Encubez-vous
(titre en référence à la pub culte de Nintendo)
Apparemment, ça commence comme une bonne nouvelle : on va avoir un After Burner sur psp, annoncée sur Game One avec l'humour irrésistible qui les caractérise. Puis on voit ça :
Et on pleure. Okay, c'est pas bien de juger aux screenshots, mais il y a quelques syndromes inquiétants. Les deux barres latérales qui occupent de la place au lieu de profiter de l'écran large de la console ? Le décor tout cochonné aux couleurs psycho ? Non, je parle de l'indicateur en haut à droite : "Cash". Ce n'est pas le score, qui est en haut à gauche. "Cash" ? After Burner avec son avion doté de mises à jour et d'achats ? Même pas sous forme d'options, mais avec un compte en banque suffisamment précis et important pour avoir un indicateur permanent, pas seulement entre les missions ? Hmmm. C'est comme ces jeux à la sauce GTA qui doivent forcément afficher une barre de "respect" selon les gangs en place. Bien évidemment, comme à chaque fois qu'ils n'en ont plus grand chose à cirer, Sega a sous-traité le projet chez un studio indépendant - Planet Moon, dont le pedigree est quand même loin d'être mauvais (Citizen Kabuto et Armed and Dangerous, love). Quand Nintendo sous-traite son Mario DDR chez Konami ou Star Fox chez Namco, le résultat n'est pas toujours transcendant, mais on sent que le partenaire a dû répondre à un cahier des charges épais comme le Coran. Mais quand Sega sous-traite (studio Traveller Tales pour Monkey Ball ou Sonic R, Dieu sait qui pour Altered Beast ps2), on a l'impression que le document de référence se résume à une cartouche de l'épisode précédent. Dit ainsi, ça peut sembler arbitraire, mais ça vient du coeur. Si un Segamaniaque se met à croire en la mort de l'éditeur-développeur rien qu'en voyant cette capture d'écran, je ne lui en voudrai pas trop.
En train d'arpenter les étagères de ma mangathèque habituelle, quand le patron me montre un livre en le portant bien au-dessus de sa tête, avec sa voix qui porte fort dans la petite boutique : "tiens raton, ça va te plaire, y'a un éditeur qui commence à traduire les trucs que tu aimes !" Donc oui, ça y est, une bande de chacals vient de devenir le premier traducteur français consacré au hentai (gag : à l'heure où j'écris ces lignes, le site affiche une date d'ouverture au 26 octobre 2006). Il y a certes eu des précédents avec des maisons de bédés qui teintaient une collection d'un rose oriental, mais je crois bien que c'est la première fois qu'on ose mettre toutes ses billes dans la localisation de mangas pour adultes. A l'exception notable de Sakura Mail, les premiers titres de leur catalogue ne me disent pas grand chose.
Accessoirement - c'est le cas de le dire -, la Wii sort dans un mois, mais ça y est, mon Cube de Pouvoir est enfin complet. Carte réseau, quatre WaveBirds, quatre bongos, couleur Platinum sortie en édition limitée pour l'Europe, et enfin, le Gameboy Player (dispo uniquement en noir hors Japon). Positivement inutile, mais ça fera joli entre le Strategic Commander et la Mega Drive + Mega CD + 32 X.
Apparemment, ça commence comme une bonne nouvelle : on va avoir un After Burner sur psp, annoncée sur Game One avec l'humour irrésistible qui les caractérise. Puis on voit ça :
Et on pleure. Okay, c'est pas bien de juger aux screenshots, mais il y a quelques syndromes inquiétants. Les deux barres latérales qui occupent de la place au lieu de profiter de l'écran large de la console ? Le décor tout cochonné aux couleurs psycho ? Non, je parle de l'indicateur en haut à droite : "Cash". Ce n'est pas le score, qui est en haut à gauche. "Cash" ? After Burner avec son avion doté de mises à jour et d'achats ? Même pas sous forme d'options, mais avec un compte en banque suffisamment précis et important pour avoir un indicateur permanent, pas seulement entre les missions ? Hmmm. C'est comme ces jeux à la sauce GTA qui doivent forcément afficher une barre de "respect" selon les gangs en place. Bien évidemment, comme à chaque fois qu'ils n'en ont plus grand chose à cirer, Sega a sous-traité le projet chez un studio indépendant - Planet Moon, dont le pedigree est quand même loin d'être mauvais (Citizen Kabuto et Armed and Dangerous, love). Quand Nintendo sous-traite son Mario DDR chez Konami ou Star Fox chez Namco, le résultat n'est pas toujours transcendant, mais on sent que le partenaire a dû répondre à un cahier des charges épais comme le Coran. Mais quand Sega sous-traite (studio Traveller Tales pour Monkey Ball ou Sonic R, Dieu sait qui pour Altered Beast ps2), on a l'impression que le document de référence se résume à une cartouche de l'épisode précédent. Dit ainsi, ça peut sembler arbitraire, mais ça vient du coeur. Si un Segamaniaque se met à croire en la mort de l'éditeur-développeur rien qu'en voyant cette capture d'écran, je ne lui en voudrai pas trop.
En train d'arpenter les étagères de ma mangathèque habituelle, quand le patron me montre un livre en le portant bien au-dessus de sa tête, avec sa voix qui porte fort dans la petite boutique : "tiens raton, ça va te plaire, y'a un éditeur qui commence à traduire les trucs que tu aimes !" Donc oui, ça y est, une bande de chacals vient de devenir le premier traducteur français consacré au hentai (gag : à l'heure où j'écris ces lignes, le site affiche une date d'ouverture au 26 octobre 2006). Il y a certes eu des précédents avec des maisons de bédés qui teintaient une collection d'un rose oriental, mais je crois bien que c'est la première fois qu'on ose mettre toutes ses billes dans la localisation de mangas pour adultes. A l'exception notable de Sakura Mail, les premiers titres de leur catalogue ne me disent pas grand chose.
Accessoirement - c'est le cas de le dire -, la Wii sort dans un mois, mais ça y est, mon Cube de Pouvoir est enfin complet. Carte réseau, quatre WaveBirds, quatre bongos, couleur Platinum sortie en édition limitée pour l'Europe, et enfin, le Gameboy Player (dispo uniquement en noir hors Japon). Positivement inutile, mais ça fera joli entre le Strategic Commander et la Mega Drive + Mega CD + 32 X.
Par Raton-Laveur le 17 novembre 2006, 23:53 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
Sinon Sega risque moyennement de couler, apparemment, ils ont fait pêter les bénéf, cette année... C'est triste. Avant, ils étaient en déroute financière avec des jeux énormes, aujourd'hui ils sortent de grosses daubes à licence, et ils engrangent le blé...
désolé si je t'apprends que les "Segamaniques" déchantent depuis un bon moment... Je représente d'ailleurs dignement l'indignation des fans auprès de Sega France, où Franck Sébastien m'a clairement catalogué comme pessimiste perpétuel (au dernier MGS 2006, la première chose qu'il trouve à me dire : "Alors si tu veux voir des jeux mauvais à critiquer, t'as celui-là, celui-ci, etc.")
Incroyable !
Dur dur de devoir vendre de la merde, j'admire Franck pour ça...
Mais le plus dur restait à venir : le dernier Sonic (sur X360 / PS3) vient de dévinitevement renvoyer au placard les derniers résistants, aveuglément optimistes ! (il se fait déchirer de partout, pas la presse, les fans, tout le monde !)
Le pire : c'est un des rares jeux non sous-traités LOL !
Sinon, il y a une petite contradiction dans ce que tu dis : car tu parles de la sous-traitance pas géniale que fait Sega, et à côté de ça, sur la photo du dessous on voit bien en évidence une sacrée exception > Astro Boy GBA !! ;)
(putain de bon jeu qui déchire sa môman, Game of the Year 2003, et summum de la quitesens de l'univers Tezuka -something like that-)
"Kill New Sega !"
Bon, par contre, pour les jeux sega récents, c'est mort. Même leurs grandes séries ressemblent plus à rien (Oui, Shining, pas la peine de te planquer, c'est de toi que je parle). Ceci-dit, j'étais pas au courant pour le dernier Sonic. Dommage s'il est vraiment mauvais.
Pour la peine, vais me refaire un petit coup du 3 & Knuckles (ma MD me trahira jamais, elle au moins).
La(se)gaes
PS : je confirme, le Yellow Hearts de Yonekura Kengo est très sympathique. Mais la version jap était aussi censurée que ça, avec ces larges disques blancs qui masquent un peu tout ?
Merde, y font encore de bon jeux !!