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Alex Pilot is my god

12 décembre 2005

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles

Par Mtd

A la question : quelle est l'arlesienne du jeux video ? Gamekult répondait dans son marathon : "Duke Nukem Forever". S'ils avaient demandé l'arlésienne du MMO, Dark and Light aurait fait une très bonne réponse (peut-être avec le Tabula Rasa de Lord British himself).

Il y a longtemps, très longtemps, mais dans notre galaxie, vers l'an de grâce 2003, une petite boite de dev inconnue annoncait en grande pompe leur MMO tout propre tout beau, Dark and Light. Joie dans la communauté mmoesque française : non seulement les gentils developpeurs travaillaient à la Réunion (l'île, pas la salle), mais en plus leur bébé accumulait les caractéristiques slurpesques© : un monde d'une taille inégalée, un serveur unique pour tous les joueurs, un RP supporté par les GMs, un moteur graphique quituessarace©, avec une énorme distance de vue, des effets de lumière de toute beauté, etc. Les fans, car le jeu en compte déjà, patientent sur Star Wars Galaxies en draguant des twilek. (SWG, pour les intimes, est le premier MMODS (Massivement multijoueur online dating sim).
Tous rèvent à un eldorado RP, un jeu où cette situation n'éxiste pas.

Les années ont passé, les gros MMO comme Wow et EQ2 ont vu le jour, et quelques petits, Horizon, Ryzom (le père spirituel d'Oppai Slider).

Septembre 2005, Dark and Light est un fantôme. Repoussé de semestre en semestre, peu d'infos sur le jeu, un moteur graphique qui tue plus grand chose (si, celui de Wow, mais bon, pas un exploit), une sortie prévue pour la fin de l'année. Une communauté déçue par les fausses annonces, le manque de contenu. De nombreuses reumeurs inquietante : DnL ne serait qu'un vaporware, un canulard, le fils caché de Duke Nukem Forever. Le boss serait un homme d'affaire véreux israëlo-égyptien de nationalité suisse, l'île de la Réunion un paradis fiscal, et la NSA serait derrière l'affaire. Grande confusion, guerres permanentes entre ceux qui y croient et les autres.

Non-surprise, nouveau repport, le jeu ne sortira qu'en Avril 2006. Mais pour faire patienter les joueurs, NP3 (la boite de dev, prononcez NpCube), pour prouver qu'ils ne passent pas leur temps de travail sur les plages de la Réunion à siroter des Rhums planteur en draguant des nanas en Bikini®, décide de sortir une préquelle gratuite à DnL : Settler of Ganareth.

Kesako SoG? En fait, il s'agit d'une beta. Mais si vous osez le dire, les fanboys débarqueront chez vous, vous mettront un sac sur la tête et vous couleront dans 2m de béton frais. SoG est donc une occasion de tester gratos DnL, avec des features limitées, un monde limité, une vague justification RP (ça se passe avant DnL, vous êtes les pionniers de cet univers, vous pouvez marquer la release de votre mémoire). Nouveau scandale, seuls 18881 joueurs peuvent s'inscrire : 8881 (chiffre clef de l'histoire de DnL) pré-acheteurs du jeu, 10000 comptes gratuits. Vous avez bien lu "pré-achat", pas "pré-commande". Les pionniers, comme Np3 nomme ces valeureux pigeons, achètent DnL sans même connaître ce qu'il y aura dans le jeu, sans même savoir s'il sortira un jour. Les 8881 clefs partent en moins de 24h, les 10000 gratuites en 1 minute 23 secondes (vous avez bien lu). Notez que les pré-acheteurs bénécifient de moult avantages plus woot les uns les autres (dont un vague dragon famillié, et quand on parle de dragon, le MMO-Gamer devient tout dur, ce qui explique peut-être qu'Horizon ait eu un relatif succès).

Le Lundi 12 décembre, c'est le grand test. Sans Benjamin Castaldi, mais avec DnL. Existe-t-il vraiment? Y a-t-il du H dedans? Vous le saurez au prochain épisode.

Killer7, mieux que la drogue (et moins cher)

par Pipomantis

Killer7 a à peu près rempli ses objectifs de ventes dans le monde. Peniblement certes, mais toujours vaillant, le joyau noir. Il semble finalement incroyable que le jeu ait mis environ six mois pour arriver à un score qui se voulait bien pessimiste dès le départ. La seule question est un "pourquoi".
Pourquoi s'est-il mal vendu ?
Pourquoi Capcom a si peu communiqué dessus ?
Pourquoi les lentilles eclatent quand on les sale avant cuisson ?
Le soft hypnotise sous sa débauche absolue de couleurs criardes mais délicates, violentes mais douces, vomitives mais addictives. La claque est absolue, autant au niveau du gameplay ou du scénario que de l'ambiance graphique/sonore.
Je vous propose un deal : Je passe super vite fait sur le gameplay du jeu pour continuer une diatribe pleine de superlatifs idiots et fanboyesques. Ca vous va ? Si oui, continuez. Sinon, tant pis.
Bon, le jeu vous fout sur un fil, un putain de rail que vous ne lâcherez pas de toute l'aventure. Ce rail envoie vos personnages vers differents embranchements menants tous à la folie humaine et l'epilepsie des sens. "Vos personnages ?" me dites-vous. Ben ouais, vos personnages. Vous incarnez Harman Smith, sniper grabataire et schizophrène qui abrite sous son chapeau non pas des tas d'oiseaux mais 7 personnalités differentes, tous membres du clan Smith et possédant des aptitudes differentes. Rails, boss, enigmes, etc... On vous en parlera bien mieux que moi ailleurs.
Là où je souhaite vraiment m'attarder, c'est à d'autres niveaux :

L'ambiance tout d'abord. Graphismes rudes, teintes avariées, musiques discrètes (sauf quand, entre les niveaux, on est subitement mis mal à l'aise par un gros thème technoïde), tout est fait pour encourager le contraste, le mal-être, la nausée. Vous n'êtes pas en terrain connu, et on vous le fait violemment ressentir. Le jeu n'est pas là pour vous faire rire, il n'est pas là pour vous transporter dans un monde onirique, il est là pour vous faire pleurer, dans un univers glauque et crapsec où les gens censés vous aider font plus peur que les ennemis, c'est dire. Dès le lancement de sa première partie, on sent une "patte". Un petit jenesaisquoi qui fait que ce jeu est habité par une âme, à un point tel que parfois, on a l'impression que le soft nous en veut, personnellement. Brrr...
La mise en scène est aussi ingenieuse que le voice acting est incroyable, et il ne fait aucun doute que devant certains niveaux, vous en menerez encore moins large que devant le plus glauque des survival-horror.

Second point : Le scénario.
Je ne m'étendrai pas non plus sur le scénario, qui doit être conservé dans un coffre-fort afin que tous ceux n'y ayant jamais joué puissent ne rien en savoir. Sachez juste que politique, Histoire et schyzophrénie font bon ménage dans un jeu qui multilpie les fausses pistes, mises en âbymes et autres changements de situation.
Eviscerations, decapitations, viols, faux-semblants... On serait pas chez Tarantino/Miike/Romero ? Peut-être, et c'est justement ça qui va vous herisser le poil sur le goumi.
D'ailleurs, un jeune homme bien sous tous rapports nommé James Clinton Howell s'est fendu d'un pavé analytique sur le jeu. Et on en ressort grandi.

Dernier point (Oui, trois points seulement, mais un jour, j'aurai le courage de pondre un truc vraiment structuré et intelligent sur ce jeu) :La place accordée au joueur.
J'en ai déjà parlé ici et c'est alors gaiement que je vais tenter l'exercice perilleux de la paraphrase constructive (PUB mais Chamboultout ça tue, allez-y ! PUB). Killer7 n'est pas un jeu sympa. C'est un viol, lent et brutal, qui va vous rappeller à votre miserable condition d'être humain. Nos avatars vidéoludiques sont-ils plus heureux que nous ? Certainement pas. Mais le fait que nous soyons beaucoup plus heureux qu'eux reste encore à prouver. Le clan Smith n'a qu'une idée en tête : vous traumatiser, mais genre un truc sale. Chaque avatar represente un pan de notre personnalité (un pêché ?) qu'il faudra apprendre à connaître, à gerer, et à aimer. Si si. Killer7 réclame un don emotionnel gigantesque de la part d'un joueur qui ne s'extirpera pas de cette "aventure" sans avoir laissé de la sueur, du sang, et du foutre. Le clan Smith appréciera.

11 décembre 2005

La guerre de sangoku qui fait caca (désolé...)

Les jeux vidéo ne se renouvellent plus.
Que ce soit une véritable constatation ou juste un hype effect, tous les joueurs le disent. Nintendo propose de changer la manière de jouer avec son couple DS/Revo pendant que microsoft nous propose une console très innovante . Mais qu'en est il en arcade? Et bien en arcade, Sega (Ca serait pas plus fort que toi?) innove aussi!
L'arcade, il faut le rappeler, est le sein nourricier du délire vidéo ludique. De l'arcade nous sont arrivé DDR, Guitar breaks, Taiko no Tatsujin, Samba de Amigo et plus généralement presque tous les jeux qui nous rendent ridicules devant notre écran (ou plus ridicule que d'habitude en tous cas) grâce à des accessoires coûteux et Ô combien excitant pour l'otaku moyen.
Donc Sega (ouais, c'est certainement plus fort que toi!) sort en arcade pas mal de jeux assez innovant comme D, un Diablo like qui semble assez sympa...
Mais trêve de digression! Aujourd'hui, je vous parle de Sengokushi Taisen, toujours de la marque au hérisson bleu.
Sengokushi taisen, c'est la tentative improbable d'introduire le RTS en arcade -J'en vois déjà qui rigolent-, genre qui ne se trouve à son aise que sur PC, puis ce que le gros pad à 108 touches qu'on appelle clavier et la souris qui va avec sont bien pratiques pour jouer correctement.
Alors comment se présente ce jeu? (Vous remarquerez que j'ai réussi à écrire toutes ces lignes sans aborder le principe même du jeu, et que je prolonge l'attente avec des parenthèses inutiles et même pas rigolotes, quelle honte!) Et bien avec des cartes à collectionner! Toujours plus perplexe vous êtes? Normal! Petite explication du concept: la borne se possède une aire de jeu représentant le terrain de combat. On pose ses cartes dessus, et le jeu les reconnaît, affichant les unités à l'écran. Reste plus qu'à déplacer ses cartes dans tous les sens pour faire bouger les fesses son armée, et uhuhuh, c'est plus excitant qu'un OS2.
Pour que l'explication soit plus clair, voilà quelques photos (pas de liens directs pour pas faire mal aux 7 utilisateurs du 56K, et par ce que sinon mon intro trop longue tombe à l'eau pour tous les gens qui ont le réflexe du spoil.)
L'objectif du jeu est de faire tomber le camp adverse en l'attaquant; simple et efficace.
Bien sûr, pour éviter le grobilisme, Sega (en tous cas, je suis moins fort que lui) a inclus un petit système de points: sur chaque carte (en voilà quelques une) se trouve un nombre de points variant de 1 à 3 par palier de 0,5. Chaque armée doit être constitué d'un maximum de 8 points, faut il privilégier la puissance ou le nombre? A vous de choisir; faut il choisir la force brute face aux pouvoirs spéciaux... Quoi, j'ai pas parlé des pouvoirs? Oups! Et bien chaque unité a un pouvoir spécial (par exemple, Power up, Invincibilité temporaire, Attaques du type flèches en feu, thunder bolt...) qu'on peut déclencher à condition d'avoir assez de point de magie pour ca.
Le gameplay commence à se compliquer et à devenir intéressant! D'ailleurs, pour saupoudrer le tout plusieurs types d'unité (cavaliers, lanciers, archers...) sont disponibles avec une supériorité dans cette ordre: cavalier > archer > lancier > cavalier (voir le jolie scan des "how to play" ici et là).

Il existe d'autres petites subtilités que je n'expliquerais pas, simplement pour ne pas rajouter de confusion à cet article qui en est déjà plein, mais c'est un gameplay aux petits oignons que nous livre Sega, (c'est plus fort que toi!) avec en prime une sauvegarde de l'avancement sur une carte dédié pour nous donner une vrai impression de campagne...
Dommage qu'il n'y ai pas de mode multi-joueurs (d'autant plus que les bornes sont déjà linké entre elles!), à venir pour un prochain opus?

PS: Je suis le H-master, même dans un article sur un RTS, j'arrive à glisser "sein", "fesses" et "OS2"!
Poshu

Note: euh, mon scann me fait la gueule, j'éditerais avec les scann des cards et du how to play plus tard.

Quartier Libre !

(au passage : bon anniversaire au chan #editotaku !)


C'est ouvert ! Vous pouvez donc poster vos propres articles, et ce jusqu'à dimanche prochain. Utilisez le compte "Lectorat", mot de passe "Samantha" (mais qui est Samantha ?).

Alors, petit rappel de comment ça marche : vous entrez dans la zone admin, vous ajoutez votre billet en précisant votre identité au début pour qu'on sache qui l'a écrit, vous mettez un peu de HTML pour faire joli ou coller des liens (pas besoin de balises "br" pour le retour à la ligne), et c'est tout... mais vous pouvez choisir une catégorie Anime/Jeux Vidéo/Général si vous aimez le travail bien fait. Si vous voulez ajouter des images, mettez-les sur mezimages, imageshack ou n'importe quel autre service. Ecrivez autant de fois que vous le voulez et sur le(s) thème(s) de votre choix. Vous pouvez revenir éditer vos textes si vous avez oublié une faute, mais abstenez-vous de tripoter ceux de vos petits copains.

Pendant ce temps, je serai sur Ocarina of Time. Bonne semaine et amusez-vous bien !

10 décembre 2005

Au fait

Demain soir, comme chaque dimanche à 21 heures, c'est... ben oui, la session IRC. C'est toujours sur #editotaku@irc.worldnet.net, mais vous pouvez aussi nous rejoindre en mettant votre pseudo dans la case à gauche. Et comme chaque dimanche, #push également chez Worldnet organise des sessions de Mario Kart DS, donc ça fait deux pour le prix d'un.

Enfin, c'est lors de cette session qu'on va lancer la semaine "Quartier Libre". Autrement dit, ce moment de l'année où vous, lectrices et lecteurs adorés, allez pouvoir poster vos articles sur le sujet de votre choix. Vous aurez un login qui sera publié ici et sur IRC pour poster vos textes, et ça durera jusqu'à dimanche prochain.
Donc en attendant d'avoir plus d'instructions, vous pouvez toujours commencer à préparer votre écrit - ou vos écrits, y'a pas de limites. Et c'est tout simple : les balises HTML de base sont parfaitement utilisables pour faire des liens ou mettre le texte en forme, ou l'interface d'édition tip-top de Nucleus s'en chargera pour vous si vous avez du mal. Pas besoin de balises "br" pour le retour à la ligne. A demain !

Je suis un branleur

Non pas que je l'ignore, mais je ne savais pas que j'en étais un à ce point. Merci iGrekkess, mon samedi est complet grâce à toi.

Guild Wars, notre réseau de Kevins préféré, a pris le pli de censurer le mot "Sega" dans les fenêtres de discussion comme s'il s'agissait d'un gros mot. Ah, toi qui n'es pas un fan du hérisson bleu, ça te fait marrer hein, vas-y avoue que tu te roules par terre tellement t'es rigolard. Et évidemment, il n'y avait rien de mieux pour me faire sortir de mes gonds.
J'ai pris l'habitude d'envoyer un petit rapport de bug à PlayNC à chaque fois que je vois une faute d'orthographe dans les textes du jeu ou une pécadille du même genre - et en plus, c'est le même formulaire qu'on utilise pour dénoncer les boulets. Problème : je n'ai pas perdu cette habitude, alors que contrairement à ce qu'ils pérorent, j'ai à maintes fois pu vérifier que même la broutille-qui-prend-30-secondes-à-corriger-dans-le-script reste inchangée dans le jeu pendant des mois et que mes missives doivent servir de papier-cul. Ainsi, la lettre sur la censure du mot "Sega" a, comme ses copines, été accueillie par une réponse générique (sic transit, "Nous sommes toujours à l'écoute des joueurs, et l'équipe de Guild Wars qui est constamment en train de changer et d'améliorer le jeu, prendra vos commentaires en compte."). Tout ça, ça date du mois dernier. Devant l'inactivité crasse de ces gens, j'ai décidé de prendre les armes et de foutre le feu à leurs locaux. Ou dans un premier temps, d'en parler à d'autres frères adorateurs du hérisson bleu - en l'occurence, iGrekkess, auteur de Segakore.

Et iGrek m'a appris l'information qui sert de titre à cet article. Car je ne savais pas que "Sega" est aussi un terme familier en italien qui désigne l'acte masturbatoire chez l'homme. Plus précisément, le verbe pour "scier du bois" a également cette signification graveleuse. Conclusion évidente : les Segamaniaques sont des branleurs.

Ouais bon, arrêtez de vous gausser comme des baleines, je suis sûr que vous aussi vous le saviez pas. C'est le genre de révélation qui vous tombe sur le coin du museau après quelques décennies d'ignorance. Un peu comme le déchet de la nature qui sert de héros à l'anime Rah Xephon : ce prix Nobel, il se fait emprisonner par un groupement qui se fait vite attaquer par un monstre, alors le héros, il prend son gros robot, il tue le monstre, sauvant ainsi ses tortionnaires, et en plus il revient chez eux afin de se faire à nouveau constituer prisonnier ! Donc bon, ce gars-là, il découvre au début de l'histoire que le Japon vit en isolationnisme total du reste du monde, sous un dôme, un peu comme dans The Truman Show (ah tiens lui aussi, il a droit à une grosse révélation après quelques décennies). C'est beau de le savoir, gentil héros mongoloïde de Rah Xephon, mais ce que tu ne sais pas, c'est qu'en plus de vivre dans un pays trompeur, tu vis surtout dans un anime complètement pompé sur Neon Genesis Evangelion. Et arrêtez de me dire que non raton, tu vois pas la beauté de Rah Xephon, c'est inspiré d'Eva en beauté et gnagnagna, vous parlez à quelqu'un qui a pété les plombs et jeté sa télécommande sur l'écran au moment où le gentil héros se fait bouffer son robot par une grosse tache noire dans le sol qui engloutit tout. Le reste, c'était juste amusant, mais là, ce fut la goutte d'étincelle qui a mis le feu aux vases. Tiens, je réalise que je n'avais pas parlé d'animation japonaise sur l'éditotaku depuis quelques temps... Peut-être parce que ma conscience pour ce qui passe à la télé dans ce pays a été atrophiée depuis que j'ai écouté le remix hard-rave de l'intro de Love Hina (paix à l'âme de votre caisson de basses). Mais si vous tenez à savoir ce que je pense de quelques-uns des animes actuels, demandez à Delf qui a bien résumé quelques cas (je lis son blog avec la skin Sailor Mars et vous savez quoi ? J'ai même pas honte !).

Révélation, donc. Un peu comme ces enfants qui apprennent que le Père Nowel ne passe pas chez eux le 25 décembre (sûrement parce qu'ils ont été méchants ! Ah ! Ca fera plus de cadeaux pour ma pomme !), ou quand on réalise que Superman est un gland, mais en l'apprenant bien plus tard (trop tard ?). Jouer à une console Sega, ça rend sourd ? C'est donc le terme pour "scier du bois" - et la gestuelle qui l'accompagne, on s'en doute - qui représente la branlette pour nos amis romains ? Vous réalisez combien Sega a dû en baver pour s'implanter dans ce pays ? Et dans plein de jeux Sega, on voit des rondins de bois, accessoires obligatoires dans tout jeu de plate-formes depuis Super Mario Bros 2 pour traverser une cascade : The Revenge of Shinobi, Animaniacs, World of Illusion, je crois qu'on passe même dans une scierie avec Tazmania (un jeu par ailleurs difficile et excellent à souhait - et Taz est mon perso préféré parmi les toons Warner^^). Y'a du potentiel pour faire des vannes foireuses, non ? Par exemple, euh... non, je vais m'abstenir. Parfois, c'est dur d'être fan de Sega.



Cher Papa Nowel, je veux Sonic Rush, s'il te plaît.

08 décembre 2005

Suivez le lien

"L'article d'aujourd'hui vous est offert par William Black".

Lien caché dans la colonne de droite.

06 décembre 2005

Circulez

Rien à dire. Après la débauche mammaire de la semaine dernière, j'ai intérêt à être sage pour la vingtaine de jours à venir pour que papa Nowel soit généreux. Regardons des extraits de Walker Texas Ranger ou la pub 360 refusée par les avocats de MS en attendant.

En fait je voulais faire un résumé de l'affaire Goldorak maintenant que c'est fini, mais rien à faire, c'est vraiment trop chiant.

04 décembre 2005

IRC et le reste

Dimanche soâââr ! Session IRC à 21 heures ! C'est toujours sur #editotaku@irc.worldnet.net, et toujours jusqu'à ce que mort s'ensuive. En même temps, le canal #push également sur Worldnet organisera des sessions Mario Kart DS et un blind test jeux vidéo, donc la soirée va être chargée.

Enfin, je rappelle les petites informations sur la vie de l'éditotaku : la semaine prochaine, le canal IRC fêtera son premier anniversaire, alors tentez de libérer votre soirée puisque je pense qu'on ne fera rien de spécial. Quoique : à cette occasion, nous commencerons la semaine "Quartier Libre" durant laquelle vous pourrez poster vos propres articles ! Comme chaque année, vous aurez un login rien que pour vous pour parler de ce que vous voulez : commencez à préparer vos textes, le formatage pour le site est du HTML tout ce qu'il y a de plus classique.
Peut-être bien qu'il y aura aussi la deuxième édition du sondage débile, mais on y est pas encore. A tout à l'heure sur le canal IRC !

Semaine Oppai Slider 2, dernier épisode

Résumé des épisodes précédents : Oppai Slider 1 et 1.5 (démo), premier contact et fullsave, astuces générales et aide au démarrage, solution complète pour l'étudiante.

Certains studios orientés vers les productions pour adultes ont le tact de clairement différencier leurs produits "classiques" et ceux contenant des fantasmes peu communs, voire peu tolérés par la gent féminine. Au hasard, les productions Lilith (gag : regardez le casting dans ce jeu et imaginez les possibilités) ont une collection "Black Lilith", regroupant tous les jeux où les demoiselles se font malmener - oui, les liens précédents étaient classés "Not Safe For Work", mais après les articles de cette semaine, vous avez fini par piger qu'il vaut mieux ne pas être moine quand on passe sur ce site, non ?
Bref. Illusion joue avec ses démons : on passe de jeux pseudo-romantiques tout mignons comme Sexy Beach et Artificial Girl où on reproduit la fièvre de la jungle avec les femmes (AG faisant ça au sens propre du terme, le scénario étant un couple échoué sur une île déserte) au côté obscur de la libido nipponne sur Battle Raper et Oppai Slider 2, où la fureur de la jungle (nuance) est reproduite avec véhémence et méthode sur la créature polygonale. Avec un moteur 3D qui commence à s'essouffler. OK, Illusion reste un studio pour adultes, ils n'ont pas les moyens des grandes sociétés du jeu vidéo, ils préfèrent investir dans du nouveau contenu que dans des optimisations pour leur technologie... mais nom de Dzeusse, ça commence à faire longtemps qu'ils nous font subir des décors dignes de la Saturn, une fluidité douteuse sur pas mal de matos, et des modèles 3D qui finissent par se ressembler faute de variété technique. Une preuve de plus que les graphismes, c'est important dans les jeux vidéo ! D'où les nouvelles générations de matos, Itagaki qui dit qu'on jouerait tous au Backgammon si ce n'était pas vrai, et les gens de chez Ubi Soft qui disent que l'innovation, c'est pouvoir détruire une porte avec un bazooka - alors que je suis en train de dire que c'est d'avoir des corps de femmes plus variés, chacun son truc. Au fond, c'est peut-être la raison derrière le concept Oppai Slider : apporter une diversité créée par le joueur qui façonne ses propres poitrines. Et on verrait bien ce concept appliqué au reste du corps, si ce n'était pas une raison en béton pour ne plus acheter leurs prochaines productions !
Lorsque je vous avais parlé de Mafia, j'avais fait une parenthèse sur l' "exploit en soi" consistant à montrer une scène d'amour en full 3D sans que cette dernière ne soit ridicule. Tout infographiste vous le dira, représenter l'être humain dans son plus simple appareil sans qu'il paraisse étrange est particulièrement corsé. Tecmo ou Illusion ont choisi la voie du look "semi-anime" pour rendre leurs créatures séduisantes, et ça marche... mais il y a des limites. Comme les scènes d'Oppai Slider avec le chien ou les anguilles : la technique ne marche déjà pas en leur faveur, mais ils décident carrément de mettre des actes qui passent déjà mal quand on les voit en papier... enfin, peut-être que les zoophiles auront apprécié ces moments, j'en sais rien. Mais j'ai une pensée pour Oh! Great, notre maître à tous, qui avait mis une scène de sexe dans un de ses premiers mangas pornographiques où une demoiselle offrait sa virginité à son berger allemand. Et pour la scène des anguilles, il y avait eu un truc similaire dans Viper GTB, mais ils avaient eu la pudeur (pour du hentai, c'est un comble) de ne pas montrer la pénétration proprement dite - mais pas proprement faite, si vous voyez ce que je veux dire. On confine aux limites de ce qui a pu être vu dans un jeu vidéo.

Tellement de seins dans ce jeu et si peu de paizuri... Mon coeur saigne.

Une partie de Sexy Beach 2 était pesée et emballée en moins de dix minutes, et l'ajout de nouveaux maillots de bain était l'argument pour y rejouer. En dehors des fringales du joueur qui le pousseraient à relancer le pogramme, bien entendu. Cette fois, Illusion parie sur les multiples scénarios et fins possibles, et ça marche. Ca blablate autant que dans un dating sim classique, la voix de l'infimière est si perçante qu'elle doit être classifiée dans des armes de torture psychique interdites par la convention de Genève, et la plupart des cheminements contiennent des actes condamnables par un tribunal (mais il y a pire, comme le témoignage sur World of Warcraft à la fin de cette page).
Au final, Oppai Slider 2 s'adresse à un public plus qu'averti : son importation vous coûtera 70 € au bas mot, les actions que vous serez amené à faire sont quelque peu répréhensibles... mais il accomplit largement ses critères de lubricité et de richesse de contenu. L'acheter reste quand même une connerie à faire que beaucoup masqueront sous le voile du cadeau de Nowel qu'on se fait en ces périodes de longues nuits froides, mais que je ne saurais (et que je n'ai su) placer avant les autres priorités de la saison : Mario Kart DS et tous les autres gros jeux de la DS (Kirby Power Paintbrush, Advance Wars Dual Strike, Meteos, Sonic Rush, Ouendan et j'en passe), Metal Slug 4 (tout frais sorti sur Xbox et ps2, ne passez pas à côté pour 30 €), quelques coffrets d'animes chez Manga-Distrib', compléter mes mangas en cours, ou un quatrième WaveBird. Question de priorités, et Oppai Slider 2 n'était pas favorisé par les miennes. S'il fait partie des vôtres, c'est un produit qui fait largement ce qu'on lui demande et que je vous conseille en tant que tel. Fin de l'article sur cette phrase alambiquée, merci à vous d'avoir tenu jusqu'au bout.

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