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Red Fromage nous lit tous les jours

02 décembre 2005

Semaine Oppai Slider 2, épisode 2 : solution complète pour l'étudiante

Ou pas. Parce que mine de rien, Poshu a publié dans les commentaires de l'article précédent sa sauvegarde terminée. Poshu est très sympa, et lors des sessions IRC dominicales, nos discussions nous font bien comprendre que nous avons la même sub-culture dégénérée, à la différence près qu'il habite au Japon et moi en France. Il partage sa sauvegarde et c'est un acte adorable - j'aurais fait pareil à sa place, et je n'aurais pas non plus attendu la fin de la semaine pour le faire. Sauf que ça a un peu miné ma motivation à vous raconter comment obtenir des scénarios que vous pouvez maintenant avoir en copiant cette fullsave dans le répertoire du jeu. Enfin, chose promise, chose dûe... Mais on va faire ça différemment. Le seul avantage que vous avez à présent à lire la soluce qui va suivre au lieu d'utiliser ce fichu fichier, c'est si vous ne comprenez pas le japonais mais que vous tenez à comprendre l'histoire. Je vais donc profiter de manière totalement éhontée de l'ignorance des non-japanophones en remixant le scénario à la sauce Ghostbusters, parce que c'est un super film et parce que j'en ai envie.



On fait comme d'habitude : suivez les petits numéros et faites comme dans un "Livre dont vous êtes le héros". Ne râlez pas pour la censure, elle est d'origine sur l'image - je dis ça parce qu'on trouve souvent des gens qui gueulent contre ça mais qui ont tendance à en mettre dans leurs pages lorsqu'ils sont amenés à parler de choses licencieuses. Bref, il y a deux scénarios : l'un où vous jouez le rôle du prof, et l'autre où vous êtes le frangin (ou demi-frangin comme c'est si souvent le cas dans la culture visuelle moderne nipponne pour éviter tout "malentendu"), mais le cheminement est presque identique et je précise quand il y a un changement. Les différentes fins sont également indiquées. Dernier élément à rappeler : lors des scènes invoquant divers accessoires phalliques, les demoiselles d'Oppai Busters 2 vous indiquent qu'elles commencent à sentir quelque chose qui vient aux alentours de votre deuxième ou troisième orgasme, et trouvent le leur après que vous en soyez à cinq ou six. Ah je vous avais prévenu, faut être patient.
1 : Cette étape n'est là que si vous avez pris le scénario du frère, le prof commençant à 2. Vous êtes donc avec Janine, la secrétaire des Ghostbusters, en train d'inspecter un nouveau local. Sauf que voilà : elle pense que ce bâtiment devrait être condamné car l'électricité n'est pas aux normes, le câblage est naze, et le voisinage ressemble à une zone démilitarisée (*). Faut avouer qu'elle a un peu raison : Janine est fan de piscine, car elle porte carrément son maillot de bain sous son uniforme, et elle s'y connait en la matière... Or, ladite pistoche est composée de deux profondeurs où l'on a toujours pied, doit être aussi longue qu'une baignoire, et plus généralement, elle me rappelle cette petite piscine dans le centre de rééducation où j'avais passé quelques mois après ma visite chez la brigade anti-criminalité (une sombre histoire à cause du voisin qui partait souvent en vacances en Asie et ramenait à chaque fois une nouvelle "petite soeur", sauf que les flics se sont trompés d'adresse). Si vous persistez à lui parler ou à tenter de la tripoter, elle rentrera chez elle, causant la première fin. Pour avancer en case 2, utilisez la touche F3 pour localiser le pack protonique et demandez-lui d'aller le chercher.
2 : Janine se prend pour le Gardien de la Porte et passe son temps à vous demander si vous êtes Gozer le Gozerien, dieu de la destruction. Vous vous souvenez que dans le film, si on lui répond non, Sigourney Weaver vous envoie des éclairs dans la gueule, aboutissant à la moralité : "Ray, la prochaine fois qu'on te demande si tu es un dieu, tu réponds oui !". En effet, si vous tentez encore une fois de la raisonner et/ou d'avoir la main baladeuse, c'est un éclair dans ta gueule et fin prématurée. Pour avancer en 3, il faut trouver (avec F3, vous l'avez compris) le piège à fantômes et l'utiliser de façon répétée sur Janine.
3 : vous avez le choix. Soit vous utilisez le piège à fantômes pour faire quelques abdos avec Janine en 4, soit vous utilisez l'autel de Zuul pour aller en 5 ("il n'y a pas de Dana, il n'y a que ZUUL !"), soit vous conseillez à Janine d'enlever sa jupe pour aller en 6 et vous passez au chapitre 2.
4 : Le piège à fantômes a fonctionné (au fait, joyeuse Xbox 360 à celles et ceux qui l'ont achetée), plus qu'à exorciser les fantômes. La fin change selon que Janine ait une illumination durant la séance d'exorcisme ou pas, et c'est pareil pour les autres moments du même genre.
5 : "Es-tu le maître des clés ? Je suis le gardien de la porte !" Attention : si vous passez prématurément à la scène suivante (avec l'icône toute rigolote en haut à droite qui indique que vous vous êtes assez amusé sur le présent passage), c'est coup de pied dans les noisettes et game over prématuré.
6 : Là, c'est le passage le moins logique de ce scénario. Commencez par ouvrir un passage vers la dimension parallèle de Gozer le Gozérien (en cliquant sur l'entrejambe de Janine), puis trouvez son téléphone portable sur l'étagère et utilisez-le pour appeler le Dieu Destructeur. Soit vous raccrochez tout de suite et la pompe à eau sur le bord de la piscine devient disponible, permettant de passer en 8. Soit vous continuez à tailler une bavette avec Gozer. Deux objets deviennent disponibles pour passer en 7 : si vous avez le scénario du prof, il s'agit des bouées, ou avec le scénario du frangin, il s'agit d'une de ces billes avec une télécommande au bout, j'ai oublié le nom français pour ces trucs-là. Notez qu'à partir de ce moment, Janine a enlevé ses chaussures pour aller dans la piscine (mais un bug les fait réapparaître si vous revisitez certains passages via le chapitrage dans le menu principal), et que ses pieds sont quand même assez mal modélisés de profil. Désolé pour les fétichistes - mais elle a de jolies chaussettes.
7 : Utilisez les boules de geisha pour passer en 9 ou allez dans le grand bain pour 10. Oh mon Dieu, j'ai écrit "boules de geisha" sur ce site web. Oh merde, je viens de le faire une deuxième fois.
8 : Si vous finissez avant mademoiselle, partie terminée. Sinon, passez en 9. Au passage : les icônes d'interaction ont une image généralement parlante, mais les artistes ont décidé de représenter le phallus par un de ces crochets de salle de bains où vous suspendez votre gant de toilette... Pour ceux qui douteraient encore de la taille moyenne d'un pénis japonais, je crois que la métaphore est suffisamment parlante sur la célèbre humilité coutumière à ce peuple.
9 : Pareil que 8, mais ça change la fin.
10 : Bon là, c'est un passage un peu glauque. Soit vous utilisez la porte de derrière de Janine et vous passez en 11, soit vous tentez de la convaincre que l'eau est tout à fait potable en lui faisant boire quelques tasses. Vous vous souvenez de Sexy Beach 2 où les demoiselles pouvaient nager sous l'eau sans jamais remonter à la surface ? Ben là ça marche plus : Janine a une super cage thoracique (et pour cause - c'est vous qui l'avez modelée avant de lancer la partie), mais si elle reste plus d'une minute la tête dans le jus, c'est Game Over. Pensez à la faire respirer de temps à autres et passez en 12.
11 : Là par contre, Janine peut garder la tête sous l'eau aussi longtemps que vous le voulez puisqu'elle a un tuba. Mais n'oubliez pas le conseil d'Egon : vous allez utiliser deux packs protoniques en tandem, alors ne croisez pas les effluves où sinon, c'est "la fin de toute vie telle qu'on la connaît" (il dit ça après avoir capturé le premier fantôme dans la salle à manger de l'hôtel).
12 : J'aime bien la pose de Janine dans cette scène (d'où vient également ma capture d'écran postée hier). Soit vous avez envie de lui faire un gros bisou et vous allez en 13, soit vous utilisez le robinet pour aller en 14 (choix uniquement possible avec le frère, indisponible chez le prof), soit vous utilisez la crème anti-fantômes pour aller en 15.
13 : même scène qu'après avoir fini 5. Remboursez !
14 : Hummmm... Passez vite en 16.
15 : Finissez avant mademoiselle pour terminer la partie, ou passez en 16.
16 : La fin est différente selon que mademoiselle soit libérée de l'emprise de Gozer ou pas - d'ailleurs, l'image de partie terminée a la même musique stressante même si vous obtenez la meilleure conclusion... Détruisez le bibendum Marshmallow géant et finissez le jeu. Sauf si vous êtes sur Mega Drive : là, vous avez le dernier niveau qui apparaît au centre de la carte et il vous reste encore un boss à combattre. Ah c'était du made in Sega, pas de la camelote. Ce fut mon troisième jeu sur ma MD adorée (après Altered Beast qui était fourni avec la console et Ghouls'n'Ghosts, woot), et purée qu'il est bon.

When there's somethin' strange, In the neighborhood, who you're gonna call ? Ghostbusters! Ah non, y'a pas de générique de fin.

01 décembre 2005

Semaine Oppai Slider 2, épisode 1: démarrage et astuces générales

Les longues soirées d'hiver étant ce qu'elles sont, cette semaine va être consacrée à Oppai Slider 2, faute de faire un seul et gros article dessus puisque je suis incapable de ne pas y jouer pendant assez longtemps. Et en plus, ça fait un super avantage : Google n'aura pas une seule page suffisamment longue ou détaillée pour la mettre en tête des résultats, mais plusieurs textes trop petits pour être considérés comme pertinents... donc aucun risque pour qu'on me jette des pierres dans la rue comme c'est déjà le cas à cause d'autres articles sur des animes ou jeux vidéo cochons ! Peut-être même que la gendarmerie me retirera de sa liste de personnes recherchées pour atteinte aux bonnes moeurs !
Une série d'articles sur OS2 donc, mais seulement jusqu'à dimanche, parce qu'après, le mois de décembre sera déjà entamé et il faudra que je sois bien sage pour que Papa Nowel pense à moi. Et aussi parce qu'on aura pas que ça à foutre : le canal IRC #editotaku@worldnet va fêter son premier anniversaire, il y aura la traditionnelle semaine "quartier libre" durant laquelle le lectorat adoré (c'est vous) pourra publier ses propres articles, puis raton-laveur.net fêtera son cinquième anniversaire, et enfin les Tanuki Awards qui boucleront l'année. En plus, il y a de bonnes chances pour que le millième texte soit atteint... Purée de petits pois, ça c'est du mois de décembre chargé !

Bien sûr, cette semaine Oppai Slider 2 couvrira tout un tas de choses sur le jeu - et dans le désordre si possible - mais surtout pas les plus importantes, comme "où trouver ce jeu ?" Pour ça, c'est simple : envoyez un mail à Direct-From-Japan ou à leurs copains, filez-leur votre numéro de carte bancaire et attendez.
Maintenant que vous avez fait une connerie, autant la mettre dans le lecteur de DVD. Suite aux emails que j'avais reçus du temps de l'article sur Sexy Beach 2, on va être didactiques sur ce coup-là. Si vous avez l'habitude des imports ou si vous n'avez pas de problème avec le japonais, la lecture de ce qui va suivre ne vous concerne pas vraiment.

Déjà, Illusion semble se réconcilier avec les limitations régionales : je ne me souviens pas d'en avoir vu dans SB2 - et non, je n'ai pas joué à Artificial Girl 2, la démo m'avait endormi - et Oppai Slider 1/1.5 était également dépourvu de code limitant son utilisation au Japon. Dans ce dernier cas, c'est quand même un peu salaud : par le stupre alléchés, des téléchargeurs internationaux de la démo se retrouvent lésés face au programme final qui refuse de s'exécuter... Ah, le monde merveilleux de l'import ne cessera jamais de nous surprendre. Enfin, cette protection est cependant éjectée en dix secondes sur un Windows non-nippon : Panneau de Configuration, Options Régionales, Avancé, et mettez "Japonais" pour le codage des programmes non-Unicode (même pas besoin de changer la localisation de l'ordinateur, quelle blague). Paf, ça marche. D'ailleurs, il vaut mieux faire ça avant d'installer le jeu sous peine de plantage, [geek]le setup ne trouvant justement pas le MSI à exécuter (InstallShield error code 1155), le nom de ce dernier comprenant des kanjis illisibles tant que Windows ne les encode pas correctement. On peut cependant lancer directement l'installation avec le .MSI en ignorant le programme censé le faire à votre place, mais le jeu une fois installé refusera de se lancer à cause de la protection suscitée... qui semble finalement être là plus pour pallier à un risque d'incompatibilité qu'autre chose.[/geek]

2,96 Go plus tard, voilà ce qui apparait au lancemement du soft (plus pour bien longtemps, ça devient vite hard, fu fu fu) :



On va faire simple et funky, suivez les petits numéros rouges et pourris ajoutés en 30 secondes avec Pixia par tonton raton. La fenêtre principale (en haut) vous rappelle qu'il n'est pas facile d'entrer en Mortor, que Firefox 1.5 est sorti, que ce jeu est réservé à un public adulte, que son utilisation apportera la honte suprême sur vous et vos ancêtres pour un maximum de 10 générations passées et à venir, que vous y verrez des relations sexuelles sérieusement dérangeantes, comprenant mais pas limité à des parties à trois, un coup de genou dans les noisettes, un chien et deux anguilles, de la nécrophilie (non, je déconne. Mais c'est vrai pour les animaux), des lavements, du shibari (du bondage évolué - j'ai des mangas très sympas sur le sujet), des fessées (parfois avec des bouées, si si) et une piscine-party. En haut à droite, on vous rappelle que si ce n'est déjà fait, vous devriez sérieusement envisager de passer chez l'assembleur du coin pour vous payer une souris avec une roulette, ça ne coûte que 10 € et merde quoi on est au XXIème siècle maintenant, même la souris Dreamcast avait une roulette.
Les boutons numérotés : 1 sert à quitter, 2 sert à ouvrir le très spartiate readme qui ne contient que quelques raccourcis clavier oubliés du manuel. 4 lance le jeu, et 3 ouvre les options graphiques dans la fenêtre en-dessous. 5 n'est qu'un ensemble de préréglages graphiques "détail bas - détail moyen - détail élevé", 6 ouvrant les options avancées ici déployées. Au fait, si vous avez besoin d'aide pour la liste défilante au-dessus de 6, je crois que vous vous êtes trompé de site. 7 contient quelques effets spéciaux (effets de lumière ou de transparence). 8 est le choix "plein écran ou écran non agrandi tout moche au milieu de Windows, beurk y'a même pas d'icônes dans ce mode pour réduire ou agrandir la fenêtre mais qu'est-ce qui leur a pris de faire ça". Au-dessus de 8, c'est comme pour la résolution, pas besoin d'aide : à moins de jouer sur un supercalculateur de Météo France, inutile d'utiliser le mode Software. Enfin, 9 règle les détails de MipMapping (le détail des modèles 3D qui perdent en polygones avec la distance, quoi). Tout en bas de la fenêtre, de gauche à droite : options par défaut, annuler, ou OK. Dernier détail technique d'importance : le jeu ne gère pas l'anti-aliasing en interne, aussi devrez-vous créer un profil dans les pilotes de votre carte vidéo. Faites-le : la différence est surprenante lorsque vous faites de jolies captures pour mettre en fond d'écran (avec la touche C pendant le jeu, et elles sont classées dans des répertoires séparés pour chaque demoiselle).



Ca y est, c'est configuré et lancé ? A partir de maintenant, c'est la fête à la roulette, alors promenez-vous dans les menus : Nouvelle partie, Charger une partie, mode d' "Appréciation" (regarder les modèles 3D hors-jeu ou avoir un chapitrage des scènes hentai déjà trouvées ; il y a aussi la liste des fins, mais on ne peut hélas pas les revoir) et quitter le jeu.
Nouvelle partie : là, il y a un petit truc à savoir. Déjà, oui, les trois filles se nomment toutes Koyori Asakura (aucun lien avec le Shaman King - enfin j'espère), et moi non plus j'ai pas pigé en quoi ça changeait quelque chose dans la mécanique érogène du jeu de leur donner un nom différent. On va donc les appeler comme dans l'écran de chargement, à savoir "Maid", "Nurse" et "Sailor", ou la même chose en français si on est pas d'humeur Van Dammesque. Lorsque vous êtes amené à choisir "votre" silhouette, il y a en fait deux scénarios séparés. Dans le cas de la servante ou de l'infirmière, c'est facile à voir puisqu'il y a trois corpulences pour le scénario avec un mec, et une silhouette féminine qui suit une autre histoire... mais avec la porteuse d'habits marins, on a le choix entre 2 x 3 corpulences masculines, on ne pige pas tout de suite la différence (surtout quand on ne lit pas le texte en dessous parce qu'on a toujours été très fort pour ne pas réviser ses kanjis). Enfin bon, les scénarios ne sont quand même pas très différents - et dans le cas de l'étudiante, ça confine carrément à l'arnaque avec à peine quelques dialogues qui changent. Ensuite, il y a la célèbre interface de customisation de la poitrine que vous connaissez déjà, boostée par l'ajout de transparence des habits ou de la forme des tétons, ajoutant de nouvelles possibilités à ce divertissement pour toute la famille.

Pour le gameplay proprement dit, parlons juste du système de jeu, comme disent les fans d'arcade. Les sauvegardes se font automatiquement à chaque fois que vous arrivez dans un nouveau chapitre. Le micro ou le stylet en plastique ne sont pas utilisés, ce qui est logique puisqu'on est pas sur Nintendo DS. F1 fait apparaître les options, F2 indique les branches du scénario (je reviendrai là-dessus avec les soluces), F3 est le "chercheur d'objets", super important, et F4 indique les zones interactives sur le corps de la demoiselle, ce qui est franchement inutile. F2 évolue donc avec vos actions, et il est recommandé de le consulter régulièrement pour savoir où on en est ; pareil pour F3, qui est un plan de la salle avec l'emplacement des objets utilisables en ce moment même - et là encore, ça change avec ce que vous faites. La touche D ou l'icône dans le coin inférieur droit de l'écran vous indiquent si vous êtes à un embranchement possible.
Les interactions se déroulent comme dans la démo et tous les jeux Illusion : on clique sur une zone, on choisit quoi faire, et on le fait avec le bouton gauche et/ou la sacro-sainte roulette. Si vous voulez déplacer la caméra sans avoir à annuler l'action en cours, enfoncez Control. Seule information à rappeler si vous êtes d'humeur romantique : lors d'une même action, utiliser le bouton gauche donne un résultat moins "fort" qu'avec la roulette, et il ne faut pas s'étonner si la demoiselle se plaint de vos mouvements brusques quand vous abusez de cette dernière (la roulette, pas la dulcinée... quoique c'est valable pour les deux en fait). Même si vous êtes amené à maltraiter la pauvre fille la plupart du temps, il est bon de se souvenir de cette nuance ergonomique lorsque vous tenez à obtenir toutes les fins, certaines ne pouvant être obtenues que si vous arrivez à satisfaire votre partenaire.



A suivre... Prochain épisode : la solution complète pour l'étudiante avec toutes les fins.

29 novembre 2005

Semaine Oppai Slider 2, épisode 0 : first contact



Si le rush de Nowel n'est pas trop violent (on peut rêver), j'envisage d'écrire un guide.



On y voit des choses qu'on pensait inimaginables dans un jeu vidéo. Et je parle pas de belles choses. Au fait : la scène canine (c'est un Doberman) est facultative, et même sans lire une once de japonais, elle est facilement évitable. Si vous participez à cette branche scénaristique, vous méritez d'être lynché en place publique. Et même si ça ne vous arrive pas, les séquelles mentales causées par ce passage seront une punition suffisante. Vous voyez Nintendogs ? Ben c'est l'antipode.

Evidemment, l'originale jouabilité à la roulette de souris est gardée. Dans la tradition du hentai, la plupart des scénarios impliquent des relations sexuelles peu ou prou consentantes, mais il est cependant possible de satisfaire sa partenaire... à condition d'insister.



Résumé de ce premier contact : c'est beaucoup moins linéaire que Sexy Beach 2, mais comme dans tout jeu nippon doté d'une histoire à embranchements, les critères pour suivre tel ou tel scénario ne sont pas toujours clairs (sauf dans le cas du chien). Techniquement, c'est identique à SB2 (à peine quelques effets spéciaux en plus), l'amélioration étant vraiment à chercher dans l'arbre des possibles. Mario Kart DS est-il le meilleur jeu de la console ? C'est difficile à avouer, mais je crois que oui. Oppai Slider 2 est-il le meilleur jeu hentai actuel ? C'est difficile à avouer, mais il semble bien parti pour le devenir.

27 novembre 2005

It's Mario Time

Session IRC dominicale dès 21 heures, accompagnée d'échanges de Codes Amis pour Mario Kart DS (le mien est 064484 541588) parmi les privilégiés qui l'ont déjà et qui ont un point d'accès Wi-Fi. Comme chaque semaine, c'est sur #editotaku@irc.worldnet.net, ou en mettant un pseudo dans la case à gauche. Si vous n'avez pas Mario Kart DS, pas de panique, puisque le thème de ce soir sera "ce cadeau de Noël que j'ai reçu sans l'avoir demandé sur la liste de papa Nowel et que je ne comprends toujours pas pourquoi on m'a offert ça". Ca promet.

25 novembre 2005

L'invasion de Nowel commence

Comme tous les 25 Novembre, l'assaut a commencé. Avec un peu d'avance si on compte SoulCal3 sorti mercredi. Aujourd'hui, on a coup sur coup :
- Kirby Canvas Curve. Note pour les impatients : Amazon doit recevoir les jeux vidéo le jeudi (comme tout le monde ?), puisqu'ils n'ont expédié mon colis qu'hier. Donc non, la VPC qui livre le jour de la sortie, c'est pas pour aujourd'hui.
- Oppai Slider 2, autrement dit la version complète du simulateur de nichons. A cette occasion, Illusion a sorti une bande-annonce (fear not, c'est un fichier MPEG tout classique planqué dans un décompresseur EXE). Les lecteurs de l'éditotaku stationnés au Japon ont confirmé qu'il est trouvable dans les magasins "spécialisés".
- Mario Kart DS (OMG WEBCOMIC !). Après avoir passé l'après-midi à faire du wardriving pour jouer sur Internet via le Wi-Fi (j'ai ce qu'il faut à mon QG, mais c'était pour le fun d'être sur le terrain tout en étant connecté au monde entier), la première chose que j'ai fait après avoir retrouvé mes pénates fut de provoquer Gael... pour finir sur un ex-aequo. Confirmation : nous sommes tous les deux de vraies putes, enchaînant les fourberies. En tout cas, le système d'amis via échange de codes nous a immédiatement mis en relation, et la partie s'est déroulée sans le moindre lag ou désagrément. J'ai rédigé un petit quelque chose sur les forums de Pouche pour rejoindre rapidement le réseau de Nintendo.

Kaprimprim fait remarquer que ces trois jeux ont en commun le fait qu'on y joue du stylet, ce qui n'est pas faux. Ce 25 novembre est chargé, et la saison des fêtes ne fait que commencer. Ah oui, et il parait qu'une nouvelle console sort aussi à cette occasion.

23 novembre 2005

A croire que je ne sais écrire que sur ça

Les Segamaniaques sont des gens très gentils, inoffensifs et calmes. A force de retards et de déceptions, ils sont devenus patients et tolérants. Même les titres les plus violents de la marque, qui sont légion dans leur prolifique catalogue en arcade, sont souvent interprétables au second degré : House of the Dead est un hommage aux films de série B, et Spike Out Battle Street a un héros vêtu d'un pantalon rose fluo. De plus, ils sont contrebalancés par une flopée de Sonic ou de vingt portages de Puyo Puyo Fever - et Puyo Puyo Fever 2 sort aujourd'hui au Japon ! Il est ainsi difficile de trouver un Segamaniaque méchant, hargneux ou fanatique. Chez Nintendo, ils sont pas agressifs, mais les dangers encourus par la réduction des parts de marché de leur marque favorite pourrait créer une frange de volontaires prêts à se faire sauter avec une ceinture d'explosifs dans les quartiers généraux de sony ou Microsoft, serrant dans leur dernier soupir une peluche Yoshi dans la main qui ne tient pas le détonateur. Chez Sega, rien de tout ça - tout au plus appellent-ils au boycott des concurrents ou refusent-ils d'écrire "sony" avec une majuscule.
C'est mon cas, d'ailleurs : vérifiez par vous-même dans les archives, sony est systématiquement orthographié sur ce site web avec des minuscules. N'hésitant pas à être parfois vindicatif dans mes écrits, j'en serais arrivé à douter de ma dévotion pour Sega si je n'avais pas conservé ce lambeau de comportement "sympatiquement offensif", défenseur du hérisson bleu sans montrer les dents. Je le répète : sans cette manie stupide uniquement justifiable par le choix de mon camp, mon comportement volontiers désagréable, contraire à celui de mes semblables adorateurs de Sega, m'aurait amené à penser que je n'étais qu'un "faux fan", élevé par des loups à la solde du plombier italien. Mais il n'en est rien : au final, je suis un fan de Sonic comme les autres, mais juste un peu moins gentil, inoffensif et calme. Ou pas.

Aussi, quand un confrère Segamaniaque a besoin de mon aide pour aborder des choses pas trop gentilles, inoffensives et calmes, je ne peux refuser. En l'occurence, Mr Pink, bossant pour Objectif-Sega - aux côtés de Manga de GameFan, le monde est petit. Lisez leur site et vous comprendrez de quoi je parle quand je dis que ce sont des gens très doux ; avant de voir physiquement à quoi ils ressemblent, je les ai toujours imaginés sous forme de bonshommes Lego, éternellement souriants et tapant sur des claviers avec de grosses diodes rouges dans un monde bourré de trains électriques. Bref, Pink a voulu un coup de main (en forme de petite pince jaune, la main) pour écrire un dossier sur... les jeux vidéo hentai, et plus particulièrement sur les consoles Sega, bien évidemment.

En Enfer, il paraît qu'on m'a déjà réservé un appart'. Un neuf mètres carrés, je crois.

Il y a aussi Igo qui m'a aidé pour quelques trucs ; c'est d'ailleurs lui qui écrivait la rubrique Ecchi dans GameFan avant de lâcher l'affaire et de conseiller mon nom au patron pour prendre la relève. Mais le pavé qui vous attend reste entièrement signé - et assumé - par votre serviteur. Considérez-le comme le dossier que je n'ai jamais osé vous écrire ici sur ce genre de choses... et arrêtez de rigoler, ma maman pleure déjà assez comme ça.

21 novembre 2005

Le screenshot débile du lundi

Et hop, on continue sur la lancée débutée il y a deux semaines :


Advance Wars Dual Strike (fin de la deuxième mission secrète)

Et dans le même genre :


Earthbound

20 novembre 2005

Message à caractère informatif

Au moment où j'écris ces lignes, la session IRC hebdomadaire est sur le point de commencer. Rejoignez-nous et vivez ce rituel du dimanche soir où l'on se partage des avis clairs et humainement compréhensibles sur l'animation japonaise et les jeux vidéo, et où l'on parle de hentai quand l'horloge sonne douze coups ! Ca se passe sur le canal #editotaku sur le réseau Worldnet, mais vous pouvez aussi nous rendre visite en tapant votre pseudo dans la case du menu à gauche ! Ce soir, nous dédierons 10 % de nos répliques à l'expression du stress engendré par l'attente de Mario Kart DS, un des véritables maux de notre société. Agissez, et rejoignez-nous. En plus c'est gratuit et y'a rien à la télé ce soir.

18 novembre 2005

Mario à travers les âges

Super Mario Sunshine : faire un modèle 3D de Mario, lui donner une pose déterminée reconnaissable à sa main droite formant une poigne semi-ouverte, symbolique du héros prêt à tout. Ajouter le logo, ne pas faire d'arrière-plan. Encaisser l'argent !



Dancing Stage Mario Mix : recycler le même modèle 3D, le faire pivoter de 90° en arrière et mettre sa main gauche sur le sol. Ecarter les jambes, ne pas toucher à sa poigne droite. Ajouter un arrière-plan avec quelques spots lumineux dupliqués en 30 secondes. Bénéfice !



Mario Kart DS : reprendre la même pose que sur la jaquette de Dancing Stage, rotation de 180° et ajouter un kart hideux qui ne correspond pas à ceux du jeu (mise à jour : si en fait, c'est bien un kart à Mario). Mettre un logo tout aussi moche, mais surtout pas de décor. Profit !

16 novembre 2005

Another Code - Mémoires Doubles

Beaucoup de gens s'accordent à dire que la grande maladie du XXIème siècle sera l'obésité. Les mioches passent leur temps devant la télé (jeux vidéo ou pas) en bouffant des Speculoos, ne sortent pas, font sauter le cours d'EPS, et rejettent la faute sur leurs parents, MacDo ou la société de consommation parce qu'à côté de leurs rondeurs, Pac-Man passerait pour un cube. Selon le philosophe Jean-Jacques Delfour, l'obésité physique ne serait que le symbole d'une obésité psychique que nous avons tous en nous, gavés d'informations inutiles, de loisirs bidonnés et de prêt-à-penser omniprésent, faisant de nous des imbéciles dénués de sens commun ou de responsabilité.
A mon humble avis, le meilleur symptôme de cette obésité de l'esprit est le trouble déficitaire de l'attention, ou "trouble d'attention déficiente". Le terme doit être inconnu en France, mais le nom américain (ADD, pour Attention Deficit Disorder) est en voie de popularisation. C'est différent de l'hyperactivité, mais nombreux sont ceux qui confondent les deux maladies. Basiquement, l'hyperactif est une boule de nerfs surexcitée alors que celui qui a un trouble déficitaire de l'attention est infoutu de rester concentré sur le même sujet pendant plus de quelques minutes, voire quelques secondes. Par exemple, la télévision (encore elle, je sais), avec ses programmes de plus en plus courts, ses spots publicitaires, son rythme épileptique (les américains prennent plaisir à citer MTV comme source d'ADD), contribue à fabriquer des déconcentrés à la chaîne. On se gave d'informations rapides, simples à absorber, on réfléchit pas, et -oh, un oiseau qui passe devant la fenêtre ! Le trouble déficitaire de l'attention est rampant, ses victimes sont déjà parmi nous. Les SMS réduisent la communication à un crachat unilatéral de caractères, ma génitrice ne finit jamais ses phrases, MSN Messenger et le téléphone coupent votre train de pensées avec des interruptions toutes les 10 secondes, on ouvre 14 onglets dans Firefox, les liens débiles parsemant ces articles n'aident pas vraiment à suivre leur déroulement déjà anarchique et les Kevins se lassent d'une instance à peine commmencée pour larguer votre groupe au milieu du donjon.

Grand philanthrope, Nintendo (ou plutôt Cing) a déjà compris tout ça. Dans Another Code, jeu d'aventure à énigmes pour Nintendo DS, l'héroïne adolescente se pique (*) à rappeler régulièrement '[s]on-"troisième-anniversaire-qui-hante-toujours-[s]es-rêves", et à la fin de chaque chapitre, il y a carrément un questionnaire à choix multiples sur ce que le joueur vient de découvrir !
Ca raconte l'histoire d'une gamine qui vient d'être contactée par son père qu'elle croyait disparu et qui l'invite sur l'île déserte où il s'est retiré. Elle s'appelle, tenez-vous bien, Ashley Mizuki Robins, un nom digne d'un personnage de fanfiction - et ses cheveux complètement blancs n'aident guère à se défaire de cette idée. Le jeu commence alors que le bateau va accoster ; elle sort sur le pont, ses cheveux (blancs, au cas où vous l'auriez oublié) sont agités par le vent. Profitez-en : c'est la seule animation 2D du jeu, et celles en 3D ne sont guère plus nombreuses. S'ensuit, dans le plus grand respect des jeux d'aventure japonais, une séance interminable de blablatage avec la tante d'Ashley (une rousse à lunettes, hmmm), puis avec le capitaine du bateau. Et évidemment, impossible d'avancer sans avoir épuisé tous les sujets de conversation. On met enfin pied à terre, et tantine se fait enlever. Chouette, plus un seul dialogue ! On va arpenter l'île et le gigantesque manoir qui s'y trouve dans une ambiance digne de Myst !
Minute papillon, ne crois pas t'en tirer comme ça. Quelques instants plus tard, on se retrouve avec un fantôme (nommé D, aucun lien de parenté avec le Dumpeal le plus cool de la galaxie) en guise de sidekick qui jouera les pots de colle jusqu'à la fin. Une chance, il n'est pas trop bavard. Si le jeu est sous-titré "Mémoires Doubles", c'est parce qu'Ashley et D souffrent tous d'une amnésie partielle, qui s'estompera évidemment avec votre aide. L'une veut se souvenir des circonstances de la perte de ses parents (vous savez, le fameux jour de son troisième anniversaire qui hante toujours ses rêves), et l'autre a oublié comment il est mort, ce qui est quand même ballot. D'habitude, les jeux vidéo où le héros est amnésique sont simplement écrits par un abruti qui n'a pas envie de se casser le cul à présenter l'univers et les personnages, à faire une introduction, préférant prendre la voie paresseuse du "va découvrir ça toi-même" : Second Sight, Head Hunter, The Nomad Soul, Ein dans Dead or Alive 2, Cammy dans Super Street Fighter 2, Shadow dans Shadow The Hedgehog... L'amnésie, c'est vraiment une astuce de scénariste branleur. Ici, c'est quand même un peu pareil : Ashley ignore tout de l'île, ce qui ne fait pas grand chose à introduire, et D ne se souvient de rien, donc là encore ça fait peu d'infos à présenter au joueur. En tant que jeu d'aventure, on n'y reviendra probablement pas après l'avoir terminé, si ce n'est pour retrouver des objets facultatifs que l'on aurait oubliés. Et comme tout jeu d'aventure, ce n'est pas bien long : comptez 6 heures en prenant son temps.

Mais on s'en fout : ce qui compte, c'est l'histoire, les énigmes - l'aventure, quoi. Pour l'histoire, ça va : on quitte le jeu avec l'impression d'avoir bouclé quelque chose, sans conclusion en queue de poisson, tout va bien. Ca part un peu en délire SF dans le dernier chapitre, mais rien de grave - nous ne sommes pas chez Quantic Dream. Personnage ado et format console oblige (?), il y a quand même une bonne dose de mièvrerie : Ashley interrompt des conversations pour que le décor puisse fondre au noir alors qu'elle se plonge dans une introspection mentale dedans sa tête ou nous repasser une couche sur le jour de son troisième anniversaire qui hante toujours ses rêves.
Pour les énigmes, par contre... A moins d'être atteint de troubles déficitaires de l'attention, la grosse majorité des puzzles sont une insulte à votre intelligence. Mais il y en a deux ou trois qui sont une épreuve de sadisme mental. Ce n'est pas non plus du Myst, mais c'est surprenant de difficulté comparé au reste (énigme du cadre pliable, je pense à toi). Enfin, et c'est une bonne chose, Another Code joue son rôle de titre paru dans le catalogue de lancement de la DS en tirant profit des fonctionnalités de la console : à l'exception du port cartouche GBA ou de la connexion sans fil, tous les gadgets de la console sont exploités de façon bien pensée pour avancer dans l'aventure.

Côté graphismes, l'écran du bas affiche une vue en 3D temps réel vue du dessus (on contemple donc une tête de cheveux blancs qui courent, et il faut vraiment que la caméra se détache furtivement du crâne d'Ashley pour que la perspective nous permette d'entrapercevoir ses jambes bien longues pour une gamine de 14 ans), et l'écran du haut est une image en 3D précalculée pour montrer les lieux ou objets d'intérêt. Quand on veut fouiller, on touche une icône et l'image glisse sur l'écran du bas pour qu'on puisse cliquer sur le moindre pixel qui dépasse - un vrai jeu d'aventure, je vous dis. Hélas, le peu de personnalité de l'ensemble est dispersé dans un mélange de genres. Les décors précalculés sont assez anonymes, dans la moyenne basse du genre, style Zork Nemesis ou The 11th Hour et à des années-lumière derrière les deux Syberia aux lieux époustouflants mis en scène par Benoît Sokal. Quant aux personnages, on est partagé entre des flashbacks au trait crayonné à l'occidentale... et les "vivants" (D le fantôme étant paradoxalement de ceux-là) qui sont représentés dans un excellent design manga, aux lignes claires et épurées. Que penser de D qui semble tiré d'un anime alors que ses ancêtres sortent d'un comic-book ? Mais dans les deux cas, ils sont peu utilisés car les personnages se montrent peu à l'écran en-dehors de leurs postures de dialogue, ôtant ainsi du cachet à l'ensemble pour rester dans la froideur désertique des décors. Vraiment dommage, parce que ce trait qu'on voit si rarement m'a séduit.

Au final, Another Code reste un jeu d'aventure : on y joue, on le finit, et on passe à autre chose - mais on peut le finir une deuxième fois pour avoir quelques variantes, et bon, le timecode de la sauvegarde m'informe qu'il m'a fallu 10 heures tout rond pour faire deux passages. C'est rafraîchissant de voir un jeu à énigmes sur console, qui plus est portable, et encore plus quand ses fonctionnalités originales sont bien exploitées. A part quelques énigmes qui demanderont l'aide d'un aîné, il s'agit somme toute d'une excellente introduction au genre pour le petit cousin/neveu/frère, et un bon moment pour vous qui êtes suffisamment âgés pour avoir pu lire cet article jusqu'ici et en survivant à l'introduction alambiquée. Si vous avez l'intention de l'acheter, vous regretterez problablement votre acquisition si vous avez versé plus de 20 eurobouzoufs. Je n'aime pas cette métaphore, mais Another Code est un joint : quelqu'un se le procure, et il tourne auprès de tous. Faites en sorte qu'on vous le prête, passez un bon week-end relax dessus, effacez votre sauvegarde et rendez-le à son possesseur pour qu'il continue à le faire circuler. Pas besoin de se l'acheter, on se le passe d'ami en connaissance comme on se passe un bouquin sympathique.



(*) "L'héroïne se pique" est un jeu de mots de Phillipe Geluck.

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