warning : article ultra otakiste et pas bon pour votre emploi



Pas besoin de parler de cet anime, ce n'est que la seconde saison d'un anime de merde. Quand on veut faire du fan service sur la baston à l'école alors qu'Oh! Great fait Tenjou Tenge, et ben, on reste couché.

J'aime bien écrire "xxx de merde". C'est tellement francais comme expression. Les non-francophones écrivent des trucs exotico-chics genre "le japanimation in merde", mais nous pouvons le faire sans que ça paraisse bizarre. Le seul truc qu'on puisse sauver de Matrix Reloaded, c'est bien le Mérovingien et ses gros mots.

Nan, c'est au sujet du générique de fin.



C'est une règle immuable des animes : un anime de merde aura de bons génériques, mais un bon anime n'aura pas forcément de bons génériques. Ce qui amène une règle propre au célèbre karaoké d'Epitanime : même si un anime est à chier, s'il a un bon générique, on en fait un karaoké.

Au sujet de l'Epitanime 2007 : je n'ai pas écrit d'article parce que c'était la plus mauvaise édition qu'il m'ait été donné de visiter. Une organisation qui voulait faire pro en oubliant les racines amateur de l'association tout en faisant des erreurs d'amateur, une pluie amenée par un calendrier en avance de quinze jours alors que la date habituelle est déjà une défiance aux nuages, des orgas de nuit qui n'étaient pas nourris le jour par leurs responsables et vice-versa, une communication interne et externe absolument inexistante... Ah, et c'était une idée absolument géniale que d'avoir invité DigiCraft. En une phrase, à l'instar du Comiket semestriel, je me suis cru à une Epitanime d'hiver, et j'attends le prochain Epitanime d'été. Vous venez de lire la version courte du rapport, dont la version longue dort honteusement sur le disque dur.



Si nous étions à l'Epitanime, ce générique ne passerait même pas. Ou alors uniquement sur demande et largement après minuit. Tout simplement parce qu'il pourrait être utilisé tel quel pour un anime hentai bien hardcore, comme le seul moment de répit où les héroïnes garderaient leurs fringues.



Ou pas (*).



Chérie, mets un soutif. Ces bourgeons turgescents n'apparaissent pas dans des animes non hentai, mais là, ils sont aussi proéminents que des grains de raisin sur une tarte aux pommes, ceux-là mêmes que l'on adore sucer avec délectation avant d'honorer la cuisinière. Fallait oser.



C'est quand même la "méchante" de la série, et pourtant elle squatte tout ce magnifique générique. Mon perso préféré, qu'un lecteur (dont nous protégeons l'anonymat) qualifierait volontiers de, je cite, "vaginalement motocultable".



Leçon rapide : "Comment deviner si mon anime préféré a été sous-traité chez les coréens ?" Facile. Indice numéro un : les noms coréens, connement écrits en caractères latins dans les crédits. Indice numéro deux : les yeux. Plus ronds, moins de couleurs et paupières différentes. Indice numéro trois : grosse baisse de qualité - cas d'école, Naruto qui était pondu chez les nippons pendant les deux premières saisons et envoyé en Corée par la suite pour faire des économies tout en faisant rentrer plus de fric avec les machins payants. Ben oui ; avec un anime, c'est une chaine de télé qui paie, alors que pour un jeu vidéo ou un manga, ce sont des millions de gens qui raquent... L'anime, dans la tradition des cartoons Transformers de notre enfance, n'est qu'une publicité de 26 minutes pour des produits dérivés. C'est le seul machin offert aux fans pour mieux les attirer vers les magasins, formaté pour la télé et aucun autre support - les réalisateurs à l'origine de ces trucs commandés à la chaîne doivent choper de l'urticaire en apprenant que des petits étrangers achètent ça en dévédé.



Au début de ce texte, je parlais d'Oh! Great. Coïncidence : il a bossé sur Himiko Den, un projet multimédia des années 90. Par multimédia, j'entends qu'une histoire était narrée sur plusieurs supports : anime, manga, jeu vidéo - dot Hack n'a rien inventé. Or, l'anime a tout simplement le plus beau générique de ce côté de l'animation japonaise. J'ai dû vous en parler il y a quelques années, mais c'est bon de le rappeler.



C'est toujours difficile d'avoir une image avec cul ET seins. Surtout quand on fait des captures d'écran dans des jeux hentai.



Au fur et à mesure que les animes sont devenus de plus en plus facilement accessibles (télé puis magnéto puis DVD puis divx puis streaming), une tendance chez les amateurs est passée de latente à systématique : sauter les génériques. Avance rapide sur le magnéto, chapitre suivant sur le dévédé, un clic de souris sur la barre de progression sur l'ordi. Notez que je n'ai pas écrit "otaques" ou "fans", mais "amateurs", parce que c'est une habitude parfaitement détestable. Squeezer le générique d'un Bleach, dont le seul but est de faire de la pub au dernier groupe de J-rock publié par un producteur friqué, passe encore. Mais éviter l'intro de Neon Genesis Evangelion et ses images subliminales qui changent à chaque épisode ou la joyeuse chanson chorégraphiée de Lucky Star ? Sacrilège. Mais y'a pire ailleurs : ceux qui ne matent jamais le générique, même pas au premier épisode, et les pires de tous, ceux qui jugent un anime à son générique - j'ai des noms. Quelle est cette aberration ? Un générique, ça sert à plein de choses. Citer le staff, réunir les gens devant la télé pour qu'ils pigent ce qu'ils vont mater, chauffer le public, présenter les persos et l'univers. Tout ça en 90 secondes, pondues par des équipes séparées - d'où les différences de qualité et de budget. C'est un mini-métrage qui doit tenir 13 ou 26 visionnages sans lasser l'audience. Mais ce n'est pas l'anime lui-même, scrogneugneu.

Du coup, on en arrive parfois au présent cas : la musique est classe et le générique est infiniment plus élégant et soigné que l'anime qu'il habille. On peut rester à le mater dans un silence religieux et personne ne viendra vous reprocher quoi que ce soit. C'est artistique, je vous dis.



Grand Tournoi des Maids, consignes de vote : durant la première semaine, nous avons fait un ex-aequo in extremis, sauvant les triplettes d'Hanaukyo Maids de l'élimination. Durant la deuxième semaine, nous avons qualifié Emma de justesse, elle et son délicat mais inconnu manga. Et par "nous", je pèse mes mots ; à en croire l'organisateur du concours, il y a carrément un tiers de voix en moins quand l'éditotaku ne vote pas.
Cette semaine, c'est simple : nous les avons qualifiées en mettant d'autres candidates en ballotage, nous allons à présent les faire passer à la suite des hostilités. Votez pour les Triplettes et pour Emma.