Approche et impression sur School Days
Par Sonocle Ujedex
On attribue le spoil comme ennemi n°1 de tout bon amateur de fiction. Quoi de plus rageant que de connaitre les tenants, aboutissants et surprises d’une bonne intrigue à cause d’un malotru qui laisse échapper l’information alors que vous n’étiez qu’en train de marcher dans la rue sans rien demander à personne (et pour acheter le dernier tome de votre bouquin favori en plus) ?
C’est vrai que pour une œuvre qui vous semble saisissante, c’est un abominable gâchis (d’où spoil) [, mais n’est-ce pas parfois drôle quand il s’agit d’une œuvre dont vous vous moqueriez bien volontiers, histoire de vous rassurer de sa définitive nullité ?(ex : la révélation finale de MÄR, à chialer. D'ailleurs tout le final est à chialer! Ce manga est à chialer!)
Ou même, de regarder tout de suite la dernière ligne/case/réplique/scène, pour vous constituer une énigme à déchiffrer avant le moment fatidique qu’est le final préalablement spoilé ? ("Mais comment a-t-on pu en arriver là ? " Vous diriez-vous)
Il arrive même parfois que c’est la scène finale qui vous encourage à regarder le reste de l’oeuvre, ce qui n’est pas si mauvaise idée puisqu’il arrive qu’on ne puisse faire confiance qu'au début de l’œuvre, qui ne décolle dans son intrigue qu’un peu plus tard. Abenobashi ou même Evangelion, tout deux de chez Gainax, ne laissent deviner tout l'intérêt et la réalité de leur contenu qu'après 2 ou 3 épisodes.
On peut donc en déduire que le spoil peut servir de motivation à la découverte d’une œuvre, et particulièrement quand son départ est un peu lent et pénible.
C’est dans une telle démarche que j’en suis venu à découvrir School Days.
School days est vraiment l’anime qui peut se targuer d’attirer les gens uniquement pour son final. Le digital-comic (ou devrais-je dire cartoon, puisqu’il est entièrement animé ! Belle prouesse, tout de même), dont il est l’œuvre originale, est reconnu des fans pour ses 3 mauvaises fins atroces et sanglantes. Presque des mèmes au sein de la communauté otaku, ces fins étaient fort attendues dans la version anime, depuis son annonce en mars 2007. Ne connaissant rien à School days, si ce n’est les 3 mauvaises fins, quelques infos sur le jeu vidéo et un synopsis, je me demandais comment une histoire de romance lycéenne pouvait finir ainsi.
Voyons déjà le synopsis sur AnimeKa. Une histoire de triangle amoureux en somme toute classique comme on en a vu des centaines de fois. Impression de classicisme renforcé par la vision d’un chara-design propre, joli mais convenu, les personnages ne semblant pas transpirer d’originalité, s’ébattant d’un cadre bien connu (le lycée) maintes fois usité.
Je ne voyais vraiment pas comment ça pourrait se terminer en un bain de sang. Mais me rappelant du choc que me fit Higurashi, je m’attendais alors a une sacrée surprise.
Nous voilâmes déjà en Septembre quand la série atteignit son 12eme et ultime épisode. Quelques infos, issues d'un certain enthousiasme autour de la série, suscitèrent mon intérêt.
Le héros serait un lamentable connard, insupportable, et même parfaitement détestable. Je croyais à ce moment là voir une larve, du genre héros de harem en pire, ou un successeur de Tsukasa de .Hack//sign en terme de volonté (lui même successeur de Shinji de EVA). Puis, la fin serait effectivement une boucherie bien saignante.
Héros crétin+univers romantique convenu+gore end = epic win. L'équation faite, j'ai sauté le pas, m'étant procuré les 12 épisodes en 3 jours, le double pour tout voir. Je suis à présent capable de donner un avis clair: What the fuck?
Je n'imaginais pas voir un anime aussi frustrant et déplaisant avec School Days. J'aurais dus m'en douter, vu comment ça se finit. Ce qui devait être un vrai plaisir coupable, un défouloir, a pris plus d'ampleur que prévu.
Fait avéré, Makoto s'est vu placé au plus du panthéon des persos d'anime les plus détestables par de nombreux amateurs, et je peux les comprendre.
On dit de lui que c'est un être bête, égoïste, avec un appétit immodéré pour les femmes, alors qu'il est tout à fait lâche et irresponsable.
Fort d'une réputation de gentil garçon (pour une fois que ça plait aux filles...), le voilà un devenu un véritable Dom Juan, voyant l'ensemble des jeunes filles quelque peu intéressées par lui comme un self-service.
Une fille lui plait, il se sert, c'est pas très bon alors il pioche dans ce qui passe sous mains, ça se mange plus facilement, et puis finalement le truc d'avant était pas mauvais. Et puis tient! Il y a un autre plat qui a l'air bon par ici! Et ça continue encore et encore...
C'est bien simple, Makoto a réussi l'exploit tant attendu de (vraiment) se taper toutes les filles de l'anime!(sauf une grande taciturne dont tout le monde s'en fout). Toutes! Yay! Et comment, me demandez-vous? Comme je l'ai dit plus haut, il fait comme au self.
Sauf qu'il se croit dans un buffet à volonté, avec un prix unique à payer pour tout ce qu'il prendra, alors qu'il devrait comprendre que dans un self-service, chaque plat à un prix.
Je ne vais pas non plus raconter toute l'histoire (et continuer dans ma navrante métaphore de restaurant), mais le fait est que Makoto n'a, à aucun moment, voulu assumer les responsabilités que comprend un couple, ce qui l'amena à sa mort.
Ne pensant qu'au plaisir immédiat avec les filles, en leur laissant miroiter de faux espoirs par des non-dits et des mensonges et en fuyant les problèmes, Makoto a finit par le payer cher. Tout le long de la série, ce type n'a cessé de me taper sur les nerfs pour ses successions de mauvais choix animés pour des raisons dérisoires ("hmmm, elle est canon aussi. Je me demande si...")
Dans un plan rigoureusement distrayant, parce qu'il s'agit avant tout d'un animé faussement balisé, voir tout un fatras de tromperies et luxures soldés par la mort du connard de héros et des nunuches de héroïnes devrait être très marrant, non? Ce fut le cas dans l'immédiat. "Crève, salaud, crève! Hinhinhin!" est la première chose qui devrait nous traverser l'esprit. "Pchuiiit! Ça gicle de partout!" suit dans la foulée.
Mais avec le recul, je me dis que Makoto n'était juste qu'un pauvre bougre, bête et impulsif. Juste un jeune homme qui a trop réfléchi avec son pénis.
Et ces filles, ce n'était que des filles comme en a vu pleins. Envieuses, bécasses, incertaines, timides, facétieuses, à fleur de peau. Elles ne voulaient que connaitre l'amour. "Putain de merde" fut de rigueur. J'étais effaré.
Comprenez-bien; les personnages en face de moi n'avait rien d'extraordinaire. Ils existaient même dans d'autres anime. Au point où finalement, on est familier à ce genre d'univers comico-romantique. Le bento, le toit, les cours animés, le copain obsédé, les jolies filles, et le fan-service (un tout petit peu) consternant. Tout pour que le fan d'anime se sente en terrain sûr et connu.
Mais c'est alors qu'intervient des tournures d’évènements assez graves pour un monde de ce type.
On a prêté des doutes et des tourments mélodramatiques à des personnages incapable de supporter ce poids! Ciel! Peste! Ventre Saint-Gris!
Vous imaginez si, dans Love Hina, Keitaro sortait avec Motoko dès le début, pour ensuite enchainer avec [mettez le nom d'une fille de Love Hina ici] sans rien lui dire, la laissant en proie à un aveuglement dépressif qui empire d'épisode en épisode? Vous savez qu'elle sait se servir d'un sabre; c'est inclus dans son profil stéréotypé. Elle tuerait tout le monde à coup de botte secrète de son dojo avant de se suicider, voilà ce qu'elle ferait. Carrément et sans détour, fine comme elle est!
Quand un être humain normal et complexe trouverait bien des moyens pour évacuer sa peine, un stéréotype dont on résume la personnalité en trois mots et quelques hobbies commettra forcément un acte improbable, énorme, net. Quand on fout des baffes en étant juste irrité, c'est l'apocalypse quand il s'agit de problème de cœur si grave.
Des êtres aussi limités que les lycéens d'anime comico-romantique ne peuvent qu'avoir des réactions extrême. Et là, quel choc. Il s'agit là d'une désacralisation totale de tout un pan de la japanime. Presque aussi révoltante qu'une règle 34 prise en pleine poire, nous sommes arrivés à l'extrême limite de ce qu'un univers romantique lycéen peut nous offrir.
Toutes les conventions et limitations ont été exploitées pour nous offrir la descente aux enfers que représente School Days.
Tout va de plus en plus mal, les personnages deviennent tous corrompus et souillés (Pourquoi, Sestsuna? Pourquoi?) , et le sort semble s'acharner sur eux: les quiproquos, coup du sort et appel géographique ("Désolé mon amour, mais j'ai fait une promesse qui m'oblige à aller dans une autre fac/nation/dimension parallèle, et on risque de ne plus se voir") récurent des harem sont utilisé ici à des fins machiavéliques.
Chaque épisode est plus dégoutant que l'autre, on a l'impression de s'enfouir de plus en plus dans les marasmes de la souffrance amoureuse, et les personnages se dégradent au fur et à mesure et de manière constante avant de faire exploser le peu d'identité qu'ils possèdent.
En fait, School days, c'est tout le contraire de Gurren-Lagann dans le déroulement.
Autre surprise effarante: je ne m'attendais pas à autant de thématique et de référence intéressante dans un tel anime.
Deux me viennent encore à l'esprit maintenant (c'est peut-être même les deux seules et c'est déjà beaucoup):
. Le téléphone portable est l'autre star du show. Elle représente bien cette jeunesse moderne qui idéalise et fétichise (je crois que ce mot n'existe pas) à tout va, et fait office véritable hublot qui nous interpose entre les nous et les autres. Makoto se contentait au début d'idéaliser l'image de Kotonoha, au point de la prendre en photo pour conserver cette beauté parfaite. L'aspect communication dessert bien les relations entre les personnages.
Elle devient un vrai baromètre des relations entre les personnages. Pour quelque chose comme une rupture, qui devrait être dit franchement, c'est un texto menteur ou désinformatif qui est envoyé. Quand on ne veut plus voir une personne, on la bloque de son répertoire. Quand on n’ose pas dire quelquechose en face de quelqu'un ou que cela fait trop mal à dire à voix haute, c'est encore le texto qui prend le relais. La scène des milles pardon suivis d'un adieu en SMS, dans le dernier épisode, m'a fait de l'effet...frissonnant est peut être le bon terme.
Mais surtout, c'est autour de lui que les personnages interagissent, discute et admire leurs screenshots.
Le téléphone portable est tour à tour un vecteur de rapprochement, puis de séparation, et laisse aux personnages taper du bout des doigts ce qu'ils pensent tout bas. Bien utilisé!
. Elle arriva tardivement, mais la tragédie (dans le sens théatrale du terme, voir lien) est une thématique stupéfiante et bien desservis dans School Days.
Vous en avez surement déjà lu durant votre scolarité, de ces "trucs déprimants où tout va mal, tout le monde crève et que le destin, c'est rien qu'un enfoiré".
Mais School Days, c'est exactement ça!
Des héros limités par leurs dérisoires conditions (de lycéen d'anime en ce cas), se trouvent dépassé par une force que les dépassent: des sentiments qu'ils sont incapable d'interpréter correctement, les menant alors à leur pertes, et ce de manière atroce, et ce en assurant la catharsis (voir lien) durant tout le long. Une vraie tragédie moderne en anime, ce School Days, je vous dis!
Pour appuyer de manière plus concrète l'existence de cette thématique, on a bien vu ces histrions masqués qui assaillaient la conscience de Setsuna et Sekai. On remarque que leurs intentions amoureuses ont joué dans l'implacable machinerie. ? Montrer à son amoureux (Makoto) une magnifique fleur (Kotonoha), prouve que je suis bien une formidable personne (Sekai) pour avoir fait une telle découverte et apporté tant de bienfait à mon amour. ? Nan, mais ça va pas la tête?
Vous l'aurez bien compris, School Days est un anime qui m'a fortement culbuté sans que je le vois venir arriver. Mais ce qui, enfin, m'a encore bousculé dans School Days, c'est que ce putain d'anime m'a remis en question.
A la base, c'est bien un Dating Sim. Il s'agit de faire le bons choix afin d'accéder à la meilleure fin. Mais Makoto, lui, n'a fait que des mauvais choix. Chaque décision était la mauvaise, et c'est logiquement qu'il eu une fin atroce. Avoir été si égoïste, prendre tout le plaisir pour soi sans avoir pensé une seule fois aux sentiments de celle avec qu'il était, c'est ce que Makoto n'aurait jamais dut faire.
Mais maintenant qu'on sait quels sont les mauvais choix, pourquoi je n'ai pas une seconde chance pour faire les bons? Pourquoi c'est obligé que ça se termine ainsi, dans un bain de sang suivis d'un abandon en haute mer? Pourquoi quand ça va mal, je ne peux rien faire pour améliorer les choses?
Parce que c'est à sens unique, c'est tout! Pas de retour en arrière, que ce soit en anime ou dans la vrai vie. Prend garde à tout ce que tu fais et chéris l'autre comme toi même, dans le plus profond des respects, car sinon, au mieux il ne te restera que des regrets, au pire une place à côté du père Lachaise.
J'ai même bien envie de jouer au jeu rien que pour gagner les bonnes fins.
"Don't mess with love!" sera la morale de cette terrible histoire que fut School Days. Remercions Makoto et ses copines pour nous avoir montré ce qu'ils ne faillaient absolument pas faire lors d'une relation amoureuse. C'était de bien étranges moments passé ensemble, quelquepart entre la gêne et le soulagement (ou plutôt la catharsis, si vous avez biens suivis).
La balle est dans votre camp à présent, et tout ce que j'espère pour vous à présent, ce que vous ne finissiez pas vos jours la tête dans un sac.
"Don't mess with love! Don't!"
Ah, au fait...
-------------------------
OP & ED de School Days
Opening: Innocent Blue de DeviceHigh
Ending 1: Usotsuki de CooRie
Ending 2: Ai no Kakera de Hashimoto Miyuki
Ending 3: Waltz de Kanako Itou
Ending 4: Kioku no Umi de Yozuca
Ending 5: Look At Me de Yuria
Ending 6: Namida no Riyuu de Kuribayashi Minami.
On attribue le spoil comme ennemi n°1 de tout bon amateur de fiction. Quoi de plus rageant que de connaitre les tenants, aboutissants et surprises d’une bonne intrigue à cause d’un malotru qui laisse échapper l’information alors que vous n’étiez qu’en train de marcher dans la rue sans rien demander à personne (et pour acheter le dernier tome de votre bouquin favori en plus) ?
C’est vrai que pour une œuvre qui vous semble saisissante, c’est un abominable gâchis (d’où spoil) [, mais n’est-ce pas parfois drôle quand il s’agit d’une œuvre dont vous vous moqueriez bien volontiers, histoire de vous rassurer de sa définitive nullité ?(ex : la révélation finale de MÄR, à chialer. D'ailleurs tout le final est à chialer! Ce manga est à chialer!)
Ou même, de regarder tout de suite la dernière ligne/case/réplique/scène, pour vous constituer une énigme à déchiffrer avant le moment fatidique qu’est le final préalablement spoilé ? ("Mais comment a-t-on pu en arriver là ? " Vous diriez-vous)
Il arrive même parfois que c’est la scène finale qui vous encourage à regarder le reste de l’oeuvre, ce qui n’est pas si mauvaise idée puisqu’il arrive qu’on ne puisse faire confiance qu'au début de l’œuvre, qui ne décolle dans son intrigue qu’un peu plus tard. Abenobashi ou même Evangelion, tout deux de chez Gainax, ne laissent deviner tout l'intérêt et la réalité de leur contenu qu'après 2 ou 3 épisodes.
On peut donc en déduire que le spoil peut servir de motivation à la découverte d’une œuvre, et particulièrement quand son départ est un peu lent et pénible.
C’est dans une telle démarche que j’en suis venu à découvrir School Days.
School days est vraiment l’anime qui peut se targuer d’attirer les gens uniquement pour son final. Le digital-comic (ou devrais-je dire cartoon, puisqu’il est entièrement animé ! Belle prouesse, tout de même), dont il est l’œuvre originale, est reconnu des fans pour ses 3 mauvaises fins atroces et sanglantes. Presque des mèmes au sein de la communauté otaku, ces fins étaient fort attendues dans la version anime, depuis son annonce en mars 2007. Ne connaissant rien à School days, si ce n’est les 3 mauvaises fins, quelques infos sur le jeu vidéo et un synopsis, je me demandais comment une histoire de romance lycéenne pouvait finir ainsi.
Voyons déjà le synopsis sur AnimeKa. Une histoire de triangle amoureux en somme toute classique comme on en a vu des centaines de fois. Impression de classicisme renforcé par la vision d’un chara-design propre, joli mais convenu, les personnages ne semblant pas transpirer d’originalité, s’ébattant d’un cadre bien connu (le lycée) maintes fois usité.
Je ne voyais vraiment pas comment ça pourrait se terminer en un bain de sang. Mais me rappelant du choc que me fit Higurashi, je m’attendais alors a une sacrée surprise.
Nous voilâmes déjà en Septembre quand la série atteignit son 12eme et ultime épisode. Quelques infos, issues d'un certain enthousiasme autour de la série, suscitèrent mon intérêt.
Le héros serait un lamentable connard, insupportable, et même parfaitement détestable. Je croyais à ce moment là voir une larve, du genre héros de harem en pire, ou un successeur de Tsukasa de .Hack//sign en terme de volonté (lui même successeur de Shinji de EVA). Puis, la fin serait effectivement une boucherie bien saignante.
Héros crétin+univers romantique convenu+gore end = epic win. L'équation faite, j'ai sauté le pas, m'étant procuré les 12 épisodes en 3 jours, le double pour tout voir. Je suis à présent capable de donner un avis clair: What the fuck?
Je n'imaginais pas voir un anime aussi frustrant et déplaisant avec School Days. J'aurais dus m'en douter, vu comment ça se finit. Ce qui devait être un vrai plaisir coupable, un défouloir, a pris plus d'ampleur que prévu.
Fait avéré, Makoto s'est vu placé au plus du panthéon des persos d'anime les plus détestables par de nombreux amateurs, et je peux les comprendre.
On dit de lui que c'est un être bête, égoïste, avec un appétit immodéré pour les femmes, alors qu'il est tout à fait lâche et irresponsable.
Fort d'une réputation de gentil garçon (pour une fois que ça plait aux filles...), le voilà un devenu un véritable Dom Juan, voyant l'ensemble des jeunes filles quelque peu intéressées par lui comme un self-service.
Une fille lui plait, il se sert, c'est pas très bon alors il pioche dans ce qui passe sous mains, ça se mange plus facilement, et puis finalement le truc d'avant était pas mauvais. Et puis tient! Il y a un autre plat qui a l'air bon par ici! Et ça continue encore et encore...
C'est bien simple, Makoto a réussi l'exploit tant attendu de (vraiment) se taper toutes les filles de l'anime!(sauf une grande taciturne dont tout le monde s'en fout). Toutes! Yay! Et comment, me demandez-vous? Comme je l'ai dit plus haut, il fait comme au self.
Sauf qu'il se croit dans un buffet à volonté, avec un prix unique à payer pour tout ce qu'il prendra, alors qu'il devrait comprendre que dans un self-service, chaque plat à un prix.
Je ne vais pas non plus raconter toute l'histoire (et continuer dans ma navrante métaphore de restaurant), mais le fait est que Makoto n'a, à aucun moment, voulu assumer les responsabilités que comprend un couple, ce qui l'amena à sa mort.
Ne pensant qu'au plaisir immédiat avec les filles, en leur laissant miroiter de faux espoirs par des non-dits et des mensonges et en fuyant les problèmes, Makoto a finit par le payer cher. Tout le long de la série, ce type n'a cessé de me taper sur les nerfs pour ses successions de mauvais choix animés pour des raisons dérisoires ("hmmm, elle est canon aussi. Je me demande si...")
Dans un plan rigoureusement distrayant, parce qu'il s'agit avant tout d'un animé faussement balisé, voir tout un fatras de tromperies et luxures soldés par la mort du connard de héros et des nunuches de héroïnes devrait être très marrant, non? Ce fut le cas dans l'immédiat. "Crève, salaud, crève! Hinhinhin!" est la première chose qui devrait nous traverser l'esprit. "Pchuiiit! Ça gicle de partout!" suit dans la foulée.
Mais avec le recul, je me dis que Makoto n'était juste qu'un pauvre bougre, bête et impulsif. Juste un jeune homme qui a trop réfléchi avec son pénis.
Et ces filles, ce n'était que des filles comme en a vu pleins. Envieuses, bécasses, incertaines, timides, facétieuses, à fleur de peau. Elles ne voulaient que connaitre l'amour. "Putain de merde" fut de rigueur. J'étais effaré.
Comprenez-bien; les personnages en face de moi n'avait rien d'extraordinaire. Ils existaient même dans d'autres anime. Au point où finalement, on est familier à ce genre d'univers comico-romantique. Le bento, le toit, les cours animés, le copain obsédé, les jolies filles, et le fan-service (un tout petit peu) consternant. Tout pour que le fan d'anime se sente en terrain sûr et connu.
Mais c'est alors qu'intervient des tournures d’évènements assez graves pour un monde de ce type.
On a prêté des doutes et des tourments mélodramatiques à des personnages incapable de supporter ce poids! Ciel! Peste! Ventre Saint-Gris!
Vous imaginez si, dans Love Hina, Keitaro sortait avec Motoko dès le début, pour ensuite enchainer avec [mettez le nom d'une fille de Love Hina ici] sans rien lui dire, la laissant en proie à un aveuglement dépressif qui empire d'épisode en épisode? Vous savez qu'elle sait se servir d'un sabre; c'est inclus dans son profil stéréotypé. Elle tuerait tout le monde à coup de botte secrète de son dojo avant de se suicider, voilà ce qu'elle ferait. Carrément et sans détour, fine comme elle est!
Quand un être humain normal et complexe trouverait bien des moyens pour évacuer sa peine, un stéréotype dont on résume la personnalité en trois mots et quelques hobbies commettra forcément un acte improbable, énorme, net. Quand on fout des baffes en étant juste irrité, c'est l'apocalypse quand il s'agit de problème de cœur si grave.
Des êtres aussi limités que les lycéens d'anime comico-romantique ne peuvent qu'avoir des réactions extrême. Et là, quel choc. Il s'agit là d'une désacralisation totale de tout un pan de la japanime. Presque aussi révoltante qu'une règle 34 prise en pleine poire, nous sommes arrivés à l'extrême limite de ce qu'un univers romantique lycéen peut nous offrir.
Toutes les conventions et limitations ont été exploitées pour nous offrir la descente aux enfers que représente School Days.
Tout va de plus en plus mal, les personnages deviennent tous corrompus et souillés (Pourquoi, Sestsuna? Pourquoi?) , et le sort semble s'acharner sur eux: les quiproquos, coup du sort et appel géographique ("Désolé mon amour, mais j'ai fait une promesse qui m'oblige à aller dans une autre fac/nation/dimension parallèle, et on risque de ne plus se voir") récurent des harem sont utilisé ici à des fins machiavéliques.
Chaque épisode est plus dégoutant que l'autre, on a l'impression de s'enfouir de plus en plus dans les marasmes de la souffrance amoureuse, et les personnages se dégradent au fur et à mesure et de manière constante avant de faire exploser le peu d'identité qu'ils possèdent.
En fait, School days, c'est tout le contraire de Gurren-Lagann dans le déroulement.
Autre surprise effarante: je ne m'attendais pas à autant de thématique et de référence intéressante dans un tel anime.
Deux me viennent encore à l'esprit maintenant (c'est peut-être même les deux seules et c'est déjà beaucoup):
. Le téléphone portable est l'autre star du show. Elle représente bien cette jeunesse moderne qui idéalise et fétichise (je crois que ce mot n'existe pas) à tout va, et fait office véritable hublot qui nous interpose entre les nous et les autres. Makoto se contentait au début d'idéaliser l'image de Kotonoha, au point de la prendre en photo pour conserver cette beauté parfaite. L'aspect communication dessert bien les relations entre les personnages.
Elle devient un vrai baromètre des relations entre les personnages. Pour quelque chose comme une rupture, qui devrait être dit franchement, c'est un texto menteur ou désinformatif qui est envoyé. Quand on ne veut plus voir une personne, on la bloque de son répertoire. Quand on n’ose pas dire quelquechose en face de quelqu'un ou que cela fait trop mal à dire à voix haute, c'est encore le texto qui prend le relais. La scène des milles pardon suivis d'un adieu en SMS, dans le dernier épisode, m'a fait de l'effet...frissonnant est peut être le bon terme.
Mais surtout, c'est autour de lui que les personnages interagissent, discute et admire leurs screenshots.
Le téléphone portable est tour à tour un vecteur de rapprochement, puis de séparation, et laisse aux personnages taper du bout des doigts ce qu'ils pensent tout bas. Bien utilisé!
. Elle arriva tardivement, mais la tragédie (dans le sens théatrale du terme, voir lien) est une thématique stupéfiante et bien desservis dans School Days.
Vous en avez surement déjà lu durant votre scolarité, de ces "trucs déprimants où tout va mal, tout le monde crève et que le destin, c'est rien qu'un enfoiré".
Mais School Days, c'est exactement ça!
Des héros limités par leurs dérisoires conditions (de lycéen d'anime en ce cas), se trouvent dépassé par une force que les dépassent: des sentiments qu'ils sont incapable d'interpréter correctement, les menant alors à leur pertes, et ce de manière atroce, et ce en assurant la catharsis (voir lien) durant tout le long. Une vraie tragédie moderne en anime, ce School Days, je vous dis!
Pour appuyer de manière plus concrète l'existence de cette thématique, on a bien vu ces histrions masqués qui assaillaient la conscience de Setsuna et Sekai. On remarque que leurs intentions amoureuses ont joué dans l'implacable machinerie. ? Montrer à son amoureux (Makoto) une magnifique fleur (Kotonoha), prouve que je suis bien une formidable personne (Sekai) pour avoir fait une telle découverte et apporté tant de bienfait à mon amour. ? Nan, mais ça va pas la tête?
Vous l'aurez bien compris, School Days est un anime qui m'a fortement culbuté sans que je le vois venir arriver. Mais ce qui, enfin, m'a encore bousculé dans School Days, c'est que ce putain d'anime m'a remis en question.
A la base, c'est bien un Dating Sim. Il s'agit de faire le bons choix afin d'accéder à la meilleure fin. Mais Makoto, lui, n'a fait que des mauvais choix. Chaque décision était la mauvaise, et c'est logiquement qu'il eu une fin atroce. Avoir été si égoïste, prendre tout le plaisir pour soi sans avoir pensé une seule fois aux sentiments de celle avec qu'il était, c'est ce que Makoto n'aurait jamais dut faire.
Mais maintenant qu'on sait quels sont les mauvais choix, pourquoi je n'ai pas une seconde chance pour faire les bons? Pourquoi c'est obligé que ça se termine ainsi, dans un bain de sang suivis d'un abandon en haute mer? Pourquoi quand ça va mal, je ne peux rien faire pour améliorer les choses?
Parce que c'est à sens unique, c'est tout! Pas de retour en arrière, que ce soit en anime ou dans la vrai vie. Prend garde à tout ce que tu fais et chéris l'autre comme toi même, dans le plus profond des respects, car sinon, au mieux il ne te restera que des regrets, au pire une place à côté du père Lachaise.
J'ai même bien envie de jouer au jeu rien que pour gagner les bonnes fins.
"Don't mess with love!" sera la morale de cette terrible histoire que fut School Days. Remercions Makoto et ses copines pour nous avoir montré ce qu'ils ne faillaient absolument pas faire lors d'une relation amoureuse. C'était de bien étranges moments passé ensemble, quelquepart entre la gêne et le soulagement (ou plutôt la catharsis, si vous avez biens suivis).
La balle est dans votre camp à présent, et tout ce que j'espère pour vous à présent, ce que vous ne finissiez pas vos jours la tête dans un sac.
"Don't mess with love! Don't!"
Ah, au fait...
-------------------------
OP & ED de School Days
Opening: Innocent Blue de DeviceHigh
Ending 1: Usotsuki de CooRie
Ending 2: Ai no Kakera de Hashimoto Miyuki
Ending 3: Waltz de Kanako Itou
Ending 4: Kioku no Umi de Yozuca
Ending 5: Look At Me de Yuria
Ending 6: Namida no Riyuu de Kuribayashi Minami.
Par lectorat le 18 décembre 2007, 15:00 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Mais c'etait bien foutu quand même.
"Vous imaginez si, dans Love Hina, Keitaro sortait avec Motoko dès le début, pour ensuite enchainer avec [mettez le nom d'une fille de Love Hina ici] sans rien lui dire, la laissant en proie à un aveuglement dépressif qui empire d'épisode en épisode? Vous savez qu'elle sait se servir d'un sabre; c'est inclus dans son profil stéréotypé. Elle tuerait tout le monde à coup de botte secrète de son dojo avant de se suicider, voilà ce qu'elle ferait. Carrément et sans détour, fine comme elle est!"
Pure Gold! coco a touché le jackpot.Le truc, c'est que Makoto est un abruti, avec un minimum d'intelligence, on peut être un salaud et se taper toute les filles.Et là on aura la perversion ultime du harem.Ze rappel à la realité.
Grâce à School Days, on a ça:
http://shop.m-matching.jp/c...
ou encore mieux:
http://www.alafista.com/200...
Sinon comme la plupart des otaques, c'est le dernier épisode qui m'a poussé à regarder étant donné que le reste de l'anime m'a ennuyé.
En tout cas pendant le visionnage, tout le monde se demandait comment ça finirait. Bref j'ai pas été déçu par cette série au final ^^. Kotonoha en force :).
Si si, fétichiser http://atilf.atilf.fr/dendi...étichiser
Ben justement, en parlant de lycée... ^^'
Comment ai-je pus oublier le Nice Boat? Même si tout les éditos/blogs en ont déjà parlés, réparons cet injustice de suite!
I definitely agree that Makoto was a rather unpleasant main character, especially because I know too many jerks like that in real life.
Nevertheless, School Days was an interesting show because it dared to be different from most other romance / harem anime. :)
Bon, je suppute que ça gâche le plaisir final quelque part, car je devais manquer de sadisme envers le héros... Mais c'est vrai que c'est assez sympa de voir autre chose que les classiques trucs à harem. C'est pas un anime fondamental car quand même, il est bien longuet, mais sa fin aura le mérite d'exister.
Mais c'est la mode les trucs gores au japon en ce moment (qui touche au grand public, je précise) ? Passque qu'avec Hiragushi et celui-là, y'a de quoi se poser des questions.
En tout cas...
NICE BOAT !!!!
Par contre, les trucs gores/sexuellement (trop) explicites ont toujours été populaires au Japon, le seul pays au monde où il y a des wagons de métros spécialement aménagés pour les femmes pour cause de... comment dire... mains baladeuses ?
Eeenfin, School Days... Étant d'habitude un mouton noir qui voit le troupeau s'exciter sur tel ou tel anime "à la mode du moment", je n'ai pas pu m'empêcher d'être absorbé par le mouvement populaire, faut dire qu'on en cause tellement que je me suis senti obligé de le regarder. Au final, je me suis pris une claquasse, m'attendant à un harem de merde comme on n'en a que trop vus : pas que ça me plaisait, mais ça avait un minimum d'originalité. Même si les fi-filles sont bêtes comme mes pieds, même si Makoto en soi était une atteinte à mon âme de gentleman (quoiqu'au final, je me demande toujours pourquoi on le déteste autant : le mec, c't'un Nippon de 16 ans qui pense avec sa bite, c'est tout).
Original, mais pas prenant : Makoto, malgré le réalisme qu'il dégage, me désolait constamment (au lieu de le détester, en fait, j'avais pitié de cette pauvre petite chose, d'ailleurs, limite si je faisais pas un rêve érotique où on l'émasculait *bave*) et ses péripéties me passionnaient autant qu'un documentaire de Arte. J'ai tenu le coup parce qu'on m'avait promis que le meilleur était à la fin, j'étais presque rassuré de découvrir que tout le monde détestait c't'anime et ne regardait que pour la fin gore, et y a pas à dire, j'ai été servi. *__*
À quand la version non censurée ? Non mais parce que le sang noir, c'est franchement dégueulasse...
J'avoue que je suis assez d'accord. Bon, en dehors du fait qu'il abuse un peu sur les deux copines principales, toutes les autres filles lui sautent dessus. Et quand on a 16 ans et que des filles nous sautent dessus, je doute qu'on se drappe dans notre dignité outragée... Sinon bash.fr ne serait pas aussi rempli de quote de gens en manque...
Il profite de la situation à fond, ce qu'aurait fait n'importe qui (non, c'est vrai qu'avoir trois filles en même temps qui souhaite son corps, personne n'en a jamais rêvé...). Ptêt que les téléspectateurs sont jaloux du fait qu'il se comporte comme un enfoiré de première et qu'en plus, ça lui réussit pendant plein d'épisodes. Mais bon, il aurait déjà arrangé la situation avec Sekai et Koto quand les trois filles s'invitent chez lui, il aurait sans doute été bien moins détesté...
Ceci est tellement frappant de vérité et pourtant décalé que j'ai explosé de rire en lisant ça.
Je dirai juste que, je savais pour toutes les fins gores, mais alors là, je ne pensais pas qu'on aurait droit à un triple combo aussi violent avec en plus le soupçon de folie pure qui relève le tout... Juste, je comprends pourquoi il y a eu censure. Sincèrement, si. Surtout après un meurtre violent d'un policier père de famille par sa fille lycéenne de 16 ans.
Quant au Nice boat pour expliquer, eh bien, il y a eu un documentaire à la place de la diffusion normale de School Days 12. Où on voit passer un joli bâteau, et donc les japonais ont sous-titré ce charmant documentaire ma foi fort bucolique et apaisant "nice boat". Memé qui a été renforcé à la fin de School Days 12... Ouch.
Autrement : Ya pas à dire, Kotonoha avec la scie fait plus peur que Rena avec la machette. X_x
Seulement, le mur de la réalité est venu lui dire bonjour, à 300 à l'heure.
Une relation, même sexuelle se fait à deux personnes et si makoto était un salopard, il y avait toute une brochette de salopes derrière pour le soutenir sur sa voie (normal pour un eroge). Comme le dit l'expression "l'occasion fait le larron".
La meilleure fin qu'on aurait pu attendre c'est Setsuna qui revient fait un massacre dans le lycée (concubines, makoto et co.) pour finir par se suicider. Parceque c'est un peu facile de toujours rejeter la responsabilité sur le garçon.
On voit "l'aftermath" de ce merdier... La seconde moitié de l'épisode 12 est là pour ça. Effectivement, les deux intéressées avaient un gros grain, mais une plus que l'autre.
Quant à Setsuna ou Hikari... Certaines fins du jeu sont marrantes :) Mais ici pas de bol la série va dans la direction où le seul avec lequel il s'est pas protégé au début c'était Sekai !
Moi par contre j'attendais une fin où la petite soeur y passait... à la machette.
Summer Days semble dans le meme délire avec Setsuna mise en avant. J'ai hate!J'ai hate!
Sinon bel article
Le plus choquant, ça doit être le moment ou Makoto passe de héros de shonen maladroit en amour a connard de première classe.
On passe de l'ambiance "harem show" a une ambiance "descente aux enfers", pour débouler sur la fin connue de toute la communauté otaku/Anime-fan.
En bref, si vous voulez voir cet anime, ce que je vous conseille, ne commettez pas l'erreur d sauter des épisodes. C'est chiant, je suis d'accord, mais la fin en est meilleure.
Encore bravo pour ton article Sonocle. J'espere en relire d'autres.
Voilà, ma culture est un peu plus complète maintenant ^^ !
Bon, je pensais connaître la fin en ayant lu des avis (et surtout après avoir vu des captures), mais j'ai quand même était surpris, parce que je pensais que la survivante de ce triangle (enfin, c'est un triangle au début, quoi ;p) avait buté les deux autres mais non.
Merci à Axel Terizaki pour me l'avoir fait découvrir :
http://www.meido-rando.net/...
(j'avais flashé sur la vidéo promo qui reprenait la chanson de Project Zero 2, un de mes jeux préférés, et je m'étais dit que je me ferait bien ce jeu si je comprenais un peu mieux le japonais)
et à Sonocle pour ce superbe article.
Nice pad :
http://www.akibablog.net/ar...
http://www.1999.co.jp/eng/1...
(je l'ai réservé, ce sera mon premier... j'ai toujours voulu en essayer un mais j'hésitais : il y en a tellement et puis après tu passe pour un pervers... mais là il s'agit d'un phénomène donc je fais une exception)
franchement je prefere certaines versions du scenario du jeu qui presentent le heros ss un autre jour (le jeu est majoritairement hentai mais il m'est arrivé de n'avoir que 1 seule scene hentai sur 6 episodes du jeu (lequel peut faire de 4 a 6 episodes en passant par 5 selon les choix que l'on fait)
par contre des que makoto choisit le "coté obscur" du self service, e hentai s'enchaine sans repit et cela peut aussi finir mal pour lui!
a signaler pour school days :
la manga reprend a la fin la scene du pont du jeu ou kotonoha qui a perdu la boule doit decapiter sekai mais la makoto s'en mele! la fin ne voit pas les heros mourir mais kotonoha, qui avant de retrouver la raison a blessé makoto qui reste evanoui pendant au mons deux jours, decide de le laisser a sekai et fin
dans les deux romans que j'ai en japonais je peux deja dire la fin du volume qui reprend le jeu du cote de kotonoha (titre kotonoha hen) qui reprend aussi le scenario du jeu ou kotonoha finit folle et decapite sekai devant makoto et des temoins sur un pont!
juste pour dire
jvien de regarder l'anime
et jpenser comme vous , makoto c un petit lycéen qui pense qu'avec sa bite et tout mais a la fin , en se qui me concerne j'ai eu l'impression que l'auteur a voulu dire que en fait c en majeur partie a cause de sekai que tout est parti en miette, au début makoto c'était un lycéen peinard , gentils , qui réver juste a une fille (kil pensé trop belle pour lui) et sa lui suffisé mai la sekai , elle est venue a foutu la merde totale, c elle qui le fait sortir avec la filles , pour ensuite rester bien avec lui car elle l'aimait, enfin tout sa pour dire que c un peu (beaucoup) elle qui la poussé a la luxure . et c surtout elle ka imaginé kel avai un enfant et c encore elle ka refoutu la merde une derniere fois ( alors que tout ct arrangé) en tuant makoto
voila donc fau pa dire que makoto est un salaud qui pensé ke au cul et kan avai rien a foutre des autres sans parler de cette ****** de sekai qui derriere sont air vraiment éxagérer de gentille fille toute sage et marrante ( que l'auteur a fait exprés de mettre en avant)
slt (perso j'ai vraiment aimer le manga , rien que pour sa cassure avec les manga du mm genres)
A: Bureau d'Entrave à la Reproduction des Loosers
Objet: Nouvel individu identifié
Je propose de placer l'individu jc, auteur du commentaire ci-dessus, sous votre autorité et surveillance en bonne et due forme.
Recevez par ailleurs ma demande de transférer l'interdiction absolue d'approcher tout être féminin à moins de 30 mètres, que vous m'avez appliquée, à l'individu en question. Ce qui me permettrait d'hériter d'une interdiction à moins de 10 mètres, plus adaptée à mon propre cas dans le monde des loosers d'aujourd'hui.
Veuillez agréer, etc.
Hey, Keul ? Combien ça me coûterait de faire effacer les deux fautes ?
Hey, Nagato ? Je dois faire quoi pour que ces fautes n'aient jamais existé ?
Et mon impression c'est - surprise - que tu mets tout sur le dos de Sekai. J'ai raté la profondeur d'une réflexion quelconque ?
je donnée mon avis c tout et je l'ai bien précisé avec "en ce qui me concerne" donc je ne vois pas se que t'as remarque vient faire la mais bon, ...
de plus je dis juste que pour moi elle joue un rôle très important dans l'histoire . Alors avant de dire que je ne m'intéresse pas a l'avis des autres re-li toi car je dirai que c'est plutôt toi qui ne t'y intéresse pas
jai donné mon avis et aprés il a fait un commentaire stupide alors je vois pas du tout pourquoi tu parle de chose que ta pas du comprendre
voila c'est tout se que je voulais dire, allez slt et pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu , franchement sa vaut le coup d'oeil surtout que c'est rapide a regardé et que pour une fois sa change vraiment des trio amoureux banale, c'est pas juste une dérive
ps: au moins mon intervention aura donné envie au gens de reparlé un peu du manga, allez bonne soirée
http://www.dailynk-streamin...
"avec sa fin si particulière, attention aux âmes sensibles !!!"
Bon bonne soirée (pour ceux qui liré sa avant demain)
ps: juste comme ça si jamais quelqu'un connait un manga "spécial comme celui la, je dit pas non ^^
Anime à ne pas regarder!!!
C'est pas bon!!!
Moi, ma maman elle m'a dit que oui, C trop bon ! LOL !