FLCL
Par Cassini et Léo_O
Eiffel c'est elle ?
non : FLCL, Fooly Cooly,Fuli Culi...
Ou Furi Kuri...
Bref.
Ne pas avoir un article traitant de FLCL chez Raton est plus ou moins étrange. Surtout qu'il le mentionne, le bougre !
Nous battant pour avoir le clavier, le jouant aux dés, se rappelant qu'on était censé l'écrire à quatre mains (2+2, pas 3+1), nous avons réussi malgré tout à trouver un terrain d'entente (je ne modifierai pas lâchement ce que tu as écrit sauf si tu tournes le dos plus de deux secondes).
Rajoutez à ça un épisode sur l'autre écran, la BO sur iTune et les deux tomes du manga à portée de main, bref, les conditions sont idéales.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet
FLCL est une création des studios Gainax connus pour, entre autres, Evangélion (mais si, vous savez, cette série avec des gros robots et un scénario incompréhensible). Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les sentiments à l'égard de FLCL ne sont pas partagés. Soit on adule, soit on déteste.
Ici, le scénar est très simple.
Enfin...
Les 15 premières secondes.
Après, restez au fond de votre siège, ouvrez grand les yeux et essayez de ne pas oublier de respirer. FLCL, ça va vite, très très vite. Passé le cap de ces 15 premières secondes, le héros de l'histoire, Naota, élève de sixième à peu près normal (pour le moment), va "croiser" ('entrer en collision avec' serait plus exact, mais pas de digression excessive) une fille extra terrestre, chevauchant un vespa jaune et qui tente de lui abattre une guitare sur la tête (d'ailleurs, elle y arrive).
Et ce n'est que le début des ennuis.
Grosses (très grosses) bosses suspectes, guitares, mains, problèmes de coeur, oreilles de chat, curry bento, prof hystérique et famille "intéressante" ne sont qu'un échantillon de ce que Naota recevra sur la tête (deux sens possibles, à vous de choisir).
Tête que vous pourrez trouver à Mabase, périphérie presque vide d'habitants, qui abrite l'usine de la Medical Mechanica (répétez plusieurs fois très vite pour vous dire que Walpurgisnacht, c'est pas si dur à prononcer) ; une usine en forme de fer à repasser qui déverse tout les jours un flot incessant de vapeur (comme un vrai fer à repasser géant, quelle coïncidence !). Voilà donc le cadre de l'histoire.
En résumant ce qu'on trouve juste au dessus, on se rend compte que... c'est n'importe quoi !
Voila, vous avez tout compris, FLCL c'est 6 épisode de 20 minutes remplis d'un grand n'importe quoi (très, très grand) : on y croise des robots, des mains, des mains-robots, des agents en noir (comme le MIB, mais en plus drôle), un vespa sub-sonique, un hamster (?!), une 1961 Gibson EB-O... bref, un certain mélange de genres, et ça déchire.
On pourrait compter le nombre de références qu'ont voulu incorporer les développeurs, mais vu que ça part d'Evangélion pour finir à South Park, vous comprendrenez, on a abandonné. A moins d'avoir une culture supra développé, c'est du domaine du divin après (ou alors de l'Otaku en phase terminale).
Quand on vous parle de FLCL, on ne vous parle pas du scénario (ou de l'absence de scénario, ils l'ont perdu en route selon des sous-entendus insidieux), voire même des persos. Non. Quand on vous parle de FLCL, on vous parle de son ANIMATION. (Et de sa BO aussi. Mais moins. Mais un peu quand même.)
OK, les épisodes sont totalement barrés, soit. Mais l'animation est si parfaite que ne pas les regarder relève du crime contre l'humanité. Une rumeur veut que le budget de 26 épisodes soit passé dans ces 6x20 minutes, ce qui est parfaitement concevable, tant la fluidité impressionne (NdCassini : et pourtant je ne suis pas un vrai fan d'anime, c'est dire). L'autre rumeur est que FLCL n'aurait été qu'un champ d'expériences pour de nouvelles techniques d'animation, et on peut dire que c'est de l'expérience réussie, avec un souffle comparable à celle du professeur Nobel. Bref, aucune fausse note, jamais un anime n'a été aussi proche de la perfection, c'est tout simplemenent incroyable. On note meme des passages si bien animés qu'on perd le fil, c'est dire ! (Ou alors ce ne sont que deux passages absolument bordéliques - mais techniquement admirables.)
La BO est signée par le groupe "The Pillows" (NdCassini: Les Oreillers. Non. Arrêtez de chercher.) et s'intègre parfaitement au rythme survolté des épisodes (surtout vers la fin). Déjà que c'etait du bonheur pour les yeux, ça l'est aussi pour les oreilles !
Voila, en gros, ce qu'est FLCL. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, chopez-le de toute urgence, sinon vous passeriez à côté d'un anime unique en son genre, en décalage total avec tout ce qui peut se faire aujourd'hui, et surtout incroyablement jouissif. Si vous l'avez déja vu... Regardez-le encore une fois. Vous savez, pour les détails que vous aviez ratés la dernière fois...
Pour l'article sérieux et en anglais, z'avez Wiki.
Et pendant ce temps-là, un paquet de pains au chocolat se fait éviscérer. Spa comme si j'avais faim mais... Par principe, vous voyez. Question de valeurs morales, tout ça.
Bye !
Mais, au fait... Furi Kuri, ça veut dire quoi ?
... Bonne question.
Eiffel c'est elle ?
non : FLCL, Fooly Cooly,Fuli Culi...
Ou Furi Kuri...
Bref.
Ne pas avoir un article traitant de FLCL chez Raton est plus ou moins étrange. Surtout qu'il le mentionne, le bougre !
Nous battant pour avoir le clavier, le jouant aux dés, se rappelant qu'on était censé l'écrire à quatre mains (2+2, pas 3+1), nous avons réussi malgré tout à trouver un terrain d'entente (je ne modifierai pas lâchement ce que tu as écrit sauf si tu tournes le dos plus de deux secondes).
Rajoutez à ça un épisode sur l'autre écran, la BO sur iTune et les deux tomes du manga à portée de main, bref, les conditions sont idéales.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet
FLCL est une création des studios Gainax connus pour, entre autres, Evangélion (mais si, vous savez, cette série avec des gros robots et un scénario incompréhensible). Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les sentiments à l'égard de FLCL ne sont pas partagés. Soit on adule, soit on déteste.
Ici, le scénar est très simple.
Enfin...
Les 15 premières secondes.
Après, restez au fond de votre siège, ouvrez grand les yeux et essayez de ne pas oublier de respirer. FLCL, ça va vite, très très vite. Passé le cap de ces 15 premières secondes, le héros de l'histoire, Naota, élève de sixième à peu près normal (pour le moment), va "croiser" ('entrer en collision avec' serait plus exact, mais pas de digression excessive) une fille extra terrestre, chevauchant un vespa jaune et qui tente de lui abattre une guitare sur la tête (d'ailleurs, elle y arrive).
Et ce n'est que le début des ennuis.
Grosses (très grosses) bosses suspectes, guitares, mains, problèmes de coeur, oreilles de chat, curry bento, prof hystérique et famille "intéressante" ne sont qu'un échantillon de ce que Naota recevra sur la tête (deux sens possibles, à vous de choisir).
Tête que vous pourrez trouver à Mabase, périphérie presque vide d'habitants, qui abrite l'usine de la Medical Mechanica (répétez plusieurs fois très vite pour vous dire que Walpurgisnacht, c'est pas si dur à prononcer) ; une usine en forme de fer à repasser qui déverse tout les jours un flot incessant de vapeur (comme un vrai fer à repasser géant, quelle coïncidence !). Voilà donc le cadre de l'histoire.
En résumant ce qu'on trouve juste au dessus, on se rend compte que... c'est n'importe quoi !
Voila, vous avez tout compris, FLCL c'est 6 épisode de 20 minutes remplis d'un grand n'importe quoi (très, très grand) : on y croise des robots, des mains, des mains-robots, des agents en noir (comme le MIB, mais en plus drôle), un vespa sub-sonique, un hamster (?!), une 1961 Gibson EB-O... bref, un certain mélange de genres, et ça déchire.
On pourrait compter le nombre de références qu'ont voulu incorporer les développeurs, mais vu que ça part d'Evangélion pour finir à South Park, vous comprendrenez, on a abandonné. A moins d'avoir une culture supra développé, c'est du domaine du divin après (ou alors de l'Otaku en phase terminale).
Quand on vous parle de FLCL, on ne vous parle pas du scénario (ou de l'absence de scénario, ils l'ont perdu en route selon des sous-entendus insidieux), voire même des persos. Non. Quand on vous parle de FLCL, on vous parle de son ANIMATION. (Et de sa BO aussi. Mais moins. Mais un peu quand même.)
OK, les épisodes sont totalement barrés, soit. Mais l'animation est si parfaite que ne pas les regarder relève du crime contre l'humanité. Une rumeur veut que le budget de 26 épisodes soit passé dans ces 6x20 minutes, ce qui est parfaitement concevable, tant la fluidité impressionne (NdCassini : et pourtant je ne suis pas un vrai fan d'anime, c'est dire). L'autre rumeur est que FLCL n'aurait été qu'un champ d'expériences pour de nouvelles techniques d'animation, et on peut dire que c'est de l'expérience réussie, avec un souffle comparable à celle du professeur Nobel. Bref, aucune fausse note, jamais un anime n'a été aussi proche de la perfection, c'est tout simplemenent incroyable. On note meme des passages si bien animés qu'on perd le fil, c'est dire ! (Ou alors ce ne sont que deux passages absolument bordéliques - mais techniquement admirables.)
La BO est signée par le groupe "The Pillows" (NdCassini: Les Oreillers. Non. Arrêtez de chercher.) et s'intègre parfaitement au rythme survolté des épisodes (surtout vers la fin). Déjà que c'etait du bonheur pour les yeux, ça l'est aussi pour les oreilles !
Voila, en gros, ce qu'est FLCL. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, chopez-le de toute urgence, sinon vous passeriez à côté d'un anime unique en son genre, en décalage total avec tout ce qui peut se faire aujourd'hui, et surtout incroyablement jouissif. Si vous l'avez déja vu... Regardez-le encore une fois. Vous savez, pour les détails que vous aviez ratés la dernière fois...
Pour l'article sérieux et en anglais, z'avez Wiki.
Et pendant ce temps-là, un paquet de pains au chocolat se fait éviscérer. Spa comme si j'avais faim mais... Par principe, vous voyez. Question de valeurs morales, tout ça.
Bye !
Mais, au fait... Furi Kuri, ça veut dire quoi ?
... Bonne question.
Par lectorat le 11 décembre 2006, 21:09 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Meurs, hérétique !
J'ai pas aimé FLCL, en fait. Si vous voulez voir de la vraie animation qui fait mal aux yeux, allez voir le trailer HD de 5cm/s : http://5cm.yahoo.co.jp/teas... (fait cliquer sur "8M", en dessous c'est pas drôle)
PS : belle description d'évangélion :)
On reconnait aussi bien le style graphique que l'animation impressionnante (et accessoirement le scenario improbable...)
TOPLESS \o/
C'est aussi le même format 6x20min (enfin plutot 25-30, ils debordent un peu si besoin) et le 6ème a été diffusé tout recemment. Joie!
@kraken : va mourrir avec ton horreur. La qualité d'animation est standard (pour un anime récent) et le scénar est à chier (faisant même des emprunts sacrilèges à FLCL).
Je reste toutefois surpris du relatif silence de fion-fion, grand détracteur de cette série halucinnante et halucinnée.
Dernière note : pour ceux qui voudraient lire le manga FLCL, préparez-vous à une claque graphique digne des pires doujin. C'est moche, mais ça n'est intéressant que si vous avez apprécié la série. Vous êtes prévennus !
et en effet, pareil pour le manga, QCTX a raison, a lire que si la série vous a plus, c'est dans le meme ton, meme si c'est décalé
L'animation de FLCL, c'est quand même du 2000, soit seulement 1 ans avant Cowboy Bebop, ou 2 ans avant Gits SAC.
Et la musique, franchement, the Pillows ça va 5mn, mais tout Yoko Kanno la met out, et c'est loin d'être la seule.
L'animation de FLCL n'a rien à envier à celle de Cowboy bebop hein...
L'animation est peut-être bonne dans FLCL, mais ce n'est surement pas la cohérence et les raccords entre scènes qui leur ont pris du temps ^^;.
Le problème c'est surtout que l'animation de CB est toujours la même. Elle est fluide certe, mais i n'y a rien d'autre d'innovant.
Dans FLCL, il y a différentes techniques d'animation mises en place. Et toutes de qualité. Voire même innovantes pour certaines (l'animation des cases du manga par exemple).
Note : cette remarque est aussi valable pour GitS.
sinon le manga n'est pas moche >_< il a un solide parti pris graphique qui rend etonament bien certaine scene.
l'animation n'est pas seulement experimentale, elle est aussi super bien leché (a voir absolument le combat contre le robot-main dans l'episode 5, ca poutre a mort)
Je me regarderai bien l'anime à l'occasion, mais personnellement j'ai trouvé que le manga se suffisait à lui-même, pas en tant que "complément" d'une série animée en gros.
Longue vie à vous et à un net un plus mature que tous ces blogs à la con...