by Ninjigen

Noel approche ... ou pas, quand je vois dans ma rue une centaine de guirlandes présentes depuis le 11 NOVEMBRE, je me dis qu'en tant que fête mercantile, elle a déjà commencé et n'est pas prêt de finir. ( Oui, je HAIS Noel ), cependant le raton a déjà fait quelques recommandations, et les offres de manga distribution sont toujours de vigueur. Pour ma part, je suis allé faire un tour du côté du Toulouse Game Show, sur lequel je vais dire un petit mot avant de continuer mon article, et j'y ai acheté quelques séries complètes, dont une par réaction purement fanboyesque. Plus particulièrement deux dont je n'avais jamais entendu parler, et qui visiblement ne sont pas extrêmement connues non plus: Muryoh ( plus connu sous le nom de Shingu ) et une autre dont j'ai la flemme de faire deux pas pour retrouver le nom complet à rallonge et dont je vais vous faire l'insulte de vous mettre un lien animeka, ( oui, bouuuuh ! ) d'ailleurs il faudrait toujours que je la regarde. Ces deux séries ont donc été achetées neuves pour 10€ après avoir vérifié qu'elles n'étaient pas issues d'un label HK.

Parlons maintenant du Toulouse Game Show, convention attendue impatiemment par un certain tas de lettre qui n'a pas pu venir et où j'ai loupé quelques autres personnes de ma religion. Convention qui m'a pas mal décue au final, peut-être parce qu'à cause de mes achats je n'avais plus les moyens d'y rester la seconde journée, ptètre parce que de toutes façon, je ne suis jamais content. Qu'on soit clair, j'ai déjà été à une expo bien pire, je n'ai jamais été à la tanime, bien que certains m'y aient fortement encouragé, qui a le malheur de mal tomber durant l'année ( à savoir pendant la période du bac, puis des concours ), et je vais à la japan constater des scènes affligeantes, et je vais à l'édition du Game in Paris où il n'y a ni le Naheulband, ni les surplus de DVD distribués "gratuitement" après avoir payé l'entrée. L'exposition n'est pas trop mercantile justement, pas comme la Japan Expo où les stands les plus intéressants sont délaissés au profit de fouteurs de gueule. Cependant l'exposition manque de place ne serait-ce que parce que les Wii devaient être placées en dehors du salon, devant la sandwitcherie, et obligeant les joueurs à tourner le dos aux projections d'AMV ( oui il s'agit bien ici de propagande religieuse ). Des blind tests mal huilés où l'on voyait les titres à l'écran sans que l'animateur ne s'en aperçoive et des milliers de fans ( dont pas mal de chals ) qui chantaient le générique FRANCAIS de Dragon Ball Z pendant que je retenais mes envies de dissection en 17  mouceaux. Cependant, tout n'était pas si noir, il y avait une bonne ambiance, et la scène était quand même l'attraction principale. Je suis impatient de voir ce que ça donnera l'année prochaine. En attendant ils n'avaient toujours pas mon scroll épuisé depuis deux mois à Konci et je ne sais toujours pas pourquoi les seuls scrolls potables de Fate/Stay Night viennent tous de Fate hollow/Ataraxia.

Sans transition, parlons de Muryoh, mon achat récent. J'aime pas mal deux genres d'animes, les animes contemplatifs ( tranche de vie pour la plupart ) et les animes de mechas. Mais je n'ai jamais pensé que l'on pouvait concilier correctement les ceux ( après tout, ça donne un résultat soporifique quand on essaye de concilier contemplatif et héroic fantasy ). C'est pourtant ce qu'ont fait les créateurs de Muryoh.

Synopsis :

Hajime Murata est un lycéen au japon en 2070, période phare connue pour l'apparition dans le ciel de Tokyo d'un immense objet d'origine supposée extra-terrestre. Cependant ce jeune insouciant est plus intéressé par l'apparition d'un être marginal dans son petit lycée de campagne. Appelé Subaru Muryoh, ce personnage aux allures insouciantes dans un uniforme typique à une époque qui a aboli de telles coutumes fétichistes au grand dépit de certains. En plus d'attiser la curiosité d'Hajime, il semble être pas mal remarqué par le conseil des élèves. Cependant en sa qualité de pigeon délégué de classe, Hajime doit faire avec l'originalité du nouveau. Cependant un des membres éminents du conseil, réputé comme étant un sportif hors pair défie Muryoh sur le toit. De cette scène classique nait une autre scène classique où_le_pauvre_innocent_qui_n'avait_rien_à_voir_dans_le_bazar_se_retrouve_impliqué_dans_un_combat_d'êtres_paranormaux.




Que vaut donc cet anime ? A première vue le générique est tout ce qu'il y a de plus calme et ... soporifique. Ca m'en rappelle un autre au passage. Ensuite est dépeinte une ville tranquille de campagne, un lycée tout ce qu'il y a de plus normal, en résumé, tout part comme un anime contemplatif. Non que ça manque spécialement de son ( mis à part la musique de fond qui se fait oublier ) simplement que l'on entend tout ce qui se passe de la bouche de Murata, qui en profite parfois pour briser la barrière de l'écran pour s'addresser directement au spectateur. Même s'il le fait moins bien que Ruri Ruri. On passe donc de considérations en considérations qui se terminent souvent par un très sain : de toute façon ça m'inporte peu. ( ne te préoccupe pas des détails inutiles ) . On est donc balloté de considérations désintériorisées ( oui j'aime les néologismes ) en combats de "méchas" relativement mous. Parlons-en des mechas, entre le mécha au centre de l'histoire, shingu, qui ressemble plus à un shikigami selon la tradition shintoiste des espèces d'insectes, et un pauvre gamin qui les poutre sans aucun problèmes à mains nues. On l'aura compris, les combats de méchas virils et intenses où l'on s'envoie des galaxies à la tronche ( spoil ) , c'est pas le genre de la maison. Quoique, quand même, pour un truc fait de papier et de flotte, ils arrivent quand même à l'envoyer dans l'espace sans qu'il gèle, et ils gagnent.



Le scénario,  bien que raconté d'un point de vue particulier, et dans une ambiance  particulière, reste bateau : des extra-terrestres attaquent la terre, et il faut s'en défendre. Les moyens conventionels ne marchent pas, et il faut faire appel à des forces surnaturelles.
Bien sûr les extra-terrestres ne sont pas aussi idiots et simples qu'ils en ont l'air.



Passons donc aux personnages, l'auteur y a passé plus de temps que le reste et j'aurais aimé dire que c'est réussi, seulement ... ( attention, spoils éventuels dans les liens suivants )
La tsundere a des twintail, théorie prouvée.
Le héros est un délégué de classe, il a donc des lunettes, théorie prouvée.
La silent moe est celle qui se bat le mieux, théorie prouvée.
Avoir une coupe Afro rend invincible, théorie prouvée.
Les clubs de sport japonais sont dirigés par des abrutis, théorie prouvée.
Etre je-m'en-foutiste sauve la vie, théorie prouvée.
Les forces spéciales doivent avoir une tenue ridicule, théorie prouvée.
Un mécha peut être piloté par des personnes de n'importe quel sexe avec un opening du même niveau de bourrinitude.

Au fait, c'est quoi le masculin de tsundere ?



A première vue on a affaire à un concentré de clichés qui contrastent avec l'originalité de l'approche, cependant ce sont des clichés qui sont ce qui font que les fans de méchas dépensent des milliers pour monter eux-même leurs plamos, en dépit du danger ambiant. Et que certains studios en profitent depuis des années, et que la moitié de Konci est destinée à Eva, alors que les deux tiers de sa clientèle sont des narutardés qui viennet claquer 14€ dans un bandeau. ( et d'autres qui viennent acheter un anneau hagaren qui leur glisse du doigt ajouterai-je perfidement ). Ce sont ces clichés donc qui donnent une bonne impression à la série, la même impression que l'on a quand on regarde un shonen classique, ou quand on mange une bonne tartine de nutella ( je remercie au passage le raton de m'avoir fourni un test pour mon algorithme de compression ), c'est "sympa", ça "fait passer le temps" et on ne ne regrette pas le visionnage. Cependant on regrette un potentiel raté. ici l'impression est moins forte, parce qu'on en ressort avec une pression frisant les zéro, pire que dans un anime sur des chats.



Enfin, que dire graphiquement ? C'est sympa, c'est, en plus du prix ce qui avait attiré mon oeil : le chara-design ressemble à celui de Kenichi. les décors ne sont pas vraiment fouillés, mais au moins ne font pas tache derrière.  Les mechas sont hideux, je l'ai déjà dit, mais je trouve aisément pire et je vais me faire trucider pour plus d'une raison. Les scènes d'action sont molles et très courtes, donc ne nécessitent pas d'effort spécial, plus précisément, la musique et l'atmosphère ne s'y prète pas, car mis à part une musique répétitive mais prenante quelques accords réutilisés, la bande son ne vaut pas vraiment le détour.



En conclusion, il y a pas mal d'autres séries à acheter pour 10€ qui pourraient vous satisfaire, et quelques chef d'oeuvres, mention spéciale à l'anime qui a commencé ce que nanoha a fini. Mention spéciale à l'anime qu'on_dirait_pas_mais_qu'il_est_gore. Pour 20 € mention spéciale à l'anime que j'ai revu le plus de trente fois en en loupant un épisode décisif. Mais si vous les possédez déjà, pourquoi ne pas vous décider pour cet alien ?



Sans transition, il est temps pour quelques lignes de pub :

Pub pour une fanfic interactive d'un lecteur de l'éditotaku qui n'assume pas son âge.
Pub pour une radio déjà promue par QCTX.
Propagande pour une base de données sacrée.
Pub pour un forum, pour les amateurs de Rôleplay.
Pub pour un site qui n'est pas assez mis à jour

Et un appel, parce que je cherche quelqu'un capable de faire le design d'un site ou d'en dessiner la mascotte, sûrement une miko.