Holy shit. Ces derniers temps, la warner brosse fait tout pour que l'on s'intéresse à sa matrice... Et ça tombe bien, vu que je m'y intéresse depuis le début. Okay, n'importe quel otaku est foutu de voir que les frères Washowski ont tout pompé sur nos animes adorés (ils ont d'ailleurs avoué que leurs principales “sources d'inspiration” sont les jeux vidéo et la Japanime). Mais j'ai beaucoup apprécié cet emballage qui permettait de faire passer la culture jeux vidéo sous un jour meilleur au cinéma: après Street Fighter, Mortal Kombat, Resident Evil, Mario Bros et les autres, on peut pas dire qu'on a été gâtés.

Là où ça devient intéressant, c'est que le site officiel diffuse coup sur coup deux bombes: primo, la deuxième teaser, avec des passages que je suis en train de passer au ralenti pour en admirer chaque seconde (et j'ai l'impression que le Neo de la scène contre plein d'adversaires-que-je-donnerai-pas-le-nom est en CG). Et secundo, et c'est peut-être le plus beau quand ça vient des ricains... Le premier épisode de l'Animatrix. Pour ceusses qui savent pas ce que c'est, il s'agit d'une série de courts-métrages réalisés par de grosses huiles de la japanime: le premier épisode est réalisé par Mahiro Maeda de Blue Submarine Six et le studio qui a pondu Memories. Par la suite, on a droit à Square USA (oui, moi aussi j'ai détesté le film FF), la team du film Ghost In The Shell (je sais plus si Mamoru Oshii sera de la partie), Shinichiro Watanabe (là aussi je suis plus sûr à 100%, et le démon Flemmardos m'empêche de vérifier mes infos comme à l'habitude) et plein d'autres.

Et ce premier épisode qui pèse 140 Mo, ben il déchire. En fait, on y trouve enfin toute l'inspiration qui manque au film: cette utilisation de l'univers, cette explication du “comment les machines en sont arrivées là”. Les plans où l'on voit les robots mis en esclavage ou en génocide sont lourds de sens car ils reprennent des images maintes fois vues dans nos livres d'histoire. En dix minutes, ce court métrage a plus de substance que le film d'une heure trente! Ce dernier, comme je l'ai dit, est bien emballé: et là, on a enfin un contenu.
Au final, les américains ont tout pompé de Matrix sur la Japanime: et j'apprécie énormément cette idée de les laisser s'exprimer sur cet univers entièrement inspiré par eux. Car c'est non seulement une superbe façon de leur renvoyer l'ascenceur, mais également une excellente manière pour eux de prouver qu'ils sont toujours les meilleurs, surtout sur leur propre terrain.



Oui je sais, la phrase au-dessus est bateau, il est évident que l'on est le meilleur sur son propre terrain, mais j'en suis content quand même, zut à la fin.