Comment j'ai appris à arrêter de m'inquiéter et a aimer les quizz-games
Une introspection dans la vie quotidienne signée Arez
J'ai toujours pensé, à tort ou à raison d'ailleurs, que les quizz-games n'etaient que des présentations Powerpoint déguisées développés par une tripottée de flemmards avides de drogues, d'alcool et de filles faciles sous des cocotiers des Bahamas et dont le seul travail consisterait à recopier les cartes du Trivial Pursuit (Edition Genius dans la plupart des cas) qu'on a offert à Mamie pour la Noël et qui prendra lamentablement la poussière jusqu'a la prise d'initiativesvenant d'un oncle malencontreux croyant qu'il suffirait de montrer sa pseudo supériorité intellectuelle pour pouvoir vous forcer à faire la vaisselle (Moment hélas autobiographique). Et c'est toujours LA MEME CHOSE. Toujours LES MEMES QUESTIONS sur des trucs aussi utiles que la productivité céréalière d'un quelconque pays paumé dans le trou du cul du monde et qui sont chiantes au possible. Tout le monde est passé par là. Cette quasi-humiliation qu'on a lorsqu'on se rend compte qu'on en sait plus sur les personnages d'une quelconque série télévisée que sur les grands hommes de notre Histoire.
Oui cette introduction à base d'instants de ma vraie vie était LONGUE et INUTILE. Mais elle représente bien la plupart des quizz-games. Une sensation permanente d'ennui que seul un esprit diabolique a pu inventer, tentant d'adapter la joie de l'humiliation dans le cadre familial à un média sur lequel nous sommes généralement solitaires, les seuls moment de jeu à plusieurs se faisant par le biais du Tout-Puissant Internet.
Jusqu'a ce jour de 1997, ou arriva en France le meilleur quizz-game de tous les temps. Et c'est même pas moi qui l'ai dit, c'est raton-sama. Un quizz-game survitaminé complètement barge, ou les questions portent aussi bien sur la mythologie que sur les fromages à pâte molle, le sujet de ce texte, et donc vous sauriez de quoi on parle si le nom du jeu était dans le titre comme n'importe quel professionel l'y aurait placé. Et pour ceux qui ne sont pas omniscients, je parle de You Don't Know Jack, qui est donc vous l'aurez compris si vous aviez lu le début de la phrase le meilleur quizz-game de tous les temps.
Voilà comment le jeu commence.
Le format imposé et la fainéantise de l'auteur (oui j'ai envie de parler subitement de moi à la troisièmme personne) vous empêchent de profiter du joyeux bordel sonore qui s'y trame. Une ambiance de coulisses de télévision, mais dans lesquelles l'ambiance est bien plus déjantée, et ou rien ne semble se passer comme prévu, pour notre plus grand bonheur. Ne pas vous en faire profiter me fait un peu culpabiliser. Ayé je culpabilise plus. Je vais donc pouvoir vous parler de la suite, puisque je vois que vous flapissez d'impatience. (Non je ne vous vois pas réellement, mais c'est une image). Entrons donc dans le vif du sujet, et parlons enfin du jeu en lui-même, puisque c'est ce que vous attendez.
Le jeu se présente comme un jeu télé. Il assume donc totalement son côté capitaliste et vous poussera à gagner (ou a perdre selon les joueurs) des Francs. Pour les gens qui liraient ce site du haut de leur quatre ans, au lieu de vous signaler que vous êtes certainement déja gravement traumatisés par la lecture des articles du raton sans même vous en être rendus compte, je vous dirais plutôt que le franc, noté F, était une chouette unité monétaire qui date des temps reculés d'une époque ou Future n'avait pas la mainmise sur la plupart de la presse vidéoludique, et ou on pouvait acheter de chouettes trucs pas chers pour 3 Francs par exemple. Bref, pendant 21 (Ou 7 questions pour les pressés), on gagne 1000, 2000 ou 3000 Francs (Puis le double passé la question 10) tout en répondants à des questions de ce style
Heureusement, ces questions ne forment pas le seul contenu du jeu puisque diverses épreuves, toutes plus crétines les unes que les autres, arrivaient de temps à autre, changeant la donne. De variations sur les questions originales, comme par exemple le cultissime Drelin-Drelin et ses invités idiots au possible (Monsieur Ragoult, taxidermiste à Nantes je t'aime) à de petits jeux crétins, comme laQui Boit Trop Vomit Rimatologie, manche infernale ou il faut retrouver une phrase en partant d'une autre dont chaque syllabe a une sonorité identique, le Couci-Couça, ou l'on doit classer en deux catégories des réponses et le final du Jack Attack ou il faut associer un mot à un autre en tenant compte de la catégorie de la question.
Bon d'accord les graphismes ramènent aux présentations Powerpoints suscitées mais l'ambiance totalement décalée du jeu, entre des jingles débiles à souhait et une voix-off qui surjoue aux limites du possible lisant des questions toutes plus absurbes les unes que les autres, font de ce jeu une petite bombe dans l'univers chiant et guindé du quizz-game, auquel rejouer presque dix ans après avec quelques amis nerds blancs est une joie et un plaisir, même si on aura bouclé l'intégralité des questions en quelques après-midi.
Alors CERTES je pourrais vous dire d'acheter ce jeu, mais pour le coup, quand on voit qu'un jeu comme Total Anhilation sorti pourtant la même année est vendu 5 euros sur les bons sites de vente de jeux en ligne, le trouver légalement à 23 euros (Je parle de YDKJ là) est scandaleux.
Si je devais, sachant que je vous prendrais pour des abrutis incapables de se baser uniquement sur des arguments pour savoir si un jeu est bon, mettre une note à ce jeu sur 20, ce serait 16. parce que c'est quand même un peu du foutage de gueule au niveau graphismes et que y'a pas beaucoup de questions.
EDIT (Cresson hahaha):A la demande du raton, voici le lien ou l'on peut trouver cet excellent jeu en échange de 23 euros.
J'ai toujours pensé, à tort ou à raison d'ailleurs, que les quizz-games n'etaient que des présentations Powerpoint déguisées développés par une tripottée de flemmards avides de drogues, d'alcool et de filles faciles sous des cocotiers des Bahamas et dont le seul travail consisterait à recopier les cartes du Trivial Pursuit (Edition Genius dans la plupart des cas) qu'on a offert à Mamie pour la Noël et qui prendra lamentablement la poussière jusqu'a la prise d'initiativesvenant d'un oncle malencontreux croyant qu'il suffirait de montrer sa pseudo supériorité intellectuelle pour pouvoir vous forcer à faire la vaisselle (Moment hélas autobiographique). Et c'est toujours LA MEME CHOSE. Toujours LES MEMES QUESTIONS sur des trucs aussi utiles que la productivité céréalière d'un quelconque pays paumé dans le trou du cul du monde et qui sont chiantes au possible. Tout le monde est passé par là. Cette quasi-humiliation qu'on a lorsqu'on se rend compte qu'on en sait plus sur les personnages d'une quelconque série télévisée que sur les grands hommes de notre Histoire.
Oui cette introduction à base d'instants de ma vraie vie était LONGUE et INUTILE. Mais elle représente bien la plupart des quizz-games. Une sensation permanente d'ennui que seul un esprit diabolique a pu inventer, tentant d'adapter la joie de l'humiliation dans le cadre familial à un média sur lequel nous sommes généralement solitaires, les seuls moment de jeu à plusieurs se faisant par le biais du Tout-Puissant Internet.
Jusqu'a ce jour de 1997, ou arriva en France le meilleur quizz-game de tous les temps. Et c'est même pas moi qui l'ai dit, c'est raton-sama. Un quizz-game survitaminé complètement barge, ou les questions portent aussi bien sur la mythologie que sur les fromages à pâte molle, le sujet de ce texte, et donc vous sauriez de quoi on parle si le nom du jeu était dans le titre comme n'importe quel professionel l'y aurait placé. Et pour ceux qui ne sont pas omniscients, je parle de You Don't Know Jack, qui est donc vous l'aurez compris si vous aviez lu le début de la phrase le meilleur quizz-game de tous les temps.
Voilà comment le jeu commence.
Le format imposé et la fainéantise de l'auteur (oui j'ai envie de parler subitement de moi à la troisièmme personne) vous empêchent de profiter du joyeux bordel sonore qui s'y trame. Une ambiance de coulisses de télévision, mais dans lesquelles l'ambiance est bien plus déjantée, et ou rien ne semble se passer comme prévu, pour notre plus grand bonheur. Ne pas vous en faire profiter me fait un peu culpabiliser. Ayé je culpabilise plus. Je vais donc pouvoir vous parler de la suite, puisque je vois que vous flapissez d'impatience. (Non je ne vous vois pas réellement, mais c'est une image). Entrons donc dans le vif du sujet, et parlons enfin du jeu en lui-même, puisque c'est ce que vous attendez.
Le jeu se présente comme un jeu télé. Il assume donc totalement son côté capitaliste et vous poussera à gagner (ou a perdre selon les joueurs) des Francs. Pour les gens qui liraient ce site du haut de leur quatre ans, au lieu de vous signaler que vous êtes certainement déja gravement traumatisés par la lecture des articles du raton sans même vous en être rendus compte, je vous dirais plutôt que le franc, noté F, était une chouette unité monétaire qui date des temps reculés d'une époque ou Future n'avait pas la mainmise sur la plupart de la presse vidéoludique, et ou on pouvait acheter de chouettes trucs pas chers pour 3 Francs par exemple. Bref, pendant 21 (Ou 7 questions pour les pressés), on gagne 1000, 2000 ou 3000 Francs (Puis le double passé la question 10) tout en répondants à des questions de ce style
Heureusement, ces questions ne forment pas le seul contenu du jeu puisque diverses épreuves, toutes plus crétines les unes que les autres, arrivaient de temps à autre, changeant la donne. De variations sur les questions originales, comme par exemple le cultissime Drelin-Drelin et ses invités idiots au possible (Monsieur Ragoult, taxidermiste à Nantes je t'aime) à de petits jeux crétins, comme la
Bon d'accord les graphismes ramènent aux présentations Powerpoints suscitées mais l'ambiance totalement décalée du jeu, entre des jingles débiles à souhait et une voix-off qui surjoue aux limites du possible lisant des questions toutes plus absurbes les unes que les autres, font de ce jeu une petite bombe dans l'univers chiant et guindé du quizz-game, auquel rejouer presque dix ans après avec quelques amis nerds blancs est une joie et un plaisir, même si on aura bouclé l'intégralité des questions en quelques après-midi.
Alors CERTES je pourrais vous dire d'acheter ce jeu, mais pour le coup, quand on voit qu'un jeu comme Total Anhilation sorti pourtant la même année est vendu 5 euros sur les bons sites de vente de jeux en ligne, le trouver légalement à 23 euros (Je parle de YDKJ là) est scandaleux.
Si je devais, sachant que je vous prendrais pour des abrutis incapables de se baser uniquement sur des arguments pour savoir si un jeu est bon, mettre une note à ce jeu sur 20, ce serait 16. parce que c'est quand même un peu du foutage de gueule au niveau graphismes et que y'a pas beaucoup de questions.
EDIT (Cresson hahaha):A la demande du raton, voici le lien ou l'on peut trouver cet excellent jeu en échange de 23 euros.
Par lectorat le 10 décembre 2006, 22:32 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
Et ce jeu est aussi Tanuki Award 2002 du meilleur quiz game evar ^^ .