Übel Blatt
Par Grimm... ouaip!
Résumé:
La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l’empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées. 3 d'entre eux, “les glorieux guerriers sans retour”, périrent au combat. 4 autres, surnommés “les lances de la trahison”, furent exécutés par leurs compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour.
Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi “les lances de la trahison” défient de nouveau l'autorité de l'empire…
Pour tout dire, Übel Blatt partait vraiment mal.
Armé de tous les préjugés accompagnant la sortie d’une nouveauté en matière d’Heroic Fantasy, décoré d’un résumé à l’intérêt très relatif et pourvu de son bishonen de héros prépubère, c’est avec un certain dédain que je m’étais emparé du tome 1 pour y jeter un simple petit œil à la limite du vitreux, persuadé de tomber sur une énième bêtise qui ne tiendrait pas la route plus de dix pages, bourré de scènes douteuses (Puisque nous parlons bien d’un seinen avec tout ce que ça implique…) et de kilolitres de sang versés à la va-vite…
Pour les scènes chaudes et l’hémoglobine, j’ai eu mon compte… mais pour le reste, c’était sans compter sur Square Enix et Etorouji Shiono…
Ce qui commence par une bête et récurrente histoire de vengeance mené par un vagabond haut comme trois pomme avec un regard sournois dégénère en conflit quasi-mondial pour la survie de l’ordre en place, jusque là, rien de bien exceptionnel si ce n’est la manière habile dont tout ce micmac est traité.
Tout d’abord, la véritable claque survient avec le héros bishonen susnommé et répondant au doux nom de Koïnzell (A mes souhaits) qui, en plus de porter sur son petit dos maigrichon un passé plutôt chargé que le lecteur n’aura pas beaucoup de mal à deviner avant tout le monde, révèlera au cours de l’histoire une autre facette que celle du jeune aventurier aux prises avec toutes les chaudasses de la région… celle d’un warrior (Et là on part sur les termes JDR) au charisme démesuré qui ne nous donne qu’une envie : celle de le voir dézinguer, découper et dessouder tous les pauvres abrutis qui n’ont pas encore compris qu’ils allaient quoi qu’ils fassent tous crever de sa petite main surarmée de pouvoirs magiques dévastateurs.
C’est peut-être l’un des principaux points faibles d’Übel Blatt, car autant Koïnzell est le plus grand roxxor de Dark Fantasy qu’on ai vu ces dernières années, autant certains personnages secondaires paraissent parfois d’une fadeur de petit pois devant lui… l’auteur ne s’y trompant pas, car pour donner un surplus de classe à un personnage, il a dernièrement trouvé une astuce très simple… le faire ressembler à Koïnzell.
Pour ce qui est des scènes chaudes inhérentes à ce genre d’œuvres, elles sont assez courantes dans les premiers tomes pour diminuer progressivement, avec à l’aveu de l’auteur : une suppression définitive à la clé… du coup, je ne sais pas si je dois être déçu ou rassuré…
Le dessin est bon, très bon même, les combats sont pour la plupart lisibles, et c’est tant mieux au vue de leur nombre, pour le reste, Ki-oon a encore une fois fait un superbe travail d’édition et sortant le tome 1 et le tome 0, faisant office de prologue, en même temps.
Malgré la fadeur dont je parlais plus haut au sujet des personnages secondaires, ce sont bien eux qui apportent une grande partie du piment au scénario. En effet, tandis que Koïnzell se démène pour accomplir sa vengeance, nombre de ses ennemis s’aperçoivent de toute la noblesse de sa tâche, qui va peu à peu au-delà du simple statut de vendetta personnelle. Les doutes s’accumulent, faut-il choisir la justice ou la loyauté ? Les retournements de veste sont nombreux, et ceux qui ne se sont pas encore produits ne devraient plus tarder, au final le nombre des alliés de Koïnzell ne cesse de s’accentuer, le rapprochant toujours plus de son but.
Si ce n’est pas LE manga de ces dernières années, Übel Blatt est sans nul doute une excellente surprise, étoffé d’un surplus d’information historiques sur le contexte du récit à le fin des tomes, prenant, émouvant par moments, l’attente avant le prochain tome en devient particulièrement énervante… mais c’est le prix à payer pour cet excellent manga (Si on exclut les 7€50 de rigueur, of course…)
Résumé:
La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l’empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées. 3 d'entre eux, “les glorieux guerriers sans retour”, périrent au combat. 4 autres, surnommés “les lances de la trahison”, furent exécutés par leurs compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour.
Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi “les lances de la trahison” défient de nouveau l'autorité de l'empire…
Pour tout dire, Übel Blatt partait vraiment mal.
Armé de tous les préjugés accompagnant la sortie d’une nouveauté en matière d’Heroic Fantasy, décoré d’un résumé à l’intérêt très relatif et pourvu de son bishonen de héros prépubère, c’est avec un certain dédain que je m’étais emparé du tome 1 pour y jeter un simple petit œil à la limite du vitreux, persuadé de tomber sur une énième bêtise qui ne tiendrait pas la route plus de dix pages, bourré de scènes douteuses (Puisque nous parlons bien d’un seinen avec tout ce que ça implique…) et de kilolitres de sang versés à la va-vite…
Pour les scènes chaudes et l’hémoglobine, j’ai eu mon compte… mais pour le reste, c’était sans compter sur Square Enix et Etorouji Shiono…
Ce qui commence par une bête et récurrente histoire de vengeance mené par un vagabond haut comme trois pomme avec un regard sournois dégénère en conflit quasi-mondial pour la survie de l’ordre en place, jusque là, rien de bien exceptionnel si ce n’est la manière habile dont tout ce micmac est traité.
Tout d’abord, la véritable claque survient avec le héros bishonen susnommé et répondant au doux nom de Koïnzell (A mes souhaits) qui, en plus de porter sur son petit dos maigrichon un passé plutôt chargé que le lecteur n’aura pas beaucoup de mal à deviner avant tout le monde, révèlera au cours de l’histoire une autre facette que celle du jeune aventurier aux prises avec toutes les chaudasses de la région… celle d’un warrior (Et là on part sur les termes JDR) au charisme démesuré qui ne nous donne qu’une envie : celle de le voir dézinguer, découper et dessouder tous les pauvres abrutis qui n’ont pas encore compris qu’ils allaient quoi qu’ils fassent tous crever de sa petite main surarmée de pouvoirs magiques dévastateurs.
C’est peut-être l’un des principaux points faibles d’Übel Blatt, car autant Koïnzell est le plus grand roxxor de Dark Fantasy qu’on ai vu ces dernières années, autant certains personnages secondaires paraissent parfois d’une fadeur de petit pois devant lui… l’auteur ne s’y trompant pas, car pour donner un surplus de classe à un personnage, il a dernièrement trouvé une astuce très simple… le faire ressembler à Koïnzell.
Pour ce qui est des scènes chaudes inhérentes à ce genre d’œuvres, elles sont assez courantes dans les premiers tomes pour diminuer progressivement, avec à l’aveu de l’auteur : une suppression définitive à la clé… du coup, je ne sais pas si je dois être déçu ou rassuré…
Le dessin est bon, très bon même, les combats sont pour la plupart lisibles, et c’est tant mieux au vue de leur nombre, pour le reste, Ki-oon a encore une fois fait un superbe travail d’édition et sortant le tome 1 et le tome 0, faisant office de prologue, en même temps.
Malgré la fadeur dont je parlais plus haut au sujet des personnages secondaires, ce sont bien eux qui apportent une grande partie du piment au scénario. En effet, tandis que Koïnzell se démène pour accomplir sa vengeance, nombre de ses ennemis s’aperçoivent de toute la noblesse de sa tâche, qui va peu à peu au-delà du simple statut de vendetta personnelle. Les doutes s’accumulent, faut-il choisir la justice ou la loyauté ? Les retournements de veste sont nombreux, et ceux qui ne se sont pas encore produits ne devraient plus tarder, au final le nombre des alliés de Koïnzell ne cesse de s’accentuer, le rapprochant toujours plus de son but.
Si ce n’est pas LE manga de ces dernières années, Übel Blatt est sans nul doute une excellente surprise, étoffé d’un surplus d’information historiques sur le contexte du récit à le fin des tomes, prenant, émouvant par moments, l’attente avant le prochain tome en devient particulièrement énervante… mais c’est le prix à payer pour cet excellent manga (Si on exclut les 7€50 de rigueur, of course…)
Par lectorat le 20 juillet 2008, 19:42 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
*kof* Guts *kof*
D'ailleurs (et quand bien même j'aime Ubel Blatt) il ne tient pas vraiment la comparaison face à Berserk.
J'ai à peu près la même opinion que Grimm, je pensais au départ avoir affaire à un amas de clichés au mieux rigolo et j'ai trouvé ça vraiment pas trop mal. Bon après j'ai lu ça en vitesse donc j'ai strictement rien compris au scénario. Ptet pour ça que je trouve ça pas mal.
Le dernier lien donné renvoi vers un site dont tous les 69 wallpapers "ecchis" sont inaccessibles.
Ensuite, avec toutes les images utilisées, tu ne met pas en valeur la balise ALT. Double fail.
Mais le reste de l'article est pas trop mal, ça donne envie (enfin, plus que ce qu'on peut lire sur le stand de l'éditeur).
Pour les images aussi, j'en ai mis un poil trop, je ferais gaffe une prochaine fois.
Pour ce qui est de Berserk, vu tout ce que j'ai lu à son sujet je ne me permettrais aucune comparaison avec ce monument (A plus forte raison que je n'ai jamais rien vu/lu sur le sujet...)
Donc pas de soucis.
Voilà... plus clair...
Mais enfin de compte, j'ai bien accrocher au scénario.
N'ayant pas connu Berserk, je ne peux pas le comparer, je suis plus littérature de nos régions en ce qui concerne le Heroic-fantasy.
Enfin bref, je suis quand même impatient de lire le prochain meurtre royale.
Je vais d'ailleurs de ce pas me jeter du haut de mon lit pour expier ma faute, ce fut bref, mais intense.
Enfin, c'est ce que m'inspire le titre, quoi.