Angel of Darkness, mon oeil (2)
Et ce qui devait arriver arriva: le nouveau Tomb Raider est en train de se faire méthodiquement pénétrer par toutes les critiques du village, et ça me fait plaisir de voir enfin de gros magazines casser une juteuse licence.
Enfin, pas tous les titres de la “presse” s'adonnent à cette curée: il suffit de voir la liste de tests compilée par le plus gros Tomb-Raider-fansite français pour identifier immédiatement ceux qui ont reçu des kebabs puisqu'ils sont les seuls à trouver le jeu de qualité (Quote Whore of the Week: Plantation 2 Magazine qui dit: Cet épisode est certainement l'un des meilleurs de la saga, si ce n'est le meilleur !). D'un autre côté, le moment où les rédacteurs (on ne va quand même pas les nommer “journalistes”) de Consoles Plus ont bouffé leur carte de presse doit bien remonter à l'époque de l'arrivée de la PSX... Ou encore, la différence entre un 11/20 pour la version pécé et un 14/20 pour la version PSX2, justifiée uniquement par des bugs en moins (et il en reste beaucoup sur la console! ).
Notons également dans Libération la colonne d'Olivier “Raton veut ta place” Séguret, sobrement titrée “Le Suicide de Lara Croft”. Fort agréable à la lecture, comme toujours.
Résumons donc la merveilleuse histoire derrière le jeu: il est repoussé pendant des années (il fut annoncé à l'origine pour être dispo à l'arrivée de la PSX2!), il est finalement vendu en magasin dans une boîte sans le jeu juste pour arrondir les fins de mois d'Eidos. Il sort finalement dans une version suffisamment instable pour faire planter la console, avec le même gameplay fatigué et des décors toujours aussi creux - il est d'ailleurs hilarant de remarquer que toutes les critiques françaises ont pris un plaisir sadique à démonter le level design de Paris.
On peut aussi remarquer que comme à chaque fois, les auteurs nous avaient promis un moteur 3D révisé: souvenez-vous qu'ils avaient dit cela à chaque épisode avant de nous ressortir le même programme de PSOne usé jusqu'à la corde et toujours claffi des mêmes bugs. Là, pareil: on retrouve les niveaux construits cubes après cubes, millimétrant les mêmes sauts, les mêmes mesures (un saut = deux cubes, trois pas = un cube... Du case par case dans toute sa splendeur, comme dans Eye of the Beholder du temps des 386), et les mêmes textures horribles (c'est une Joconde, ça?!).
Comme quoi, ce n'est pas sans fierté que j'avais prévu la bourde il y a un an (comme c'est loin! A l'époque, je mettais encore un espace entre les mots et les points d'interrogation ou d'exclamation!); peut-être que maintenant, Eidos se décidera à suivre mon conseil de l'époque à la fin de l'article... En attendant, je crois bien qu'on est assurés de ne plus revoir Lara. Cet épisode était censé être celui de la rédemption, je doute qu'ils vont retenter le coup.
Enfin, pas tous les titres de la “presse” s'adonnent à cette curée: il suffit de voir la liste de tests compilée par le plus gros Tomb-Raider-fansite français pour identifier immédiatement ceux qui ont reçu des kebabs puisqu'ils sont les seuls à trouver le jeu de qualité (Quote Whore of the Week: Plantation 2 Magazine qui dit: Cet épisode est certainement l'un des meilleurs de la saga, si ce n'est le meilleur !). D'un autre côté, le moment où les rédacteurs (on ne va quand même pas les nommer “journalistes”) de Consoles Plus ont bouffé leur carte de presse doit bien remonter à l'époque de l'arrivée de la PSX... Ou encore, la différence entre un 11/20 pour la version pécé et un 14/20 pour la version PSX2, justifiée uniquement par des bugs en moins (et il en reste beaucoup sur la console! ).
Notons également dans Libération la colonne d'Olivier “Raton veut ta place” Séguret, sobrement titrée “Le Suicide de Lara Croft”. Fort agréable à la lecture, comme toujours.
Résumons donc la merveilleuse histoire derrière le jeu: il est repoussé pendant des années (il fut annoncé à l'origine pour être dispo à l'arrivée de la PSX2!), il est finalement vendu en magasin dans une boîte sans le jeu juste pour arrondir les fins de mois d'Eidos. Il sort finalement dans une version suffisamment instable pour faire planter la console, avec le même gameplay fatigué et des décors toujours aussi creux - il est d'ailleurs hilarant de remarquer que toutes les critiques françaises ont pris un plaisir sadique à démonter le level design de Paris.
On peut aussi remarquer que comme à chaque fois, les auteurs nous avaient promis un moteur 3D révisé: souvenez-vous qu'ils avaient dit cela à chaque épisode avant de nous ressortir le même programme de PSOne usé jusqu'à la corde et toujours claffi des mêmes bugs. Là, pareil: on retrouve les niveaux construits cubes après cubes, millimétrant les mêmes sauts, les mêmes mesures (un saut = deux cubes, trois pas = un cube... Du case par case dans toute sa splendeur, comme dans Eye of the Beholder du temps des 386), et les mêmes textures horribles (c'est une Joconde, ça?!).
Comme quoi, ce n'est pas sans fierté que j'avais prévu la bourde il y a un an (comme c'est loin! A l'époque, je mettais encore un espace entre les mots et les points d'interrogation ou d'exclamation!); peut-être que maintenant, Eidos se décidera à suivre mon conseil de l'époque à la fin de l'article... En attendant, je crois bien qu'on est assurés de ne plus revoir Lara. Cet épisode était censé être celui de la rédemption, je doute qu'ils vont retenter le coup.
Par Raton-Laveur le 14 juillet 2003, 13:51 - Jeux vidéo - Lien permanent
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