The Taste of Tea
Résumé en une image :
Ce long-métrage nippon (lourdement primé) est une de ces oeuvres contemplatrices, où quelques personnages errent dans leurs pensées sans faire grand-chose. Une petite famille nipponne avec le papa qui hypnotise des gens, la maman qui gribouille, le grand-père lolicon, la petite fille qui a des visions, le frangin amoureux, l'oncle qui lâche le stress de la ville... Si vous avez aimé Mes Voisins les Yamada, vous adorerez The Taste of Tea. Ce dernier joue énormément sur les délires intérieurs de tout un chacun, avec de sacrés spécimens : une séquence en animation, une chanson qui rend fou, et même un passage bruité à la bouche... Sans parler de la capture d'écran en début de texte. Ca prend son temps, avec pas mal de plans-séquences. On s'amuse des pérégrinations des personnages, on s'étonne de la présence d'Anna Tsuchiya dans un rôle secondaire, et on termine le film avec - évidemment - un grand sourire.
Pendant ce temps : J'ai enfin terminé F.E.A.R. , échéance sans cesse repoussée par pas-de-config-assez-puissante, crash-de-skeudur-bye-les-sauvegardes, je-joue-à-autre-chose et j'en passe. Vu le rythme auquel je rattrape mon retard (l'article précédent abordait Shadow of the Colossus, et ces deux jeux datent de 2005), je devrais jouer à BioShock aux alentours de 2010, peut-être sous Windows Seven. Vous n'allez pas me reprocher ce retard, hein ? Vous avez vu le design de ce site ? Je suis coincé au XXème siècle. Un peu comme Animint qui vient de sortir un podcast uniquement écoutable avec mozerfuking RealPlayer. Bref. Que dire de plus sur ce titre : c'est effectivement le meilleur shoot-dans-les-bureaux qui existe, l'IA est diabolique, et le scénario n'avance pas d'un iota jusqu'au dernier chapitre, où Monolith réalise que ça serait bien de finir l'histoire. Histoire fortement inspirée par Ring et Akira, mais venant des gusses qui ont pondu le mégacool Shogo M.A.D (le meilleur jeu vidéo US inspiré par la japanime), le résultat est à la hauteur de toutes les attentes. Ah oui, et petit truc personnel : F.E.A.R. est à l'exacte frontière du jeu vidéo PC entre "config clavier sympa" et "putain trop de touches". Il faut se pencher sur les cotés, gérer la visée à la lunette, la lampe-torche : tout ça je sais faire, mais là ma config de touches est pleine. Et faut encore ajouter les touches du ralenti, du lancer de grenades et deux-trois autres trucs. Juste ce qu'il faut pour m'embrouiller. C'est pas Tribes 2 et sa config clavier acnéique, mais c'est juuuuste de l'autre coté de la limite. Pour les défauts, ma peur d'une architecture foireuse fut confirmée : des escaliers de secours qui s'arrêtent de descendre au quatrième étage, des couloirs qui ne mènent nulle part, des rues qui débouchent sur un précipice au milieu d'immeubles... Mais bon, on excuse toujours ce genre d'aberrations en disant que ça serait pas drôle si c'était réaliste. Bof. Je n'ai pas trop l'intention de me faire l'add-on Extraction Point - réalisé par un studio extérieur - pour le scénario, vu qu'il prend de trop grandes libertés avec la trame principale (et vazy que je te ressuscite des persos, et vazy que je change le comportement du méchant). Yep, ce "pendant ce temps" était plus long que l'article lui-même, mais je veux pas gâcher la petite surprise qu'est Taste of Tea.
Voilà voilà, session IRC dominicale sur #editotaku@irc.worldnet.net dès 21 heures.
Ce long-métrage nippon (lourdement primé) est une de ces oeuvres contemplatrices, où quelques personnages errent dans leurs pensées sans faire grand-chose. Une petite famille nipponne avec le papa qui hypnotise des gens, la maman qui gribouille, le grand-père lolicon, la petite fille qui a des visions, le frangin amoureux, l'oncle qui lâche le stress de la ville... Si vous avez aimé Mes Voisins les Yamada, vous adorerez The Taste of Tea. Ce dernier joue énormément sur les délires intérieurs de tout un chacun, avec de sacrés spécimens : une séquence en animation, une chanson qui rend fou, et même un passage bruité à la bouche... Sans parler de la capture d'écran en début de texte. Ca prend son temps, avec pas mal de plans-séquences. On s'amuse des pérégrinations des personnages, on s'étonne de la présence d'Anna Tsuchiya dans un rôle secondaire, et on termine le film avec - évidemment - un grand sourire.
Pendant ce temps : J'ai enfin terminé F.E.A.R. , échéance sans cesse repoussée par pas-de-config-assez-puissante, crash-de-skeudur-bye-les-sauvegardes, je-joue-à-autre-chose et j'en passe. Vu le rythme auquel je rattrape mon retard (l'article précédent abordait Shadow of the Colossus, et ces deux jeux datent de 2005), je devrais jouer à BioShock aux alentours de 2010, peut-être sous Windows Seven. Vous n'allez pas me reprocher ce retard, hein ? Vous avez vu le design de ce site ? Je suis coincé au XXème siècle. Un peu comme Animint qui vient de sortir un podcast uniquement écoutable avec mozerfuking RealPlayer. Bref. Que dire de plus sur ce titre : c'est effectivement le meilleur shoot-dans-les-bureaux qui existe, l'IA est diabolique, et le scénario n'avance pas d'un iota jusqu'au dernier chapitre, où Monolith réalise que ça serait bien de finir l'histoire. Histoire fortement inspirée par Ring et Akira, mais venant des gusses qui ont pondu le mégacool Shogo M.A.D (le meilleur jeu vidéo US inspiré par la japanime), le résultat est à la hauteur de toutes les attentes. Ah oui, et petit truc personnel : F.E.A.R. est à l'exacte frontière du jeu vidéo PC entre "config clavier sympa" et "putain trop de touches". Il faut se pencher sur les cotés, gérer la visée à la lunette, la lampe-torche : tout ça je sais faire, mais là ma config de touches est pleine. Et faut encore ajouter les touches du ralenti, du lancer de grenades et deux-trois autres trucs. Juste ce qu'il faut pour m'embrouiller. C'est pas Tribes 2 et sa config clavier acnéique, mais c'est juuuuste de l'autre coté de la limite. Pour les défauts, ma peur d'une architecture foireuse fut confirmée : des escaliers de secours qui s'arrêtent de descendre au quatrième étage, des couloirs qui ne mènent nulle part, des rues qui débouchent sur un précipice au milieu d'immeubles... Mais bon, on excuse toujours ce genre d'aberrations en disant que ça serait pas drôle si c'était réaliste. Bof. Je n'ai pas trop l'intention de me faire l'add-on Extraction Point - réalisé par un studio extérieur - pour le scénario, vu qu'il prend de trop grandes libertés avec la trame principale (et vazy que je te ressuscite des persos, et vazy que je change le comportement du méchant). Yep, ce "pendant ce temps" était plus long que l'article lui-même, mais je veux pas gâcher la petite surprise qu'est Taste of Tea.
Voilà voilà, session IRC dominicale sur #editotaku@irc.worldnet.net dès 21 heures.
Par Raton-Laveur le 02 septembre 2007, 18:41 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Je suis revenu du pays des bouffeurs de chien et j'ai 15 jours de glande, qu'est ce que tu dirais d'un passage au 21 ème siècle?
Dans le style film contemplatif y'a aussi "Dolls" de Kitano. C'est bien moins gai mais ca vaut tout de même le détour (on y voit Kyoko Fukada, qui, avec Anna Tsuchiya formait un duo de charme dans Kamikaze Girls).
Enfin, c'est ce que la belle soeur du voisin de ma tante m'a dit, hein ?