Quelle blague. Depuis la sortie de sa PSDaube, sony n'a pas arrêté de nous bassiner sur The Getaway, soi-disant révolution du jeu vidéo, on a modélisé tout Londres, on peut faire ce qu'on veut, on a payé 80 miyons pour le faire, gnagnagna.
Ce qui m'a fait rire durant ces trois années de marketing pour un jeu qui n'existait pas et dont on n'avait rien vu, c'était l'attitude de sony envers son poulain. C'est pas compliqué, ils disaient à la presse ce qu'elle voulait entendre. Shenmue faisait un carton ? Soit, ils disaient que l'on pourrait faire ce qu'on voudrait dans leur jeu. GTA3 se vendait comme des petits pains ? Okay, The Getaway aussi le fera.

Et le voilà dans les bacs depuis une semaine, leur révolution tant annoncée. Et là, chez sony, ils se sont dit: on va encore faire un coup de pub à la con où l'on a pas à sortir le moindre dollar. Ben oui, quand on avait organisé une pénurie de consoles lors de la sortie, les médias en ont fait leurs choux blancs, exhibant des veaux au Virgin Megastore à minuit se battant pour payer 3500 francs français et jouer au daubesque Tekken Tag Tournament. Alors pour ze guêtaouay, on va dire aux vendeurs de demander aux acheteurs de montrer une carte d'identité, histoire de dire oulalala, on l'a interdit aux moins de 18 ans, ça doit être super violent, racole racole.

Au final, voici le résultat de ces trois ans de vide: une repompe de Mafia mais avec un chimpanzé de laboratoire pour perso principal. Un type avec un balai dans le cul pas foutu de monter correctement un escalier (le type qui a fait la motion capture a besoin d'un kiné), manipulé avec une jouabilité dégueulasse. Quand je dis ça, je veux dire que depuis Fantasia sur Megadrive, on avait pas vu une maniablité aussi pourrie: soit l'équipe de bêta-testing était la même que celle qui a essayé le pad Xbox, soit ils étaient bourrés. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs: sony dans toute sa splendeur !