Un peu de fantasy dans ce monde de brutes
par cap.peter
Et voilà, Noël approche à très grand pas, beaucoup d'entre nous vont se goinfrer de saumons, escargots, dinde farcie à outrance, magret de canard (et non Maigret, j'en vois déjà qui rigolent au fond), et autres bouts de bois chocolatés et/ou glacés par stère entière entière. S'en suivra une attente interminable quant aux fameux cadeaux, que la plupart trouveront dans leurs petits chaussons rouges, verts et blancs (ou roses et jaunes fluos, si on aime bien es années 90), le dernier manga de Naruto, le nouveau RPG sur PC (avec la carte 3D qui va bien, ainsi que les 2048 de RAM DDRII 8600, histoire de pouvoir le faire tourner : l'informatique est cruelle), voire, pour les plus chanceux, la toute nouvelle console de chez Nain Tend Dos (entreprise aux épaules larges, vous l'admettrez sans mal), aux miraculeuses doubles manettes gyro-sensitivo-wirelesso-commandées.
Au final, la seule lecture probable que vous aurez pour ces quelques jours de fêtes (plus ou moins familiales) se résumera à quelques bulles (du fameux manga au ninja héroïque), ou encore à des modes d'emplois en anglais (ou japonais pour les plus chanceux), expliquant la mise en route de la Yes/Ja/Oui/Si, l'installation sur votre disque dur (blindé par des gigas et des gigas de films de "frappe") des sept DVDs de votre nouvelle vie (en tant que "no life"), après avoir, bien sûr, brancher comme il se devait votre "sauveuse" graphique, l'Excalibur de l'accélératon 3D, la force G au quatre chiffres toujours trop petit, même avec des lettres de la fin de l'alphabet.
Or, comme chacun le sait, la lecture est, après pleins d'autres activités vidéoludiques, un excellent moyen de s'évader, de laisser son esprit imaginer un autre monde, sans métro, sans pollution, sans trottoirs déguelasses, boulot pourri dans un bureau de 4 m carré, sans patron cinglé et tyrannique, sans traites à payer, sans course à aller chercher au supermarché discount le plus proche, etc. A quoi bon s'échapper si on ne peut soi-même choisir son monde ? Doit-on nous imposer visuellement (et musicalement), donc inconsciemment, des univers préfabriqués où violence, sexe et gros flingues sont notre pain quotidien ?
Il existe une alternative : la Fantasy
Vous me direz : "la violence y est, le sexe aussi, et c'est pas des flingues, mais de grosses épées." Certes, mais c'est tellement mieux, non ? Imaginez-vous un nain en armure brillante, un elfe fluet à la rime facile, ou encore un magnifique et sombre dragon comme Nouvel Animal de Compagnie (c'est votre véto qui va être content, après le raton-laveur!). Vous n'y arrivez toujours pas ? Allez, je vais vous aider...
J'aurai pu utiliser ce Quartier Libre (gloire à R.L.) pour vous présenter un des grands classiques de la fantasy américaine (oui, je préfère le rêve américain à la réussite chauvaine), tels notre regretté J.R.R. Tolkien ou Pratchett (qui lui n'est pas regretté, enfin je crois). Au lieu de çà, je vais plutôt faire parler mon coeur, et oeuvrer pour un auteur que j'affectionne particulièrement, à savoir Robin Hobb.
Avec elle, c'est l'éclate assurée ! A travers ces multiples cycles plus ou moins entamés/finis, vous côtoyerez le monde merveilleux de la fantasy contemporaine, avec ces preux chevaliers, ces magiciens magiques, et ces dragons terrifiques (j'oubliai les héros héroïque aussi, très important d'ailleurs). Et la magie ne s'arrête (ou ne commence, à vous de voir), pas là : la plupart des bouquins (en français, je pense aux unilinguistes) sont disponibles pour une poignée d'euros au format poche.
Je sais, je n'arriverai pas à vous déloger du petit écran, en train de finir pour la 356ème fois FFVII en mode ultra -squall, ou encore désincarcérer la manette (et non le mec tatoué de partout dans une fameuse série de M6) blanche laquée de vos petites mimines pâles, mais j'espère que vous prendrez quelques millièmes de secondes pour vous intéressez à ce petit Fitz, cette Althéa, et tout les autres personnages si attachants de notre vieille amie écrivain, qui n'est pas un hobbit (malgré la consonnance du nom de famille).
Bonne fête à tous, et bonne lecture !
PS : quelques liens, au cas où :
L'Assassin Royal
Les Aventuriers de la Mer
Et voilà, Noël approche à très grand pas, beaucoup d'entre nous vont se goinfrer de saumons, escargots, dinde farcie à outrance, magret de canard (et non Maigret, j'en vois déjà qui rigolent au fond), et autres bouts de bois chocolatés et/ou glacés par stère entière entière. S'en suivra une attente interminable quant aux fameux cadeaux, que la plupart trouveront dans leurs petits chaussons rouges, verts et blancs (ou roses et jaunes fluos, si on aime bien es années 90), le dernier manga de Naruto, le nouveau RPG sur PC (avec la carte 3D qui va bien, ainsi que les 2048 de RAM DDRII 8600, histoire de pouvoir le faire tourner : l'informatique est cruelle), voire, pour les plus chanceux, la toute nouvelle console de chez Nain Tend Dos (entreprise aux épaules larges, vous l'admettrez sans mal), aux miraculeuses doubles manettes gyro-sensitivo-wirelesso-commandées.
Au final, la seule lecture probable que vous aurez pour ces quelques jours de fêtes (plus ou moins familiales) se résumera à quelques bulles (du fameux manga au ninja héroïque), ou encore à des modes d'emplois en anglais (ou japonais pour les plus chanceux), expliquant la mise en route de la Yes/Ja/Oui/Si, l'installation sur votre disque dur (blindé par des gigas et des gigas de films de "frappe") des sept DVDs de votre nouvelle vie (en tant que "no life"), après avoir, bien sûr, brancher comme il se devait votre "sauveuse" graphique, l'Excalibur de l'accélératon 3D, la force G au quatre chiffres toujours trop petit, même avec des lettres de la fin de l'alphabet.
Or, comme chacun le sait, la lecture est, après pleins d'autres activités vidéoludiques, un excellent moyen de s'évader, de laisser son esprit imaginer un autre monde, sans métro, sans pollution, sans trottoirs déguelasses, boulot pourri dans un bureau de 4 m carré, sans patron cinglé et tyrannique, sans traites à payer, sans course à aller chercher au supermarché discount le plus proche, etc. A quoi bon s'échapper si on ne peut soi-même choisir son monde ? Doit-on nous imposer visuellement (et musicalement), donc inconsciemment, des univers préfabriqués où violence, sexe et gros flingues sont notre pain quotidien ?
Il existe une alternative : la Fantasy
Vous me direz : "la violence y est, le sexe aussi, et c'est pas des flingues, mais de grosses épées." Certes, mais c'est tellement mieux, non ? Imaginez-vous un nain en armure brillante, un elfe fluet à la rime facile, ou encore un magnifique et sombre dragon comme Nouvel Animal de Compagnie (c'est votre véto qui va être content, après le raton-laveur!). Vous n'y arrivez toujours pas ? Allez, je vais vous aider...
J'aurai pu utiliser ce Quartier Libre (gloire à R.L.) pour vous présenter un des grands classiques de la fantasy américaine (oui, je préfère le rêve américain à la réussite chauvaine), tels notre regretté J.R.R. Tolkien ou Pratchett (qui lui n'est pas regretté, enfin je crois). Au lieu de çà, je vais plutôt faire parler mon coeur, et oeuvrer pour un auteur que j'affectionne particulièrement, à savoir Robin Hobb.
Avec elle, c'est l'éclate assurée ! A travers ces multiples cycles plus ou moins entamés/finis, vous côtoyerez le monde merveilleux de la fantasy contemporaine, avec ces preux chevaliers, ces magiciens magiques, et ces dragons terrifiques (j'oubliai les héros héroïque aussi, très important d'ailleurs). Et la magie ne s'arrête (ou ne commence, à vous de voir), pas là : la plupart des bouquins (en français, je pense aux unilinguistes) sont disponibles pour une poignée d'euros au format poche.
Je sais, je n'arriverai pas à vous déloger du petit écran, en train de finir pour la 356ème fois FFVII en mode ultra -squall, ou encore désincarcérer la manette (et non le mec tatoué de partout dans une fameuse série de M6) blanche laquée de vos petites mimines pâles, mais j'espère que vous prendrez quelques millièmes de secondes pour vous intéressez à ce petit Fitz, cette Althéa, et tout les autres personnages si attachants de notre vieille amie écrivain, qui n'est pas un hobbit (malgré la consonnance du nom de famille).
Bonne fête à tous, et bonne lecture !
PS : quelques liens, au cas où :
L'Assassin Royal
Les Aventuriers de la Mer
Par lectorat le 16 décembre 2006, 17:24 - Général - Lien permanent
Commentaires
D'ailleurs dans la catégorie fantasy anglo-saxonne on peut rajouter les bouquins de David Gemmell (Cycles de Druss et de Waylander) qui s'ils ne sont pas aussi bien écrits que ceux de Hobb (qui arrive a rendre crédible un héros qui se fait appeler Blaireau, c'est vrai que l'exploit mérite d'être noté :p ) sont sympa à suivre, dans la catégorie "histoire de grobill touchant malgrès tout"
squall c'est du FF VIII, mais l'erreur est compréhensible (à moins que cela ne soit une délicieux sarcasme ?)
Et Eddings ça déchire
Je conseillerai "For The Emperor", dans la série des Ciaphas Cain, par Sandy Mitchell. Les plus quarantemilleux auront deja flairé l'univers de Warhammer 40K (ok, pour l'univers enchanteur on fait mieux, mais y'a pas de supermarché discount, jamais entendu parler en tout cas). Ca raconte les mémoires d'un commissar loyal à l'Empereur, certes, mais aussi à lui-même, c'est à dire qu'il fait son boulot, mais s'il peut sauver sa peau, c'est d'autant mieux. Donc il va souvent tenter d'éviter la ligne de front pour se foutre malgré lui dans une situation encore plus craignos la plupart du temps, et en ressortir involontairement avec les honneurs (ce qui au fil des péripéties lui vaut une réputation de héros de l'Imperium (plus ou moins méritée), ce qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients). Ca contient une certaine dose d'humour (assez étrangère à 40K d'habitude), ça doit surement faire hurler les puristes du fluff, mais ça se lit carrément bien.
Ce serait inspiré d'un ancien bouquin, Flashman ( http://en.wikipedia.org/wik... ) mais un tyrannide, un ork, un necron ou un SM du chaos a plus de piquant (^_^) que n'importe quel soldat victorien.
Ce que j'aime bien (outre le piquant du tyrannide), c'est qu'il y a beaucoup de narration du jeu des personnages, en tant que commissar, il joue de sa personne, "lit" les autres, et fait de son mieux pour ne pas qu'on lise en lui, avec la narration humoristique, ça l'fait bien (quand il tombe sur quelqu'un de plus balaise que lui à ce petit jeu qui lit en lui comme dans un livre^^).
Bon j'suis loin d'êtr eune bibliothèque de référence, vous foutez pas d'ma gueule :þ
C'était le quart d'heure fanboy.
Là, le rythme est plus lent, mais le même sentiment que la personne est payée à la page se ressent (oui, je me doute bien qu'elle n'est pas payée à la page, mais c'est un sentiment).
Essayons d'être un peu plus clair: Quand au bout de 13 tomes, Fitz n'a pas progressé mentalement (mentalité de Fitz: Je suis un sous produit de mouche, j'ai loupé ma vie et je refuse de m'assumer) et l'histoire, si elle progresse, elle le fait très lentement: on a déjà eu deux tomes que se passaient exclusivement entre les quatre murs de Castelcerf. Robin Hobb a imaginé un monde fantastique, avec des pouvoirs magiques bien pensés et des civilisations différentes, mais au lieu de nous en faire profiter, elle nous trimballe dans un mouchoir de poche...
Dans le même genre de fantasy post-Tolkien, les deux premiers tomes de Pug l'apprenti (avant que Feist se mette , lui aussi, à rallonger la sauce) ou les chant de la Belgariane et de la Mallorée (Voilà un monde qu'on visite de fond en comble), même si le héros est atteint du syndrome de la kryptonite: j'ai le pouvoir absolu, mais comme il faut bien qu'il y ai une histoire, je m'impose plein de limitations parfois un peu tirées par les cheveux.
Ou encore, un que je viens de découvrir: Des tyrans et des rois, de John Marco, très bon au petit jeu de nous tenir en haleine. Ou le crépuscule des elfes de <trou de mémoire>
Mais sinon, je suis d'accord avec Falk, la SF n'ayant pas de référence absolue, contrairement à la fantasy, (je ne peut pas imaginer qu'un auteur de fantasy n'ai pas l'intégrale des écrits de Tolkien dans la bibliothèque). On a donc des récits bien plus divers: ça va du polar (des robots et des hommes) au space opéra épique (les 8 tomes de l'aube de la nuit de Hammilton: lisez les, c'est un ordre). Un autre avatage de la sf pour les unilinguiste comme moi: Il y a d'excellent auteurs francophones (les chevaliers du Silence et tout les autres livres de Bordage, Robert Merle, Werber, Barjavel...) qui évite de subir le filtre de la traduction....
Là, le rythme est plus lent, mais le même sentiment que la personne est payée à la page se ressent (oui, je me doute bien qu'elle n'est pas payée à la page, mais c'est un sentiment).
Essayons d'être un peu plus clair: Quand au bout de 13 tomes, Fitz n'a pas progressé mentalement (mentalité de Fitz: Je suis un sous produit de mouche, j'ai loupé ma vie et je refuse de m'assumer) et l'histoire, si elle progresse, elle le fait très lentement: on a déjà eu deux tomes que se passaient exclusivement entre les quatre murs de Castelcerf. Robin Hobb a imaginé un monde fantastique, avec des pouvoirs magiques bien pensés et des civilisations différentes, mais au lieu de nous en faire profiter, elle nous trimballe dans un mouchoir de poche...
Dans le même genre de fantasy post-Tolkien, les deux premiers tomes de Pug l'apprenti (avant que Feist se mette , lui aussi, à rallonger la sauce) ou les chant de la Belgariane et de la Mallorée (Voilà un monde qu'on visite de fond en comble), même si le héros est atteint du syndrome de la kryptonite: j'ai le pouvoir absolu, mais comme il faut bien qu'il y ai une histoire, je m'impose plein de limitations parfois un peu tirées par les cheveux.
Ou encore, un que je viens de découvrir: Des tyrans et des rois, de John Marco, très bon au petit jeu de nous tenir en haleine. Ou le crépuscule des elfes de <trou de mémoire>
Mais sinon, je suis d'accord avec Falk, la SF n'ayant pas de référence absolue, contrairement à la fantasy, (je ne peut pas imaginer qu'un auteur de fantasy n'ai pas l'intégrale des écrits de Tolkien dans la bibliothèque). On a donc des récits bien plus divers: ça va du polar (des robots et des hommes) au space opéra épique (les 8 tomes de l'aube de la nuit de Hammilton: lisez les, c'est un ordre). Un autre avatage de la sf pour les unilinguiste comme moi: Il y a d'excellent auteurs francophones (les chevaliers du Silence et tout les autres livres de Bordage, Robert Merle, Werber, Barjavel...) qui évite de subir le filtre de la traduction....
[rien à voir, mais message à Keul, j'ai tout plein d'internal error quand je navigue sur l'editotaku]
Qui plus est, la SF est plus souvent une reflection sur notre société avec un recule fictif; du coup le genre évolue et change facilement alors que la fantasy est codifié et stable depuis des décénies.
Sinon, comme dit Falk, soyons chauvins lisons de la france!
Barjavel, c'est tres bien et ca faisait dresser les cheuveux de mes profs de francais (yéh, y'a des vrai morceau de cul dedans)
Et Asimov (que si qu'il y a une référence absolue à la SF nan mais) faussement naïf qui disait de son vivant qu'il ne "comprennait pas" comment des gens pouvaient prendre pour argent comptant ce qui n'était à la base qu'un truc scénaristique inventé un soir de manque d'inspiration par sa bande de collégiens-écrivaillons amateurs de la banlieue de New York dans les années 30 (je parles de la dianétique et de toutes les conneries pseudo-mystiques laissées par lafayette hubbard)
Sinon question SF ricaine (et malheuresement non traduit) il y a le cycle "the Fadded Sun" qui explore certaines pistes souvent laissées de côté par les auteurs.
Quant à Moorcock, j'aimerai rajouter qu'il faut lui retirer tous les textes écrits à la va-vite pour payer le loyer (dont un très gros tiers de la saga d'Elric au bas mot)
On peut jouer le classique en relisant du Zelasny (un peut atteint du syndrome de la kriptonite lui aussi avec ses personnages immortels et semi divins) qui a malheuresement rejoint le clan des couillons qui meurent avant de finir leur œuvre.
Sinon il y a aussi le cycle (enfin complet) de la Tour Sombre (mais il faut apprécier le style de Stephen King quand il part en roue libre).
Question SF Française, on peut revendiquer l'un des pères fondateurs en la personne de Jules Verne (ce qui me fait dresser les cheveux, c'est quand un Français me reproche de lire de la science-fiction parce que c'est un genre "américain"... Quand on ne connaît rien à sa propre culture, on a la politesse de pas la ramener), sinon, toujours chez les Français à condition de supporter le genre épisodique avec un côté démago (mettons du cul pour faire vendre) on peut s'essayer à l'interminable et mégalo compagnie des glace (faut pas chercher: mis bout à bout c'est le plus long roman jamais écrit, surtout depuis que la "nouvelle époque" s'est greffée à l'originale). Ou, histoire de savoir à qui Raël a piqué ses idées (hop, je commence ET je finis sur des sectes à soucoupistes) on peut s'essayer aux livres de Francis Quarzac.
Voilà, c'était QCTD en direct du boulot entre 2 cartons de déménagement
Venez découvrir Kalon le barbare Héborien, Sook d'Ach la sorcière maléfique bigleuse et Melgo, le voleur Ptath à la langue pendue.
Le même AspExplorer à écrit d'autre textes tout aussi marrant mais en changeant les genres : la SF façon "Survivaure" ou les super-héros flegmatiques.
Bref, que du bon pour vous dilater la rate et dans des quantités dignes de cette catégorie littéraire (des gros pavé quoi).
http://mapage.noos.fr/aspex...
Pour Hobb et l'assassin royal, marrant, mais en lisant le double commentaire de Feufollet, je remarque que j'avais justement apprécié la première trilogie pour les reproches qui lui sont faits. En clair, ça casse le syndrome habituel de la fantasy qui balade le héros aux quatre coins du monde, c'est un huis clos psychologique bien claustro dans Castelcerf et ses environs, et c'est ça qu'est bien... La suite m'a précisément déçu à cause du syndrome de l'épopée vers des contrèes-mystèrieuses-où-que-seuls-les-Anciens-ont-été beaucoup plus bateau, usé et convenu (et raté d'ailleurs, mais là c'est 100% subjectif).
Pour apporter ma pierre à l'édifice, et pour apporter un peu d'yeux bridés dans toute cette littérature, il y a le Clan des Otori de Lian Hearn (merci google). Une petite trilogie qui se laisse lire sans trop d'efforts, sans trop de prétentions, avec un contexte japonisant plus ou moins bien utilisé... Je ne dis pas que ça me laissera un souvenir inoubliable, d'autant que le syndrome de l'auteur qui voulait à tout prix faire une trilogie d'une idée qui aurait plutôt bien tenu en one-shot se fait cruellement sentir (ça se dilue...), mais ça change des n'elfes, des grosses épées buveuses d'âmes et des fireboules...