OSS 117 - Des films qu'on aimerait bien qu'ils nous enfantent
par Amo, posteur millénaire de trucs avec du Remasterisation par Georges Lucas dedans.
Avant tout début de lecture, matez moi le meilleur opening de tous les temps, Rn faite, il y en a pas car la vidéo est partie faire la grève... ou s'acheter des saucisses
Des balises peuvent vous agresser durant cet article...
Ah le Quartier Libre. En plus d'être la source de plus de la moitié des articles annuels de l'editotaku, c'est toujours un moment vraiment très excitant, où des gens de tous les âges, de tous les sexes (quoique...), de toutes les origines, blogueurs ou non, se mettent tous à poster dans un enthousiasme général. Et mine de rien, je viens de relire les précédents quartiers libres, et mis à part deux ou trois articles, on y lit souvent de la joie, souvent des conseils avisés, souvent de l'amour communicatif envers des trucs qu'ils surkiffent à donf sa race. Et même les rares critiques se font dans une très bonne humeur. Pendant une semaine, tous les otakus se tiennent par la main et prodiguent leurs bons conseils entre eux et retournent le reste de l'année à leurs activités habituelles: du troll, du troll et du bashage. Et un peu d'enthousiasme ici et là, qu'il convient bien sûr d'écraser le plus vite possible avec du troll, du troll et du bashage.
Le Quartier Libre est donc pour moi le meilleur moment pour exposer sa passion, son amour envers quelque chose. Il y'a un an et demi j'avais attaqué le rude sujet de mes amours en parlant dans un triple combo meurtrier de Tony Taka ET Guitar Hero ET un peu de Pink Floyd, piquant au passage le chiffre "1/00" de l'url (si vous pensez qu'on ne peut pas en tirer la moindre fierté, vous vous trompez), j'avais ensuite évoqué l'été dernier dans un article que je n'apprécie que peu relire le fait que Nintendo s'amuse de plus en plus à tirer la corde nostalgique, puis en Avril dernier j'avais... parlé de fap dans un article pour faire découvrir aux enfants (l'article sera d'ailleurs réedité plus tard cette semaine à cause des images qui ont disparues pour cause de "omg l'EDITOTAKU a implosé 1489 fois !") - notez que j'aime bien les articles pour faire découvrir aux gens. Et donc en voyant arriver ce Quartier Libre de plus en plus vite, je me suis questionné "mais qu'encenser auprès de mes amis déguisés en dakimakura qui me liront, j'en suis sûr, par demi milliers ?" J'avais sévèrement envie de reparler de Tony Taka ailleurs que sur mon blog, surtout parce qu'entre autres depuis septembre 2008 l'intégralité de la première saison (et sa VF vraiment extraordinaire - minus une exception de taille) est soldée à 40€ chez manga-distribution, c'est à dire un prix qui vous fera rire. J'avais aussi envie de parler de Mirai Nikki, le dernier manga sorti chez Sakka / Casterman, et qui est un des meilleurs plaisirs de lecteur que j'ai eu. Plus récemment, j'avoue avoir été pris d'une PASSION communicative pour Umineko No Naku Koro Ni et pour Bakemonogatari (Hitagi - meilleure héroïne evaaaaar.) J'ai même un moment souhaité reparler, six mois après sa sortie, de Chinese Democracy, le dernier album des Guns N'Roses (pardon, d'Axl Rose & ses potes) qui est un monument. Mais fi !
Mais finalement non. Rien de tout cela. A la place on va parler de CINEMA CHINOIS.
Avec du Satoshi urushihara. Totalement Not Safe For Work \o/.
Le problème du cinéma français est qu'il n'est pas très intéressant à suivre. Je serais plus sévère, je dirais qu'il s'enferme même carrément sur lui-même, nonobstant tout ce qu'il peut y'avoir à coté. Il suffit d'observer les sorties chaque mercredi pour remarquer toujours CE même film, celui avec des trentenaires parisiens qui dissertent sur les problèmes de couple et sur le sens de la vie, le tout avec bien sûr toujours cette même ambiance dite légère, toujours ce même appartement parisien, ces mêmes problèmes et toujours ces mêmes enjeux du type "héritage / divorce / garde des enfants joués par des enfants acteurs horripilants" et toujours adapté de ces mêmes satanés bouquins qui ont ce même satané succès. Et toujours ces mêmes personnages féminins joués par ces mêmes actrices, et toujours ces mêmes héros masculins joués par Vincent Lindon / Gérard Lanvin / Marc Lavoine ou Jean-Pierre Darroussin. Bref toujours ces mêmes films aux titres prétendument symboliques mais n'ayant pas le moindre sens et étant surtout affreusement long. "Mes enfants ne sont pas comme les autres" ? "J'Veux Pas Que Tu T'en Ailles" ? "Les Meilleurs Amis Du Monde ? Toute la beauté du monde ? La Différence C'est que C'est Pas Pareil ?
Sérieusement, mis à part les 200 000 mêmes personnes qui vont voir ce genre de film, comment peuvent-ils encore être considérés comme rentable ? Comment une société de production peut dire "oh ouais c'est vrai que les films de ce genre nous ont toujours rapportés plein de pognon on va plutôt faire ça plutôt que genre un autre truc plus risqué §§" ? Vous allez me dire: c'est vrai que niveau budget, ce genre de films ne doit pas coûter énormément, quoique attention, y'en a qui ont des scènes de nuit, mais ceux là ils ont plus de budget que les autres à un point indécent.
Mais bref, voilà ce qui est qualifié de "comédie". Ce que les réalisateurs tentent eux même de faire passer pour des oeuvres importantes de socialisation, qui décryptent la société actuelle, qui tentent avec humour et légerté de nous faire voir la société en miroir ? Mais soyons sérieux deux secondes: quel jeune s'est vraiment retrouvé dans LOL ? De quelle société parle au juste l'horrible Coeur des Hommes 2 ? Où le quidam se retrouve dans des films parlant d'écrivains qui vivent en plein seixième ? Où est-il censé voir le reflet du miroir de mes couilles ? Et le pire, c'est que les réalisateurs s'auto-persuadent qu'ils ont un regard juste, qu'ils voient le monde tel qu'il est, qu'ils sont le bras armé des sociologues qui vont pouvoir tirer de leurs films ce qu'ils ne voient pas du monde. Ils font même pas ça pour le pognon, c'en est horrible. Autant les acteurs, ouais, ils le font pour ça, autant les réalisateurs non. Et ce n'est pas normal''.
Petite parenthèse: en outre, il est normal de voir ce dit cinéma supporté et encouragé par des tâcherons de la presse écrite. Ces malotrus qui n'hésitent plus à avouer que pour eux l'humour ne doit faire que servir et supporter un message, que l'humour seul est inutile et que par conséquent comme tout ce qui est inutile, doit être exterminé et pris de haut. Une presse qui se rattache à l'état d'esprit de plus en plus général qui veut que ce qui est inutile doit être modifié, transformé pour devenir utile, ou sinon disparaître. Un état d'esprit d'autant plus navrant qu'il participe au sérieux général qui progressivement gangrène les sociétés occidentales, au point où désormais même la critique, l'enthousiasme où la vulgarité doit être justifié ou bien amené, sous peine d'être automatiquement éliminé. C'est un message que je lance: acceptez et aimez l'inutile. Autant que vos propres enfants ou dakimuras.
La phase hippie idéologique étant finie, reprenons sur le cinéma français.
Mais heureusement les comédies françaises ce n'est pas que ça, ouf, soyons sauvés. Ainsi Riad Sattouf connaît en ce moment un beau succès avec une des comédies les plus justes sur l'adolescence, il y'a pas si longtemps on nous offrait du plus trivial avec un délire canalpluso-préhistorique à base de cheveux ou bien encore une douce fable sur la vie avec pour métaphore un type qui cherche pendant tout le film les clés de sa voiture. Bref pas que des comédies faussement sociologiques, plates mais plutôt des films justes ou bien totalement cons dans le bon sens du terme. J'ai aussi souhaité vous économiser les films de comédie juste pas drôle parce que sketch étiré en 1h30 servant uniquement à faire la promo d'un humoriste populaire - ce qui est souvent le cas en France (Palais Royal, Coco, Cyprien, Brice de Nice, Chouchou... eh mais ça fait deux films avec Gad Elmaleh dis donc), ou bien je ne parlerais pas de Bienvenue chez les Chtis parce que si je trouve ce film finalement assez agréable, son énorme succès parasite un peu l'argumentation (mais qu'importe, il a sodomisé a sec le navrant Astérix aux Jeux Olympiques et c'est bien tout ce qui compte.)
%%Et puis il y'a enfin le truc dont je parlais dans le titre de l'article. Il y'a OSS 117 !
Ah bah putain, il a enfin fini son intro. Deux heures que je poiraute avec cette pose, ça commençait à bien faire là !
Sorti dans le mois d'avril 2006, peu après le très navrant Enfermés dehors de Dupontel et le très décevant Un Ticket dans l'Espace de Kad & Olivier (bordel Pamela Rose ça tue, mais Un Ticket dans l'Espace c'est chiant. POURQUOI ?), et personne ne l'attendait particulièrement. Pourtant il y'avait déjà du beau monde derrière: certes Jean Dujardin n'avait pas encore prouvé que c'était un putain d'acteur et restait encore enfermé dans son rôle de l'effroyable sitcom Un Gars, Une Fille, la sitcom que plus tu la regardes, plus tu la hais, et surtout de Brice de Nice, un film qui si il était fort fort sympa, n'était pas du tout fort fort exceptionnel et avait surtout été un très beau hype, ce qui ne pardonne que rarement.
Mais ce qui intéresse est plutôt les deux scénaristes et dialoguistes du truc: Michel Hazanavicius et Jean François Halin. Ca ne vous dit rien ? Le premier est connu pour avoir écrit avec un de ses compères (invité récemment à la Japan Expo) le très mémorable flim qui ne parle pas de cyclimse, je parle bien sûr du Grand Détournement, un film qui reprenait toute la bibliothèque de la Warner, mais redoublé, afin de faire dire à John Wayne "ton steak tu peux te le coller au cul mais c'est déjà fait le patron a craché dedans", pour faire dire au "putain d'acteur" Clark Gable "tu es Julien Lepers c'est ça ? Ah ah sacré Julien" ou pour faire dire à Dustin Hoffman "Je fais un régime intégralement à base de ouiche lorraine, vous savez ces petites tartelettes...", ça dure 1h12, c'est une oeuvre phare de l'Internet francophone, et Warner pensait que ça avait disparu à jamais depuis son unique diffusion sur Canal+ pour la Saint-Sylvestre 1992. Ou 1993. Bref un type hautement estimé qui en plus avait assuré la réalisation du film Les Dalton, et si y'avait bien UN truc qu'était pas craignos sur ce film c'était la réalisation.
Quant à Jean-François Halin, c'était un des écrivains derrière les Guignols jusqu'en 2002 - c'est à dire jusqu'au moment ou c'était bien. Quoique je suis méchant, les Guignols ayant définitivement sombré dans l'esprit de contestation même pas drôle après le départ de Gaccio MAIS.
Bref du beau monde. Si en plus on nous dit que ça se passe dans les années 50, en Egypte, avec pour héros un agent secret devant enquêter sur la disparition d'un cargo rempli d'armes et devant au passage "pacifier le monde arabo-musulman" on dit "ok banco ça changera de Paris, des trentenaires dépressifs et de ce putain de lourdaud de Marc Lavoine". Et on a raison. OSS 117: Le Caire Nid d'Espions est juste une des meilleures comédies françaises de la décennie. Pourquoi ?
Regarde, c'est notre Raïs à nous, Réné Coty. Un grand homme, il marquera l'histoire. Il aime les Cochinchinois, les Malgaches, les Marocains, les Sénégalais... C'est donc ton ami, Slimane.
Déjà OSS 117: Le Caire Nid d'Espions est un film aux dialogues bien écrits et qui a vraiment pour objectif primaire d'être drôle. Il y arrive donc admirablement bien, cumulant répliques mémorables et facile à ressortir auprès de ses amis (ce qui est toujours gage de qualité), situations loufoques, comique de situation, comique de répétition (il vient d'arriver au Metropolitan...), comique physique, comique de geste, comique facial. Bref tous les gens d'humour possible et inimaginable y sont représentés, mais c'est surtout le fait que ça ne s'arrête jamais. Le rythme de cet OSS 117 est à 100 à l'heure, le scénario est, avouons le, existant mais plutôt maigre, et sert à plusieurs reprises d'excuse pour des situations cocasses et de bon aloi. Mais si il y'a bien une chose qui m'a particulièrement marqué quand je suis sorti de la salle, c'est le nombre de dialogues et de situations que j'avais retenus: Il y'en avait bien trop, trop de trucs drôles, trop de trucs à raconter à mon frère pour se remémorer la séance, trop de vannes à sortir dans la cour du lycée le lendemain. Je n'avais pas eu une telle impression depuis ma première vision de la cité de la peur ou de Mais Qui A Tué Pamela Rose, ce qui datait à l'époque de près de 3 ans.
En outre la photographie et la réalisation d'OSS 117 sont foutrement bien torchées. Le film est ainsi parti du principe que comme ça se passait en 1955, on allait lui donner un style 1955. Costumes, Nuit Américaine, Photographie, Mise en scène, tout est une ode à cette époque, à commencer par Jean Dujardin qu'on sent foutrement inspiré par Sean Connery, ou bien les scènes en voiture qui sont faites à l'ancienne, avec le fond vert derrière et la mise en scène qui en joue dans un but comique (lors de la première scène automobile, observez la fumée de la cigarette de Larmina si vous aviez pas encore vu ça), ou bien encore les méchants habituels de l'époque: des méchants espions étrangers, des soviétiques, des nazis ("C'est dingue que ce soit encore les nazis qui aient le mauvais rôle ! On est en 1955 OSS 117 ! On peut pas avoir une seconde chance ? Merci." "- Vous devriez l'attacher colonel."), des chameaux, des bases secrètes dans des pyramides et même du catfight.
Mais en plus de ne pas se prendre au sérieux, le film se permet de donner quelques petites piques à l'egard de la politique colonialiste française de l'époque, en montrant un OSS 117 chauvin, ignare des autres cultures, hautain et "paternaliste" à l'égard de ses amis egyptiens, à commencer par Slimane qui, malheureusement pour lui, n'a que deux enfants et non sept ou huit comme il le présupposait é_è/ ! Mais heureusement ces piques, en plus de ne pas être trop lourdingues et trop répétées, ne semblent en plus pas vouloir donner de leçons ou être moraliste, juste tirer un peu plus d'humour grâce à l'état d'esprit de l'époque. Il aurait été très maladroit de les asséner avec violence mais heureusement, pas de problèmes, et Hazanavicius n'est pas trop lourd.
Et dès lors apparaît tout le paradoxe autour du personnage d'OSS: il a beau être tout ce qu'on déteste, avec ses préjugés, son arrogance, sa malpolitesse, il reste excessivement attachant, très sympathique. Je ne tenterais pas d'expliquer pourquoi il apparaît sympathique quand même, mais l'ambiance légère du film doit certainement y aider.
Les autres personnages du film vont de l'extraordinaire (l'espion belge joué par François Damiens !) a l'extraordinairement mal joué (le personnage d'Aure Atika est pas forcément intéressant et en plus pas forcément bien joué, ce qui n'aide pas) mais la galerie est diversifiée, chaque personnage est exploité à 100% de son potentiel comique et même les nazis sont rigolos. Bref, quelle joie et quel plaisir vidéo !
Et il y'a donc une suite, sortie en avril dernier, nommée Oss 117: Rio Ne Répond Plus
On est désormais en 1967, OSS 117 est toujours en activité et est envoyé au Brésil par son patron pour récupérer auprès d'un ancien général nazi, en échange de 8 000 000 de Yen ("Anciens ? - Non, Nouveaux"), un microfilm compromettant contenant une liste de français ayant collaborés avec le régime nazi ("Eh bien, elle doit être bien mince cette liste" dit un OSS 117 naïf et abreuvé des paroles du Général de Gaulle), mais très vite tout cela apparaît être un PIEGE et il devra aider le Mossad à mettre le main sur le dit général. S'en suit de formidables aventures dans le cadre verdoyant et luxuriant de l'Amérique du Sud.
Pour un second volet, OSS 117 Rio Ne Répond Plus réussit deux exploits: être aussi bon que le premier volet (ce qui est finalement rare - il faut d'habitude attendre le troisième volet, selon la fameuse règle en vigueur) et aller encore plus loin que celui-ci. Et effectivement, faire plus d'entrées que le premier volet, mais c'est un point de détail. Donc on retrouve notre OSS, une décennie plus tard, Réné Coty est remplacé par ce bon vieux Général, mais pour OSS rien ne change, la France est toujours le centre du monde, au passé irréprochable et cette mission sera pour lui l'occasion de prendre des vacances bien méritées. Les dialogues sont toujours aussi bien écrits, le monde musulman a été remplacé cette fois ci par le monde juif ("Si vous voulez nous pouvons garder votre argent en sécurité" "- Non désolé c'est l'argent de la France" "...." "- Ah mais je ne dis pas ça parce que je crois le cliché sur les juifs et l'argent... Ah non pas du tout."), on y retrouve à nouveau les nazis, mais cette fois ci avec une bombasse à gros seins et avec, encore plus fort, des luchadores !
Et là encore la réalisation s'inspire de l'époque, avec des tas de split-screen inutile, des couleurs plutôt chaudes, les mêmes effets spéciaux moisis (on voit à peine le mannequin lors d'une scène de chute :p), les costumes habituels, et encore une fois de multiples références à James Bond ("Il y'a bien le costume du vieux jardinier...") ou bien, plus cocasse, aux OSS 117 de l'époque ! Et évidemment, comme le premier, de nombreuses piques sur la manière de penser de l'époque. ("Voyons, dire que l'Estonie est une dictacture..." "Ah bon ? Et comment vous appellez un pays dirigé par un nain, avec une unique chaîne de télévision et où toutes les radios appartiennent à l'état ?" "- LA FRANCE MADAME ! Et pas n'importe laquelle: celle du Général de Gaulle !") et offre encore une fois le mauvais rôle à OSS 117, qui nous apparaît toujours malgré tout comme très charmant, d'autant que cette fois-ci, il va peu à peu évoluer niveau personnalité et que Dujardin joue encore le rôle admirablement, avec des trognes d'enfer et des poses à en crever la bouche ouverte. Seul bémol: le personnage principal féminin qui n'est juste bonne qu'a servir de garde fou moral au film, et qui est tristement premier degré (l'humour juif surement), le plus étrange était qu'autant je mangeais une pizza quand Larmina (personnage principal féminin du premier volet) intervenait pour remettre OSS 117 dans ses bases, autant j'en suis arrivé en matant Blanche fesse et les sept mains à surkiffer qu'OSS 117 réplique à la tronche de Madame Bonne Morale (j'en ai même oublié que les vacances sont fini du coup). Le personnage est indubitablement mal écrit et, comme je l'ai dit, ne semble que permettre à Hazanavicius et Halin de se justifier auprès d'éventuelles plaintes d'associations castatrices qui trouveraient que le film va trop loin. Genre "omg vous avez un héros misogyne et raciste et vous le présentez comme sympathique ! - Oui mais non, regardez l'héroïne premier degré et casse couille, elle ce qu'elle dit c'est vraiment ce qu'on pense et ce que la morale pense, hein, franchement."
Mais des scènes surkiffantes ce film en contient pas mal. Et là ou il tient du chef d'oeuvre, c'est qu'il requiert un minimum l'intelligence du public, et en plus ne grille pas ses cartouches trop tot. Genre un personnage s'appelle Bill. Combien de temps avant de sortir un jeu de mot sur son prénom ? UNE HEURE VINGT. Même les running gags sont bien foutus, pas trop envahissants, pas trop répétitifs, et toujours au bon moment (je pense ainsi aux chinois et au gag de Noël Flantier, dont le meilleur gag sur le nom intervient au bout d'une heure de film), bref le film et les dialogues sont vraiment là aussi, à l'exception de l'autre perso féminin relou. Applaudi par la critique, le public et le forum Mad Movies, OSS 117: Rio Ne Répond Plus est véritablement une putain de perle qui fait du bien là ou ça passe.
Comme à mon habitude, j'ai écrit sans le vouloir un putain de pavasse indigeste mais je m'en fiche, c'est pour OSS 117. Si le premier film est disponible pas cher en DVD (1 500€ chez le chinois du coin), le second ne sortira en DVD sans doute quand le quatier libre sera terminé. Et si vous voulez un argument de choc pour vous faire acheter le BETAMAX du premier c'est le suivant: il y'a une photo de de la mère du SCOUT DEDANS \o/ !!! PS: Hum, sinon les Raffaux sont acceuillants, savent parler jv et animation et Fap et Sexy Beach 3 dans la joie et la bonne humeur, alors n'hésitez pas à les rejoindre. Enfin à nous rejoindre.
Pendant ce temps, raton parle d'une bourrée qui parle d'elle-même à la 3eme personne
Par lectorat le 01 septembre 2009, 23:28 - Général - Lien permanent
Commentaires
Je sais qui tu es. J'ai ton nom et ton adresse. Tu vas payer.
Kyon-kun, denwa~