Castlevania: Portrait of Ruin
Par Nataka.
Castlevania: Portrait of Ruin (NDS)
Désolé, ce n'est pas un article sur le dernier MMO, ou sur un H-Game d'Illusion, mais un jeu sur console (portable), mais qui mérite vraiment sa place car comme vous le verrez à la lecture de l'article, c'est un jeu formidable.
Castlevania, ce nom évoque des souvenirs chez de nombreux gamers. Il s'agit une longue série de jeux éditées par Konami, qui a maintenant plus de 20 ans et comprend plus de 20 opus sur NES, SNES, Gameboy, Playstation, GBA...
Castlevania est donc une série dont la renommée n'est plus à faire. Néanmoins, je n'ai jamais réellement joué à un de ces jeux (sauf sur Gameboy, mais je ne connaissais pas tellement la série à l'époque, et je mourais dès le début du jeu...Ah tiens, faudrait que je retrouve la cartouche GB un de ces jours pour retenter l'expérience).
Mais parlons du dernier opus sorti: Castlevania: Portrait of Ruin (Gallery of Labyrinth en VO). On incarne non pas un (comme dans la tradition) mais deux personnages (que l'on pourra faire switcher quand bon nous semble en pressant juste un simple bouton): Jonathan Morris, fils d'un chasseur de vampire qui perdit la vie face à Dracula (c'est ce qu'on nous dit) et Charlotte Aulin, une jeune magicienne hors-paire. Le jeu se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale, dans la désormais légendaire Transylvanie: le château de Dracula fait son come-back, et il y réside bien des surprises.
En ce qui concerne le gameplay, il s'agit toujours d'un jeu 2D (de la bonne 2D!) mêlant habilement un peu de plate-forme, un soupçon de réflexion, beaucoup d'action. On pénètre dès le début du jeu dans le château du vampire que l'on doit explorer, mais il y a une nouveauté: les tableaux. En fait, on doit entrer des ces tableaux disséminés ça-et-là dans la demeure, pour pouvoir affaiblir celui qui s'est installé au château, Brauner, accessoirement vampire et peintre (c'est lui qui a peint ces tableaux). On alterne alors en exploration du château en lui-même et exploration des "dongeons" que représente chaque tableau. Cette idée de mini-mondes à explorer est une réussite: elle permet de changer radicalement d'environnements (désert, ville européenne, temple mystérieux dans la forêt, cirque...) et de changer le level-design, ce qui est une bonne chose. Le principe est un peu similaire à celui des Metroid dans la mesure où l'on apprend de nouvelles capacités au fur et à mesure du jeu, ce qui permet d'aller dans des lieux auparavant inaccessibles. On prend un véritable plaisir à se balader dans les niveaux; les points de sauvegarde et de warp sont plutôt bien positionnés en général, bien qu'il faut (faille?) d'abord les trouver sans mourir avant...). De rares énigmes nous demanderont d'utiliser les 2 personnages pour avancer (pousser un truc à 2, sauter sur un truc puis switcher de personnage...), ce qui n'est pas pour déplaire. Chose que j'ai failli oublier, il y a des quêtes annexes à réaliser en allant voir un mec, consistant à ramener un objet, faire une technique spéciale ou revenir voir le mec avec un statut anormal, ou avoir 777 à la fin de la somme d'argent...cela permet d'avoir des objets bonus, des capacités...Parfois très ardues (je reste bloqué à pleins de quêtes), ces missions annexes sont un bon moyen de rallonger la durée de vie déjà consistante et de nous motiver à explorer les zones à la recherche d'items.
Au départ, on est surpris par la simplicité du gameplay (donner un coup, sauter, glisser), mais avec la progression, on acquiert petit à petit de nouvelles armes, de nouvelles capacités (armes secondaires ou sorts) et on devient super puissant. A cela s'ajoutent les techniques spéciales que l'on utilise avec les 2 personnages: celles-ci bouffent plein de magie, mais sont évidemment très puissantes. Les attaques sont d'ailleurs assez bien variées et nécessite de se demander quelle attaque convient à quel type d'ennemis.
Les ennemis sont variés, parfois très impressionnants. On retrouve un peu de tout: squelettes, zombies, vers géants, yeux qui volent, soldats en armure, maids avec des aspirateurs (wtf!?), magiciens...Les boss, variés eux aussi, sont plutôt coriaces et on meurt souvent plusieurs fois avant d'avoir trouver le truc pour les tuer.
Venons-en à la réalisation. Respectant la tradition, le jeu est vraiment bien réussi. Au niveau des graphismes, le jeu montre des décors très réussis, détaillés, et donc très plaisants à traverser. On retiendra quelques effets d'arrière-plan 3D, comme dans le premier tableau: détail, mais véritablement impressionnant. Les animations des personnages sont soignées, mais le déplacement de Jonathan peut paraître légèrement bizarre ...enfin, je chipote peut-être un peu là. On peut en outre se taper une pose en appuyant sur le bouton Haut de la croix directionnelle...un régal! Mais il faut noter quand même que les environnements se répètent plus tard dans le jeu: le thème est identique, seul quelques détails changent (couleurs, arrière-plans, musiques), ce qui est un peu regrettable, mais les décors sont néanmoins toujours réussis.
<%image(20071222-capods017.jpg|300|450|Des décors soignés)%>
Et le son dans tout ça ? Toujours dans la lignée des Castlevania, la musique prend une palce importante dans le jeu. Composées par Michiru Yamane (qui a déjà travaillé sur les précédents opus), les musiques sont un délice pour les oreilles. Ca me rappelle l'époque de la Nintendo avec les musiques de Megaman (2 et 3), où l'on refaisait les stages juste pour la musique... On a même droit à la collaboration de Koshiro Yuzo, pour quelques musiques (dont celles des boss), qui sont parmi les meilleures du jeu (Dance of Sadness, Invitation of a Crazed Moon, Iron Blue Intention...). [Petite parenthèse-même-si-c'est-des-crochets: Koshiro Yuzo a fait l'excellente musique du jingle de Nolife, celle qui m'a fait basculer (malheureusement?) dans le monde dans le monde otaku]. Le jeu présente des voix numérisées, pour les attaques, les sauts (comme dans Zelda), et quelques ennemis (comme les maids), ce qui fort sympathique. Je l'ai déjà dit mais je le répète: les musiques du jeu sont EPIC.
Bon, on peut parler de quoi maintenant? Ah oui, je sais.A l'heure où j'écris ces lignes au CDI de mon lycée, je n'ai pas fini le jeu, j'en suis à 10 heures de jeu mais je pense que j'en verrai le bout dans pas longtemps J'ai fini le jeu en 11 heures environ; on peut ensuite recommencer en difficile avec les objets. Il y a, à part le mode principal, un mode "Assaut du Boss" que je n'ai pas essayé mais je pense qu'il faut buter les boss en temps limite ou un truc comme ça; "Coopération" que je n'ai également pas essayé, mais ça a l'air intéressant; un mode "Achats" est aussi au menu mais je ne sais pas trop comment ça se passe, vu que je n'y ai pas touché.
En conclusion, ce jeu est une véritable réussite, sur le plan du gameplay avec la présence des 2 personnages jouables, sur le plan de la réalisation avec des décors réussis pour la plupart et des musiques sublimes, le scénario nous réserve quant à lui quelques surprises, mais ne bouleversera pas votre esprit tel un Code Geass ou un Haruhi Suzumiya (il fallait que je case Haruhi quelque part!!!). Ce jeu m'a véritablement fait découvrir Castlevania, ce qui va me pousser à me taper les anciens pour rattraper mon retard (Dawn of Sorrow sur NDS par exemple). Un jeu que je vous conseille donc vivement!
[Vivement la saison 2 de Haruhi Suzumiya!]
[Ceci est mon premier article, alors n'hésitez pas à déposer critique, avis, message de toute sorte; ça me ferait plaisir. :)]
Nataka, fervent Haruhiiste.
Castlevania: Portrait of Ruin (NDS)
Désolé, ce n'est pas un article sur le dernier MMO, ou sur un H-Game d'Illusion, mais un jeu sur console (portable), mais qui mérite vraiment sa place car comme vous le verrez à la lecture de l'article, c'est un jeu formidable.
Castlevania, ce nom évoque des souvenirs chez de nombreux gamers. Il s'agit une longue série de jeux éditées par Konami, qui a maintenant plus de 20 ans et comprend plus de 20 opus sur NES, SNES, Gameboy, Playstation, GBA...
Castlevania est donc une série dont la renommée n'est plus à faire. Néanmoins, je n'ai jamais réellement joué à un de ces jeux (sauf sur Gameboy, mais je ne connaissais pas tellement la série à l'époque, et je mourais dès le début du jeu...Ah tiens, faudrait que je retrouve la cartouche GB un de ces jours pour retenter l'expérience).
Mais parlons du dernier opus sorti: Castlevania: Portrait of Ruin (Gallery of Labyrinth en VO). On incarne non pas un (comme dans la tradition) mais deux personnages (que l'on pourra faire switcher quand bon nous semble en pressant juste un simple bouton): Jonathan Morris, fils d'un chasseur de vampire qui perdit la vie face à Dracula (c'est ce qu'on nous dit) et Charlotte Aulin, une jeune magicienne hors-paire. Le jeu se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale, dans la désormais légendaire Transylvanie: le château de Dracula fait son come-back, et il y réside bien des surprises.
En ce qui concerne le gameplay, il s'agit toujours d'un jeu 2D (de la bonne 2D!) mêlant habilement un peu de plate-forme, un soupçon de réflexion, beaucoup d'action. On pénètre dès le début du jeu dans le château du vampire que l'on doit explorer, mais il y a une nouveauté: les tableaux. En fait, on doit entrer des ces tableaux disséminés ça-et-là dans la demeure, pour pouvoir affaiblir celui qui s'est installé au château, Brauner, accessoirement vampire et peintre (c'est lui qui a peint ces tableaux). On alterne alors en exploration du château en lui-même et exploration des "dongeons" que représente chaque tableau. Cette idée de mini-mondes à explorer est une réussite: elle permet de changer radicalement d'environnements (désert, ville européenne, temple mystérieux dans la forêt, cirque...) et de changer le level-design, ce qui est une bonne chose. Le principe est un peu similaire à celui des Metroid dans la mesure où l'on apprend de nouvelles capacités au fur et à mesure du jeu, ce qui permet d'aller dans des lieux auparavant inaccessibles. On prend un véritable plaisir à se balader dans les niveaux; les points de sauvegarde et de warp sont plutôt bien positionnés en général, bien qu'il faut (faille?) d'abord les trouver sans mourir avant...). De rares énigmes nous demanderont d'utiliser les 2 personnages pour avancer (pousser un truc à 2, sauter sur un truc puis switcher de personnage...), ce qui n'est pas pour déplaire. Chose que j'ai failli oublier, il y a des quêtes annexes à réaliser en allant voir un mec, consistant à ramener un objet, faire une technique spéciale ou revenir voir le mec avec un statut anormal, ou avoir 777 à la fin de la somme d'argent...cela permet d'avoir des objets bonus, des capacités...Parfois très ardues (je reste bloqué à pleins de quêtes), ces missions annexes sont un bon moyen de rallonger la durée de vie déjà consistante et de nous motiver à explorer les zones à la recherche d'items.
Au départ, on est surpris par la simplicité du gameplay (donner un coup, sauter, glisser), mais avec la progression, on acquiert petit à petit de nouvelles armes, de nouvelles capacités (armes secondaires ou sorts) et on devient super puissant. A cela s'ajoutent les techniques spéciales que l'on utilise avec les 2 personnages: celles-ci bouffent plein de magie, mais sont évidemment très puissantes. Les attaques sont d'ailleurs assez bien variées et nécessite de se demander quelle attaque convient à quel type d'ennemis.
Les ennemis sont variés, parfois très impressionnants. On retrouve un peu de tout: squelettes, zombies, vers géants, yeux qui volent, soldats en armure, maids avec des aspirateurs (wtf!?), magiciens...Les boss, variés eux aussi, sont plutôt coriaces et on meurt souvent plusieurs fois avant d'avoir trouver le truc pour les tuer.
Venons-en à la réalisation. Respectant la tradition, le jeu est vraiment bien réussi. Au niveau des graphismes, le jeu montre des décors très réussis, détaillés, et donc très plaisants à traverser. On retiendra quelques effets d'arrière-plan 3D, comme dans le premier tableau: détail, mais véritablement impressionnant. Les animations des personnages sont soignées, mais le déplacement de Jonathan peut paraître légèrement bizarre ...enfin, je chipote peut-être un peu là. On peut en outre se taper une pose en appuyant sur le bouton Haut de la croix directionnelle...un régal! Mais il faut noter quand même que les environnements se répètent plus tard dans le jeu: le thème est identique, seul quelques détails changent (couleurs, arrière-plans, musiques), ce qui est un peu regrettable, mais les décors sont néanmoins toujours réussis.
<%image(20071222-capods017.jpg|300|450|Des décors soignés)%>
Et le son dans tout ça ? Toujours dans la lignée des Castlevania, la musique prend une palce importante dans le jeu. Composées par Michiru Yamane (qui a déjà travaillé sur les précédents opus), les musiques sont un délice pour les oreilles. Ca me rappelle l'époque de la Nintendo avec les musiques de Megaman (2 et 3), où l'on refaisait les stages juste pour la musique... On a même droit à la collaboration de Koshiro Yuzo, pour quelques musiques (dont celles des boss), qui sont parmi les meilleures du jeu (Dance of Sadness, Invitation of a Crazed Moon, Iron Blue Intention...). [Petite parenthèse-même-si-c'est-des-crochets: Koshiro Yuzo a fait l'excellente musique du jingle de Nolife, celle qui m'a fait basculer (malheureusement?) dans le monde dans le monde otaku]. Le jeu présente des voix numérisées, pour les attaques, les sauts (comme dans Zelda), et quelques ennemis (comme les maids), ce qui fort sympathique. Je l'ai déjà dit mais je le répète: les musiques du jeu sont EPIC.
Bon, on peut parler de quoi maintenant? Ah oui, je sais.
En conclusion, ce jeu est une véritable réussite, sur le plan du gameplay avec la présence des 2 personnages jouables, sur le plan de la réalisation avec des décors réussis pour la plupart et des musiques sublimes, le scénario nous réserve quant à lui quelques surprises, mais ne bouleversera pas votre esprit tel un Code Geass ou un Haruhi Suzumiya (il fallait que je case Haruhi quelque part!!!). Ce jeu m'a véritablement fait découvrir Castlevania, ce qui va me pousser à me taper les anciens pour rattraper mon retard (Dawn of Sorrow sur NDS par exemple). Un jeu que je vous conseille donc vivement!
[Vivement la saison 2 de Haruhi Suzumiya!]
[Ceci est mon premier article, alors n'hésitez pas à déposer critique, avis, message de toute sorte; ça me ferait plaisir. :)]
Nataka, fervent Haruhiiste.
Par lectorat le 22 décembre 2007, 19:15 - Jeux vidéo - Lien permanent
Commentaires
Le mode Richter, idem.
Et le mode Old Axe armor.
Sans compter que 11h tu n'as surement pas fait l'antre du démon.
alors oui comme la majorité des Castlevania son principal intérêt débute au premier générique de fin, et l'antre du démon offre un excellent challenge, mais le jeu dans sa globalité est quand même très accessible.
Le mode Achat/Vente wifi est extrêmement utile; ne serait-ce que pour racheter ce *** d'objet inutile qui se révèle obligatoire pour terminer une quête et qu'on avait bazardé sans remord il ya une dizaine d'heures plus tôt.
Et si tu veux faire Down of Sorrow fait Aria of Sorrow avant =] et ne passe pas à côté de Symphony of the Night.
Et mon premier c'était le mythique Super Castlevania IV... émotion ;_;
Mon top 3 perso : Synphony of the Night (dispo sur XBLA et PSP), Aria of Sorrow (Dawn n'est qu'une redite au niveau du gameplay et l'histoire d'Aria est meilleure... d'ailleurs quand j'y repense, quel p***** de choc !), et Portrait of Ruin.
Merci pour l'info sur l'antre du dragon et le truc wifi, j'essayerai ça.
J'ai bien aimé l'idée des tableaux, ça permet comme tu dis de varier les mondes~
Bonne review :)
Sinon, "ancien [castlevania]" et "Dawn of Sorrow" dans la même phrase ça prète doucement à rire ;)