• Geometry Wars Retro Evolved

Une création de Bizarre Creations. Leur nom n'a aucun rapport avec la qualité de leur créations. Ce jeu est à l'origine un mini jeu dans un autre jeu que je ne citerai pas, mais face à son succès il a été lancé dans la cours des graaaaands. Et il tient bien la route quand même, si vous voulez perdre du temps.Lorsque vous lancez Geometry Wars, après le réglementaire affichage du logo du studio, vous avez droit à un zoli menu tout vert et tout plein d'explosions de bâtonnets tout partout. C'est joli, on s'en fout de la musique et on lance le jeu, parce qu'il faut voir ce que l'on peut accomplir en 5 minutes.

Vous démarrez au centre de l'écran avec votre petit vaisseau en forme de croissant au beau milieu d'une sorte de champs magnétique. Tout autour de vous apparaissent des formes géométriques qu'il vous faut dégommer de toute urgence, car suicidaires. Et y en a de toutes sortes, des pas belles comme des teigneuses. Vos armes ? Votre agilité à manier ZQSD pour faire mouvoir votre petit combattant et votre souris pour diriger votre tir. Première difficulté, le tir n'obéit pas à un "pointeur" pour s'orienter, mais à la direction que prend la souris lors de son déplacement. Très chiant au début, ce ne sera que plus chiant par la suite, car très peu précis. Votre tir est automatique et se renforce au fur et à mesure que vous gagner des points et tuez des petites bébêtes. Ah, oui, vous avez trois vies et trois "bombes" au départ, ces deux aides pouvant être gagnées au fur et à mesure de la partie.

Sur un terrain à peine 1,5 fois plus grand que votre écran, il vous faudra repousser tout un bestiaire acharné à vous faire mordre la poussière. Leur tactique basique sera de vous foncer dessus, seuls ou en vague venant des quatre coins de l'arène. On pourra y trouver :
  • les moulins à vent : ennemis de base, apparaissent aléatoirement au début
  • les losanges : ont tendance à venir en masse des quatre coins de la carte à partir d'un certain moment
  • les carrés roses : se divisent une fois touchés, et sont rapides
  • les carrés verts : évitent vos tirs, coincez les contre un mur
  • les ronds rouges : attention trou noir, à approcher de prêt pour les toucher
  • les serpents : poppent toujours en groupe
  • et d'autres, et d'autres...

Qu'aime t-on dans Geometry Wars ? Tout simplement qu'il s'agisse d'un beat them all, sans prise de tête. Entrez et tirez, des morceaux de figures volent et vous creuvez avant d'atteindre les 100 000 points. Vous aurez du mal à diriger vos tirs, mais c'est tellement grisant de filer entre des vagues de kamikazes de l'Empire Losange qu'au final, on recommence juste pour ça. J'ai un coup de cœur pour le sol de l'arène, et je suis sûr que vous tous serez sensible au charisme que peuvent avoir de pures lignes géométriques ? Hum ?


Sorti d'esprits malades du Pays du Soleil Levant, il s'agit tout simplement d'un Megaman rempli de lolis gothiques. Développé par erka:es.
Vous en avez marre de ne voir que des hommes à longueur de journées sur votre lieu de travail ? Les femmes que vous côtoyez sont mornes et/ou en affaire ? Allez donc canarder de la petite fille ! A la vérité, j'aurai pu mettre à cette place n'importe quel Megaman-like, mais la présence de personnes féminines m'a largement donné un argument pour le mettre ici. ;) Et puis, le Megaman avec les filles de Touhou n'est pas marrant...

Un jeu amateur de plate forme et de shoot où vous incarnez une sorte de magicienne avec une croix en guise de barrette qui affronte une terrible organisation dirigée par un vampire et dont toutes les membres portent des noms, euh... on va dire germaniques...
Le jeu, entièrement en japonais, possède un scénario plutôt développé par rapport à la majorité de jeux amateurs du même genre : vous devez arrêter vos "amies" utilisatrices de la magie qui se lancent dans un guerre sainte contre l'Eglise (ou quelque chose du même genre). Vous incarnez la blonde Spiritia Rosenberg, et devez abattre chacune des membres du erka:es pour empêcher une Guerre de la Magie.

Comme dit plus haut, il s'agit d'un Megaman. Spiritia se contrôle exactement comme notre robot bleu durant la période NES, avec saut, glissade et tir concentré. Il vous faut battre les huit boss pour accéder aux niveaux du boss final. Même les vies prennent l'apparence de votre tête clignotante. Votre progression est sauvegardée grâce à des mots de passe, pensez à bien les noter.

Au menu, nous avons :
  • Freudia Neuwahl : boss du niveau de glace. Difficile, il vous faudra tout le pouvoirs pour avoir une chance de la vaincre.
  • Zorne Sepperin : bourrine aux bombes, elle se prend pour Bomberman. Premier ou second choix pour aller lui piquer son pouvoir. Son gantelet de fer n'est pas là pour faire joli, évitez de vous retrouver au corps à corps.
  • Trauere Wrede : maillot de bain. Exige ses longues jambes. Plutôt difficile. Dans son niveau se trouve une arme secrète à prendre en chemin.
  • Luste Teuber : boss du niveau aérien, pas bien compliquée mais chiante. Utilisez le pouvoir de la pluie et elle sera soudainement en train de griller sur votre barbecue.
  • Grolla Seyfarth : se planque derrière une armée de morts vivants, bien plus dure qu'elle n'en a l'air, ne l'attaquez que lorsque vous serez capable de stopper le temps. Un cheat permet de jouer avec elle.
  • Sichte Meister : une grosse poitrine qui arrête le temps et qui se bat avec des couteaux. Pourquoi le nom "Sakuya" me vient-il à l'esprit ?
  • Liebea Palesch : une émotive qui tremble en haut de sa tour. Premier choix pour allez fricoter de la magicienne, très facile si vous l'interrompez durant ses incantations. Vous donne le pouvoir de la pluie.
  • Schwer-Muta Cassaola Merkle : sûrement le boss possédant le niveau le plus hilarant, fait très mal au contact mais est tout à fait passable sans autre pouvoir que celui de base. Pouvoir bouclier.

Bien évidemment, lorsque ces madames seront vaincues, il vous faudra aller affronter le chef en son château. Mais c'est une autre histoire, et chaque boss peut vous prendre cinq minutes par-ci, cinq minutes par là... Au final, un jeu plus facile que nos vieux Megaman, mais qui est toujours sympa à jouer.


Il 23h47, et deux heures viennent de passer. Quelques minutes avant l'échéance, mettons un point final à cette liste de... quoi ? Deux points ? Ah oui, deux points. Mais ce n'est pas grave, ces jeux vous occuperont bien quelques minutes et vous feront perdre de la productivité, et c'était le but de cet article.

Bonne soirée et bonne fin de Quartier Libre, lecteurs de l'Editotaku.