Battle Programer Shirase
Ou BPS pour faire court. Attention, anime daubesque droit devant!
Ca raconte l'histoire de Shirase, un informaticien de génie. Mais quand j'écris ça, je veux dire que même Neo, Shinji Mimura ou même Kevin Flynn passent pour des scripteurs IRC. Parce que notre homme, il peut taper sur six claviers à la fois, programmer sur un téléphone portable ou pirater un satellite... Hum, non: les auteurs ont dû se dire que même dévier la route d'un satellite, c'est trop facile. Shirase peut pirater trois satellites à la fois.
Il est accompagné d'une gamine qui joue sur le complexe-fantasme Lolita latent (sic) du spectateur, d'un vendeur de nouilles (!), d'une autre gosse de 10-12 ans qui est aussi une m4d h4K3r... Et c'est tout, si on ne compte pas les quelques “ennemis” récurrents (qui suivent le stéréotype de ceux qui ratent tout le temps leurs plans). Une belle brochette de losers avec une personnalité aussi profonde qu'une flaque d'eau, en somme.
Je vous raconte le premier épisode: un super-ordinateur a été volé, et on engage ze Battle Programmer Shirase pour désactiver l'engin avant qu'on s'en serve pour faire des choses pas catholiques. Vous savez comment il s'y prend? En l'espace de dix minutes et allongé sur un banc public, il pond un programme qui fait exploser l'ordi à distance. Sur un banc public? Ben oui, il a fait ça avec... un téléphone i-mode! Un beau spécimen d'uberkid, ma bonne dame! Un autre? Dans le deuxième épisode, il pirate donc TROIS satellites, les aligne et les fait tomber en synchro sur la Terre, tout ça pour causer un tsunami et arrêter un bateau.
Techniquement, c'est le désert. Les couleurs sont horriblement vaseuses, les seiyuus ne se forcent pas, un trait gras délimite les persos (esthétique très milieu-fin des années 80), l'animation est réduite au strict minimum... Tout ce qu'on peut sauver, c'est le générique de fin (qui taperait bien dans un DDR), et encore, je suis généreux. Scandale: chaque épisode fait 10 minutes et s'arrête brutalement, sans véritable transition ou fin de l'intrigue! Il est clair que c'était prévu pour un format 26 minutes et que pour une raison que je préfèrere ne pas connaître, BPS a été charcuté et distribué en 3 tranches hebdomadaires par épisode. Ca sent l'anime produit sur un coin de table de cuisine avec l'argent restant d'un autre projet...
Ca raconte l'histoire de Shirase, un informaticien de génie. Mais quand j'écris ça, je veux dire que même Neo, Shinji Mimura ou même Kevin Flynn passent pour des scripteurs IRC. Parce que notre homme, il peut taper sur six claviers à la fois, programmer sur un téléphone portable ou pirater un satellite... Hum, non: les auteurs ont dû se dire que même dévier la route d'un satellite, c'est trop facile. Shirase peut pirater trois satellites à la fois.
Il est accompagné d'une gamine qui joue sur le complexe-fantasme Lolita latent (sic) du spectateur, d'un vendeur de nouilles (!), d'une autre gosse de 10-12 ans qui est aussi une m4d h4K3r... Et c'est tout, si on ne compte pas les quelques “ennemis” récurrents (qui suivent le stéréotype de ceux qui ratent tout le temps leurs plans). Une belle brochette de losers avec une personnalité aussi profonde qu'une flaque d'eau, en somme.
Je vous raconte le premier épisode: un super-ordinateur a été volé, et on engage ze Battle Programmer Shirase pour désactiver l'engin avant qu'on s'en serve pour faire des choses pas catholiques. Vous savez comment il s'y prend? En l'espace de dix minutes et allongé sur un banc public, il pond un programme qui fait exploser l'ordi à distance. Sur un banc public? Ben oui, il a fait ça avec... un téléphone i-mode! Un beau spécimen d'uberkid, ma bonne dame! Un autre? Dans le deuxième épisode, il pirate donc TROIS satellites, les aligne et les fait tomber en synchro sur la Terre, tout ça pour causer un tsunami et arrêter un bateau.
Techniquement, c'est le désert. Les couleurs sont horriblement vaseuses, les seiyuus ne se forcent pas, un trait gras délimite les persos (esthétique très milieu-fin des années 80), l'animation est réduite au strict minimum... Tout ce qu'on peut sauver, c'est le générique de fin (qui taperait bien dans un DDR), et encore, je suis généreux. Scandale: chaque épisode fait 10 minutes et s'arrête brutalement, sans véritable transition ou fin de l'intrigue! Il est clair que c'était prévu pour un format 26 minutes et que pour une raison que je préfèrere ne pas connaître, BPS a été charcuté et distribué en 3 tranches hebdomadaires par épisode. Ca sent l'anime produit sur un coin de table de cuisine avec l'argent restant d'un autre projet...
Par Raton-Laveur le 14 novembre 2003, 23:06 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
bon, je veux pas te contredire juste pour te faire chier mais BPS c'est quand meme bien sympa. Graphiquement c vrai que ca fait vieux, et même si le scénario c 'est du n'importe quoi et bien moi ca m'a bien fait marrer. Quand tu regardes, GTO c'est aussi des truc de fou irréalisable et c'est pas pour cela que tout le monde dit que c'est à chier. Moi j'ai bien aimer les 3 épisodes que j'ai vu. bon c vrai que c chiant de les couper en trois mais bon, on s'y fait. POur finir, je dit que c quand meme à voir
Shirase peut sembler bizarre, mal fait et baclé mais il n'en est rien a mon avis.
Soyons clair, seul deux personnages valent le coup d'oeil, Shirase et la filette. les autres personnages n'ont aucune épaisseur, logique on s'en fou.
Un scénario ? Heu pour quoi faire... le but de cet anime est de nous montrer un personnage totalement délirant dans son quotidien alors un truc qui se suit... bof.
Des méchants crédibles ? Pas possible, Shirase est un monstre en informatique point final.
Format atroce ? Ben si vous faites gaffe tous les épisodes se découpent de la meme façon (notamment le meme gag de quiproquo sur le, je cite, "syndrome pre-lolita" ce qui monte justement que l'auteur ne s'est pas voulu racoleur (pas trop). Si vous voulez un truc racoleur, regardez tenjo tengue (bah quoi c vrai).
Je suis adepte des animes de ce genre que je trouve toujours trop court mais qui ne sont aps fait pour durer, en effet ils sont délirant et ne raconte pas vraiment quelque chose sinon la vie d'un ou des personnages totalement délirant.
Parfait exemple ====> fullmetal panic fumuffo (qui est mieu certe)
Donc voila avant de critiquer, analyser un peu mieu l'anime.