complexe quand même, mais je vais essayer de résumer ça en une phrase. "Une super-women involontaire poursuivie, elle et son double, par les méchants policiers qui veulent en faire des rats de laboratoire." Voilà, ça c'est une phrase toute faite pour ceux qui voudrons justifier pourquoi ils n'aiment pas cette série. Les autres peuvent continuer à lire cet article.
Pour le décor, nous sommes dans un univers humain et d'après guerre, donc relativement calme et non-violent de la part des figurants. On passe régulièrement de la Terre à la Lune ainsi que dans différents vaisseaux. Mais ça ne nous empêche pas de nous balader en France (à Marseille par exemple) ou en Suisse (pour y voir les petites bergères qui y vivent). En fait, le reste de la géographie est quasiment occulté. Si toute la première partie se passe en ville, ou en des endroits confinés, que les claustrophobes se rassurent, la seconde moitié se passe en haute montagne.
Pour les caractéristiques historiques, sachez que nous sommes en 2100, que l'Home a colonisé la Lune, mais sans l'avoir terraformée, nous vivons simplement sous bulle, ou plutôt sous hexagone. Les transferts entre le satellite et sa planète se font par l'entremise de cargos (du style de ceux de Cowboy Bebop). Suite à une guerre (civile ?), la population entière est placé sous la gouverne de la GPO, sorte d'Interpol aux pleins pouvoirs. L'énergie n'est plus électrique, mais bleue. C'est d'ailleurs cette énergie qui a permis une évolution technologique sympathique : toutes les voitures volent, quelques soient leur surface d'appui (ce qui laisse penser à un système antigrav plutôt qu'a une répulsion magnétique).
Au niveau de la musique, c'est un bon moment, et ce n'est ni du Yuki Kajiura, ni du Yoko Kanno pourtant. L'OST est signée par deux auteurs dont c'est visiblement le premier album. Idem pour le reste de l'équipe. Pourtant c'est le studio Bones qui est aux commandes. En fait, en regardant le staff de plus près, seule la seyuu du personnage principal est connue. Au niveau des graphismes ou de l'animation en général, on ressent l'influence de Planètes (je vous ait déjà dit que j'étais un fan acharné de Makoto Yukimura ?), mais sans le coté ingénierie. Pour les graphismes, c'est lisse propre est soigné sans cheveux aux couleurs féeriques. Les costumes sont actuels et la ville ferait plutôt penser à celle de Blade Runner, la pluie en moins.
Revenons à notre scénario. L'Homme, sans cesse à la recherche de nouveauté, va s'essayer à la maîtrise d'une nouvelle source d'énergie : le Rynax. Évidement, lors de l'un de ses fameux tests dont les inventeurs ont le secret, l'expérience va mal tourner (je sens déjà les fans de comics remuer dans leurs siège). Et bien sûr, c'est la fille du professeur qui va s'en prendre plain la g... En fait non, elle simplement disparaître puis réapparaître 10 secondes plus tard (nue, mais ça ne sera pas une scène de fan-service, incredible, isn't it?). En fait, on se rend compte assez rapidement que les Rynax (je met au pluriel car ils se déplacent en couple) ne sont pas seulement des sources d'énergies, mais aussi des être pensants. En l'occurrence le premier épisode nous montre la naissance du premier "Ryna sapiens" (terme qui me semble stupide vu qu'il n'est nullement prouvé que les Rynax ne savent pas réfléchir). Kurau, puisque c'est son nom, se retrouve donc avec un Rynax pour âme tout en ayant gardé ses propres souvenirs à elle. Seul problème, comme je l'ai dit, ces Rynax voyagent par couples, or celui de la fille du prof a littéralement "perdu sa paire". Ouais mais bon, ça ne suffit pas à faire une quête, me direz-vous. C'est bien pour cela que les savants (fous ?) vont enchaîner les tests et leur sujet d'expérience. Celle-ci va effet développer des pouvoir stupéfiants : vol libre, passe-muraille, et dématérialisation entre autres. Cette dernière capacité va d'ailleurs lui causer bien des soucis puisque son propre père va en pâtir et perdre un bras. Conséquence directe, elle va organiser avec l'aide de son papa sa propre évasion (réussie).
La suite de l'histoire se passe 10 ans plus tard. Kurau utilise quotidiennement ses avantages physiques en tant que "agent" pour le GPO. Sorte de James Bond, mais aussi sauveteur spatial ou super-flic au choix, personne ne sait quel est son "truc". Personne ou presque, puisqu'une division spéciale du GPO semble suivre sa trace. La sienne est celle de son double, d'ailleurs. Car depuis quelques jours, l'âme de la jeune fille à pris corps (magie Rynax ?). Cette dernière a été baptisée "Christmas" parce que c'est la première choses qui me soit passé par la tête avouera Kurau. De plus, un curieux agent semble mener un autre jeux en les suivants lui aussi à la trace dans leur fuite éperdue.
Alors oui, c'est vrai, cet anime joue sur les poncifs du genre. Oui, les amateurs de comics risquent de s'ennuyer à mort devant des rebondissements auxquels ils s'attendront. Mais si vous cherchiez un anime sympa pour redorer votre image sociale auprès de votre famille, c'est l'idéal. En attendant la sortie en DVD, les sous-titres en français sont déjà trouvable facilement, alors n'hésitez pas à vous jeter dessus. C'est du tout bon et j'attends d'ailleurs de voir sa place aux Tanuki Awards.
Par lectorat le 13 décembre 2005, 18:19 - Japanime un commentaire
12 décembre 2005
Kitano ho ho
Takeshi Kitano. Ce type est fascinant. Non mais c'est vrai, vous avez vu la dégaine ?! Le corps un peu courbé, un oeil à demi clos, l'autre bien vif, et ce costume noir, ou cette chemise à fleurs. Un mélange d'amertume et de bouffonnerie : une dualité omniprésente chez Kitano. De par ses deux personnalités, celle exubérante et comique, l'autre austère et dévastée, il pétrit des long-métrages tout à la fois complexes et simples, drôles un instant, puis profondément déchirants.
Son Violent Cop, première oeuvre de réalisateur, est empreint d'une vraie noirceur : déjà cette torpeur dans les plans, cet air gauche de l'acteur, déjà quelques figures récurrentes de sa filmographie future, et des thèmes, comme celui des yakuza (thème viscéral chez Kitano, son père étant mafieux). Aussi quelques longueurs, des maladresses ; l'homme ne connaît presque rien du cinéma quand il aborde le projet, il ne devait d'ailleurs pas le réaliser. Qu'importe : il essaie les procédés, s'enlise un peu parfois, mais parvient à captiver, parvient à enfanter une scène finale infernale, d'un puissant jeu de lumière.
Avec le recul, Hana-Bi pourrait avoir quelque chose d'un peu mièvre et manquer de rythme. Mais tout nous le fait oublier : les plans sur les peintures, d'une vraie naïveté de forme, sont ravageuses, sans que l'on puisse en expliquer la cause. Les réminiscences, exprimées par les scènes au ralenti, empoignent le temps autant que notre esprit. La force de Kitano, c'est d'avoir brossé, en quelques passages, des personnages dont on ne sait pas grand-chose mais qui font naître l'empathie par le jeu sincère et par un destin déchirant. On entend çà et là que Sonatine n'était qu'une ébauche à Hana-Bi, les pétards avant les feux d'artifices (jeu de mots linguistico-pourri, Hana-Bi signifiant "fleur de feu" en japonais, soit "artifices"), mais l'opinion me semble vraiment exagérée, tant le premier film a de qualités.
Mais le temps et l'inspiration manquent pour établir toute la filmographie du réalisateur, terminons donc sur un film, le plus amer peut-être, le plus lent, tout plein d'une légère emphase : Dolls. Grossièrement, Dolls, ce sont trois embranchements, pour trois histoires d'amour racontées en même temps, avec leurs différences de jeunesse, de situation, etc. Déchiqueté par la critique, ce long-métrage emporte pourtant presque ma préférence (presque, car difficile et vain de choisir). C'est une peinture des passions, une peinture dans la composition : quel détail, quelle harmonie des couleurs, il en jaillit un vrai lyrisme, le film est contemplatif mais sans boursouflure. D'aucuns critiqueront la lenteur, l'absence de rythme même : mais toute l'atmosphère, pesante, étranglante, en dépend. Sans son immobilité, le film perdrait certainement beaucoup.
Par lectorat le 12 décembre 2005, 22:30 - Général 34 commentaires
« billets précédents - page 63 de 159 - billets suivants »
Derniers commentaires